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Nouvelle crise des banques en vue ?!!

mardi 5 juin 2018

Nouvelle crise des banques en vue ?!!

Attaque des USA sur les banques européennes, protectionnisme US anti-européen, plus l’Italie qui s’isole de l’Europe, plus la chute de Deutsche Bank, plus la baisse des finances la Bank of Scotland, plus la hausse du dollar égale une nouvelle menace qui plane sur les banques et sur le système mondial…

Dettes de la zone euro, crise italienne, dégradation des ratios de solvabilité, baisse de la marge nette d’intérêt, crainte de crise bancaire... Les banques européennes sont les premières victimes collatérales de la crise italienne.

Parfum de crise de la dette de la zone euro sur les marchés financiers

Les USA s’attaquent aux banques européennes

La crise italienne et son influence nocive sur les banques européennes

Deutsche Bank s’enfonce dans la crise

Deutsche Bank essaie de rassurer

La hausse du dollar pourrait provoquer une nouvelle vague de crise mondiale

Les Bourses chutent, les milieux bancaires appellent au calme

Crise politique en Italie : le secteur bancaire appelle au calme

La BCE a réduit ses achats de titres italiens malgré la crise politique

Crise des subprimes : la banque britannique RBS va payer une amende de 4,9 milliards de dollars aux États-Unis

La Grande-Bretagne relance la privatisation de la banque Royal Bank of Scotland (RBS)

Messages

  • Voici ce que disent les canards financiers sur la crise italienne :

    L’accalmie aura été de courte durée. Les taux italiens ont de nouveau grimpé sur les marchés mercredi. Le rendement à 2 ans s’est envolé de plus de 30 points de base vers la fin de la séance, quand le taux à 10 ans se tendait d’environ 12 points. Les investisseurs s’inquiètent du risque que représente à court terme le virage politique pris par l’Italie.
    Relâchement budgétaire

    A l’origine de cette nouvelle poussée de fièvre, le discours de Giuseppe Conte, le chef du gouvernement populiste, devant les sénateurs mardi soir. Celui-ci a confirmé son intention de lancer un plan de relance des dépenses et de baisse d’impôts, qui pourrait coûter plus de 100 milliards d’euros au pays. Sa proposition concernant un revenu de citoyenneté n’a pas été abandonnée. C’est donc désormais la perspective d’un relâchement budgétaire du premier emprunteur de la zone euro qui crispe les marchés.

    Les tensions sur les taux expliquent sans doute la maigre concession faite par celui qui a été choisi par le Mouvement 5 Etoiles et la Ligue pour gouverner l’Italie, mercredi. Alors qu’il devait cette fois convaincre les députés, Giuseppe Conte a évoqué le principe d’une réduction graduelle de l’endettement.

    Les investisseurs étrangers ne sont pas les principales victimes des secousses sur le marché. D’après les données d’UniCredit, les « non-résidents » détiennent 36 % de l’encours de dette, qui atteint 2.280 milliards d’euros, dont 1.932 milliards de titres obligataires. La Banque d’Italie est exposée à hauteur de 368 milliards d’euros.

  • Toujours dans la presse financière :

    La prochaine hausse de taux de la Réserve fédérale marquera une étape importante vers la fin de l’ère des financements en dollars quasi gratuits, au risque de perturber un marché obligataire américain déjà confronté à la remontée de l’inflation et à l’augmentation des besoins de financement de l’Etat fédéral.

    La banque centrale américaine relèvera probablement mercredi prochain le taux des "fed funds" d’un quart de point, ce qui le portera tout près de son objectif en matière d’inflation. Pour la première fois depuis près de dix ans, le coût des emprunts en dollars ne sera donc plus pratiquement nul.

    "Nous nous approchons d’un point d’inflexion maintenant que l’inflation augmente", dit Bill Merz, responsable de la recherche taux fixes chez U.S. Bank Wealth Management.

    Les coûts de financement au jour le jour aux Etats-Unis se situent actuellement entre 1,50% et 1,75% et la plupart des intervenants s’attendent à ce que la Fed relève son objectif d’un quart de point, donc à 1,75-2%, à l’issue de sa réunion des 12 et 13 juin.

