Quelle était la raison du génocide rwandais ? Pour les classes dirigeantes rwandaises ? Et pour l’impérialisme français ?
14 novembre 2018, 07:35
RFI publie :
Dans un article sur le Rwanda, Patrick de Saint Exupéry affirme que « la France a réarmé les assassins en toute connaissance de cause ». Le journaliste s’appuie sur le témoignage d’un haut fonctionnaire qui a pu consulter les archives de l’Elysée sur le conflit rwandais. « Sauf qu’horrifié par ce qu’il a lu, le haut fonctionnaire (...) aurait vite refermé le carton » selon Libération.
« Il aurait par la suite mentionné un document rédigé lors de l’opération Turquoise lancée par la France après le 22 juin 1994 à la frontière entre le Rwanda et le Zaïre (...) Un mémo qui évoquerait les réticences de certains militaires français. La raison de cette fronde, assez inhabituelle ? » interroge Libé. « Contre toute attente, on leur aurait demandé de réarmer les forces génocidaires, alors en déroute et qui cherchaient à passer la frontière. »
« Et en marge du document qui évoque le trouble des militaires, une mention manuscrite insisterait sur la nécessité de « s’en tenir aux directives fixées ». Et donc de réarmer les tueurs. »
« L’auteur de cette petite note était Hubert Védrine », alors secrétaire général de l’Elysée…
RFI publie :
Dans un article sur le Rwanda, Patrick de Saint Exupéry affirme que « la France a réarmé les assassins en toute connaissance de cause ». Le journaliste s’appuie sur le témoignage d’un haut fonctionnaire qui a pu consulter les archives de l’Elysée sur le conflit rwandais. « Sauf qu’horrifié par ce qu’il a lu, le haut fonctionnaire (...) aurait vite refermé le carton » selon Libération.
« Il aurait par la suite mentionné un document rédigé lors de l’opération Turquoise lancée par la France après le 22 juin 1994 à la frontière entre le Rwanda et le Zaïre (...) Un mémo qui évoquerait les réticences de certains militaires français. La raison de cette fronde, assez inhabituelle ? » interroge Libé. « Contre toute attente, on leur aurait demandé de réarmer les forces génocidaires, alors en déroute et qui cherchaient à passer la frontière. »
« Et en marge du document qui évoque le trouble des militaires, une mention manuscrite insisterait sur la nécessité de « s’en tenir aux directives fixées ». Et donc de réarmer les tueurs. »
« L’auteur de cette petite note était Hubert Védrine », alors secrétaire général de l’Elysée…