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Fukushima : une centrale nucléaire en fusion au Japon ? Le nucléaire (et la "folie" des profits capitalistes) peut nous tuer...

samedi 12 mars 2011

Suite au séisme et au tsunami, le Japon est menacé par un risque nucléaire majeur dû à des catastrophes sur ses centrales. Alors que le pouvoir japonais a pris la décision d’être très nucléarisé malgré les risques sismiques, devant la catastrophe, il choisit seulement de rassurer la population au lieu de l’informer sur les risques... Il annonce d’abord que tout va bien et que les centrales ont été éteintes comme de vulgaires ampoules. Puis il n’informe que d’un incident dans une centrale. Enfin, il déclare que les protections comme la paroi de confinement ont tenu, enfin, une fois qu’elle a cédé après l’explosion, il annonce que le caisson a tenu et que les dégagements radioactifs diminuent... Tout le temps, il ne s’agit que de conseiller aux populations de rester dans la région et n’évacue que la zone de la centrale...

Mais suffit-il de rassurer quand on est devant le risque de fusion nucléaire du coeur de la centrale ou syndrome de Three Miles Island, le "syndrome chinois" qui peut menacer la terre d’être transpercée ?!!!

La centrale nucléaire de Fukushima a été endommagée par le séisme. Il était 15 h 36 au Japon, 7 h 36 en France, quand une explosion s’est produite, hier, à la centrale de Fukushima N°1, au nord du pays. D’après Tokyo Electric Power (Tepco), la compagnie nippone qui exploite la centrale, l’explosion s’est produite après une secousse qui aurait entraîné l’effondrement du toit et des murs du bâtiment du réacteur. Et après cet effondrement, les installations se sont embrasées. Dans la seconde qui a suivi l’explosion, un nuage blanc s’est élevé au-dessus du site.

Il semble qu’elle soit en train de subir une fusion nucléaire non contrôlée !!!!

Trois autres centrales semblent menacées...

Sur les 55 réacteurs nucléaires en fonctionnement au Japon sur 17 sites, onze réacteurs ont été affectés par le séisme, indique vendredi soir l’Autorité française de sûreté nucléaire (ASN) qui suit l’évolution de la situation des centrales nucléaires japonaises.
Les centrales de Fukushima Daichi (6 réacteurs) et Fukushima Daini (4 réacteurs), située dans le nord-est du Japonn, sont plus particulièrement touchées.

A 9h, une explosion a été entendue à la centrale nucléaire de Fukushima N°1, dans le nord-est du Japon, et un nuage blanc s’élève au-dessus du site. Cette installation est située à 250 kilomètres au nord de Tokyo.

Au lendemain du séisme de magnitude 8,9 qui a dévasté le nord-est du Japon, le pays est désormais sous la menace d’une contamination nucléaire. Les problèmes du réacteur N°1 de la centrale Fukushima avaient débuté vendredi, immédiatement après le séisme qui a fortement endommagé le site. Des problèmes de température étaient apparus et l’armée de l’air américaine avait livré du liquide de refroidissement sur place pendant la nuit de vendredi à samedi. De son côté la Tepco avait reçu pour instruction d’ouvrir les valves du réacteur pour relâcher de la vapeur radioactive et faire retomber la pression interne, anormalement élevée. L’Agence de sécurité nucléaire et industrielle avait assuré que cette opération semblait avoir relativement fonctionné, avant l’annonce de l’explosion. Hier soir, on apprenait que le système de refroidissement d’urgence du réacteur n°3 était en panne.

Le niveau de radioactivité dans l’unité de contrôle centrale de la centrale atomique japonaise de Fukushima-Daiichi est 1000 fois supérieur à la normale, a rapporté l’agence de presse nippone Kyodo dans la nuit de vendredi à samedi.

L’état d’alerte nucléaire est décrété, rapporte l’AEIA (Agence internationale de l’énergie atomique), alors que quatorze réacteurs dans quatre centrales sont affectés.

Après le violent séisme qui a frappé le pays, les autorités japonaises ont décrété dès vendredi l’évacuation d’une zone de dix kilomètres autour de la centrale nucléaire de Fukushima (à 250 km au nord de Tokyo).

Samedi, l’Agence de sécurité nucléaire et industrielle estime qu’une fusion serait en cours dans le réacteur N°1 de la centrale, suite aux dommages causés par le très violent séisme de vendredi. La compagnie d’électricité Tokyo Electric Power (Tepco), qui exploite le site, conteste cependant qu’un tel phénomène soit en cours et affirme qu’elle tente « de faire remonter le niveau d’eau », pour refroidir le réacteur.