    C’en serait donc fini de la période, entamée avec la crise de 2007-2009, pendant laquelle le principal taux directeur de la Fed était inférieur à son objectif d’une inflation de 2%.

    Certains analystes mettent en garde contre les risques qu’implique ce tournant dans la politique monétaire pour les marchés obligataires, notamment parce qu’il pourrait rendre certaines stratégies nettement moins avantageuses, à commencer par celles dites de "carry trade" consistant à profiter de la faiblesse des coûts du crédit pour financer des achats de titres offrant de meilleurs rendements, ou celles consistant à vendre la partie courte de la courbe des taux pour acheter sa partie longue.

  • La FED prépare la prochaine crise...

    Aux États-Unis, le secteur bancaire pourrait se transformer de nouveau en Far West. Dix ans après le début de la crise financière, la Fed (Réserve fédérale) a proposé, mercredi 30 mai, d’assouplir l’une des principales règles qui avaient été adoptées pour empêcher les banques de prendre des risques boursiers trop importants.

    La Banque centrale américaine veut s’attaquer à la règle Volcker, qui interdit aux banques de détails de faire des paris boursiers pour leur compte avec l’argent des déposants. La nouvelle mouture du texte viendrait “simplifier” la mesure pour la rendre “plus efficace”, d’après Jerome Powell, le nouveau président de la Fed, nommé à ce poste le 5 février 2018 par Donald Trump.

  • La capitalisation de la Deutsche Bank est passée sous le seuil des 20 milliards d’euros à la fin du mois de mai, après une dégringolade de 40% depuis le 1er janvier. Ne vous donnez pas la peine de chercher une baisse aussi forte parmi les comparables, même en Italie. Le 31 mai, le titre de la première banque allemande a signé à 9,066 euros un plus bas depuis que Bloomberg agrège les données, en 1992.

    Mais quel est le problème avec la Deutsche Bank ? La première banque allemande n’est plus que l’ombre d’elle-même. Elle vient de rétrograder au-delà du 20ème rang européen en matière de capitalisation, ce qui ne lui était jamais arrivé. Sur la base des cours actuels, BNP Paribas pèse près de 3,5 fois plus lourd. Jeudi dernier, l’action a flanché après les révélations du ’Wall Street Journal’ selon lesquelles la Federal Deposit Insurance Corporation aurait couché le nom de la division américaine sur sa liste des prêteurs à risque outre-Atlantique.

  • Envolée du dollar, fuite des capitaux et dévaluation des monnaies des marchés émergents figurent au programme de l’économie mondiale qui se dirige inévitablement vers une nouvelle crise financière, a affirmé l’investisseur et milliardaire George Soros.

  • Il y a plusieurs signes avant-coureurs d’une crise financière, à nouveau. Et on les observe dans différents coins de la planète. Sur les marchés émergents tout d’abord. En Argentine et en Turquie, où les monnaies et les bourses ont fortement chuté dans les derniers jours.

    Les investisseurs s’inquiètent de l’insolvabilité de ces deux pays, et de leur dépendance au dollar américain, alors que celui-ci devient de plus en plus cher sur les marchés internationaux. La crise des marchés émergents est un grand classique : c’est toujours là que commencent les crises car ces pays sont les plus fragiles et souvent très endettés.

    Avec les crises espagnole et italienne, c’est toute l’Europe du Sud qui risque de basculer dans l’instabilité...

  • Bulles immobilières un peu partout, pics réguliers de volatilité sur les marchés, retour de la tension autour de l’Italie et de l’Argentine, ralentissement économique alors que les Bourses continuent à battre des records… La menace d’une nouvelle crise financière, dix ans après la précédente, reste plus que jamais d’actualité.

  • Les grandes banques privées allemandes n’arrivent pas à surmonter la crise

    Après les déboires de Deutsche Bank, Commerzbank pourrait quitter le DAX. Un mauvais signe pour les établissements privés allemands, qui peinent à se refaire une santé depuis 2008

  • Des spécialistes de la célèbre Bank of America avertissent qu’une crise économique importante pourrait bientôt frapper le monde entier, relate l’agence Bloomberg.

