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A bas le roi ! à Valence, Macron démission ! à Mayotte : n’attendons plus des catastrophes pour reprendre les revendications politiques de "Ceux d’en bas" !
vendredi 27 décembre 2024, par ,
Editorial
A bas le roi à Valence, Macron démission à Mayotte : n’attendons plus des catastrophes pour reprendre les revendications politiques de "Ceux d’en bas" ! !
Ce ne sont ni les immigrés, ni le réchauffement climatique, accusés par l’Etat français, qui sont responsables des morts.
Les explications par le « dérèglement climatique » des conséquences mortelles de phénomènes naturels comme le cyclone Chido qui a traversé Mayotte samedi 14 décembre, ne convainquent plus. « La trajectoire, la chronologie et l’intensité du cyclone tropical intense Chido ont été conformes aux prévisions établies par Météo-France, » écrit cette agence sur son site. « L’œil du cyclone a abordé le nord de la Grande-Terre vers 11 h, samedi, au niveau de la ville de Bandraboua pour ressortir environ 30 minutes après vers la ville d’Acoua sur la côte nord-ouest ». Certes on lit ensuite un "historique" qui sera repris à grande échelle par les "réchauffistes" :
Le cyclone Chido est un épisode exceptionnel pour Mayotte en termes d’impact, bien supérieur à Kamisy (avril 1984) qui était la dernière référence cyclonique à Mayotte. Il faut probablement remonter au cyclone du 18 février 1934 pour retrouver un impact aussi violent sur le département
Mais y voir un exemple d’intensification des "événements extrêmes" est démenti par la constatation suivante qui sera beaucoup moins diffusée :
Le caractère exceptionnel de Chido tient surtout à sa trajectoire d’est en ouest lui permettant de contourner Madagascar par le nord. En termes d’intensité, on observe en moyenne trois phénomènes par an d’intensité équivalente à celle de Chido sur le bassin. Les impacts de Chido sont avant tout la conséquence de sa trajectoire et de son passage sur l’île de Mayotte.
Un cyclone tel Chido s’observe donc trois fois par an. C’est seulement le résultat du hasard de sa trajectoire, traversant Mayotte d’est en ouest, qui a été « exceptionnel » ... comme souvent un résultat du hasard. Météo-France conclut donc
L’état actuel des connaissances ne permet pas de conclure que le changement climatique ait rendu ce type de trajectoire plus ou moins fréquente. On ne peut pas non plus affirmer, en l’état actuel des connaissances, que le changement climatique a favorisé cet événement, ni qu’il l’a rendu plus intense.
Le cyclone : une aubaine pour le gouvernement français dans sa guerre contre les bidonvilles
Mayotte est la région la plus pauvre pas seulement de France, mais de l’Union européenne. Ce sont des bidonvilles du Tiers-Monde, d’une colonie française qui ont été touchés par un cyclone qui a donc tué. C’est une tuerie coloniale de plus, et rien d’autre.
Même les journaux bourgeois reconnaissent que Mayotte, ça n’est pas la France, mais le Tiers-Monde en France
A Mayotte, le sentiment d’abandon des « oubliés » du nord-ouest de l’île frappés par l’œil du cyclone. Une semaine après que le cyclone Chido a traversé de part en part le nord-ouest de Mayotte, les communes dévastées de la zone ne voient toujours aucune aide poindre. Entre colère et sentiment d’abandon, la solidarité s’organise avec les moyens du bord.
Libération dénonce le mépris colonial :
Cyclone Chidodo. Emmanuel Macron, petit maître colon à Mayotte
Face à des Mahorais meurtris par le passage dévastateur du cyclone Chido, le Président est apparu, non pas en porteur de consolation et réparation dans ce département de la République mais en chef arrogant, criant sur une population qu’il était censé soutenir, dénoncent le président du Conseil représentatif des associations noires et une élue marseillaise.
Dès le lendemain du cyclone, Reatailleau anonçait qu’on ne pourrait connaître le nombre de morts car la population est « musulmane » et enterre donc les corps le jour qui suit la mort. Le ministre espère faire d’une pierre deux coups : alimenter le racisme colonial et annoncer à l’avance que l’Etat français ne donnera pas les vrais chiffres, « à cause des Musulmans ».
La colère des victimes prend un ton politique
Le président Macron, fier d’exhiber sa chemise blanche immaculée et repassée, séparé prudemment par des barrières d’une foule encore tâchée du sang et de la boue du cyclone meurtrier, ne put éviter le cris de colère : Macron démission !
A Valence en Espagne, début novembre, la tempête qui fit des centaines de morts avait provoqué la même colère des victimes contre le roi :

Ces réactions politiques des victimes à Valence et Mayotte, n’ont fait que souligner la corruption des organisations de la gauche et de l’extrême gauche politique et syndicale de France et d’Espagne.
