jeudi 31 janvier 2019
La liaison entre les gilets jaunes et les entreprises s’étend
75% des ouvriers soutiennent actuellement le mouvement des gilets jaunes, plus de deux mois après le début du mouvement et ils l’ont fait alors que tous les dirigeants syndicaux étaient encore unanimement hostiles et même calomniaient souvent la lutte, nous traitant de fascistes, de casseurs, de racistes, d’homophobes et on en passe…
Un peu partout en France, des initiatives ont eu lieu pour approfondir la liaison entre les gilets jaunes et les salariés des entreprises, soutien du mouvement à des entreprises en grève, diffusion de tracts aux entreprises, manifestations et rassemblements communs. Parfois, des militants syndicalistes locaux favorisent la convergence mais les directions syndicales restent plus que réservées et poussent les salariés à se méfier, à rester à l’écart, et contribuent à diffuser les calomnies du pouvoir contre le mouvement, accusant les gilets jaunes d’être violents, racistes, fascistes, homophobes, antisyndicalistes… Cependant, même les centrales syndicales ont été contraintes à manifester plusieurs fois avec les gilets jaunes, ce qui montre que leurs réticences étaient des prétextes.
Les gilets jaunes sont parvenus à lier leur mouvement à de nombreuses grèves : Castorama de Lille, Acierie SAM à Neuves-Maisons, Carrefour de Toulouse, Blanchisserie du groupe Nehs de Colmar, le dépôt pétrolier de La Mède, dans les Bouches-du-Rhône, Amazon de Bouc-Bel-Air, la Centrale de charbon de Cordemais, en Loire-Atlantique, Amazon de Lauwin-Park, Sud Service à Nîmes.
Proches socialement des gilets jaunes, les "blouses bleues", des agents d’entretien ou d’accueil des écoles, des Atsem des cantines, des crèches qui sont très majoritairement des femmes, sont entrés en lutte contre les salaires misérables, les conditions de travail lamentables, des horaires pénibles, des contrats douteux. Pour le moment le mouvement est massif mais localisé, à Marseille, Montpellier, Aix en Provence, ponctuellement à Grenoble et de manière plus dispersée dans le pays. Les agents de l’hôpital public créent des « blouses blanches – gilets jaunes ».
Les gilets jaunes inspirent d’autres mouvements de salariés comme à Vallourec Aulnoye-Aymeries. Ou encore à la Centrale nucléaire de Flamanville. Les gilets jaunes bloquent les banques à Carcassonne, Angoulême, Romilly-sur-seine, Rennes, Ribérac, La Roche-sur-Yon, Serres-Castet, Rouen, etc, etc. Les gilets jaunes bloquent les impôts à la source à Aix, Challans, Vichy, Ecuires, Poitiers, Cahors, Montmirail, Pamiers, Sète, Alès, Granville, etc… Les gilets jaunes s’adressent aux travailleurs des entreprises, y diffusent des tracts, les bloquent éventuellement. Ils appellent les salariés à les rejoindre. Et ils le font sans pactiser avec les appareils bureaucratiques des syndicats, tout en gagnant bien des militants syndicalistes.
Ils entraînent progressivement la classe ouvrière sans transformer son mode d’action, sans s’adapter aux méthodes réformistes des bureaucraties syndicales. Celles-ci sont toujours aussi réticentes ou hostiles. On l’a vu avec Martinez ou Berger qui continuent à déclarer qu’ils ne souhaitent pas rejoindre le mouvement. Cela n’étonne que ceux qui avaient encore des illusions dans ces « corps intermédiaires », ces organisations tampons entre le monde du travail et celui du capital, ces véritables institutions de la grande bourgeoisie au sein de la classe ouvrière.
