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Quoi de neuf à l’hôpital public en voie de destruction ?

vendredi 24 septembre 2010

Ni A ni B : notre choix est fait

Catégorie A ou B, les IDE sont sommés de choisir dans les six mois alors que tout est fait pour qu’on n’y comprenne rien et que tout change en ce qui concerne la retraite. On ne peut être sûrs de ce qui va se passer pour nous, qu’on fasse un choix ou l’autre. C’est le grand foutoir ! A nous d’imposer notre choix : retraite à taux plein, à 55 ans pour tous, avec 37,5 ans de cotisation, et un salaire en augmentation de 300€ sur la base pour tous.

Usés bien avant l’âge de départ

Bon nombre de nos collègues sont en incapacité de travailler bien avant l’âge actuel de départ à la retraite : à 60 ans. Alors, ne parlons pas de 62, 65 ou 67 ans ! C’est un parcours du combattant de faire reconnaître leur pathologie. On prétend que l’on va les faire travailler sur des postes doux mais des postes doux, cela n’existe plus à l’hôpital. Et, surtout, les responsables ont leur manière de faire la chasse aux personnels malades : ils les mettent à des postes faits pour les dégoûter. L’expression se tuer au travail devient bien réelle….

Creuser la carrière, c’est pénible et difficile

Il paraît que la retraite devrait être préservée pour ceux qui ont un travail difficile. Mais tout travail peut être pénible, mis à part celui des actionnaires qui récoltent le fruit de leur exploitation des salariés par le biais de leurs acolytes, les politiciens de droite comme de gauche, qui pondent des lois pour les servir.

Bon vent

On a reçu la lettre de Mr Leclercq, ex directeur général de l’APHP. Il est très content, très fier. Il n’y a pas de quoi. Il a surtout contribué à la vitesse de destruction de l’édifice de la santé publique.

La santé, elle ne connaît pas

On a reçu une nouvelle directrice générale à l’APHP. Ses états de service en disent long sur la politique à venir. Elle a fait HEC et n’a travaillé que comme cadre économique à la SNCF. Pour elle, les suppressions d’emplois et les économies sur le dos des services publics, ça roule.

Les démobilisateurs

Nous sommes toujours dans le « plan stratégique 2010-2014 » qui consiste à regrouper 37 hôpitaux parisiens en douze pôles avec 4000 suppressions de postes à la clef. On a presque oublié que les directions syndicales nous avaient affirmé que le projet était gelé et que c’était une grande victoire qui justifiait d’abandonner l’occupation du siège de l’APHP commencée en mars dernier. Ils peuvent toujours prétendre maintenant qu’ils essaient de nous mobiliser…

On ne veut pas des cacahouètes

Pour vivre avec autre chose que les pécadilles prévues par la réforme des retraites, il faudrait qu’on prenne nous-mêmes en charge le mouvement de protestation et qu’on arrête de se balader d’une journée d’action à l’autre comme le prévoit le saucissonnage des lutes conçu par les grands cerveaux des centrales syndicales.

Quand on veut noyer son bloc, on l’accuse...

Un rapport diligenté par l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France indique que le nombre de blocs opératoires de nuit devrait être amené à terme à un par département au lieu de 6 à 11 en ce moment. Le président de l’ARS, l’ancien ministre socialiste de la Santé Claude Evin, a beau expliquer que rien n’est arrêté à ce jour, le document de travail apparaît comme une nouvelle menace pour des blocs opératoires depuis longtemps déjà dans le collimateur. La méthode est maintenant connue et appliquée à bien des domaines, comme la maternité : on vous retire votre activité et ensuite on prétend que vous devez fermer parce que vous n’avez plus assez d’activité.

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