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Bénéfices annoncés des banques et crise économique

vendredi 19 février 2010

Les grandes banques annoncent des profits fabuleux. Par exemple, BNP Paribas est devenue un monstre du grand capital. cela semblerait, à première vue, signifier que la crise de 2008, qui les avait frappé en premier, serait passée.

Ce serait un contresens de première importance.

Cela veut dire, au contraire, que l’on est proches d’une crise de plus grande ampleur.

Les profits en question ont été faits uniquement sur les marchés spéculatifs et résultent surtout des prêts d’argent quasi sans intérêt des Etats.

Plus que jamais le profit est sangsue de l’activité économique.

le grand capital tue toute reprise de l’activité avant même qu’elle ne se soit réalisée.

Les banques n’ont ni investi dans les entrepirses ni prêté aux particuliers.

Leurs profits sont donc un poids supplémentaire empêchant toute reprise économique si celle-ci n’était pas autre chose que le transfert des dettes aux Etats.

L’endettement massif des Etats qui a empêché l’éclatement de la crise n’a donc servi à rien, à part gagner du temps et préparer des ripostes sociales et politiques des Etats au service des classes dirigeantes.

Messages

  • Trois ans après les subprimes, la ­finance joue encore avec le feu. Et les banques pourraient craquer.

    Les banquiers risquent-ils à nouveau de nous faire plonger ?

    C’est le « New York Times » qui a révélé l’affaire. Depuis la crise, les dirigeants de neuf grandes institutions financières – Goldman Sachs, JPMorgan Chase et Morgan Stanley en tête – se réunissent régulièrement en cachette dans un immeuble de Wall Street. L’objet de ces conciliabules  : peaufiner leur stratégie pour laminer les concurrents, continuer à berner au mieux les régulateurs et cacher à leurs clients le détail de leurs commissions sur le marché des CDS, ces fameux produits dérivés très complexes. Incroyable  ! Trois ans après avoir fait vaciller le système financier mondial avec leurs actifs toxiques, les banques d’investissement ont donc recommencé à jouer avec la poudre dans notre dos. Inquiétant. Car leurs petites combines pourraient s’avérer plus catastrophiques encore qu’en 2007.

  • Le système bancaire britannique affiche de nouveau des déséquilibres croissants qui pourraient mener à une nouvelle crise financière, a déclaré le gouverneur de la banque d’Angleterre (BoE) Mervyn King, lors d’une interview publiée samedi par le Daily Telegraph.

    Interrogé sur la possibilité d’une nouvelle crise financière, il a répondu : "Oui. Le problème est toujours là. (...) Les déséquilibres augmentent de nouveau."

    Il a également critiqué la recherche du profit à court terme et les bonus attribués au sein des banques. "On a donné des primes aux banquiers pour qu’ils se comportent comme ils l’ont fait. Cela doit changer", a-t-il déclaré.

    Il a jugé que les groupes du secteur manufacturier s’étaient comportés de façon plus "morale" que les banques. "Ils se soucient profondément de leur main-d’oeuvre, de leurs clients, et, surtout, ils sont fiers de leurs produits. Les banques n’ont pas le sens de la relation de longue durée."

    Les banques britanniques ont vivement réagi à ces attaques, assurant avoir rendu leurs activités plus sûres.

    "Le secteur bancaire reconnaît que certains de ses éléments ont mal agi pendant la crise. Mais depuis, le secteur s’est radicalement réformé", a rétorqué dans un communiqué Angela Knight, qui dirige l’Association des banquiers britanniques.

    Face au mécontentement du contribuable britannique, qui a supporté le coût des sauvetages des banques RBS et Lloyds, et qui voit d’un mauvais oeil l’augmentation des bonus des banquiers, la classe politique britannique se montre de plus en plus offensive en matière de mesures prises à l’encontre des banques.

    Dans ce contexte, le ministre britannique des Finances George Osborne a annoncé une importante réforme du secteur, qui accordera en 2012 à la BoE le contrôle de la régulation bancaire.