Le mouvement des gilets jaunes et les syndicats
Depuis le début du mouvement, les gilets jaunes n’ont jamais été hostiles aux syndicalistes qui, en tant qu’individus, participent sans problème à la lutte des gilets jaunes. Ce dont ils ne veulent pas ce sont les méthodes des directions syndicales et leur fausse démocratie. Ce qui caractérise les gilets jaunes, ils n’ont cessé de l’affirmer : « On ne veut pas imiter le mode d’organisation de la société, de l’Etat, des partis et des syndicats ». On veut mettre en place une démocratie d’un genre nouveau, le pouvoir réel des participants sur leur propre lutte, la recherche collective de perspectives sans être enfermés par des logiques d’organisation et surtout pas par la logique des classes dominantes ! C’est la fameuse démocratie des ronds-points et des assemblées !
Bien entendu, le mouvement commence à être rejoint par des militants de syndicats et de groupes politiques et ce n’est pas sans poser des problèmes. Parce qu’ils ont leur manière à eux de les poser, les problèmes, avec souvent des idées toutes faites, qu’ils n’expriment pas comme tout le monde.
La question des syndicats n’est pas un point secondaire en ce qui concerne les perspectives des gilets jaunes. On confond souvent à tort l’extension du mouvement aux salariés des entreprises, appelé souvent « grève générale », avec une prétendue « unité syndicats-gilets jaunes ». Les salariés n’ont pas besoin d’une unité du mouvement avec des appareils, ni syndicaux, ni politiques, ni ceux des maires, ni ceux des associations.
Bien sûr, la liaison avec les entreprises est une nécessité et un élément important dans les perspectives du mouvement mais ce n’est pas des syndicats qu’il dépend. Mais il y a aussi la nécessité de la liaison avec les banlieues, de la liaison avec les chômeurs, avec les précaires, avec tous ceux qui sont opprimés et exploités.
Certains parlent de « la convergence des gilets jaunes avec la CGT », qu’il s’agisse de Mélenchon, des Insoumis, d’une certaine extrême gauche type NPA ou LO, ou de certains dirigeants de la CGT. En fait, la CGT, dans sa direction nationale, ne converge qu’avec ses propres méthodes et appelle à nouveau à d’inutiles journées d’action, cette fois le 5 février, la dernière fois le 14 décembre. Méthode éculée, les journées d’inaction ont mené dans le mur tous les mouvements depuis des années, de la lutte pour les retraites à celle des cheminots.
Pour qu’il y ait une vraie convergence, il faudrait que les leçons de ces échecs cuisants, malgré des participations massives des travailleurs, soient tirées. Le succès des gilets jaunes n’a pas davantage servi de leçon aux directions syndicales. Ce n’est pas une question d’idée mais de type d’organisation. Les syndicats sont intégrés en fait à l’appareil d’Etat et leur fonctionnement est largement déterminé par celui-ci, à commencer par le financement. Une lutte s’en prenant directement au pouvoir d’Etat n’est pas dans leurs capacités. L’action directe n’est plus leur conception. La lutte intercatégorielle a depuis longtemps été abandonnée par ces appareils. L’auto-organisation leur apparait sans cesse comme une remise en cause de leur rôle. Ils ne s’estiment pas comme une force de proposition aux luttes des salariés mais comme une direction de la lutte, incontestable, non élue, non révocable. Il n’y a aucune convergence possible sur de telles bases !!! Sinon, ce serait un reniement des bases mêmes du mouvement des gilets jaunes, celles qui ont fait trembler les classes possédantes depuis plus de deux mois…
Le mouvement des gilets jaunes est-il efficace pour faire reculer le pouvoir ?