A propos de l’Espagne, aucune d’entre elles n’en a profité pour populariser un slogan élémentaire des révolutionnaires depuis 1792 : abolition des monarchies dans le monde entier !
A propos de Mayotte, aucune de ces organisations n’a mis en avant le slogan : impérialistes français : Hors de Mayotte ! A bas le colonialisme ! Seule l’unité politique et économique des Comores rendra viable la vie à Mayotte.
Le PC, LFI, la CGT, les NPA-s, LO qui dénoncent en parole le « colonialisme des étrangers » en condamnant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, ou de la Bande de Gaza par Israël, sont beaucoup plus silencieux dès qu’il s’agit de « nos colonies françaises ».
Les pseudo-révolutionnaires qui manifestent avec le drapeau palestinien contre Israel, le drapeau ukrainien contre la Russie, ne manifestent jamais avec le drapeau de l’Union des Comores contre la France. Ce drapeau de l’Union des Comores :

il n’est pas le nôtre, mais il est à connaître, car c’est celui d’une ancienne colonie française indépendante, composée de 3 îles, Union mutilée par l’annexion de Mayotte par la France.
C’est avec notre drapeau rouge, sa faucille et son marteau, que les militants ouvriers apporteront leur appui aux Palestiniens contre Israel, aux Ukrainiens contre l’impérialisme russe, aux franco-comoriens contre l’impérialisme français.
Mayotte, une annexion dénoncée même par l’ONU et l’OUA
Du côté français, ce silence unanime des organisations est d’autant plus significatif que l’annexion de Mayotte est condamnée non seulement par les communistes internationalistes, mais par toutes les organisations internationales dirigées par les impérialistes et amis du Tiers-Monde.
Un article de Médiapart en 2017 résumait bien la situation :
La manipulation du concept de libre détermination des peuples à disposer d’eux-mêmes commence lors du premier référendum de 1976 portant sur la question de l’indépendance. Le référendum couvrant l’ensemble de l’archipel des Comores fait alors l’objet d’une stratégie bien singulière : la France insiste pour compter les votes de Mayotte indépendamment de l’ensemble des autres îles des Comores, ouvrant ainsi la voie aux sanctions de l’ONU et à la sécession de l’île pourtant rattachée à un ensemble géographique, identitaire, culturel et historique cohérent (ce que l’on appelle une nation faut-il le rappeler). Mayotte qui, à 65% refuse l’indépendance (contrairement au trois autres îles de l’archipel) pour rester sous le giron français, obtient ce que quelques dirigeants français manipulateurs et bouffis de prestige colonial souhaitaient également, un statut de territoire d’outre-mer.
Quelles sont les conséquences sur le plan juridique ? la Constitution de la République Islamique des Comores considère Mayotte comme appartenant à sa souveraineté territoriale. Sa Loi du 2 mai 2011, vient confirmer Mayotte comme Préfecture de l’Union des Comores. Il ne s’agit pas là d’une lubie mais d’une position en cohérence avec la résolution 33/85 de l’ONU du 12 novembre 1976 qui rejette « toute autre forme de référendums ou consultations qui pourraient être organisés ultérieurement en territoire comorien de Mayotte par la France ». Peut-on aujourd’hui parler de prescription ? La résolution 49/18 de l’Assemblée générale des Nations Unies de 1994 réaffirmait la souveraineté de l’Etat comorien sur Mayotte et la Départementalisation de 2011 était jugée par le Président des Comores ainsi que par l’Union Africaine -sous l’égide du Secrétaire Général des Nations Unies, « nulle et non avenue ».
La France viole ainsi le droit international en arrachant Mayotte à son archipel comorien. Condamnée plus de vingt fois par l’ONU et l’Union Africaine, avec l’approbation des partenaires européens, cette occupation reste illégale.
Les partisans des referendum comme le RN, ou Les Patriotes de F. Philippot se taisent lorsqu’il s’agit de « nos colonies », alors que :
Mais cela va plus loin, l’intégration de Mayotte au territoire français est non seulement contraire au droit international, elle bafoue également le droit français. La République ne peut s’augmenter de portions de territoire par le vote unilatéral d’une entité extranationale ou territoriale. Il faut, selon l’article 3 de la Constitution, l’assentiment du peuple français dans son entier. Les habitants de Mayotte constituent-ils un peuple à part entière ? Ils sont comoriens selon le droit international et sans revenir sur l’imprécision du terme « peuple », pourquoi ne pas avoir demandé au peuple français s’il souhaitait le rattachement de Mayotte à la France ?
La question de la démission
Lorsqu’en réaction à un événement, un groupe de la population, avec l’approbation de millions d’autres, conspuent un roi, demandent la démission du président d’une puissance impérialiste, les révolutionnaires ne peuvent rester indifférents, comme le sont en France les syndicats, la gauche et l’extrême gauche.