  • Pour que la chute d’une banque présente des conséquences systémiques, il faut qu’elle fasse partie d’un système financier et bancaire auquel elle soit fortement et intensément interconnectée. C’est bien là que la situation de Lehman Brothers comportait des risques graves pour l’ensemble de la communauté bancaire au niveau international comme au seul niveau américain. En tant que banque d’investissement à taille mondiale, cette banque dépendait étroitement des sources de financement telles que les banques de dépôts ou le marché financiers ou, encore et surtout, le marché interbancaire c’est-à-dire le marché de l’argent entre banques. Grand établissement très bien noté par les meilleures agences de notation, Lehman Brothers était un excellent emprunteur. Les banques qui lui prêtaient, empruntaient parfois pour y replacer cet argent et ainsi de suite. Son rôle clef dans les marchés financiers et les échanges de produits structurés en faisait un élément jugé irremplaçable dans l’ensemble de la vie financière et bancaire mondiale. Donc la chute de cette banque fut un coup de tonnerre et conduisit les Etats à mettre en place toutes les mesures de compensation possible. Et surtout, si elle pouvait tomber en faillite, a fortiori des établissements plus modestes pourraient eux aussi faillir, dont certains parce que lui ayant prêté.

    De fait, si une crise systémique survient lorsque les critères taille et d’interconnexion sont présents, il faut aussi et surtout que, lors de la survenance de cette crise, personne ne puisse se substituer et prendre la place de la Banque défaillante dans la chaîne des opérations interbancaires. Lorsque Lehman Brothers déposa son bilan, le monde bancaire international déjà engagé dans une tendance prudente au remboursement des créances interbancaires, accéléra violemment le processus. Le marché interbancaire s’effondra. Plus aucune banque ne voulait prêter à une autre banque. En Europe, la BCE vit ses dépôts exploser et, en même temps, les demandes de refinancement. Les banques ne se prêtant plus, celles dont les ressources étaient excédentaires se contentaient de les déposer sur les livres de la BCE, quant à celles qui n’avaient pas de ressources, elles se tournèrent vers les prêts de la BCE sous la garantie de portefeuilles de créances commerciales ou privées (cartes de crédit, crédits à la consommation). La Federal Reserve lança un programme dit Tarp en mobilisant des créances bancaires, en procédant à une succession de rachats de créances dans le contexte de la politique dit « QE 1 » et « QE2 ». L’Angleterre suivit, ainsi que la France qui adopta des mesures très ciblées sous le nom de Société pour la Financement de l’Economie Française : 300 milliards d’euro sous la garantie de l’Etat pour lutter contre la disparition du marché interbancaire et les risques généralisés d’illiquidité. Le risque systémique était avéré. Les Etats ont réagi pour éviter la crise systémique.

    Un dernier point doit être mis en valeur, c’est le niveau de rapports de force existant à l’intérieur du systéme et dans son environnement. Un risque systémique est d’autant plus élevé, son risque de survenance est d’autant plus probable, que le système est polycentrique, c’est-à-dire que l’ensemble n’est pas régi par une seule banque centrale. Il faut aussi prendre en compte le rapport entre la taille des établissements et les pays dont ils sont originaires, c’est-à-dire indirectement, la taille, la puissance des banques centrales dont ils relèvent. Les banques les plus importantes atteignent des tailles telles qu’elles rendent incapables les banques centrales voire les Gouvernements d’aucune réaction ou qui rendent leurs réactions insuffisantes ou inadaptées. C’est la situation qui prévaut actuellement dans le monde et qui se trouve facilitée par, à la fois, une liberté très grande de circulation de capitaux et la présence de méga-banques. Pour exemple, les banques irlandaises dont la déroute a contraint l’Europe à monter des secours exceptionnels, représentaient plusieurs fois le PNB de leur pays d’origine !

  • Près de deux ans jour pour jour après l’effondrement retentissant de la banque d’affaires américaine Lehman Brothers, les banquiers centraux et régulateurs ont édicté de nouvelles règles internationales, qui prévoient de relever à 7% le minimum de fonds propres « durs » (rapportés au montant global des prêts accordés à leurs clients) que devront à l’avenir détenir les établissements.

    Mais alors que cet accord doit encore être validé en novembre lors du sommet du G20 de Séoul, de nombreux spécialistes estiment que le texte ne va pas assez loin.

