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Interdisons les licenciements !

mercredi 17 décembre 2008, par Robert Paris

Si on interdisait les licenciements, les délocalisations, les fermetures d’usine, le chômage technique, les ponctions diverses sur salaire et la précarité ...

Comment ? En organisant les salariés pour rendre personnellement responsables les patrons et les responsables de l’Etat de leurs actes criminels de destruction de la vie sociale.....

Et, d’abord, si tous les travailleurs frappés, menacés, des secteurs fermés, licenciés, privatisés, ponctionnés,... se retrouvaient dans la rue et dans la grève .... sur des bases communes, avec des assemblées communes, pour constituer une force commune ....

Liste des Plans de licenciements en France

en novembre/décembre 2008

ARCELOR-MITTAL : 1400 salariés

RENAULT : 4 000 licenciements dont 1 000 salariés à Sandouville.

HEWLETT-PACKARD(Brest, Nantes, Rennes, Tours, Toulouse, Lyon et Nanterre) : 580 salariés.

ADECCO (en France) : 600 salariés.

ALICE : (Paris) : 350 salariés.

LA REDOUTE : 672 salariés.

CAMIF (Niort) : 980 salariés.

FORD (Blanquefort) : 1600 salariés,

PSA : 3 500 suppressions d’emplois dont 850 salariés à Rennes

TYCO (Pontoise, Chapareillan, de Val-de-Reuil) : 620 salariés.

RANGER (Theillay) : 442 salariés.

CONTINENTAL AUTORADIOS (Rambouillet) : 400 salariés.

MOLEX (Villemur-sur-Tarn) : 300 salariés. JOHNSON CONTROLS (Grand Quevilly) : 280 salariés.

NXP (Caen) : 280 salariés.

KLARIUS (Dreux) : 238 salariés.

LEAR (Offranville) : 150 salariés.

TREVES CERA : (Reims et Paris) : 145 salariés.

TREVES PTPM : (Ay) : 40 salariés. TREVES MATT : (Montcornet) : 40 salariés. TREVES MPAP (Ploërmel) : 38 à 53 salariés. TREVES SODIMATEX (Crépy) : 14 salariés. TREVES TREVEST (Brognard) : 12 et 15 salariés.

HARMAN BECKER (Château-de-Loir) : 134 salariés.

RIETER (Rémy) : 135 salariés.

KEY PLASTICS (Rochefort) : 139 salariés. KEY PLASTICS (Voujeaucourt) : 114 salariés.

MAHLE (Persan) : 132 salariés.

FAURECIA (Sandouville) : 130 salariés.

EMT (Caudebec) : 120 salariés.

FRUEHAUF (Auxerre) : 104 salariés.

SKF (Saint-Cyr) : 100 salariés.

JTEKT (Dijon) : 200 salariés.

MCA (Maubeuge) : 91 salariés.

EUROCEL (Dives-sur-Mer) : 80 salariés.

MAHLE (Colmar) : 69 salariés. AB (Limay) : 64 salariés.

INERGY (Aulnay) : Plusieurs dizaines de salariés. INERGY (Nucourt) : 65 salariés.

LAPRADE (Arudy) : 26 salariés.

FONDERIE GM (Ponts-de-Cé) : 20 salariés.

FONDERIE LORRAINE (Grosbliederstroff), 19 salariés.

PERFORMANCE FIBERS (Longlaville) : 7 salariés.

SEALYNX (Villiers-La-Montagne) : 7 salariés.

WAGON (St Pierre de Varengeville) : 235 salariés.

MOTEURS BAUDOUIN (Cassis) : 123 salariés.

NEXITY : 500 salariés.

CELEOS (Saint- Brieuc) : 247 salariés.

KAUFMAN & BROAD : 165 salariés.

PIERA (Gap) : 70 salariés.

EXTREME DECORS (Lamastre) : 35 salariés.

PARQUETS MARTY (Cuzorn) : 107 salariés.

FFMT (Le Fossat) : 12 salariés.

SOPROFENE (Champagney), 10 salariés.

SUM TECH (Charleville-Mézières) : 9 salariés.

THEALEC (Rosheim) : 7 salariés.

APMO (Ardenne) 17 salariés.

TIXIT (Haguenau) : En redressement.

CALYON (Crédit agricole), 250 salariés.

KRONENBOURG (Strasbourg) : 214 salariés.

AMORAMAILLE (Dijon) : 265 salariés.

DANDY (Pontivy) : 238 salariés.

BEGHIN SAY : (Nantes) : 172 salariés.

MAXEVILLE : 36 salariés.

VALSPAR (Nantes) : 30 salariés.

SALAISONS GUEGUEN : 19 salariés.

ABATTOIR DE

BELLEBRUNE : 18 salariés.

ALPLAST (Ste Marie aux Mines) : 108 salariés.

LEPETIT (Saint-Maclou) : fermeture de l’usine.

EBREX (Pagny) : 51 salariés.

TMT (Montauban) : 12 salariés.

HYMER (Cernay) : 12 salariés.

SANOFIAVENTIS : 927 salariés.

MBO France (Boulogne) : 1100 salariés.

ASTRA ZENECA, (Dunkerque) : 95 à 400 salariés.

BMS (Epernon) : 220 salariés.

BMS (Meymac) : 160 salariés.

RAFLATAC (Pompey) : une centaine de salariés.

MATHUSSIERE & FOREST (Saint-Girons) : 160 salariés.

MATHUSSIERE & FOREST (Turkheim) : 183 salariés.

PAPETERIE CASCADES (Blendecques) 100 salariés.

GASCOGNE SOPAL (Givet) : 50 salariés.

DMC (Saint-Amarin) : 88 salariés.

DIM (Autun) : 83 salariés.

CYMBELINE (Nemours) : 10 salariés.

ASTER (St Germain du Salembre) : 11 salariés.

WITTENDAL (Roncq) : 9 salariés.

DEOUVELAERE (Lépanges) : 58 salariés.

FILATURE COSSERAT (Amiens) : 20 salariés.

SOPHIE HALLETTE (Caudry) : 9 salariés.

LA CAUDRESIENNE (Caudry) : 5 salariés.

APEX (Darois) : 70 salariés.

LATECOERE (Toulouse) : 1 000 salariés.

SUN CHEMICAL (Brie-Comte-Robert) : 46 salariés.