Les « radicaux experts » nous donnent immédiatement leur leçon toute prête : la démission de Macron, le départ du roi, ne serviraient à rien, c’est le capitalisme qu’il faut renverser. Ils oublient que pour renverser le féodalisme, les Sans-culotte ont fait franchir à la Révolution française l’étape incontournable du 10 août 1792 : la démission forcée du roi grâce à l’invasion de son château des Tuileries ; Février 1917 coïncida avec la démission du tsar Nicolas II ; les élections municipales de 1931 aboutirent à la démission d’Alphonse XIII, arrière grand père de Felipe VI ; de Gaulle finit démissionner après Mai 68.
Une révolution en France passera par la démission à un moment ou un autre du chef de l’Etat. Entre février et octobre 1917, un épisode essentiel dans l’élévation de la conscience des ouvriers et paysans fut la démission des "ministres capitalistes" du Gouvernement provisoire, sous la pression des soviets de travailleurs. La gauche réformiste se retrouvant seule au pouvoir, dévoila son vrai visage.
En France, la révolution fut manquée en 1936 à cause d’une trahison du PC et du PS qui commence dès les lendemain du 6 février 34, émeute fasciste qui marqua le début de la fin de la démocratie bourgeoise avec le gouvernement Doumergue (composé d’anciens premier ministres, comme celui de Bayrou) qui aboutt à Pétain.
Alors que cette démocratie bourgeoise était discréditée, le militant trotskiste Pierre Naville dénonçait les bavardages du PC et du PS, qui comme aujourd’hui se plaisent à répéter "crise politique", sans proposer aucune action, à propos de la démission prochaine du gouvernement :
Le gouvernement Doumergue est usé. (...) L’initiative de la chute de Doumergue, nous le répétons inlassablement, c’est la classe ouvrière qui doit la prendre. Nous l’avons dit, nous le redirons : il faut préparer la grève générale pour renverser Doumergue. C’est l’objectif qu’il faut fixer au front unique
Une propagande pour une grève générale contre le colonialisme français est d’actualité aujourd’hui, la Martinique et Mayotte l’ont confirmé ces derniers mois.
Les « experts » répliquent toujours d’un air sceptique : ce n’est pas changer Macron pour mettre un autre à sa place qui changera les choses. Mais premièrement, ceux qui criaient "Macron démission" à Mayotte ne proposaient aucun autre à sa place. Quelle est la limite de leur colère ? C’est en popularisant des revendications diverses, que les révolutionnaires peuvent mesurer leur retard, ou leur avance par rapport à ce que pensent des travailleurs en colère. De plus cet argument des « experts » est aussi ancien que le réformisme, Naville y répondait déjà :
Mais, nous demande-t-on, par quoi voulez-vous remplacer le gouvernement Doumergue ? Nous ne sommes pas encore en état de lui substituer le pouvoir des soviets, la classe ouvrière n’en est pas là, même pas beaucoup de ceux influencés pas l’Humanité qui crie « Les soviets partout », et pour l’instant de demander à Doumergue, tout comme la direction socialiste, de nouvelles élections. Alors par quoi remplacer Doumergue ? cette question, notre programme d’action répond :
« Une assemblée unique doit concentrer le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif. Les membres en seraient élus pour 2 ans, au suffrage universel depuis l’âge de 18 ans, sans distinction de sexe ni de nationalité. Les députés seraient élus sur la base d’assemblée locales constamment révocables par leurs mandants et recevraient pendant le temps de leur mandat, le traitement d’un ouvrier qualifié.
Telle est la seule mesure qui entraînerait les masses en avant au lieu de les repousser en arrière. Une démocratie plus large faciliterait la lutte pour le pouvoir ouvrier. »
Puisque les grandes masses se placent encore sur le terrain de la démocratie et non de la dictature du prolétariat, nous ne nous y dérobons pas. Mais nous leur disons que pour reconquérir le terrain perdu le 6 février, il n’est pas possible de s’en tenir à la démocratie de la IIIème République, il faut s’inspirer de celle de la Grande Révolution française.
Alors que le bonapartisme en France est en train de discréditer volontairement le régime, les objectifs décrits par Naville donnent une idée de ce que les révolutionnaires pourraient proposer : leur propre réforme de l’Etat, la mise en place d’un pouvoir ouvrier.
Le fait que la prétendue "crise politique" que traduirait la valse des gouvernements depuis un an n’est pas en soi une victoire pour les travailleurs, est vrai en 2024-2025 comme ça l’était en 1934-1935 :
Les partis ouvriers n’ont pas le droit de se revendiquer des flottements passagers de l’ennemi pour se vanter de succès qu’ils n’ont pas obtenu (...) ceux-ci se sont montrés aussi inférieurs à leur tâche dans la question du programme d’action que dans les questions de leur attitude.
