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39- Quelle est la structure de la matière et du vide - ou comment la matière est virtuelle et le virtuel est matière

25 mars 2016, 06:49, par Vidovic

AME ET CONSCIENCE

’Science sans conscience
ce n’est que la ruine de l’ame.
François Rabelais.

Dans son discours inaugural à l’Académie française (le 11 juin 1998), que Jean-François Revel a affirmé : " C’est en vain aussi que l’on tenterait d’extraire du savoir devenu démontrable une morale ou un art de vivre. La sagesse ne repose sur aucune certitude scientifique et la certitude scientifique ne conduit à aucune sagesse. L’une et l’autre doivent coexister, à jamais indispensables, à jamais séparées, à jamais complémentaires.”

La sagesse en effet est une notion aussi variable que la science. Je dirais meme que cette variabilité est à la base des idées qui ne sont des notions de la réalité. Si le virtuel est dans la non opposition par rapport au réel, on ne parle plus de la ’sagesse’ mais de certitude.

L’omniprésence de la matière, devenue le point de départ de notre approche analytique de nous meme en fonction de l’univers ambiant en fonction duquel est crée notre organisme, nous situe dans un ensemble en dehors duquel la logique ne peut que faire des suppositions.

La pensée logique se fait dans la synthèse de notre orientation entre deux éléments des données - ceux que notre organisme capte grace aux sensors de nos instincts qui rendent possible le maintien de notre organisme en vie dans l’ambiance naturelle en fonction de la quelle notre organisme est fait (comme l’organisme de n’importe quel leespèce de la flore et de la faune) - et de la conscience donnée uniquement aux etres humains qu’ils en soient conscients ou non. Sans la conscience, d’ou nous vient l’intuition, on ne serait pas en mesure de comprendre les données reçues dans les divers centres du système cérébro-spinal sauf pour réagir grace à l’automatisme de notre héritage génétique. Dans le conscient humain l’instinct et l’intuition font l’intégrité de la personne humaine qui nous donne l’aptitude de changer notre univers ambiant, l’adapter à nos besoins ou nos souhaits et de ce fait nous surélever dans la connaissance bien au delà de nos sentiments naturels instinctifs.

Les coordonnées pour cette synthèse entre l’instinctif et sa prise de conscience intuitive c’est grace à la mémoire qui retient tout ce qui est censé etre vérité. La synthèse des unicités agréées dans la mémoire, fait que l’esthétique de la mémoire, fait que la vérité (la non opposition entre le virtuel et le réel) est belle (agréable et rassurante). Les faits nouveaux rapportés par nos sens et évalués par notre intuition sont ’classés’ dans notre mémoire selon leurs propriétés innées : la logique, l’éthique et l’esthétique - cette trilogique qui rend possible la cohérence de tout ce qui est mémorisé - et lui donne la permanence grace au relationnement dans la spontanéité du jugement lequel, en correspondance du vécu conscient et la memoire maintenue dans l’impact du réel et du virtuel, personnalise l’ame individuelle dont le centre de tous les relationnements est la conscience inchangeable et immuable.

Se tient à l’écart de la cohérence dans l’ame tout ce qui est cahotique et aléatoire (fausses impressions et idées n’ayant point d’impact avec la mémoire), comme tout ce qui fait la mythomanie (réfractaire par rapport à l’intuition) ; c’ est difficile à mémoriser durablement sauf la contrainte qui est comparable à la ’pavlovisation’ des animaux, et ne nous aide pas à reconnaitre dans les faits nouveaux des références avec la memoire qui accepte ou non ce qui n’est pas constant ou fiable.

La différence essentielle entre la perception de la réalité et la mémoire, entre l’homme et l’animal, est - le role que joue la conscience (la meme donnée à chaque etre humain, qu’il en soit conscienet ou non) dans l’ame de tout etre humain entier - et tous les autres etres de la faune et de la flore . Cela étant dit, il y a une différence fondamentale entre la mémoire de l’homme entier et la mémorisation chez les autres etres vivants - la mémoire humaine dominée par la conscience est durable tandis que la mémoire des autres etres vivants est circonstancielle et non transmissible entre espèces. On peut dire que la mémoire cohérente et durable de l’homme constitue ce qu’on appelle - l’ame humaine.
Une fois inserrée et fixée dans l’ame strictement individuelle, la mémoire domaine de l’ame, reste la permanence qui agira sur notre conscient que l’on soit consciencieux ou non. Et comme tout ce qui est durable vient de la vérité et l’impression du beau, acceptable par l’ame humaine, entretient la paix dans l’ame donnant la stabilité du conscient. Ce qui n’est pas accepté par le bon sens conscient - l’incertain ou délibérément faux, devient la source du tourment et du sentiment de culpabilité, ce qui grève la stabilité mentale de l’individu et les relations entre individus au sein de la société humaine. Le faux, qu’il soit inhibé ou délibérément retenu dans le conscient (et non dans la mémoire durable), constituant le tourment dans le comportement de l’individu rendu imparfait, ne peut etre effacé que par un procédé de rectification par les certitudes ou rectifié par un effort intuitif qui amène la sortie du tourment du faux, grace à la conversion possible.