    « On ne pourra jamais complètement éviter une crise » en renforçant seulement les fonds propres des banques, prévient ainsi Patrick Odier, président de la puissante Association suisse des banquiers. Pour lui, seule une gestion rigoureuse et une grande prudence peuvent permettre d’éviter une nouvelle catastrophe financière.

  • Le gouverneur de la Banque d’Angleterre Mervyn King a mis en garde contre le risque d’une nouvelle crise financière au Royaume-Uni, dénonçant les profits à court terme et les bonus des banques, dans une interview au Daily Telegraph publiée samedi.
    Interrogé sur la possibilité qu’une autre crise financière se produise, il a répondu : "Oui. Le problème est encore là. La recherche du rendement continue. Les dérèglements deviennent de plus en plus importants".
    Il a notamment dénoncé le comportement de certains établissements bancaires qui cherchent à "tirer le maximum de profit la semaine suivante". Au cours des 25 dernières années, les banques ont fait "des paris avec l’argent des gens", a-t-il regretté.
    Il s’en est aussi pris aux bonus. "Pourquoi les banques veulent-elles payer des bonus ? Parce qu’elles vivent dans un monde où +les plus gros ne peuvent pas échouer+ et où l’Etat leur portera secours", a-t-il estimé.
    Le gouverneur de la Banque centrale d’Angleterre a en outre accusé des banques d’exploiter des millions de clients. "S’il est possible de gagner de l’argent avec des clients crédules et naïfs, (des banquiers pensent que) c’est parfaitement acceptable", s’est indigné M. King.
    "Nous avons autorisé la mise en place d’un système (bancaire) qui contenait les germes de sa propre destruction" et tout n’a pas encore été résolu, a-t-il estimé.
    Le gouvernement britannique a récemment renoncé à plafonner ou surtaxer les bonus versés par les banques, en échange d’une augmentation de leurs prêts aux entreprises.

  • la plupart des établissements ont en effet aujourd’hui les reins fragiles, en particulier en Europe – comme le démontrent les problèmes des maisons irlandaises et portugaises. D’abord parce qu’ils ont mal nettoyé leurs bilans et que s’y cachent encore d’importants résidus de subprimes. Mais surtout parce qu’ils se sont gavés de bons du Trésor grecs, irlandais, portugais ou espagnols. Or ces pays font face à de telles difficultés qu’il faudra sans doute procéder tôt ou tard à une « restructuration de leur dette », comme en Amérique latine dans les années 1980. Plutôt que de tout perdre, les banques seront alors contraintes d’accepter une réduction de la valeur de leurs créances sur ces pays. « Si on en arrive là, une nouvelle crise bancaire risque de se déclencher », prévient l’économiste Dominique Plihon.

  • 1 – Selon un nouveau sondage choquant, 28% des foyers zuniens ont au moins un membre en recherche d’emploi à temps plein.

    2 – Un récent sondage de Pew Research a révélé que, depuis le début de la récession, 55 pour cent de la population active a connu soit le chômage, une diminution de salaire, une réduction des heures, soit un passage involontaire au temps partiel.

    3 – 9,2 millions de Zuniens sans emploi ne touchent pas l’assurance–chômage.

    4 – Le temps moyen nécessaire pour trouver un emploi a augmenté au niveau record de 35,2 semaines.

    5 – Selon une analyse, la Zunie a perdu 10,5 millions d’emplois depuis 2007.

    6 – L’excédent commercial chinois (en grande partie avec la Zunie) a grimpé de 140 pour cent en juin par rapport à un an plus tôt.

    7 – Ce que le travailleur zunien doit maintenant affronter : en Chine un travailleur dans l’industrie du vêtement gagne environ 86 centimes de l’heure et au Cambodge le même travailleur gagne environ 22 centimes de l’heure.

    8 – Selon un sondage effectué en 2009, 61 pour cent des Zuniens vivent « toujours ou en général » au jour le jour. Ça a augmenté considérablement, passant de 43 pour cent en 2007 à 49 pour cent en 2008.

    9 – Selon un sondage récent, effectué par Bloomberg, 71% des Zuniens disent ressentir toujours que l’économie est en récession.