(janvier 1935)
Le département de Mayotte est une création artificielle de l’impérialisme français
Mayotte n’a d’importance pour le gouvernement qu’en tant qu’une des bases de l’impérialisme français.
Ce fait est illustré par la visite d’E. Macron à Djibouti en même temps que Mayotte, dernière emprise opérationnelle impérialiste française en Afrique, comme le regrette le journal bourgeois Le Monde :
Emmanuel Macron en visite à Djibouti, dernière emprise opérationnelle française en Afrique
Alors que l’armée française se retire peu à peu du continent africain, le chef de l’Etat s’est rendu, vendredi, auprès des 1 500 militaires déployés dans ce petit pays avec lequel Paris a récemment renouvelé son traité de coopération en matière de défense. Les forces françaises ont été successivement poussées hors du Mali, du Burkina Faso et du Niger entre 2022 et 2023, avant de devenir récemment brusquement indésirables au Tchad et au Sénégal tout en étant réduites à la portion congrue au Gabon et en Côte d’Ivoire. Il ne restait guère d’autres possibilités que Djibouti à Emmanuel Macron pour passer Noël
C’est bien une des faiblesses de l’impérialisme français qui en creux est mise à nu par le cyclone à Mayotte.
A la face du monde entier, il a du mal à assurer le minimum vital à ce territoire qu’il revendique. Même un journaliste du media pro-impérialiste France-Info dénonçait le fait que le rattachement à la France empêche une aide internationale locale d’agir. La reprise des crises en Nouvelle-Calédonie et en Martinique ouvriraient trois fronts, aux extrémités de 3 océans, situation intenable pour l’impérialisme français si les travailleurs savent en profiter.
Mais c’est aussi au mieux la faiblesse, au pire la corruption des organisations pseudo-révolutionaires en France qui est mise à nu. Des partis comme Lutte Ouvrière, le NPA, sont trop occupés par l’élection législative partielle de la 1ère circonscription de l’Isère qui se déroulera les 12 et 19 janvier 2025. Sur son site, le NPA-révolutionnaires exhibe fièrement une interview de ses candidats NPA-R au Dauphiné-Libéré, du 20 décembre, sans un mot sur Mayotte ! Interview le même jour du candidat Lutte Ouvrière, également sans un mot sur Mayotte. Face à la candidature concurrente du NPA-R, le candidat de LO répond au journaliste « Ca fera deux fois plus de temps de parole pour les révolutionnaires. Tant mieux si on dit des choses qui vont dans le même sens ! » Oui cela va dans le même sens, dans le mauvais sens de l’abandon de la lutte contre le colonialisme et l’impérialisme français par ces deux partis.
La révolution, voilà la seule réponse à leur donner ! C’est la révolution prolétarienne, anti-coloniale en métropole qui permettra aux exploités de France de ne pas rester coupés des sur-exploités des colonies ! Lorsque des colonisés crient Macron démission !, diffusons à des millions d’exemplaires leurs paroles ! Dans les réunions électorales des vrais amis du colonialisme, les partis du NFP dénonçons la complicité des socio-démocrates et des staliniens avec le colonialisme, depuis 1914 (Union sacrée) et 1935 (Front populaire) !
Demandons aux faux amis des colonisés, NPA-R et LO : vous qui vous dites trotskistes, pourquoi ne diffusez-vous pas dans les media qui vous donnent la paroles, dans vos professions de foi électorales, dans vos congrès syndicaux, les paroles de Lénine et Trotsky (1920), adressées prioritairement aux partis français :
Dans la question des colonies et des nationalités opprimées, les Partis des pays dont la bourgeoisie possède des colonies ou opprime des nations, doivent avoir une ligne de conduite particulièrement claire et nette. Tout Parti appartenant à la III° Internationale a pour devoir de dévoiler impitoyablement les prouesses de « ses » impérialistes aux colonies, de soutenir, non en paroles mais en fait, tout mouvement d’émancipation dans les colonies, d’exiger l’expulsion des colonies des impérialistes de la métropole, de nourrir au cœur des travailleurs du pays des sentiments véritablement fraternels vis-à-vis de la population laborieuse des colonies et des nationalités opprimés et d’entretenir parmi les troupes de la métropole une agitation continue contre toute oppression des peuples coloniaux.
Messages
1. A bas le roi ! à Valence, Macron démission ! à Mayotte : n’attendons plus des catastrophes pour reprendre les revendications politiques de "Ceux d’en bas" ! , 27 décembre 2024, 07:14, par alex
Merci aux visiteurs du site qui avaient laissé des commentaires et des références sur Mayotte, certaines de leurs formulations ou références ont été reprises dans ce texte.