HENKEL (Cosne-Cours) : 166 salariés.

HENKEL (Châlons-en-Champagne) : 62 salariés.

HENKEL (Villefrance/Saône) : 12 salariés.

SONY (Pontonx) : 317 salariés.

NIPSON (Belfort) : 90 salariés.

LIMOGES PHOTOGRAVURE (Limoges) : 56 salariés.

MOTOROLA (Rennes) : 150 salariés et menace sur 3000 emplois.

ZODIAC (Buhl) : 105 salariés.

CAUVAL (ameublement) : 3 200 salariés dans l’attente.

TEXAS INSTRUMENTS (Vill.-Loubet) : de 300 à 350 salariés.

IMPRESS (Laon) : 173 salariés.

DENTELLES NOYON (Calais) : 140 emplois salariés.

BIJOUX GL (Ardèche) : 135 emplois salariés.

NICOSOFRA (Evry) : 114 salariés.

NICOSOFRA (Burnhaupt) : 38 salariés.

GARDY (Barentin) : 109 salariés.

DESHOULIERES (Chauvigny) : 82 salariés. DESHOULIERES (Lamotte-Beuvron) : 72 emplois salariés.

AKZO (Montataire) : 65 salariés.

FORGES DE SYAM : 37 salariés.

TERGAL (Gauchy, Picardie) 35 salariés.

SCIERIE NICOLE (Saint-Saëns) : 21 salariés.

HMS (Noyelles-Godault) 18 salariés.

HELVETICAST (Angers) : 18 salariés.

SERERO (Plancher-Bas) : 52 salariés.

GICEP (Courlaoux) : 70 salariés.

NORZINCO (Anzin) : 34 salariés.

BASTOR (mécanique) : 9 salariés.

CARROY (Vierzon) : 6 salariés.

SBFM (Caudan) : menaces de plan social.

Chômage partiel :

RENAULT Le Mans, RENAULT Douai, RENAULT TRUCKS Blainville, Bourg-en-Bresse, Lyon,

RENAULT SPORTS Dieppe, RENAULT STA Ruitz, RENAULT SOVAB,

PSA Mulhouse, PSA Poissy, PSA Sochaux,

ARCELORMITTAL Dunkerque, ARCELORMITTAL Fos-sur-Mer, ARCELORMITTAL Florange, ARCELORMITTAL Isbergues, ARCELORMITTAL Montataire,

MICHELIN Blanzy, MICHELIN Vannes, MICHELIN Roanne,

SEALYNX Charleval,

SPBT La Barre-Thomas,

BOSCH Venissieux,

TOYAL Accous,

FREUDENBERG Langres,

GM Strasbourg,

LIEBHERR Colmar,

SEVELNORD filiale PSA et Fiat,

FAURECIA Méru,

PNEUS BRIDGESTONE Béthune,

PLASTIC OMNIUM St Romain,

CONTINENTAL Clairoix,

TIMKEN Maromme,

GEVELOT Offranville,

VERNICOLOR Arbent,

MEFRO La Chapelle St-Luc,

PRECIPLAST Ste-Savine,

OXFORD Douai,

NTN Le Mans,

TRELLEBORG Carquefou,

TECUMSEH Cessieu,

CATERPILLAR Echirolles, CATERPILLAR Grenoble,

ST-GOBAIN SEKURIT Thourotte, …


QUESTION :

Pourquoi ces travailleurs se retrouvent-ils seuls, dans leur entreprise ou dans la rue, au lieu de se retrouver tous ensemble et de représenter ainsi une force sur laquelle les patrons et le gouvernement doivent compter ?

Parce que les travailleurs continuent à compter sur les directions syndicales pour mener leurs luttes.

Or, celles-ci organisent des mouvements dispersés.

D’un côté les entreprises qui licencient, qui ferment, qui mettent au chômage technique, d’un autre les services publics qui appliquent des restrictions de personnel, des privatisations, des économies de toutes sortes. Et encore ! D’un côté les enseignants, d’un autre La Poste. Et ce n’est pas tout ! D’un côté certains secteurs de la SNCF. puis un autre secteur. Une région puis uen autre région !

On ne mobilise jamais ensemble les salaréis de l’Automobile et ceux de la vente à domicile, les personnels de l’Hôpital public et ceux de la construction, de l’audiovisuel ou des banques !!!

C’est cela qu’il faudrait et sur la base d’un plan d’action et de revendications commun.

Pour cela, il ne faut compter que sur nos propres forces. Les plus grandes mobilisations de l’Histoire sont venues essentiellement de la base. Ni en juin 36, ni en mai 68, les directions sydicales n’ont appelé à la grève générale, contrairement à ce que beaucoup imaginent. Et pourtant, les travailleurs et les militants de base ont lancé le mouvement qui a fait tâche d’huile. Une fois lancé, le mouvement a été trahi par ces mêmes directions syndicales qui n’étaient pour rien dans son démarrage.

Il faut que les travailleurs s’organisent piour se mobiliser mais aussi s’organisent pour continuer à contrôler le mouvement.

La solution est :

 revendications communes

 organisation commune de la lutte avec des assemblées générales et comités de grèves locaux, régionaux et nationaux interprofessionnels

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Quelle issue face à la crise du capitalisme ?

Emeutes en Grèce, manifestations en Islande et en Italie, grèves aux USA, en Hongrie et en Chine : les pays qui commencent à être déstabilisés par la crise du capitalisme connaissent leurs premiers mouvements de révolte. Peut-être est-ce le signe annonciateur de luttes internationales de grande ampleur de la classe ouvrière, de la jeunesse et des peuples contre les classes dirigeantes… En tout cas, c’est seulement dans cette direction qu’on pourrait trouver une issue.

Les scénarios de « sortie de crise » des gouvernants consistent seulement à ponctionner la société pour arroser banquiers, financiers et autres capitalistes à coups de milliards, de dizaines de milliards et même de centaines de milliards. Cela ne servira à rien pour empêcher l’effondrement économique et une vague de licenciements et de misère comme on n’en a jamais connue. Ils s’apprêtent à faire payer ces cadeaux, très chers, par les peuples, dans les années à venir. Ils vont coûter d’ores et déjà des ponctions sur les budgets publics, des suppressions d’emplois publics et la démolition des systèmes de santé et d’éducation.