    Des signes avant-coureurs observés à l’heure actuelle dans plusieurs pays seraient à même de déclencher une crise économique à très grande échelle comme celle des années 1997-1998, ont indiqué des financiers de la Bank of America auxquels se réfère Bloomberg.

  • Selon le célèbre investisseur Mark Mobius, la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine conduit le monde vers la récession économique. Son pronostic avait été l’un des nombreux « signes précurseurs de l’apocalypse » de l’économie mondiale.

  • Eh oui ! La crise des banques n’a pas attendu le coronavirus !!!

    Et maintenant, Société Générale accuse sa première perte trimestrielle depuis 2012 : lire ici

    Les autres banques sont elles aussi menacées : lire ici

    Et aussi la Lloyds Bank : lire ici

    Lire encore

  • Attention !!! Vos comptes, épargnes et assurances vie sont menacés si les banques chutent !!! Lire ici

  • Les valeurs bancaires américaines ont chuté après les résultats des derniers tests de résistance menés par la Réserve fédérale (Fed). Le régulateur a ordonné aux banques de plafonner les versements de dividendes aux actionnaires afin de préserver leurs fonds propres. Les banques, qui pourront annoncer dès lundi leurs projets de dividendes pour le prochain trimestre, ne pourront pas verser de dividendes supérieurs à la moyenne des bénéfices des quatre derniers trimestres. Elles ne pourront pas non plus racheter d’actions au troisième trimestre. Goldman Sachs a perdu 8,7%, JPMorgan Chase a cédé 5,5%, Bank of America a lâché 6,4% et Citigroup s’est replié de 5,9%.

  • Il faut aussi rappeler la Banque mondiale et son rôle dans la dictature mondiale...

    Le coup d’État permanent de la Banque mondiale

    La liste des gouvernements issus de coups d’État militaires et soutenus par la Banque mondiale est impressionnante.

    Parmi les exemples les plus connus, citons la dictature du Shah d’Iran après le renversement du Premier ministre Mossadegh en 1953, la dictature militaire au Guatemala mise en place par les États-Unis après le renversement en 1954 du gouvernement progressiste du président démocratiquement élu Jacobo Arbenz, celle des Duvalier en Haïti à partir de 1957, la dictature du général Park Chung Hee en Corée du Sud à partir de 1961, la dictature des généraux brésiliens à partir de 1964, celle de Mobutu au Congo et de Suharto en Indonésie à partir de 1965, celle des militaires en Thaïlande à partir de 1966, celle de Idi Amin Dada en Ouganda et du général Hugo Banzer en Bolivie en 1971, celle de Ferdinand Marcos aux Philippines à partir de 1972, celle d’Augusto Pinochet au Chili, celle des généraux uruguayens et celle de Habyarimana au Rwanda à partir de 1973, la junte militaire argentine à partir de 1976, le régime d’Arap Moi au Kenya à partir de 1978, la dictature au Pakistan à partir de 1978, le coup d’État de Saddam Hussein en 1979 et la dictature militaire turque à partir de 1980. Celle de Ben Ali en Tunisie de 1987 à 2011. Celle de Moubarak en Égypte de 1981 à 2011.

    Parmi les autres dictatures soutenues par la Banque mondiale, notons encore celle des Somoza au Nicaragua jusque son renversement en 1979 et celle de Ceaucescu en Roumanie.

    "La Banque mondiale considère que le respect des droits humains (expression que nous préférons à « droits de l’Homme ») ne fait pas partie de sa mission."

    Certaines sont encore en place aujourd’hui : la dictature de Idriss Déby au Tchad, celle de Sissi en Égypte, et tant d’autres…

    Il faut aussi rappeler le soutien aux dictatures en Europe : le général Franco en Espagne, Salazar au Portugal.