    10 – Tout nouveau record sans précédent : les banques ont saisi 269.962 maisons au cours du deuxième trimestre 2010.
    [Ndt : il paraît même que, n’arrivant pas à vendre les maisons saisies, les banques en transforment beaucoup en petit bois. L’effet des saisies est de saturer le marché de l’immobilier et donc de faire chuter les prix, et cela sans rembourser les investisseurs et en mettant à la rue des familles entières. L’appauvrissement est ainsi total.]

    11 – Les banques ont saisi en moyenne 4.000 propriétés par mois en Floride du Sud dans le premier semestre 2010, une hausse de 83 pour cent par rapport au premier semestre 2009.

    12 – Selon RealtyTrac, un total de 1,65 million de propriétés ont reçu un avis (filing) de saisie au premier semestre 2010.

    13 – La Mortgage Bankers Association a récemment annoncé que la demande de prêts pour acheter des maisons est tombée au niveau bas d’il y a 13 ans.

    14 – À peine cinq pour cent des ménages du haut de l’échelle ont eu un supplément de revenus suffisant pour égaler la hausse du coût du logement depuis 1975.

    15 – 1,41 millions de Zuniens ont fait une déclaration de faillite personnelle en 2009 – une augmentation de 32 pour cent par rapport à 2008 .

    16 – En 1950, chaque prestation de retraité de la sécurité sociale était payée par 16 travailleurs. Aujourd’hui, chaque prestation de retraité de la sécurité sociale est payée par environ 3,3 travailleurs. En 2025, il est prévu qu’il y aura environ deux travailleurs pour chaque retraité.

    17 – Selon un nouveau sondage, six travailleurs sur dix pensent que la sécurité sociale ne pourra pas leur verser d’indemnité quand ils arrêteront de travailler.

    18 – 43 pour cent des Zuniens ont épargné moins de 10.000 dollars pour leur retraite.

    19 – Selon un sondage, 36 pour cent des Zuniens disent ne rien cotiser pour l’épargne–retraite.

    20 – Selon un sondage récent, 24% des travailleurs disent avoir différé l’âge prévu de leur retraite dans l’année écoulée.

    21 – L’Indice de confiance des consommateurs du Conference Board a fortement baissé jusqu’à 52,9 en juin. La plupart des économistes s’attendaient à ce que ce chiffre soit autour de 62.

    22 – Pour le deuxième mois consécutif, la vente au détail a chuté en juin.

    23 – Les offres d’emploi et le taux des baux dans les centres commerciaux ont continué de s’aggraver au cours du deuxième trimestre 2010.

    24 – Le crédit à la consommation s’est contracté pendant 15 des 16 derniers mois.

    25 – Pendant le premier trimestre 2010, le nombre total de prêts avec au moins trois mois d’arriérés a augmenté pour le 16e trimestre consécutif.

    26 – Les choses sont maintenant si mauvaises en Californie que, dans la région autour de la capitale de l’État, Sacramento, désormais une entreprise privée sur six est fermée.

    27 – L’État de l’Illinois se classe désormais au huitième rang mondial des éventuelles défaillances d’obligataires. L’État de Californie est neuvième.

    28 – Plus de 25 pour cent des Zuniens ont maintenant une cote de crédit sous 599, ce qui signifie qu’ils représentent un très mauvais risque de crédit.

    29 – Vendredi, les autorités de réglementation ont fermé trois banques en Floride, deux en Caroline du Sud et une dans le Michigan. Cela porte à 96 le nombre de banques zuniennes fermées jusqu’ici en 2010.

    30 – Les fonds de l’assurance–dépôts de la FDIC sont à présent négatifs de 20,7 milliards de dollars, ce qui représente un léger mieux depuis fin 2009.

    31 – Le déficit budgétaire du gouvernement fédéral a dépassé mille milliards de dollars avec trois mois restant toujours à couvrir dans l’année budgétaire en cours.

    32 – Selon un rapport du ministère des Finances pour le Congrès, la dette nationale zunienne sera supérieure 13.600 milliards de dollars cette année et il est estimée qu’elle montera jusqu’à 19.600 milliards d’ici 2015.