Comme les autres dirigeants de la planète, Sarkozy a prétendu que ses cadeaux au grand capital sont faits pour sauver la population du chômage et de la misère. C’est tout le contraire. Sur les 26 milliards de son plan, Sarkozy en a accordé 11 milliards de soi-disant remboursements de dettes aux patrons, 2,5 milliards à EDF, 4 milliards aux patrons de « secteurs stratégiques », 1 milliard pour Renault et PSA et 300 millions pour les patrons équipementiers de l’Automobile et enfin 4 milliards aux patrons des entreprises liées à la recherche. Ces sommes ne sont en rien conditionnées par l’arrêt des licenciements, des fermetures d’usine et du chômage technique.

Il a même distribué un milliard à chacune des banques filiales de Renault et PSA qui avaient joué aux subprimes l’argent des sociétés automobiles. C’est une prime aux casseurs bien plus importante que la « prime à la casse ». Ce n’est pas les 1000€ de cette dernière qui vont suffire pour acheter un véhicule neuf dans la période actuelle ! Quant à la grande pauvreté, Sarkozy prétend s’y attaquer en distribuant une somme unique de 200€ aux nouveaux titulaires du RSA !

Sarkozy a distribué ou s’apprête à distribuer, en plus des 26 milliards du dernier plan pour « relancer l’économie », 320 milliards pour « sauver les banques ». Cela s’additionne aux 20 milliards du « fonds souverain français » créé fin octobre pour « relancer la construction ». Total : 366 milliards d’euros, soit plus de huit fois la somme des impôts annuels sur les personnes physiques. Les cadeaux de Sarkozy aux capitalistes représentent donc plus de 21 mille euros par foyer imposable ou un million d’euros par SDF !

Bien des travailleurs sont conscients qu’il y a quelque chose de louche dans ces sommes colossales qui sortent d’un seul coup d’on ne sait où. Mais certains se disent : si cela doit permettre de sauver nos emplois et nos familles, c’est un moindre mal. C’est un faux calcul : les banques aidées par l’Etat américain sont les premières à licencier massivement. Les USA, qui n’ont pas déboursé un centime pour aider les personnes endettées qui ont perdu leur maison, ni les licenciés, ni les personnes privées de la santé et de l’éducation, ont jeté sur les marchés des sommes incroyables et Obama s’apprête à continuer à aider les capitalistes comme Bush l’a fait avant lui.

Alors, que faire pour défendre nos emplois, nos logements, nos familles ? Il faut prendre l’argent là où il est : chez les capitalistes. Et s’ils nous disent n’avoir que des trous en caisse, il faut réquisitionner leurs avoirs, actions, sociétés... Quand le PDG de Renault fait son chantage : « Les destructions d’emploi seront massives dans les pays qui n’aideront pas le secteur automobile à se financer », quand Faurecia ou Arcelor licencient, la seule réponse est l’interdiction des licenciements et la réquisition des entreprises qui licencient.

Plus que jamais, il est nécessaire à la classe ouvrière d’avoir sa propre politique, de mener ses propres combats, de les unifier et, d’abord, de ne donner aucune caution aux distributions de fonds qui prétendent sauver tel ou tel secteur, telle ou telle entreprise.

Pour défendre leur avenir et celui de toute la société, les travailleurs devront imposer :

 Interdiction des distributions de fonds publics

 Interdiction des suppressions d’emplois

 Interdiction des fermetures d’usine

 Interdiction du chômage technique

 Réquisition des logements vides

 Confiscation des capitaux spéculatifs, des entreprises qui ferment, des revenus des sociétés et des biens de leurs propriétaires privés

 Revenu minimum pour tous : 1500€/mois.

N’acceptons pas la logique destructrice du capitalisme en crise

Patrons et gouvernants nous baratinent. Les chefs d’Etat prétendent nous sortir de la crise en inondant le monde de milliers de milliards qu’ils tirent des caisses des Etats et des banques centrales. Chaque mois, ils en balancent d’autres. Sarkozy annonce encore dix milliards et demi pour les banques et d’autres milliards pour les capitalistes, notamment ceux de l’Automobile. Malgré cela, le capital privé refuse de reprendre ses investissements. Les banques refusent de reprendre leurs crédits. Les industriels, comme ceux de l’Automobile, déclarent manquer de capital et désinvestissent, supprimant massivement des emplois.

Le grand capital refuse de croire à l’avenir du capitalisme. Pourquoi les travailleurs devraient-ils être les seuls à se fier au système, à en accepter les règles ? Pourquoi accepteraient-ils le chantage : pas de travail égale pas d’emploi ? Pourquoi accepteraient-ils d’être licenciés comme les mille intérimaires de Renault-Flins, les 900 de PSA Sochaux, ou les 1200 prestataires renvoyés de Renault-Guyancourt ? Pourquoi devraient-ils attendre comme une catastrophe inévitable des fermetures et des licenciements comme à Renault et PSA ?

Mais, comment se défendre s’il s’agit d’une crise mondiale, demandent les salariés ? C’est comme si une fatalité s’abattait sur nous, disent-ils. C’est comme le froid : il faut attendre que ça passe en se protégeant tant bien que mal. C’est faux. Le printemps ne suivra pas l’hiver du capitalisme. Car il ne s’agit pas d’un refroidissement passager. Les milliers de milliards jetés par les Etats ne peuvent pas restaurer la rentabilité du capital.

Le capitalisme a atteint ses limites. Ses capitalistes n’ont jamais été aussi riches. Mais, justement, c’est là qu’est la cause de la crise. Le capitalisme, ne trouvant pas assez d’investissements rentables, ne peut que s’effondrer. Et nous, travailleurs, n’avons pas intérêt à rester les bras ballants dans une maison qui s’effondre. Les dépenses mirifiques des Etats ne peuvent, en retardant un peu cet effondrement, qu’aggraver la situation des travailleurs. Ils mènent notamment à la suppression des emplois publics, à la dégradation de l’hôpital public, des chemins de fer, de la poste et de l’électricité. Les subsides d’Etat n’empêcheront pas les entreprises bénéficiaires de ces sommes de licencier ou d’imposer du chômage partiel.