Le gouvernement qui avait déclaré qu’il ne reculerait pas, même devant la lutte, même face au rassemblement des mécontents qu’il traitait de fainéants, recule sur la taxation des carburants (renoncement à la taxe sur les carburants, gel des mesures sur le diesel, l’essence, la taxe carbone) et la taxation du gaz, recul sur le contrôle technique automobile et sur la vignette poids lourds, moratoire sur le prix de l’électricité. Il augmente la prime d’activité. Il recule face aux ambulanciers. Il donne des primes aux cheminots ou aux employés des EPHAD tout en prétendant que ce n’est pas par peur que ces catégories rejoignent les Gilets jaunes !!! Rien que le fait de tenir à le dire… en dit long dans le sens inverse !!! Le gouvernement retarde aussi le calendrier d’autres réformes en cours, comme les ordonnances sur la loi alimentation, la réforme des impôts. D’autres pourraient encore être abandonnées, comme l’impôt sur la fortune immobilière. Il retarde ainsi la réforme constitutionnelle…
Et surtout, le gouvernement retarde l’attaque principale qui devait déjà être mise en place : la réforme des retraites !!! C’était une nouvelle attaque contre les plus démunis et, grâce au mouvement des gilets jaunes, il ne peut la mettre en place !!!
Tous ces reculs ne signifient nullement que l’Etat a cessé d’être entièrement au service des profiteurs et des exploiteurs. Il recule le moins possible tout en restant entièrement au service de l’infime minorité de possesseurs du grand capital. La justice japonaise a beau accuser le PDG de Renault Ghosn qui ne payait plus ses impôts dans le pays, le gouvernement français continue de couvrir ce grand voleur international. En plein mouvement des Gilets jaunes, le cas de Ghosn est tout un symbole ! On prétend taxer les pauvres alors qu’on couvre le refus de payer l’impôt des trusts milliardaires et de leurs PDG !!! Cependant tous ces reculs sont une belle leçon : les gouvernants n’ont jamais reculé devant les journées d’inaction des bureaucraties syndicales !
Quel mode d’action ?
On a bien vu toutes ces dernières années, notamment depuis les mouvements des retraites, les mouvements sur le code du travail, les mouvements de l’hôpital public, des cheminots et bien d’autres, que les actions des syndicats et intersyndicales ne suscitaient aucune crainte des classes possédantes et de leurs gouvernement, quelle que soit leur couleur politique. On a vu aussi que les journées d’action (nationales ou par secteur) et les grèves corporatives organisés par les appareils syndicaux n’étaient nullement efficaces. Ils n’ont fait reculer aucune attaque depuis des années. Ils n’ont rien obtenu du tout ! Ils ont plus affaibli le monde du travail qu’ils ne l’ont défendu. On a vu également les appareils syndicaux s’opposer partout aux comités de grèves, aux assemblées générales interprofessionnelles ou à l’élection de délégués par les travailleurs en grève. Par contre, dès le début, le mouvement des gilets jaunes a refusé de tomber dans le piège des fausses négociations avec le pouvoir dans lequel toutes les bureaucraties syndicales étaient tombées, lors de tous les mouvements sociaux comme en dehors d’eux.
Les directions syndicales dénoncent bien plus la colère parfois violente des gilets jaunes que les violences policières qui sont pourtant évidentes et à un niveau que ce pays n’avait pas connu depuis longtemps… La CGT a signé l’appel au calme des autres bureaucraties qui dénonçait les gilets jaunes comme violents alors qu’ils sont victimes de la violence de la police, de la violence de la misère, de la violence des classes possédantes !!!
Le mouvement des gilets jaunes a accueilli nombre de militants syndicalistes mais il refuse toute récupération et toute mise sous tutelle, y compris de syndicats qui ont rejoint avec retard et voudraient réencadrer la lutte, la calmer, la limiter, la ramener à quelque chose de plus classique, supprimer les objectifs politiques des gilets jaunes, notamment ceux qui remettent en question l’Etat bourgeois, les objectifs insurrectionnels qui récusent l’encadrement policier, les objectifs révolutionnaires qui refusent que les milliardaires s’enrichissent sans cesse pendant que le peuple travail n’a que le droit de se serrer la ceinture, y compris avec un travail, avec une pension, avec des allocations. Les appareils syndicaux n’ont jamais remis en cause le pouvoir des banquiers, des financiers, des trusts, jamais remis en question les aides massives de l’Etat pour « sauver les trusts et les banques » en 2007-2008. Ils n’ont jamais voulu lancer le boycott des banques auxquels les gilets jaunes appellent, notamment en retirant notre argent.