2. A bas le roi ! à Valence, Macron démission ! à Mayotte : n’attendons plus des catastrophes pour reprendre les revendications politiques de "Ceux d’en bas" ! , 28 décembre 2024, 05:16, par Robert
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OUI ! Travailleurs, reprenons en nos mains les revendications politiques ! Sans s’occuper de la comédie électorale, les travailleurs peuvent parfaitement faire de la politique par l’action directe de classe, même si actuellement ils l’ignorent. C’est là aussi l’objet du programme du prolétariat révolutionnaire. Ils peuvent remettre en cause la politique de leur impérialisme, contester ses guerres, dénoncer ses ententes avec les dictatures de la planète, entraver ses exactions, défaire l’entente entre grand capital et petite bourgeoisie, etc. Mais, tant qu’ils ne se réunissent pas régulièrement pour discuter de toutes les questions, ils ne peuvent pas avoir l’expérience de leur propre capacité politique ni mesurer l’impact de leurs propres perspectives sur leur classe ni sur les autres classes sociales.
Une réaction de classe du prolétariat signifie plusieurs choses :
Pas de négociation avec la bourgeoisie, pas de recherche d’accords, pas de tentatives de « solutions » avec des repreneurs, des sacrifices en échange de garanties d’emploi, pas de tentative de marchandage pour diminuer, soi-disant les sacrifices
Pas de recherche d’ententes salariés-patron-État qui profite soi-disant à l’emploi et à l’entreprise
Pas de solution soi-disant nationale, c’est-à-dire où patrons et ouvriers d’un même pays prétendraient avoir les mêmes intérêts
Pas de plans économiques : la question qui se pose aux travailleurs n’est pas de résoudre les problèmes économiques. Si la bourgeoisie est incapable de faire marcher son système, nous non plus ! Si la bourgeoisie n’est capable que de remplir ses coffres, crise ou pas crise, à nous d’en faire autant et de ne défendre que nos salaires…
Pas d’appel à intervention de l’État et du gouvernement qui en fasse un prétendu intermédiaire neutre entre les classes
Pas de revendications purement économiques, des objectifs politiques
Pas de mise en avant d’intérêts séparés des travailleurs en fonction des professions, de secteurs d’activité, des divisions voulues par la bourgeoisie (par nation, par catégorie professionnelles, entre homme et femmes, jeunes et vieux, entre salariés et chômeurs, entre nationaux et immigrés, avec ou sans papiers, etc…)
Une politique de classe est internationaliste, sur des bases luttes de classe, sans tentative de trouver une entente entre les classes opposées…
Le prolétariat doit se mettre à la tête de l’ensemble des luttes du peuple travailleur et devenir l’aile dirigeante de la révolution socialiste !
Mais une politique prolétarienne ne signifie nullement que les travailleurs ne revendiquent que pour eux-mêmes. Elle signifie que les travailleurs se portent candidats à donner des solutions pour toute la population, pour l’ensemble de la société. Ils affirment que le droit social doit remplacer le droit du capital, complètement et dans tous les domaines de la vie sociale. Cela concerne tous les milieux populaires et pas seulement la classe ouvrière. C’est un programme qui s’adresse aussi aux couches sociales moyennes menacées ou frappées par la crise. A toutes ces couches, le prolétariat affirme qu’il les défendra face au grand capital, face aux banques, face aux trusts, face aux usuriers, face aux dettes, face à l’État bourgeois. Mais, pour cela, il faut que les classes moyennes choisissent de rompre avec la société bourgeoise, basculent dans le camp du prolétariat.
Pour cela, le prolétariat doit montrer qu’il est le chef de file de la contestation de la société bourgeoise, en rompant avec toutes les politiques syndicales qui affirment le contraire. Même quand les syndicats parlent de lutte, ils réclament l’aide de l’État, l’aide du gouvernement, pour trouver de bons patrons, pour sauver l’industrie, pour sauver le pays, pour sauver l’emploi. Ainsi, ils développent un programme diamétralement opposé au programme d’action qui est nécessaire à la classe ouvrière pour devenir le pôle de contestation du système. Ils développent un discours économique comme s’il fallait seulement trouver des bonnes solutions économiques pour résoudre les problèmes du système. Ils contribuent à faire croire que le système va s’en tirer et que c’est la condition pour que les prolétaires et les peuples s’en sortent. Ils développent également un discours nationaliste qui est criminel dans la situation car il livre les travailleurs aux nationalistes extrêmes, les fascistes…
Plus question d’admettre qu’un patron déclare que les caisses de l’entreprise sont vides. Il faut prendre sur ses revenus et biens personnels. Plus question d’admettre qu’un patron nous dise qu’il n’y a plus de travail. Du boulot ou pas, c’est une question de choix du grand capital en fonction de la rentabilité. Ce n’est pas notre problème. Nous exigeons, dans tous les cas, d’être payés. Plus question d’allocations chômage impayées. Plus question d’électricité coupée, de téléphone coupé, de crédits coupés, de compte fermé, d’emplois supprimés. Quand un capitaliste, un banquier, une assurance sont en difficulté, la société trouve des milliards pour le sauver. Imposons qu’il en soit de même quand il s’agit des travailleurs.