S’il n’y a rien de bon à attendre des Etats et des patrons, les travailleurs ne doivent s’en remettre qu’à eux-mêmes pour se défendre dans la crise. Pour cela, il ne faut plus accepter la logique et les lois d’un capitalisme qui se propose de détruire nos emplois, nos logements, notre santé, nos vies.

Plus question d’admettre qu’un patron déclare que les caisses de l’entreprise sont vides. Il faut prendre sur ses revenus et biens personnels. Plus question d’admettre qu’un patron nous dise qu’il n’y a plus de travail. Du boulot ou pas, c’est une question de choix du grand capital en fonction de la rentabilité. Ce n’est pas notre problème. Nous exigeons, dans tous les cas, d’être payés. Plus question d’allocations chômage impayées. Plus question d’électricité coupée, de téléphone coupé, de crédits coupés, de compte fermé, d’emplois supprimés. Quand un capitaliste, un banquier, une assurance sont en difficulté, la société trouve des milliards pour le sauver. Imposons qu’il en soit de même quand il s’agit des travailleurs.

Il faut aussi en finir avec la logique des directions des centrales syndicales qui quémandent des petits accommodements, signent des contre-réformes, divisent les luttes, les lâchent en cours de route et organisent des journées d’action sans lendemain.

Il faut unir les travailleurs précaires, les chômeurs et ceux qui ont un emploi, les travailleurs du public et du privé, les travailleurs de l’Automobile et ceux de l’Audiovisuel, ceux de la Recherche et ceux de la Construction, ceux de l’Enseignement et ceux des grands magasins. C’est à nous de défendre notre avenir. Personne ne le fera à notre place ! Il ne s’agit pas de défendre chacun notre entreprise mais de défendre collectivement le sort de la classe ouvrière.

Les travailleurs, s’ils ne veulent pas subir de plein fouet le chômage, la misère, et aussi les dictatures et les guerres, conséquences inévitables de la crise, comme le fascisme et la guerre mondiale ont été des conséquences de la crise de 1929, doivent diriger eux-mêmes leurs luttes aujourd’hui et devront diriger demain la société.

Messages

  • Petite revue de presse commentée.
    14 janvier 2009.

    Pour le 29, la SNCF semble se joindre au mouvement, selon la Tribune :

    Les fédérations CGT, CFDT, FO et CFTC des transports ont appelé ce mercredi les salariés du secteur à cesser le travail dans le cadre de la journée d’action nationale du 29 janvier.
    Lancée par l’ensemble des syndicats le 15 décembre, cette journée appelle l’ensemble du monde du travail à refuser de "payer la crise" en manifestant sur les thèmes de la défense de l’emploi "privé et public" et le "maintien du pouvoir d’achat".
    "La crise économique née de la crise financière touche durement les salariés du transport, que ce soit dans leurs emplois et leurs salaires, alors qu’ils ne sont en rien responsables", ont déploré les quatre fédérations.
    Cet appel ne concerne pas pour l’instant les cheminots, regroupés dans des fédérations distinctes. Des représentants de la CFDT cheminots seront cependant reçus vendredi matin par la SNCF, dans le cadre de la demande de concertation immédiate (DCI) prévue par un accord d’entreprise sur le dialogue social et la prévention des conflits. "On s’oriente vers un préavis de grève", a d’ores et déjà indiqué Arnaud Morvan, secrétaire général de la fédération des cheminots CFDT. La CFTC cheminots est pour sa part en train de consulter ses adhérents.

    La Tribune

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20090114trib000331495/les-syndicats-des-transports-se-joindront-a-la-journee-de-greve-du-29-janvier.html

    Le zapping du monde :

    http://medias.lemonde.fr/mmpub/edt/son/20090114/1141568_2_radiozapping090114.mp3

    Avec, aux deux tiers de la bande son, le commentaire de Chérèque :

    « grève qui a trainé pendant un mois par le syndicat SUD qui est quasiment inadmissible. Une forme de harcèlement, dont les premières victimes sont les usagers. Donc je crois qu’au bout d’un moment, il faut aussi pour pouvoir poser des problèmes graves comme les agressions, ne pas abuser de la grève comme l’a fait SUD depuis un mois. »

    F. Chérèque sur France Info.

    Un francois Chérèque très lutte de classe… en faveur des tauliers ! Au fait, il fait quoi, lui pour aider les cheminots à se défendre ? Ben … il leur dit de faire la grève seulement s’ils se font taper dessus à coups de poings, mais s’ils prennent des coups autrement (augmentation de l’amplitude horaire, perte de salaire ou de pouvoir d’achat, augmentation de la durée de cotisation retraite, etc.), alors, ben… il faut se taire. Et s’il y avait rapport entre les premiers coups et les autres ?

    Pour Sud Rail, cette agression est due au conflit social en cours à la gare Saint-Lazare depuis un mois. L’organisation syndicale souligne qu’elle « fait suite » aux propos « scandaleusement agressifs » d’un membre de la direction « à l’encontre des cheminots grévistes et de Sud Rail ». Une thèse que conteste la direction. Le Figaro 14 janvier 2009.

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/01/13/01016-20090113ARTFIG00445-paris-la-gare-saint-lazare-fermee-au-public-.php

    Un bel exemple de retournement de situation, exprimé dans le monde :

    Paradoxalement, le mouvement a été facilité par la loi sur "la continuité du service public dans les transports terrestres de voyageurs". Entré en vigueur début 2008, le texte était censé réduire la conflictualité et garantir un service minimum aux usagers. Mais il a eu un effet inattendu : grâce à cette nouvelle réglementation, les cheminots ont pu faire grève un jour, retourner à leur poste le lendemain, cesser de nouveau le travail le surlendemain - chose impossible auparavant, d’après un porte-parole de la direction.