    Très clairement, la Banque mondiale a soutenu méthodiquement des régimes despotiques issus ou non de coups de force, menant une politique antisociale et commettant des crimes contre l’humanité. La Banque a fait preuve d’un manque total de respect pour les normes constitutionnelles de certains de ses pays membres. Elle n’a jamais hésité à soutenir des militaires putschistes et criminels économiquement dociles face à des gouvernements démocratiques. Et pour cause : la Banque mondiale considère que le respect des droits humains (expression que nous préférons à « droits de l’Homme ») ne fait pas partie de sa mission.

    Le soutien apporté par la Banque mondiale au régime de l’apartheid en Afrique du Sud de 1951 jusqu’en 1968 ne doit pas disparaître de la mémoire. La Banque mondiale a explicitement refusé d’appliquer une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies, adoptée en 1964, qui enjoignait à toutes les agences de l’ONU de cesser leur soutien financier à l’Afrique du Sud car elle violait la Charte des Nations unies. Ce soutien et la violation du droit international qu’il implique ne doivent pas rester impunis.

    Enfin, comme ce livre le révèle, la Banque mondiale a, au cours des années 1950 et 1960, systématiquement octroyé des prêts aux puissances coloniales et à leurs colonies pour des projets qui permettaient d’augmenter l’exploitation des ressources naturelles et des peuples au profit des classes dirigeantes des métropoles. C’est dans ce contexte que la Banque mondiale a refusé d’appliquer une résolution des Nations unies adoptée en 1965 l’appelant à ne pas soutenir financièrement et techniquement le Portugal tant que celui-ci ne renonçait pas à sa politique coloniale [1].

    Les dettes contractées auprès de la Banque mondiale sur décision du pouvoir colonial par les colonies de la Belgique, de l’Angleterre et de la France ont été imposées ensuite aux nouveaux pays au moment de leur accession à l’indépendance.

    Le soutien de la Banque mondiale à des régimes dictatoriaux s’exprime par l’octroi d’un appui financier ainsi que par une assistance tant technique qu’économique. Cet appui financier et cette assistance ont aidé ces régimes dictatoriaux à se maintenir au pouvoir pour perpétrer leurs crimes. La Banque mondiale a également contribué à ce que ces régimes ne soient pas isolés sur la scène internationale car ces prêts et cette assistance technique ont toujours facilité les relations avec les banques privées et les entreprises transnationales. Le modèle néolibéral s’est progressivement imposé au monde à partir de la dictature d’Augusto Pinochet en 1973 au Chili et de Ferdinand Marcos aux Philippines en 1972. Ces deux régimes ont été activement soutenus par la Banque mondiale. Lorsque de tels régimes dictatoriaux prenaient fin, la Banque mondiale a systématiquement exigé des régimes démocratiques qui leur succédaient qu’ils assument les dettes contractées par leur prédécesseur. Bref, l’aide financière complice de la Banque aux dictatures s’est transformée en fardeau pour les peuples. Ceux-ci doivent aujourd’hui rembourser les armes achetées par les dictateurs pour les opprimer.

    "Le soutien de la Banque mondiale à des régimes dictatoriaux s’exprime par l’octroi d’un appui financier ainsi que par une assistance tant technique qu’économique"

    Dans les années 1980 et dans les années 1990, un grand nombre de dictatures se sont effondrées, certaines sous les coups de boutoir de puissants mouvements démocratiques. Les régimes qui leur ont succédé ont généralement accepté les politiques recommandées ou imposées par la Banque mondiale et le FMI et ont poursuivi le remboursement d’une dette pourtant odieuse. Le modèle néolibéral, après avoir été imposé à l’aide de dictatures, a été maintenu grâce au joug de la dette et de l’ajustement structurel permanent. En effet, depuis le renversement ou l’écroulement des dictatures, les gouvernements démocratiques ont poursuivi l’application de politiques qui constituent une rupture avec les tentatives de mettre en œuvre un modèle de développement partiellement autonome. La nouvelle phase de la mondialisation commencée dans les années 1980 au moment de l’explosion de la crise de la dette implique en général une subordination accrue des pays en développement (les pays de la Périphérie) par rapport aux pays les plus industrialisés (les pays du Centre).

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