Notre intérêt n’est pas de suivre les appareils syndicaux, ni dans leurs appels au calme, ni dans leur mode d’organisation des luttes, service par service, hôpital par hôpital, l’hôpital séparé de l’enseignement et de la SNCF ou de l’Energie, des Aéroports, de La Poste.
Notre intérêt, c’est de construire partout, dans les entreprises comme partout, des comités de Gilets jaunes. La convergence de luttes entre les gilets jaunes et les entreprises ne doit pas être placée sous la direction des syndicats mais des travailleurs eux-mêmes.
Nous ne pouvons pas rester neutres
Les banques ne sont pas neutres : elles ont bloqué la cagnotte des gilets jaunes et financé celle des forces de répression ! Ils transmettent aux forces de répression les noms de ceux qui ont financé la cagnotte des gilets jaunes !
Les média ne sont pas neutres : ils sont violemment hostiles au mouvement et le calomnient. Les forces de l’ordre ne sont pas neutres : les violences policières sont favorisées et ordonnées. La justice n’est pas neutre : le boxeur gilet jaune est en prison et le cogneur commissaire de police de Toulon est en liberté. Les personnes arrêtées, violentées, agressées par les forces de répression sont des victimes politiques du pouvoir et non des droits communs, ni des bandits, ni des casseurs, ni des provocateurs, ni des fascistes !!! Le nombre de blessés graves, et plusieurs morts malgré les dires de Macron, victimes de sa police, s’accroît sans cesse et le pouvoir ne fait qu’aggraver la répression des manifestants pacifiques, de les gazer directement au visage, de les tirer comme des lapins à coups de grenades offensives, de balles plastiques. Maintenant, le pouvoir armé les forces de répression à balles réelles !!! Nous ne pouvons pas laisser faire un véritable crime de masse des classes possédantes qui se profile !
Le pouvoir prétend y répondre par son débat national et son référendum
Les quatre questions que pose Macron dans son débat tronqué ne recouvrent nullement l’essentiel du débat posé par l’insurrection des gilets jaunes
Les inégalités criantes de la société, des riches qui s’enrichissent et des pauvres qui s’appauvrissent. Les fins de mois où on ne mange plus ne sont pas dans ces quatre points, pas plus que les femmes qui élèvent seules leur enfant, que les retraités pauvres, que les chômeurs !!!!
Assez de l’impôt contre le monde du travail : l’impôt ne doit frapper que le grand capital
Assez des fonds d’Etat pour le grand capital : l’argent public doit être consacré à l’intérêt public. Aucun argent public pour financer des intérêts privés du grand capital (banques, bourses, financiers, spéculation, trusts, grands patrons). Remboursement de toutes les sommes données aux capitalistes depuis l’effondrement de 2007-2008.
Assez de la misère quand la richesse se goberge et profite toujours plus sans embaucher, sans créer de l’activité, sans développer l’économie
Augmentation générale des salaires à commencer par le SMIC, des pensions de retraites, des aides sociales, des allocations chômage
Suppression de toutes les privatisations des services publics : transports, énergie, communications, santé, hôpital, enseignement, recherche et autres
Pas de liens occultes entre l’Etat et le grand capital, les banques et les trusts
Assez des paies de patrons des hauts fonctionnaires. Assez de hauts fonctionnaires venant du secteur privé du grand capital et y retournant.
Plus de violences des forces de l’ordre à la solde des classes possédantes
Assez des dépenses folles pour entretenir des guerres partout dans le monde ! Assez d’embauches de jeunes dans l’armée : embauchez des infirmières, des aides soignantes, des postiers, des cheminots et des chercheurs !!!
