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Les anticapitalistes du NPA-révolutionnaires ont-ils raison d’affirmer, au nom de Trotski : "la force des travailleurs, c’est leur nombre, les idées, pas les armes" ?
mardi 10 septembre 2024
Bien entendu, la question en elle-même contient sa réponse, sans ambiguïté pour les marxistes et trotskistes authentiques : non. Marx affirmait : l’arme de la critique ne saurait remplacer la critique des armes.
Trotsky a été organisateur de l’insurrection armée d’Octobre 1917, puis chef de l’armée rouge.
Ne pas armer les travailleurs lors d’une révolution, c’est les amener au massacre !
C’est lors du Meeting de clôture 2e rencontre d’été révolutionnaires 28 Août 2024 (RER, Université d’été du parti) que le NPA-révolutionnaires, prétend au nom du trotskisme qu’utiliser "des moyens peu démocratiques de vengeance" (sous-entendu la dictature du prolétariat ?) est une tendance que grâce aux militants trotskistes on abandonne :
notre force est notre nombre, les idées, pas les armes.
NPA-révolutionnaires
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Au contraire, Le Programme de transition affirme :
Le devoir de la IV° Internationale est d’en finir, une fois pour toutes, avec cette politique servile. Les démocrates petits bourgeois - y compris les sociaux-démocrates, les staliniens et les anarchistes - poussent des cris d’autant plus forts sur la lutte contre le fascisme qu’ils capitulent plus lâchement devant lui en fait. Aux bandes du fascisme, seuls peuvent s’opposer avec succès des détachements ouvriers armés qui sentent derrière leur dos le soutien de dizaines de millions de travailleurs. La lutte contre le fascisme commence, non pas dans la rédaction d’une feuille libérale, mais dans l’usine, et finit dans la rue. Les jaunes et les gendarmes privés dans les usines sont les cellules fondamentales de l’armée du fascisme. Les PIQUETS DE GRÈVES sont les cellules fondamentales de l’armée du prolétariat. C’est de là qu’il faut partir. A l’occasion de chaque grève et de chaque manifestation de rue, il faut propager l’idée de la nécessité de la création de DÉTACHEMENTS OUVRIERS D’AUTODÉFENSE. Il faut inscrire ce mot d’ordre dans le programme de l’aile révolutionnaire des syndicats. Il faut former pratiquement des détachements d’autodéfense partout où c’est possible, à commencer par les organisations de jeunes, et les entraîner au maniement des armes.
La nouvelle vague du mouvement des masses doit servir, non seulement à accroître le nombre de ces détachements, mais encore à les unifier, par quartiers, par villes, par régions. Il faut donner une expression organisée à la haine légitime des ouvriers pour les jaunes et les bandes de gangsters et de fascistes. Il faut lancer le mot d’ordre de la MILICE OUVRIÈRE, comme seule garantie sérieuse de l’inviolabilité des organisations, des réunions et de la presse ouvrières.
Le NPA-révolutionnaires ne fait que confirmer que l’anticapitalisme, c’est une variété d’opportunisme, pas du trotskisme !
E. Bersnstein en 1898 proposa aux marxistes d’abandonner la dictature du prolétariat, le NPA-révolutionnaires déclare à tort : Bernstein avait raison !
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La force des travailleurs, c’est leur nombre, disent certains militants qui se prétendent pourtant révolutionnaires et marxistes…