Il faut aussi en finir avec la logique des directions des centrales syndicales qui quémandent des petits accommodements, signent des contre-réformes, divisent les luttes, les lâchent en cours de route et organisent des journées d’action sans lendemain.
Il faut unir les travailleurs précaires, les chômeurs et ceux qui ont un emploi, les travailleurs du public et du privé, les travailleurs de l’Automobile et ceux de l’Audiovisuel, ceux de la Recherche et ceux de la Construction, ceux de l’Enseignement et ceux des grands magasins. C’est à nous de défendre notre avenir. Personne ne le fera à notre place ! Il ne s’agit pas de défendre chacun notre entreprise mais de défendre collectivement le sort de la classe ouvrière.
3. A bas le roi ! à Valence, Macron démission ! à Mayotte : n’attendons plus des catastrophes pour reprendre les revendications politiques de "Ceux d’en bas" ! , 29 décembre 2024, 06:04, par témoignage
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Mayotte, des morts en grand nombre et la volonté de dissimuler de l’État...
Juste après le passage du cyclone nous pensions avoir vécu le pire, mais non, le pire nous attendait juste après. L’attente des secours, le manque d’eau, d’électricité, les secours inexistants dans les bangas (le nom des petites maisons aux murs peints de Mayotte qui par extension désigne aussi les cases en taule des bidonvilles), le flux des urgences qui n’augmente pas malgré les jours qui passent étaient des indicateurs qui soulignaient la violence du cyclone et l’inaction du gouvernement.
Une rumeur s’est rapidement répandue, parlant de 80 000 morts (une patrouille de gendarmes a retrouvé récemment un cimetière de 300 corps), les pompiers ont commencé seulement hier à secourir les bangas (et commencent aussi à faire des découvertes macabres). Il est dit que l’on enterre les corps dans les quartiers informels en même temps qu’on reconstruit. La préfecture encore une fois omet la vérité et ne respecte pas les défunts. Le lendemain du cyclone des hélicoptères ont survolé Mayotte avec caméra thermique, et ont réalisé cette estimation du nombre de morts. Des témoignages de soignants à leur domicile le jour du cyclone racontent des glissements de terrain dont le bruit le plus retentissant n’était pas celui de la tôle, mais bien celui des hurlements.
– Mayotte a été abandonnée pendant des jours. Aucune mairie, aucune entité du gouvernement n’a porté secours à la population qui avait soif. Des zones plus isolées, comme le nord ont été complètement oubliées. La seule solidarité qui s’est organisée les premiers jours était celle du voisinage, jusqu’à l’arrivée du Président jeudi dernier… où l’état d’urgence n’avait même pas encore été pensé...
https://www.blast-info.fr/articles/2024/mayotte-des-morts-en-grand-nombre-et-la-volonte-de-dissimuler-de-letat-7eiidFsdQiCnMN19tRSG5g
4. A bas le roi ! à Valence, Macron démission ! à Mayotte : n’attendons plus des catastrophes pour reprendre les revendications politiques de "Ceux d’en bas" ! , 29 décembre 2024, 06:11, par Florent
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Il est certain que Bayrou a baratiné, même Valls, son ministre des colonies (Outre-mer) le reconnait. Interrogé sur le bilan humain, qui est actuellement de 35 morts, et alors que François Bayrou s’est voulu rassurant, M. Valls a dit vouloir rester prudent et a déploré une « tragédie » : « Tant mieux s’il n’y a pas des milliers de victimes, comme on a pu le craindre, mais soyons prudents, j’attends d’avoir tous les éléments. »
https://www.lemonde.fr/planete/live/2024/12/26/en-direct-mayotte-trente-neuf-morts-recenses-selon-le-dernier-bilan-de-la-prefecture_6451056_3244.html
5. A bas le roi ! à Valence, Macron démission ! à Mayotte : n’attendons plus des catastrophes pour reprendre les revendications politiques de "Ceux d’en bas" ! , 29 décembre 2024, 06:25, par Lucie
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Derrière le “ton colonial” de Macron à Mayotte, l’État providence “reste une fiction”
https://www.courrierinternational.com/article/vu-d-allemagne-derriere-le-ton-colonial-de-macron-a-mayotte-l-etat-providence-reste-une-fiction_225991
6. A bas le roi ! à Valence, Macron démission ! à Mayotte : n’attendons plus des catastrophes pour reprendre les revendications politiques de "Ceux d’en bas" ! , 30 décembre 2024, 06:39, par Laurence
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A Mayotte ou Valence, en Espagne, il serait réducteur d’attribuer la gravité des dégâts matériels et humains uniquement à un supposé changement climatique
https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/12/27/a-mayotte-ou-valence-en-espagne-il-serait-reducteur-d-attribuer-la-gravite-des-degats-materiels-et-humains-uniquement-au-changement-climatique_6469229_3232.html
7. A bas le roi ! à Valence, Macron démission ! à Mayotte : n’attendons plus des catastrophes pour reprendre les revendications politiques de "Ceux d’en bas" ! , 30 décembre 2024, 09:15, par alex
La carte de météo France qui donne la trajectoire du cyclone :
https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/le-cyclone-chido-frappe-mayotte
est intéressante à comparer la carte publiée par RP qui donne une carte des bidonvilles :
https://www.revolutionpermanente.fr/Entre-catastrophe-naturelle-et-crime-colonial-le-cyclone-Chido-en-cartes
8. A bas le roi ! à Valence, Macron démission ! à Mayotte : n’attendons plus des catastrophes pour reprendre les revendications politiques de "Ceux d’en bas" ! , 31 décembre 2024, 06:12, par Florent
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Catastrophe, absence de solidarité, déni, mépris, colère : les points commun de Mayotte et de Valence...