    Bertrand Bissuel, chroniqueur au Monde 14 janvier 2009

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/01/14/le-dialogue-de-sourds-a-la-sncf-paralyse-saint-lazare-par-bertrand-bissuel_1141677_3232.html

    Petit manuel technique d’application de la loi « Fillon-Sarkozy » sur le Service minimum :

    « Nous confirmons l’apparition d’une nouvelle forme de conflictualité peu pénalisante pour les grévistes et très déstabilisante pour l’entreprise », indique Jean-Pierre Farandou. Le 14 décembre, deux préavis avaient été déposés simultanément : l’un pour une grève illimitée de 24 heures, l’autre pour un mouvement de 59 minutes. Ce dispositif a permis aux cheminots d’alterner journée de travail, grève de 24 heures et grève de 59 minutes. « Le plus délicat est de gérer l’amorce de la rotation, indique un délégué syndical. Après, ça va tout seul . »

    Avec ce système, 40 % des cheminots font grève, ce ne sont jamais les mêmes au même moment et cela peut durer très longtemps. « Lors du mouvement social de décembre à Saint-Lazare, seuls deux cheminots ont fait grève tous les jours, toute la journée », explique un cadre de la SNCF.
    Avec les élections professionnelles de mars, la SNCF craint un renforcement de SUD et la généralisation de ces grèves tournantes. « Là où SUD va se renforcer, ça va être l’horreur, confie un cadre de l’entreprise.

    Fabrice Amedeo le figaro 9 janvier 2009

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/01/09/01016-20090109ARTFIG00009-la-sncf-s-abonne-aux-greves-locales-interminables-.php

    L’article explique clairement une stratégie syndicale. Jean-Christophe Martin, chroniqueur à France Info, citant cet article, transformera le sens de l’article pour dénigrer les cheminots… Et France info de transformer la difficulté d’une grève en un vrai privilège des cheminots : tu fais grève, donc t’es mieux payé ! et puis quoi encore ?

    7H21 : La grève sans fin et la France en blanc
    Pour savoir comment faire durer une grève à la SNCF, un petit tour dans les coulisses syndicales...

    Il y a depuis un mois une grève qui exaspère les centaines de milliers de d’usagers de la SNCF qui en sont victimes chaque jour sur le réseau Saint-Lazare à Paris : le Figaro leur explique ce matin comment les cheminots ont inventé pour eux la grève sans fin. La clé de leur stratégie, c’est une disposition du droit du travail qui leur permet de faire grève 59 minutes, c’est précis comme un horaire SNCF, et ça leur permet de bloquer aussi efficacement le trafic qu’en arrêtant de travailler 24 heures, mais en perdant beaucoup moins d’argent. Concrètement, d’après la direction, un cheminot qui fait grève 59 minutes ne perd que 10 euros sur sa journée. Le mieux, ou le pire, précise encore Fabrice Amedeo dans le Figaro, c’est que, toujours selon la direction, il serait même parfois plus avantageux de faire grève une heure que d’assurer sa journée complète de travail, autrement dit c’est "faire plus grève pour gagner plus"... c’est vrai pourquoi s’en priver. Méthode : faire grève le matin, et pour faire face à la désorganisation générale, être appelé en renfort le soir aux heures de pointe en heures supplémentaires... A la SNCF, comme disait le slogan, tout est possible.

    Les syndicats interrogés par le Figaro démentent ces affirmations de la direction. Reste que pour le Figaro, avec le système des 59 minutes, pour que le trafic soit sérieusement perturbé, il suffit que 40 pour cent des cheminots se mettent en grève, jamais les mêmes et jamais au même moment, et avec la rotation voilà la grève sans fin, qui coûte un minimum à ceux qui la font. Si vous avez fait partie de ces voyageurs bloqués sur les quais ces dernières semaines, vous comprendrez peut-être mieux pourquoi, et le Figaro précise qu’une nouvelle grève risque de commencer lundi à Saint-Lazare, tandis qu’à Nice elle dure depuis un mois.

    Jean-Christophe Martin, France info 9 janvier 2009.

    http://www.franceinfo.fr/spip.php?article235136&theme=36&sous_theme=195

    Après que le "calme" soit revenu à Paris, début des hostilités à Marseille, avec l’agression d’un chauffeur sur la ligne 8 du bus.

    Le pire c’est que les syndicats se limitent à déplorer l’insécurité croissante dans les transports en commun … à Marseille !!!! Comme si la situation marseillaise n’avait rien à voir avec celle de Paris ou du monde entier ! Comme si Marseille ne subissait pas la crise systémique autant qu’à Paris ou ailleurs.

    Les syndicats FO et CGT ont déploré mercredi « le manque de moyens » et « l’insécurité croissante dans les transports en commun à Marseille ».

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/01/14/01016-20090114ARTFIG00306-aucun-transport-en-commun-a-marseille-.php

    Évidemment, Le figaro met plus en avant la décision du juge d’instruction (non appliquée, comme quoi, ils ne sont pas si incontournables dans le pays) sur les sabotages qui avaient tant profité à la direction de la SNCF lors de la dernière grève, à l’automne 2008.

    Finalement, c’est un vaste échec pour le gouvernement, selon le monde lui-même :

    La loi sur le service minimum, supposée rassurer une droite qui la réclamait depuis des années, devait encourager un dialogue social préventif, susceptible d’empêcher les conflits. Or, visiblement, le dialogue social est en panne à la SNCF. Enfin, cette loi devait rendre la grève indolore pour les usagers en évitant qu’elle se traduise par une paralysie du trafic. Les voyageurs de Saint-Lazare ont goûté à sa juste mesure la mise en oeuvre de cette garantie. Pressé d’imposer cette loi, Nicolas Sarkozy avait pris soin de ne pas en faire un chiffon rouge. Au final, c’est un leurre.

    Du jamais-vu depuis treize ans : pour la première fois depuis le grand conflit de 1995, la SNCF a fermé une gare, mardi 13 janvier, celle de Saint-Lazare, à la suite d’une grève spontanée de conducteurs. Depuis un mois, les 450 000 voyageurs qui transitent chaque jour par Saint-Lazare subissaient déjà les effets d’une grève déclenchée par quatre syndicats de cheminots sur la question des effectifs. Mais l’agression, le 12 janvier au soir, d’un conducteur, traité selon SUD-Rail de "sale gréviste", a mis le feu aux poudres.

    Évidemment, il est très difficile dans cette presse de classe plus qu’orientée, de savoir pourquoi finalement le conflit à pris fin ? qu’ont-ils lâché pour que les cheminots reprennent le travail aussi vite après la fermeture de la gare Saint-Lazare ? Apparemment, toutes les revendications des grévistes d’un mois de grèves seraient acceptées par la direction de la SNCF.

    Merci à ceux qui ont l’information précise de nous la donner.