Dans ce qu’on appelle ’le péché’ il y a naiveté mais aussi l’endoctrination des groupes ou le faux est imposé comme obligation avec l’interdiction d’en douter. Quel que soit l’origine ou le procédé d’ endoctrinement par le faux qui, devenu obligatoire, aliéne le conscient humain et le rend difficilement récupérable, sinon incapable de l’ouverture de la conscience et de sin impact dans la memoire qui passe par le conscient ou l’individu se ’prete’ à la secte par un contrat quelconque. C’est par cette brèche de programmation du conscient humain que se fait l’amorce et le foisonnement des sectes religieuses et des organisations idéologiques et mouvements politiques. A part l’endoctrinement par obligation d’accepter et de vivre selon le faux et à l’encontre de la conscience non ouverte, il y a aussi le procédé de l’effacement de tout crédit à ce que les gens doctes ou (ir)responsbles propagent. Il s’agit du pire des fléaux qu’est l’anarchie. Seuls les manipulateurs chevronnés agissent sur la masse des incultes par des procédés comparables au chamanisme. Du reste, c’est de la civilisation des chamans que tire son origine l’anarchie.

Les procédés de programmation des etres humains sans connotation de leur conscience sont, en premier lieu - dénigrer et couvrir de culpabilité tout ce qui est logique en rendant obligatoire l’acceptation de la croyance sans certitude.

Ces procédés ’en dépit du bon sens’ sont toujours dirigés contre la nature humaine, déshumanisants. La rééducation des individus est parfois menée avec succès, mais tout acharnement pour rééduquer la masse des fanatiques crée un cohésion entre eux en leur imposant la sociabilité comme obligation, mais jamais sentir par eux comme un procédé de l’humanisation.

AME QUI RESUME ET DONNE LE SENS A TOUTE LA VIE HUMAINE.

Rien ne peut remplacer l’éveil de la conscience dans l’ame des etres humains, rien ne peut remplacer la cohérence naturelle de la famille humaine et l’éducation qui se fait dans la parfaite réciprocité entre individus ayant la meme dignité et les meme droits. Il n’y a ni confusion ni retour vers l’origine du corps - tout vient de la verticalisation des unicités et tout a le meme destin dans la nature des choses - aboutir de l’autre coté de l’épaisseur de la matière - dans l’unicité donnant un sens à la vie.

Les diverses activités humaines peuvent etre éduquées et effectuées dans la nature des relations non dommageables, en sachant que : Il y a le comportement ou l’individu doit etre seul et isolé de la société ; il y a des activités qui se font à deux et à l’écart de la société et, il y a grand nombre d’ activités et de comportement humain qui se font par groupe organisés, entre proches et adeptes des rencontres et cérémonies, de meme que ceux qui se font publiquement ou chacun suit son idée selon besoin et l’intention. En observant ces comportements on est préservé des appréhensions, conflit, culpabilité et autres incidents criminels.

Il n’y a pas et ne devraient avoir de ’péchés’ seulement et uniquement quand on est contraint de lutter pour la survie. Dans ce cas unique - tout est permis.

La ’vie eternelle’ est une notion qui donne sens à la synthèse de l’intégrité se résumant dans la personnalisation de la place et du role que joue la protomatière en état pur, indépendante du maintien du corps en vie et résumant l’ame humaine, maintenu par la conscience dans la cohérence de tous les faits vécus au niveau du conscient. La protomatière ainsi ’personnalisée’, de par le fait qu’elle est faite de la protomatière, aboutit dans l’état originel de l’autre coté de l’épaisseur de la matière. L’ame humaine rentre dans l’état originel indivisible dans son unicité. Il est difficile de comprendre et encore moins d’expliquer ce processus de ’purification’ des séquelles du corps après son retour à la matière dont il s’est séparé. Il est vraisemblable que la mémoire perd tout ce qui n’entre dans la cohérence de l’intuition.

LE VIDE N’EST PAS LE NEANT...

La parfaite et infaillible intelligence qui amorce, développe et épanouit la vie dans la verticalisation des unicités de la protomatière est une évidence constatée sous un microscope électronique en observant le processus qui s’opère dans un oeuf fécondé de volatile. Ce condensé d’un ’oeuf de paques’ est une illustration de ce que en théologie on entend sous l’appellation du ’dogme de la Sainte Trinité’, et qui sous entend l’unité non divisible de l’intelligence créatrice (du ’père), de la protomatière (de l’Esprit Saint) et de la matière ainsi nouée (fils). La matière est censée passer par la déstructuration (la mort) et de ce fait se réaliser dans l’unicité de l’univers ou la logique de la Création serait purifiée de tout éphéméride sans structure concevable en application des coordonnées espace/temps.

C’est ainsi que l’unicité absolue devient indivisible et indissociable - notion qui accomplit la synthèse du temps et de l’espace. Finalisation essentiellement différente de la ’dilatation de l’univers’ qui finirait par se rétrécir jusqu’au point zero, comme l’imaginent les auteurs la théorie du ’Big-Bang. NOTA : l’histoire ne dit pas ce qu’il en était de la matière avant le Big-Bang, ni ce qu’elle deviendrait en se résumant au point zero. A l’espace zero conviendrait le temps zero, mais - ou sont passées ’la matière grise et la matière noire’ - on n’en parle pas (encore ?).

Par le Projet parfait du Concepteur de la protomatière - étant donnée la logique de la Création - se synthétise dans la vie faite de l’immortalité de la protomatière vivifiée par l’inteligence parfait qui amorce et génère les structures de la matière (le corps) et se régénère après etre passée par la très complexe évolution qui reprend son état originel de protomatière gardant la mémoire des structures issue de la logique de la Création qui ne connait pas de l’oubli car la protomatière passée par la vie devient définitivement indivisible et accomplie dans la synthèse qui met fin à toute durée du temps dans l’espace zéro.

Là, notion de l’éternité rejoint l’illusion de l’imagination humaine concernant - le néant.
La notion de la protomatière devient le synonime du vide. Le vide peut etre propre à notre raisonnement.

C’est dans le vide que l’infiniment petit et l’infiniment grand sont - un et unique.

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