L’extrême gauche opportuniste dénonce l’ordre colonial sans appeler du tout à la fin de la colonisation française de Mayotte !
https://www.lutte-ouvriere.org/portail/editoriaux/mayotte-partout-mepris-classe-politique-division-180636.html
9. A bas le roi ! à Valence, Macron démission ! à Mayotte : n’attendons plus des catastrophes pour reprendre les revendications politiques de "Ceux d’en bas" ! , 31 décembre 2024, 17:07, par Alex
Cet édito de LO est particulièrement répugnant : « Mayotte est française » ! N. Arthaud est très patriote !
« À Mayotte comme partout » : non, c’est une colonie ; maltraitée, même La Réunion est mieux traitée. : « mépris de classe et politique de « division » » : c’est bien plus que cela : l’Etat français est en train de laisser mourir les victimes
10. A bas le roi ! à Valence, Macron démission ! à Mayotte : n’attendons plus des catastrophes pour reprendre les revendications politiques de "Ceux d’en bas" ! , 1er janvier, 05:22, par Bruno
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Bayrou « interdit » les bidonvilles à Mayotte. En somme, il interdit aux pauvres d’exister !
https://www.20minutes.fr/politique/4131508-20241231-mayotte-bayrou-affirme-etat-laissera-reconstruire-bidonvilles
Mayotte : « On ne peut pas faire disparaître les bidonvilles d’un coup de baguette magique, ni d’un coup de matraque »
https://www.liberation.fr/societe/logement/mayotte-on-ne-peut-pas-faire-disparaitre-les-bidonvilles-dun-coup-de-baguette-magique-ni-dun-coup-de-matraque-20241231_WD5A7DEXWNBBNFSJYIOWKS2YKU/
11. A bas le roi ! à Valence, Macron démission ! à Mayotte : n’attendons plus des catastrophes pour reprendre les revendications politiques de "Ceux d’en bas" ! , 1er janvier, 05:24, par Laurence
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Depuis un bon moment, le colonialisme français à Mayotte virait au fascisme...
https://www.matierevolution.fr/spip.php?article3504
12. A bas le roi ! à Valence, Macron démission ! à Mayotte : n’attendons plus des catastrophes pour reprendre les revendications politiques de "Ceux d’en bas" ! , 1er janvier, 05:29, par colonialisme français dehors !
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Drôle de deuil national pour Mayotte : le jour du deuil, c’est aussi celui de l’annonce d’un nouveau gouvernement (qui donc ne respecte pas le deuil national) et aussi pourquoi un deuil national pour trente morts officiellement reconnus ?
Cependant, que ce soit Valls qui soit chargé de Mayotte et des autres colonies, c’est un vrai deuil… Le deuil de toute dignité !
L’attitude de Borne à l’égard des sinistrés témoigne du deuil du gouvernement !
https://www.liberation.fr/politique/visite-ministerielle-a-mayotte-elisabeth-borne-sexplique-sur-sa-sequence-polemique-face-a-des-enseignants-20241231_O5DPP4XLFJA5VIOOL65DAUKHAM/
C’est la misère qui a tué et les colonialistes continuent de prétendre que c’est l’immigration…
https://www.cnews.fr/videos/france/2024-12-30/mayotte-limmigration-quotidienne-est-le-probleme-essentiel-declare-un
Les autorités coloniales françaises continuent de retarder toute estimation de l’ampleur de la catastrophe. « Je pense qu’il y aura certainement plusieurs centaines de morts, peut-être qu’on s’approchera du millier, voire de plusieurs milliers », a déclaré le préfet de police de Mayotte, François-Xavier Bieuville. Il a imputé l’absence de chiffres précis à la tradition musulmane, qui exige un enterrement « dans les 24 heures après le décès ». En réalité, c’est probablement dix fois plus !