Remboursement de toutes les sommes données aux banques, aux trusts, aux bourses, aux grands patrons (CICE et autres aides « à l’économie »)
Droit au logement, à la santé, à l’éducation, au revenu minimum, à tous les droits humains pour les plus démunis
Quoi de neuf à Renault ?
Bye, bye Ghosn, mais que devient Renault et surtout que deviennent ses salariés ?
Grâce à sa démission de Renault qu’il a évidemment monnayée, Carlos Ghosn pourrait toucher un pactole d’au moins 30 millions d’euros, sans compter les dessous de table, et il est capable en la matière... Mais l’essentiel est ailleurs. Certes, l’Etat français a soutenu Ghosn autant qu’il a pu, malgré ses détournements de fonds pratiqués aussi bien à Renault qu’à Nissan ou à Mitsubishi, parce qu’il s’agit pour les classes possédantes françaises que le trust français garde ou pas sa mainmise sur deux des principaux trusts japonais !!! En tout cas, les gouvernants français avaient misé qu’ils prendraient toute la galette sans réaction japonaise, et ils sont surpris, ces gros malins, que les Japonais ne se laissent pas faire… Si l’Alliance explose, cela aura des conséquences désastreuses pour Renault et bien entendu pour ses salariés en premier puisque les milliardaires se débrouillent généralement pour ramasser leur pelote !!! Les dirigeants nous ont dit de faire confiance en l’Alliance mais c’est eux qui n’ont plus l’air de lui faire confiance. Ils nous demandent en tout cas à nouveau de leur faire confiance, mais là, ils peuvent se brosser !
Ils nous pètent les rouleaux....
L’année passée (en novembre), à Lardy, un accident a eu lieu au Banc à rouleaux 23 du L26. Devant la gravité et les risques (salarié isolé,..) le CHSCT avait diligenté une enquête. Mais avant que les résultats de celle-ci soit connus, un incident a eu lieu sur ce même banc : les rouleaux se sont mis en route tout seuls ! Voilà qu’après le véhicule autonome, la direction invente le BàR autonome qui démarre tout seul. Un moyen d’atteindre l’objectif d’heures de rotation ? En attendant, le CHSCT a fait un Danger Grave et Imminent, ce qui a arrêté les bancs, rappelant ainsi à la direction qu’elle est responsable de la sécurité, presta ou pas !
2=1
Deux personnes pour remplacer Carlos, effectivement il faut ça pour remplacer un tel" talent", surtout, qu’avec le temps on lui découvre des talents cachés en "optimisation fiscale" (en français de pauvre on dit fraude !). Bon, ne nous faisons pas d’illusion, sur les nouveaux, ils continueront surement dans la même voie : plumer de plus en plus les salariés à leur profit et à celui des gros actionnaires... Les PDG, c’est comme les présidents de république : le suivant est toujours pire que le précédent !
En quête (en deux mots comme en un) de crédibilité...
Récemment, nous avons reçu le questionnaire annuel, qui soi-disant doit permettre aux salariés de s’exprimer, et ainsi à la direction d’améliorer les choses. Mais dans les faits, la direction torture les réponses pour s’en servir afin de cautionner ses saloperies ! Sinon, ça ferait longtemps qu’on aurait eu nos 300€ de plus mensuels....
Un oubli
Dans l’enquête pas un mot sur Carlos ! Juste une question sur la confiance envers « le comité exécutif de votre entreprise » ! Sans blague ?
Télémagouilles....
Les syndicats qui se revendiquent d’être des "pros" de la négociation, à laquelle ils attribuent tous les bienfaits possibles et autres progrès, et dénigrent la lutte et le rapport de forces, sont heureux du nouvel accord sur le télétravail, car il officialise une certaine souplesse (1 à 2j), ce qui n’a jamais été un problème. Par contre, la perte des primes (installation, abonnements,...) en est un. Avec leur maitrise de la négociation, qu’ont-ils obtenu ? Rien ! A part les remerciements de la direction reconnaissante.