    • Les travailleurs doivent déborder les appareils syndicaux ! Hier soir, le représentant cheminot de force ouvrière a été l’invité sur une radio (europe1) et il affirme avec arrogance qe son syndicat (force ouvrière)a adopté une politique plus responsable par rapport aux autres syndicats ! Au lieu d’expliquer quelles sont les attentes des travailleurs, il s’est dégonfflé ! limitte, il s’est excusé auprès du gouvernement de faire grève, et il a critiqué ces autres camarades de la CGT, SUD raille d’être trop radicaux ! bravo ! travailleurs ! organisons partout, et menons nos propres luttes, et ne faisons plus confiance aux bureaucrates syndicaux ni aux directions des syndicats qui sont en fait que des larbins ! travailleurs, sauvons nous nous mêmes !

    • COMMUNIQUE DE SUD RAIL SUITE AUX PROPOS MENAÇANTS DE CHEF DE L’ETAT

      Quand on est président de la SNCF ou président de la république, on a le droit de colporter des mensonges auprès des média ?

      Les cheminots ne sont pas payés lorsqu’ils font grève. Les cheminots ont une retenue de salaire d’une heure lorsqu’ils font grève 59 minutes. Les cheminots ont une retenue de salaire d’une journée, lorsqu’ils font grève une journée. Les cheminots ont une retenue de salaire de 8 jours lorsqu’ils font grève 8 jours.

      Quand on est président de la SNCF ou président de la république, on est là pour restreindre la démocratie ?

      Le 2 août 2007, les parlementaires ont restreint le droit de grève dans les entreprises de transport. Ainsi le délai de préavis auparavant de 5 jours a été porté à 15 jours. Mais ça ne résout rien lorsque les patrons refusent de négocier : à Paris Saint Lazare, c’est dès novembre que SUD-Rail avait préavisé du conflit qui s’est terminé le 14 janvier ! Mais avant la grève, la direction n’a discuté de rien, et durant les 30 premiers jours de grève, elle a refusé de négocier avec les grévistes. Aujourd’hui Sarkozy et Pépy s’en prennent à ceux qui leur ont donné tort en montrant que la lutte collective permet de gagner : ils veulent restreindre encore plus le droit de grève ! Ainsi, pour une heure de grève, la journée complète serait retirée sur le salaire ! Cela s’appelle du vol.

      Quand on est président de la SNCF ou président de la république, on est obligé d’être hypocrite avec les usagers ?

      Qui peut croire que ceux qui organisent chaque jour la casse du service public se soucient des usagers ? Les grèves sont une gêne importante pour les usagers. C’est vrai, car nous avons un travail utile, comme des millions de salariés. Mais les usagers de la SNCF sont victimes des trains en retard, supprimés, bondés, sales, chaque jour. Améliorer le sort des usagers, ce serait donner des moyens financiers et en effectifs au service public. Pourquoi ceux qui nous dirigent et versent, le temps d’une apparition au journal télévisé, des larmes de crocodiles sur les usagers, sanctionnent-ils les cheminots lorsqu’ils pratiquent cette autre forme d’action collective qu’est la grève de gratuité ? La Fédération des Usagers des Transports et des Services Publics (FUTSP) et la fédération SUD-Rail ont plusieurs fois demandé qu’on cesse de qualifier « d’illégal » ce type de mouvements. En vain…

      Quand on est président de la SNCF ou président de la république… on pratique tout simplement la lutte des classes.

      Nous vivons dans un système où les intérêts du plus grand nombre, celles et ceux qui travaillent (ou le voudraient mais en sont privés par le chômage), sont opposés à ceux d’une infime minorité qui concentre entre ses mains profits financiers, pouvoirs économique et politique. Le gouvernement et ses serviteurs défendent les intérêts des plus riches. De tout temps, le patronat a cherché à limiter les droits des salariés dans l’entreprise. Pour la grève, comme pour bien des conquêtes sociales de la classe ouvrière, c’est la pratique, l’action collective qui ont imposé le droit ; le droit de grève n’est pas un cadeau des patrons et des gouvernements : c’est un acquis arraché par celles et ceux qui ont fait des grèves … lorsque ce n’était pas légal de le faire ! C’est par la grève que nos droits sociaux fondamentaux furent obtenus, et conservés malgré de multiples remises en cause : sans grève, pas de retraite, pas de réduction du temps de travail, pas de congés payés, pas de SMIC, pas de protection sociale… Il est donc logique que les patrons et leurs soutiens s’attaquent au droit de grève : plus les conditions légales pour faire grève sont compliquées, plus cela rend difficile la défense des salariés … et c’est cela qu’ils souhaitent !

      Quand on est président de la SNCF ou président de la république … on trouve en face de soi des syndicalistes qui font juste … du syndicalisme !

      Gouvernements et patrons ont réussi à acheter la complicité d’une partie du mouvement syndical, mais il reste de très nombreux syndicalistes qui se contentent de faire du syndicalisme, donc d’avoir recours parfois par la grève (et pas seulement à SUD-Rail et à Solidaires, bien sûr !). La haine des présidents contre ces syndicalistes est pitoyable !

      SUD Rail, 15 janvier 2009

  • Publié le 26/01/2009 à 18:36 - Modifié le 26/01/2009 à 18:44 Le Point.fr
    Les plus importantes suppressions d’emplois dues à la crise mondiale

    lepoint.fr (avec AFP)

    Plusieurs entreprises ont annoncé lundi [26 janiver] d’importantes suppressions d’emplois qui s’inscrivent dans une longue liste depuis le début de la crise économique mondiale.

    Voici les principaux plans de suppressions d’emplois annoncés depuis juillet dernier :

    26 janvier
    Le constructeur d’engins de chantier américain Caterpillar annonce la suppression de 20.000 emplois, l’opérateur de télécoms américain Sprint Nextel 8.000, le spécialiste américain du bricolage Home Depot 7.000, le groupe de banque et d’assurance néerlandais ING 7.000 , le groupe néerlandais d’électronique Philips 6.000 et le sidérurgiste anglo-néerlandais Corus 3.500. Au Japon, Toyota, Honda, Nissan, Mitsubishi Motors, Mazda et tous les autres constructeurs nippons vont également se séparer de quelque 25.000 salariés, intérimaires ou sous contrat à durée déterminée, dans leurs usines japonaises d’ici mars, d’après les données compilées par l’agence de presse japonaise Jiji.