Le bilan horrible du cyclone est dû avant tout à l’hostilité fascisante du gouvernement français envers la population de Mayotte, dont la moitié est constituée d’immigrés comoriens sans papiers. Mayotte, le département le plus pauvre de France, affichait avant la tempête un taux de pauvreté de 77 pour cent et un taux de chômage de 37 pour cent. Lorsque le manque d’électricité, d’eau potable et de logements sûrs a provoqué des manifestations, Paris a réagi en appelant à stopper l’immigration des Comores vers la France via Mayotte.
https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/12/21/a-mayotte-le-sentiment-d-abandon-des-oublies-du-nord-ouest-de-l-ile-frappes-par-l-il-du-cyclone_6460797_3244.html
Les immigrés, pour la plupart sans papiers, ne sont pas un petit nombre mais plus de 50% de la population de Mayotte, traités comme des sous-hommes, pourchassés comme des bêtes, apeurés et sans cesse frappés par une répression coloniale.
De nombreux travailleurs sans papiers ne se sont pas rendus dans les abris pour éviter d’être arrêtés par la police. « Quand le cyclone s’est abattu, les centres d’hébergement ouverts par la ville ont accueilli 3000 personnes alors que la population de la capitale compte 90.000 habitants, dont la moitié est en situation irrégulière » a déclaré Tavandy, membre de la cellule de crise mise en place dans la capitale Mamoudzou. « Où sont passées toutes ces personnes qui n’ont plus de toit ? »
https://www.wsws.org/fr/articles/2024/12/20/ggdx-d20.html
A Mayotte, la population la plus pauvre n’a plus rien : ni nourriture, ni logement, ni moyens de se soigner. Le colonialisme français est incapable d’offrir une réponse aux plus pauvres aux plus durement frappés à part les expulser ou les engueuler !
A ceux des Comores, le gouvernement français dit : « dehors ! » Aux autres, il leur dit : même sans rien, sans secours, sans nourriture, sans logement, « vous êtes contents d’être en France ! Car si ce n’était pas la France, vous seriez 10.000 fois plus dans la merde ». »
https://www.bfmtv.com/outre-mer/mayotte/vous-etes-contents-d-etre-en-france-a-mayotte-macron-s-enerve-face-aux-sinistres-du-cyclone_AN-202412200075.html
Bayrou sur Mayotte à la télé :
"Il me semble que 80% des maisons ont eu leur toit emporté et, hélas, les bidonvilles que nous avons vus où vivaient plus de 100 000 personnes", a-t-il rapporté. La question de savoir si ces victimes seraient "intégrées au plan de catastrophe naturelle" s’est alors naturellement posée, d’autant plus qu’une partie de cette "population n’est pas recensée" comme l’a souligné Nagui.
François Bayrou déclare : "Oui c’est une population qui, du point de vue des papiers est illégale et du point de vue de la vie, ce sont des hommes et des femmes qui...". Mais le nouveau chef de rang du Président n’a pas eu le temps de terminer son propos que Nagui a préféré l’interrompre, vraisemblablement gêné par ce qu’il venait de déclarer. "Est-ce que c’est le sujet aujourd’hui de savoir si c’est légal ou pas ?", lui a-t-il lancé, forçant alors son invité à se rattraper : "Tout le monde est Mahorais. Vous êtes, nous sommes Mahorais et, désormais, il faut qu’on agisse parce que l’électricité manque".
https://fr.yahoo.com/news/laberration-plein-direct-france-2-084400995.html
Pour l’Etat français, la catastrophe c’est pour les mahorais et la mort pour les Comoriens immigrés !
13. A bas le roi ! à Valence, Macron démission ! à Mayotte : n’attendons plus des catastrophes pour reprendre les revendications politiques de "Ceux d’en bas" ! , 19 janvier, 05:36, par Florent
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60 000 personnes présumées mortes : les habitants de Mayotte, touchée par le cyclone, huent Macron
https://www.wsws.org/fr/articles/2024/12/22/hoxd-d22.html
Le gouvernement français s’est contenté de nier leur mort… car il en est responsable.
14. A bas le roi ! à Valence, Macron démission ! à Mayotte : n’attendons plus des catastrophes pour reprendre les revendications politiques de "Ceux d’en bas" ! , 20 janvier, 05:36, par Juan
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Valence continue de tuer…
https://www.lindependant.fr/2025/01/19/les-inondations-de-valence-continuent-a-tuer-un-escalier-seffondre-sur-un-ouvrier-dans-un-batiment-inonde-lors-de-la-tempete-doctobre-12454823.php
Et on publie toujours de nouveaux bilans...
https://www.courrierinternational.com/article/recit-une-tragedie-que-valence-et-l-est-de-l-espagne-n-oublieront-jamais_224119