39- Quelle est la structure de la matière et du vide - ou comment la matière est virtuelle et le virtuel est matière
12 juin 2021, 05:05, par A. Mantoux
Benjamin Hiley, collègue de David Bohm commente :
« Posons-nous la question : « Où est la « substance » de la matière ? Est-elle dans l’atome ? La réponse est clairement « non ». Les atomes sont faits de protons, de neutrons et d’électrons. Est-elle donc dans les protons et les neutrons ? Encore une fois, « non », parce que ces particules sont constituées de quarks et de gluons. Est-elle dans le quark ? On peut toujours espérer qu’elle l’est, mais mon sentiment est que l’on montrera que ces entités sont composées de "préons", un mot qui a déjà été utilisé à cet égard. Mais nous n’avons pas à continuer plus loin pour voir qu’il n’y a pas d’ultimon. Un quark et un antiquark peuvent s’annihiler mutuellement pour produire des photons (de l’énergie électromagnétique) et le photon n’est pas vraiment ce dont nous avons besoin pour expliquer la solidité de la matière macroscopique de cette table. Ainsi, nous voyons que la tentative d’attribuer la stabilité de la table à quelque entité ultime "solide" est erronée. »
Benjamin Hiley, collègue de David Bohm commente :
« Posons-nous la question : « Où est la « substance » de la matière ? Est-elle dans l’atome ? La réponse est clairement « non ». Les atomes sont faits de protons, de neutrons et d’électrons. Est-elle donc dans les protons et les neutrons ? Encore une fois, « non », parce que ces particules sont constituées de quarks et de gluons. Est-elle dans le quark ? On peut toujours espérer qu’elle l’est, mais mon sentiment est que l’on montrera que ces entités sont composées de "préons", un mot qui a déjà été utilisé à cet égard. Mais nous n’avons pas à continuer plus loin pour voir qu’il n’y a pas d’ultimon. Un quark et un antiquark peuvent s’annihiler mutuellement pour produire des photons (de l’énergie électromagnétique) et le photon n’est pas vraiment ce dont nous avons besoin pour expliquer la solidité de la matière macroscopique de cette table. Ainsi, nous voyons que la tentative d’attribuer la stabilité de la table à quelque entité ultime "solide" est erronée. »