    22 janvier

    La Société nationale des mines du Chili (Sonami) annonce que 12.000 emplois ont été perdus entre septembre et décembre 2008. Le géant américain de l’informatique Microsoft annonce le départ de 5.000 salariés dont 1.400 immédiatement. Le fabricant de matériel électronique japonais Sony décide d’accélérer le programme de suppression de 16.000 emplois annoncé en décembre.

    21 janvier

    Le suédois Ericsson (téléphonie mobile) annonce la suppression de 5.000 emplois dans le monde alors que le groupe minier anglo-australien BHP Billiton, le plus important au monde, en annonce 6.000 et son concurrent Rio Tinto plus de 2.300.

    14 janvier

    L’équipementier de télécommunications américain Motorola annonce la suppression de 4.000 emplois, soit 17.000 depuis janvier 2007. L’Association des producteurs et importateurs d’automobiles juge que 100.000 emplois du secteur sont en danger en Roumanie.

    8 janvier

    Le japonais TDK, technologies de stockage informatique, supprime 8.000 emplois à l’étranger.

    6 janvier

    Le producteur américain d’aluminium Alcoa annonce la suppression de 13.500 emplois dans le monde, soit 13 % de ses effectifs.

    21 décembre

    Le gouvernement sud-coréen prévoit 19.000 suppressions d’emplois publics.

    17 décembre

    Valeo (équipements automobiles) supprime 5.000 emplois dans le monde, dont 1.600 en France.

    11 décembre

    Le syndicat patronal de l’industrie pharmaceutique (Leem) estime que 5.000 à 6.000 postes de visiteurs médicaux seront supprimés en France avant 2010.

    2 décembre
    General Motors prévoit de supprimer jusqu’à 31.500 postes en trois ans.

    27 novembre

    Arcelor Mittal, premier groupe sidérurgique mondial, envisage de supprimer jusqu’à 9.000 emplois dans le monde, dont 6.000 en Europe.

    18 novembre

    Le géant bancaire américain Citigroup annonce 50.000 suppressions d’emplois, pour moitié via les cessions d’actifs en cours, le reste par des départs volontaires et des licenciements secs.

    14 novembre

    Le groupe informatique américain Sun Microsystems annonce 5.000 à 6.000 suppressions de postes.

    31 octobre

    American Express supprime 7.000 emplois et Whirlpool, fabricant d’électroménager, 5.000 postes.

    24 octobre
    Le constructeur automobile américain Chrysler annonce la suppression de 5.000 postes.

    22 octobre

    Le groupe pharmaceutique Merck prévoit 7.200 postes en moins d’ici à 2011, dont 6.800 licenciements.

    9 octobre

    Hewlett Packard annonce 24.600 licenciements dans le monde.

    8 juillet

    Siemens, troisième entreprise allemande, annonce la disparition de 16.750 emplois dont 5.250 en Allemagne.

    Trouvé sur :

    http://www.lepoint.fr/actualites-societe/les-plus-importantes-suppressions-d-emplois-dues-a-la-crise/920/0/310773

  • Publié le 26/01/2009 à 18:36 - Modifié le 26/01/2009 à 18:44 Le Point.fr
    Les plus importantes suppressions d’emplois dues à la crise mondiale

    lepoint.fr (avec AFP)

    Plusieurs entreprises ont annoncé lundi [26 janiver] d’importantes suppressions d’emplois qui s’inscrivent dans une longue liste depuis le début de la crise économique mondiale.

    Voici les principaux plans de suppressions d’emplois annoncés depuis juillet dernier :

    26 janvier
    Le constructeur d’engins de chantier américain Caterpillar annonce la suppression de 20.000 emplois, l’opérateur de télécoms américain Sprint Nextel 8.000, le spécialiste américain du bricolage Home Depot 7.000, le groupe de banque et d’assurance néerlandais ING 7.000 , le groupe néerlandais d’électronique Philips 6.000 et le sidérurgiste anglo-néerlandais Corus 3.500. Au Japon, Toyota, Honda, Nissan, Mitsubishi Motors, Mazda et tous les autres constructeurs nippons vont également se séparer de quelque 25.000 salariés, intérimaires ou sous contrat à durée déterminée, dans leurs usines japonaises d’ici mars, d’après les données compilées par l’agence de presse japonaise Jiji.

    22 janvier

    La Société nationale des mines du Chili (Sonami) annonce que 12.000 emplois ont été perdus entre septembre et décembre 2008. Le géant américain de l’informatique Microsoft annonce le départ de 5.000 salariés dont 1.400 immédiatement. Le fabricant de matériel électronique japonais Sony décide d’accélérer le programme de suppression de 16.000 emplois annoncé en décembre.

    21 janvier

    Le suédois Ericsson (téléphonie mobile) annonce la suppression de 5.000 emplois dans le monde alors que le groupe minier anglo-australien BHP Billiton, le plus important au monde, en annonce 6.000 et son concurrent Rio Tinto plus de 2.300.

    14 janvier

    L’équipementier de télécommunications américain Motorola annonce la suppression de 4.000 emplois, soit 17.000 depuis janvier 2007. L’Association des producteurs et importateurs d’automobiles juge que 100.000 emplois du secteur sont en danger en Roumanie.

    8 janvier

    Le japonais TDK, technologies de stockage informatique, supprime 8.000 emplois à l’étranger.

    6 janvier

    Le producteur américain d’aluminium Alcoa annonce la suppression de 13.500 emplois dans le monde, soit 13 % de ses effectifs.

    21 décembre

    Le gouvernement sud-coréen prévoit 19.000 suppressions d’emplois publics.

    17 décembre

    Valeo (équipements automobiles) supprime 5.000 emplois dans le monde, dont 1.600 en France.

    11 décembre

    Le syndicat patronal de l’industrie pharmaceutique (Leem) estime que 5.000 à 6.000 postes de visiteurs médicaux seront supprimés en France avant 2010.

    2 décembre
    General Motors prévoit de supprimer jusqu’à 31.500 postes en trois ans.

    27 novembre

    Arcelor Mittal, premier groupe sidérurgique mondial, envisage de supprimer jusqu’à 9.000 emplois dans le monde, dont 6.000 en Europe.