Des dysfonctionnements du système de refroissement de ce réacteur numéro 1 avaient auparavant été signalés, ainsi qu’une élévation anormale de la pression interne. Tepco avait alors reçu des autorités l’instruction de laisser s’échapper des vapeurs comportant des substances radioactives pour faire descendre la pression, après avoir évacué la zone dans un rayon de 10 kilomètres. Par ailleurs, du césium radioactif a été détecté aux alentours de cette centrale, a assuré l’agence Kyodo, citant les responsables de la sûreté nucléaire.

Le physicien nucléaire Walt Patterson a affirmé à la BBC qu’il semblait y avoir un « grave problème » à Fukushima-Daiichi. « C’est genre de chose qui donne des cauchemars aux ingénieurs nucléaires, dit-il. Si ce n’est pas résolu dans les prochaines heures, cela deviendra grave. »
L’Agence de sécurité nucléaire japonaise précisait que le problème vient d’un circuit de refroidissement endommagé par le séisme. La pression à l’intérieur du réacteur, qui n’est plus refroidi, commençait à monter. Le risque majeur est la fusion du réacteur.

Une seconde centrale de la région de Fukushima connaissait dans la nuit elle aussi des problèmes de refroidissement.

D’autre part, la centrale nucléaire d’Onagawa, sur la côte au nord-ouest, est en feu...

Dans un pays hautement nucléarisé, le ministère de l’Industrie avait d’abord indiqué dans un premier temps que les onze réacteurs nucléaires de la région s’étaient automatiquement arrêtés...

Le Japon a déclaré l’état d’urgence pour cinq réacteurs nucléaires situés dans deux centrales, samedi, après une panne de leur système de refroidissement survenue dans la foulée du puissant séisme de vendredi au large de l’archipel.

Des milliers de personnes ont été évacuées, alors que les travailleurs des centrales tentaient de garder le contrôle sur la situation afin de prévenir la fusion du coeur des réacteurs.

Un réacteur en particulier, situé dans le nord-est du Japon, a suscité l’inquiétude dans les heures qui ont suivi le séisme de magnitude 8,9, mais le gouvernement a déclaré l’état d’urgence dans quatre autres réacteurs de la zone samedi matin.

La séisme a causé une panne d’électricité à la centrale Fukushima Daiichi, et parce que la génératrice de secours est elle aussi tombée en panne, le système de refroidissement a été incapable de fournir de l’eau pour refroidir le réacteur numéro 1 de la centrale.

Bien qu’un système de refroidissement d’urgence ait été mis en marche, l’Agence japonaise de sûreté nucléaire a indiqué que la pression dans le réacteur avait augmenté à un niveau 1,5 fois plus élevé que la normale.

Les autorités ont également annoncé, vendredi, que le niveau de radiation était 1000 fois plus élevé que la normale à l’intérieur de l’unité numéro 1 de la centrale Fukushima Daiichi, et huit fois plus élevé que la normale à l’extérieur.

Quelque 3000 personnes vivant dans un rayon de 3 kilomètres autour de la centrale ont été évacuées, mais la zone d’évacuation a par la suite été élargie à un rayon de dix kilomètres après que les autorités eurent détecté un niveau de radiation élevé.

C’est la première fois que le Japon déclare l’état d’urgence dans des centrales nucléaires. L’opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power Co., a affirmé faire face à une « situation extrêmement difficile ».

L’entreprise, qui est aussi responsable de la centrale Fukushima Daini, à proximité, a par la suite confirmé que le système de refroidissement était tombé en panne dans trois des quatre réacteurs de cette deuxième centrale. Le gouvernement y a aussitôt déclaré l’état d’urgence.

Au total, 14 000 personnes vivant autour des deux centrales ont été évacuées.

Les responsables de la centrale Daiichi ont commencé à libérer des vapeurs radioactives de l’une des unités afin de diminuer la pression dans le réacteur. Une panne d’électricité a retardé la manoeuvre de plusieurs heures.

Le secrétaire général du gouvernement, Yukio Edano, a affirmé que la quantité d’éléments radioactifs dans la vapeur serait « très faible » et n’affecterait pas l’environnement ni la santé humaine.

« Avec les mesures d’évacuation en place et le vent qui souffle vers l’océan, nous pouvons garantir la sécurité », a-t-il dit lors d’une conférence de presse télévisée samedi matin.

L’état d’urgence, a ajouté M. Edano, a été déclaré à titre de précaution. « Nous avons pris cette décision afin de nous préparer au pire scénario, a-t-il dit. Nous utilisons tous nos pouvoirs pour gérer la situation. »

La suite...

Le nucléaire, quels dangers

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