    33 – Le M3 de la masse monétaire a plongé au taux annuel de 9,6 pour cent au cours du premier trimestre 2010.

    34 – Selon un nouveau sondage des Zuniens entre 44 et 75 ans, 61% d’entre eux ont déclaré qu’être à court d’argent est leur plus grande crainte. Les 39% restants pensent que la mort est plus effrayante.

    35 – Une étude a révélé que, dès 2007, 80 pour cent des ménages du bas de l’échelle détenaient environ 7% des actifs financiers liquides.

    36 – Les 40 pour cent de tous les bénéficiaires de revenus du bas de l’échelle possèdent désormais collectivement moins de un pour cent des richesses de la nation.

    37 – Le nombre de Zuniens ayant un revenu inférieur au seuil de pauvreté officiel a augmenté d’environ 15% entre 2000 et 2006, et, en 2008, plus de 30 millions de travailleurs gagnaient moins de 10 dollars de l’heure.

    38 – Selon une étude récente, environ 21 pour cent de la totalité des enfants vivent en–dessous du seuil de pauvreté en 2010 – le taux le plus haut sur 20 ans.

    39 – Pour la première fois dans l’histoire, plus de 40 millions de Zuniens sont aux bons alimentaires, et le ministère de l’Agriculture prévoit que le nombre passera à 43 millions en 2011.

    40 – Un nouveau sondage téléphonique à l’échelle nationale de Rasmussen Reports a découvert qu’à peine 23% des électeurs pensent que le gouvernement fédéral bénéficie aujourd’hui de l’assentiment des administrés.

  • Le système bancaire britannique affiche de nouveau des déséquilibres croissants qui pourraient mener à une nouvelle crise financière, a déclaré le gouverneur de la banque d’Angleterre (BoE) Mervyn King, lors d’une interview publiée samedi par le Daily Telegraph. Interrogé sur la possibilité d’une nouvelle crise financière, il a répondu : « Oui. Le problème est toujours là. (…) Les déséquilibres augmentent de nouveau. »

  • La dette, plus difficile à effacer

    « Le niveau de la dette paraît tout à fait insoutenable à long terme. Nous avons pratiquement atteint un point de non retour en ce qui concerne la dette publique » peut-on lire dans le rapport.
    L’endettement des pays développés par rapport à leur PIB est très élevé : aux Etats-Unis et dans l’UE, la dette publique représentera ainsi 125% du PIB dans deux ans. Au Royaume-Uni, elle s’élèvera à 105% et au Japon, à 270%.
    Le vieillissement de la population risque de rendre plus difficile l’effacement de cette dette avec la croissance. Selon ce rapport, les pays émergents ne seront pas non plus épargnés, bien que leur marge de manœuvre soit plus importante.

    L’or et les denrées alimentaires, valeurs refuge

    Le rapport envisage différents scénarios à venir, le pire d’entre eux étant une nouvelle chute des marchés, une inflation galopante ainsi qu’une forte chute du dollar. Le prix de l’or, valeur refuge en temps de crise, atteindrait alors des sommets, et le rapport affirme que les denrées alimentaires, autre valeur refuge, devraient également "tirer leur épingle du jeu".
    A contrario, la banque conseille de se désengager du dollar et des valeurs cycliques, telles que les technologiques ou celles liées au secteur de l’automobile.

  • Même si la crise dite financière semble un jour se terminer, ne nous y fions pas, ce ne sera qu’une accalmie car rien ne sera pour autant résolu.

    Nous n’échapperons pas à l’épreuve de vérité.

    Et la vérité c’est que l’économie tend à se réduire à son seul possible, hors du dopage effectué par le système financier mondial.

  • La reprise de l’économie américaine est claire, et contribue à l’optimisme des marchés. Mais il faut réaliser que cette reprise ne vient pas des facteurs normaux : il n’y a pas reprise du crédit, ni de l’immobilier résidentiel, ni des salaires par tête avec la déformation du partage des revenus au détriment des salariés. La reprise vient essentiellement des déficits publics et du soutien qu’ils apportent au revenu des ménages, ce qui montre que les investisseurs ne devraient pas tabler sur une reprise solide et durable de l’économie américaine.

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