    18 novembre

    Le géant bancaire américain Citigroup annonce 50.000 suppressions d’emplois, pour moitié via les cessions d’actifs en cours, le reste par des départs volontaires et des licenciements secs.

    14 novembre

    Le groupe informatique américain Sun Microsystems annonce 5.000 à 6.000 suppressions de postes.

    31 octobre

    American Express supprime 7.000 emplois et Whirlpool, fabricant d’électroménager, 5.000 postes.

    24 octobre
    Le constructeur automobile américain Chrysler annonce la suppression de 5.000 postes.

    22 octobre

    Le groupe pharmaceutique Merck prévoit 7.200 postes en moins d’ici à 2011, dont 6.800 licenciements.

    9 octobre

    Hewlett Packard annonce 24.600 licenciements dans le monde.

    8 juillet

    Siemens, troisième entreprise allemande, annonce la disparition de 16.750 emplois dont 5.250 en Allemagne.

    Trouvé sur :

    http://www.lepoint.fr/actualites-societe/les-plus-importantes-suppressions-d-emplois-dues-a-la-crise/920/0/310773

  • Appréciez l’information : l’usage de l’euphémisme "semble" pour ne surtout pas confirmer que la crise est profonde et installée pour longtemps...

    Le baromètre emploi de France 24

    Mardi 27 janvier 2009

    Au-delà des domaines d’activités les plus touchés par la crise, comme l’industrie automobile ou les banques, les suppressions d’emplois semblent désormais concerner l’ensemble des secteurs de l’économie mondiale.

    Mardi 27 janvier 2009

    Par FRANCE 24 (texte)

    Le 26 janvier 2009, surnommé "lundi noir" pour l’emploi aux États-Unis, sept groupes ont annoncé la suppression de 85 000 emplois dans le monde. FRANCE 24 suit le détail des plans sociaux et des licenciements des grands groupes mondiaux et français, depuis le mois de septembre 2008 (le pays apparaissant entre parenthèses est celui du siège social de la société).

    AUTOMOBILE

    Caterpillar (Etats Unis) - 17 000 postes, le 26 janvier 2009

    General Motors (Etats-Unis) - 2 000 postes, le 27 janvier 2009.

    Renault (France ) - 6 000 postes, le 9 septembre 2008

    PSA Peugeot-Citroën (France) - 3 550 postes, le 20 novembre 2008

    Chrysler (Etats-Unis) - 6 000 postes, le 24 octobre 2008

    INFORMATIQUE

    Microsoft (Etats-Unis) - 5 000 postes , le 22 janvier 2009

    Intel Corporation (Etats-Unis) - 5 000 à 6 000 postes, le 21 janvier 2009

    Hewlett-Packard (Etats-Unis) - 24 600 postes, le 15 septembre 2008

    TRANSPORT AÉRIEN

    Boeing (Etats-Unis) - 4 500 postes, le 9 janvier 2009

    Alitalia (Italie) - 3 000 postes, le 15 septembre 2009

    ÉLECTRONIQUE

    Panasonic (Japon) - 15 000 postes, le 04 février 2009

    NEC Tokin (Japon) - 9 450 postes, le 27 janvier 2009

    Texas instruments (Etats-Unis), 1 800 postes, le 27 janvier 2009

    Philips (Pays-Bas) - 6 000 postes, le 26 janvier 2009

    Sony (Japon) - 16 000 postes, le 9 décembre 2008

    TÉLÉCOMMUNICATIONS

    Sprint Nextel - (Etats-Unis) - 8 000 postes, le 27 janvier 2009

    Ericsson (Suède) - 5 000 postes, le 21 janvier 2009

    Motorola (Etats-Unis) - 4 000 postes, le 15 janvier 2009

    British Telecom - (Royaume-Uni) - 10 000 postes, le 13 novembre 2009

    AT&T (Etats-Unis) - 12 000 postes, le 4 décembre 2008

    INDUSTRIE

    Arcelor Mittal (France) - 9 000 postes, le 27 novembre 2008

    Corus (Inde) - 3 500 postes, le 27 janvier 2009

    INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE

    Pfizer (Etats-Unis) - 19 000 postes, le 26 janvier 2009

    Dow Chemical (Etats-Unis) - 5 000 postes, le 8 décembre 2009

    FINANCE

    ING (Pays-Bas ) - 7 000 postes, le 26 janvier 2009

    Barclays (Royaume-Uni) - 2 100 postes, - le 13 janvier 2009

    Bank of America (Etats-Unis)- jusqu’à 35 000 postes - le 12 decembre 2008

    Citigroup (Etats-Unis) - 50 000 postes - le 17 novembre 2008

    VENTE

    Home Depot (Etats-Unis) - 7 000 postes, le 26 janvier 2009

    Chômage - Crise économique - Crise financière

    Source :

    http://www.france24.com/fr/20090127-vague-licenciements-mondiale-chomage-crise-economique-HP-renault-mircosoft-sony-barclays-

  • La Cour d’appel de Toulouse a jugé ce mardi que le licenciement de 191 ex-salariés de la société américaine est « sans cause réelle et sérieuse ».

    C’est un énième rebondissement judiciaire pour les salariés de Molex licenciés en 2009. La cour d’appel de Toulouse a jugé ce mardi « sans cause réelle et sérieuse » le licenciement de 191 d’entre eux, et condamné le groupe américain de connectique automobile à leur verser 7 millions d’euros d’indemnités, a annoncé leur avocat, Jean-Marc Dejean. La cour a estimé que l’employeur avait à l’époque agi « avec légèreté », et confirmé ainsi sur le fond le jugement des prud’hommes de Toulouse. Elle a cependant réduit le montant total des indemnités accordées aux salariés. En première instance, celles-ci avaient été fixées à 10 millions d’euros. Cette fois, les salariés ont obtenu des indemnités allant de 7.200 euros à 80.000 euros, selon le décompte de Me Denjean, qui a fait lecture de l’arrêt.

    C’est un revirement positif pour les salariés de Molex, quelques mois après une décision en leur défaveur émanant de la Cour d’appel de Bordeaux. En décembre 2015, celle-ci avait en effet jugé que la maison-mère américaine de Molex ne pouvait être tenue pour responsable de la fermeture en 2009-2010 de l’usine de Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne), qui employait 283 personnes.

    Ne comptons cependant pas sur la justice bourgeoise pour interdire les licenciements !!!

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