Accueil > 10 - Livre Dix : SYNDICALISME ET AUTO-ORGANISATION DES TRAVAILLEURS > Interdire les licenciements à Vivarte et ailleurs

Interdire les licenciements à Vivarte et ailleurs

mardi 5 mai 2015

À Vivarte comme ailleurs,

LE PATRONAT LICENCIE,

soutenu par le gouvernement

Les annonces de plans de licenciement se succèdent à Vivarte comme à DIM, Playtex et Wonderbra, aux Galeries Lafayette ou dans le transport.

À chaque nouvelle annonce, les directions patronales cherchent à rassurer les salariés avec des promesses d’accompagnement et de formation.

Mais depuis le début de la crise de 2008, les licenciements touchent tous les secteurs. C’est dans tout le pays que le taux de chômage progresse. Il vient d’atteindre un nouveau record.

Les promesses des patrons n’engagent que ceux qui veulent bien y croire. 

Les 2150 salariés de Mory Ducros qui se retrouvent une nouvelle fois sous la menace d’être licenciés en font l’amer expérience. Et cette expérience a été partagée avant eux par les ouvriers de Continental et Goodyear, et plus récemment encore par ceux de PSA-Aulnay et les employés de Virgin et de La Redoute !

Les patrons licencieurs n’ont pas de solution.

Le patronat baisse les salaires et licencie pour augmenter ses profits et nous devrions nous étonner que la consommation des ménages baisse ! Après cela, c’est toute l’activité industrielle et commerciale qui est touchée, et de nouvelles suppressions d’emploi peuvent être annoncées !

Refusons le plan de suppression d’emploi de la direction Vivarte !
La direction n’a pris aucun engagement pour assurer le reclassement des salariés !
Et nous sommes tous concernés !

Mobilisons-nous ! Aucun licenciement ! Aucune suppression de poste !

La baisse de l’activité doit s’accompagner d’une baisse du temps de travail avec maintien des salaires, mais des licenciements : jamais !

Défends-toi maintenant !

Le patronat et l’État mènent une véritable guerre de classe contre les travailleurs du privé et du public.

Pour la défense de nos conditions de vie et de travail, organisons donc l’unité la plus large.

Organisons-nous en comité dans chaque magasin,
chaque ville, et coordonnons-nous !

Rester isoler, c’est perdre. Ne répétons pas les échecs des salariés de Virgin et La Redoute, de Radio France ou des cheminots l’année dernière !

Étendons-nos grèves, coordonnons-nous, formons des comités interpro !

Remettons en cause le droit des patrons à licencier, fermer les usines, et de l’État à casser les services publics ! Gagnons la gestion collective de nos entreprises par nos comités !

Personne ne peut décider, lutter,
et gagner à notre place !

Réunion du Comité

interpro de Paris Nord-Est

Jeudi 7 mai à 18.00

annexe Varlin, salle commission n°3

29 boulevard du temple,

métro République

Messages

  • Interdire les licenciements, c’est remettre en question le droit du propriétaire d’entreprise, la propriété privée des moyens de production.

    Depuis plusieurs semaines, les plans sociaux se multiplient en France et de nombreux emplois sont supprimés. De Mory-Global à Intermarché en passant par Dim ou Gefco, Arjowiggins à Wizernes, Travisol sur 2 sites en Seine-Maritime, Delphi à La Rochelle, Vallourec à Saint-Saulve et Aulnoye-Aymeries, Escem à Tours, Maës à Nogent-sur-Oise, Auger à Déville les Rouen, Philips Lighting à Templemars et Lesquin, etc, etc, et des plans en préparation chez Total et Areva, des suppressions massives d’emplois à la SNCF, dans l’hôpital public, à Radio France, dans tout le secteur public, etc, etc.

    Oui, interdire les licenciements, c’est supprimer le droit de vie et de mort sur les emplois de la part des patrons d’entreprise, qu’ils soient du privé et du public.

  • Le PDG de l’équipementier finlandais des télécommunications Nokia prévient, dans un entretien au Monde, qu’« il se pourrait qu’il y ait nécessité de rééquilibrer les effectifs » chez son rival français Alcatel-Lucent, qu’il s’apprête à racheter. Traduction : il devrait y avoir des suppressions de postes dans certains domaines.

    Rajeev Suri rappelle que si « nous avons décidé de renforcer la recherche et développement en France, avec l’embauche de 500 personnes », cette annonce doit être resituée dans le contexte du plan Shift de restructuration, engagé par Michel Combes, le patron « sortant » d’Alcatel-Lucent.

    Or, ce plan prévoit que « le nombre de salariés demeurera constant [4 200 emplois en France, NDLR] pour au moins deux ans après la clôture de la transaction », indique le PDG de Nokia. Cela signifie qu’il y aura donc des suppressions d’emplois dans d’autres secteurs de l’entreprise.

    Ce que confirme M. Suri : « Nous avons assuré les salariés et le gouvernement que nous nous en tenions au plan Shift engagé par Michel Combes », indique-t-il, précisant que « les ingénieurs ne seront pas touchés » par les réductions de postes. « Nous pourrions même en embaucher plus que prévu », souligne-t-il.

    L’« ajustement » sur les effectifs concernerait plutôt les fonctions dites de support : « nous ne pouvons pas avoir des doublons » dans ce domaine, avance M. Suri.

  • Au tour de l’enseigne à petits prix TATI à tomber en règlement judiciaire : 17OO salariés pour une nouvelle charrette d’exclus du système !

    Beaucoup de femmes seules sont employées, un drame se profile pour certaines dans leurs conditions de vie !

    Dans l’immédiat l’assurance chômage devrait subvenir au paiement du dernier salaire . Et pour l’heure les pouvoirs publiques se contentent à faire miroiter l’hypothèse d’un repreneur avec combien de salariés sur le carreau ?

    Voilà la consolation unique trouvée par nos décideurs ! Ce que d’aucun persisteront à bailler aux corneilles, ce qu’ils nomment ou pensent "rien que des délices dans cette société" !

    Et toujours : la faute du Bon Dieu et de la fatalité ! Me trotte encore dans la tête, sans fin, cette préface de Victor Hugo en son livre "Les Misérables" : Tant qu’il y aura ignorance et misère, il y aura des MISERABLES !

    La crise capitaliste n’en finit pas de ses dévastations, de sa fabrique d’exclus. Mais elle fabrique aussi de ce fait des révoltés en dépit de sa certitude dogmatique d’agir ainsi parce que pense-t-il ce régime : Qu’on ne se révolte plus !

  • Les licenciements désespèrent les salariés ou c’est la stratégie syndicale de lutte qui les mène à des actions désespérées, tout plutôt que de leur proposer une lutte d’ensemble ?!!!

    Les 279 salariés de GM&S Industry, sous-traitant de la filière automobile française et deuxième employeur de la Creuse, placé en redressement judiciaire en décembre, ont détruit jeudi, par désespoir, deux de leurs outils : une presse et une machine-outil. A l’unanimité, ils ont aussi décidé de piéger leur usine de La Souterraine (Creuse). Au pied des machines sur lesquelles ils ont fabriqué depuis les années 60 les pièces de quelques-unes des meilleures ventes de Peugeot et Renault, ils ont installé des bonbonnes de gaz et des bidons d’essence. « On va tout péter », ont-ils inscrit sur un réservoir. Affirmant avoir « été tenue à l’écart des négociations », l’intersyndicale dit regretter de devoir en « arriver à une telle extrémité pour être entendue ».

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.