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La parole au peuple de Mauritanie

mardi 18 juin 2024, par Karim, Robert Paris

Le train de la mine de Zouérate (400 wagons) transporte des richesses (minerais de fer) qui suffiraient à subvenir aux besoins de tout le peuple travailleur de Mauritanie.

La grève de Zouérate en 2015

https://cridem.org/C_Info.php?article=669183

La parole au peuple travailleur de Mauritanie

« Quand on entre à la mine, il y a des travailleurs noirs et d’autres blancs. Quand on en sort, on est tous des mineurs noirs ! »

« Le chargement d’un seul convoi ferroviaire de minerais suffirait à faire vivre tout le peuple travailleur de Mauritanie. »

« Il y a une poignée de riches mauritaniens et étrangers qui profitent des minerais de Mauritanie et tout le peuple paie cher pour cela, mineurs et habitants proches des mines. »

« Officiellement, il n’y a plus d’esclaves en Mauritanie mais, en fait, c’est juste un ravalement de façade et l’esclavage n’a fait que changer de nom. »

« Plus on trouve de richesses en Mauritanie et plus on y trouve… de la pauvreté ! »

« On peut se tromper une fois sur les mensonges des politiciens, des chefs militaires et des classes possédantes. Pas deux ! »

« L’ordre établi, c’est celui des ennemis du peuple travailleur. La seule issue pour ce dernier, c’est l’insurrection. »

« Ce qui porte préjudice au peuple travailleur doit être simplement interdit par lui. »

« Les prétendus hommes puissants ont quelqu’un de plus puissant qu’eux : le peuple travailleur. »

« Notre seul appui : compter sur ceux qui sont comme nous et pas sur ceux qui détiennent le pouvoir et l’argent. »

« Les possédants peuvent acheter des individus issus du peuple travailleur mais pas détourner ce dernier de son chemin. »

« L’ami des profiteurs des classes possédantes n’est pas notre ami. »

« La parole des politiciens et autres vendeurs de balivernes qui prétendent nous sauver n’engage que celui qui y croit. »

« Celui que tu prétends ton esclave ou ton salarié surexploité est un homme libre. »

« Les riches se disent des lions mais le peuple travailleur ensemble triomphe du lion. »

« Ceux qui nous disent que l’avenir est dans le travail et pas dans la lutte sont ceux qui ne travaillent pas et font travailler les autres pour eux. »

« Les riches se disent forts et les travailleurs se disent forts. Il faut inverser les rôles. »

« Celui qui refuse toute confiance en son camarade de travail et se fie à son patron n’aura que le salaire de la tromperie. »

« Celui qui tire les plus grandes richesses de la mine et de la mer n’en profite pas parce que d’autres prétendent être propriétaires des richesses issues de l’activité des travailleurs. »

« Faire confiance aux élections pour améliorer son sort sans lutter, c’est comme espérer tirer des poissons de la mer sans jeter son filet ou des produits de la terre sans semer ni arroser. »

« Quand les classes dirigeantes se cachent derrière la démocratie, cherchez derrière le masque et vous trouverez toujours les riches et les chefs militaires. »

« A qui profite la division entre noirs et blancs, à ceux qui en ont profité depuis que la Mauritanie a été inventée : aux riches ! »

« C’est quand la vraie indépendance après le colonialisme et le néo-colonialisme, quand les exploités cesseront d’être dépendants des exploiteurs et de leurs soutiens politiques et militaires. »

La Mauritanie aujourd’hui

Fini le racisme d’Etat ? Finie la dictature militaire ? Finis les coups d’Etat ? Fini l’esclavage des noirs ? Fini le partage inégal des richesses entre riches et pauvres, entre noirs et blancs, entre travailleurs et profiteurs ? Finie la mainmise néocoloniale ? Certainement pas !

Il y a de nombreux minerais : fer, or,

https://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_nationale_industrielle_et_mini%C3%A8re

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mine_de_Tasiast

https://www.agenceecofin.com/or/1502-116224-la-plus-grande-mine-d-or-de-mauritanie-a-livre-17-6-tonnes-d-or-en-2023-en-hausse-de-15

La Mauritanie recèle d’importantes potentialités minières avec plus de neuf cents (900) indices miniers et minéraux répertoriés notamment pour le fer, le cuivre, l’or, le phosphate, le quartz, le diamant, le chrome, le manganèse, le plomb, le zinc, les éléments du groupe de platine, les terres rares, les sables noirs, ...

https://petrole.gov.mr/?Opportunites-d-Investissement

Il y a même du pétrole…

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_du_p%C3%A9trole_de_la_Mauritanie

Mais le peuple travailleur ne possède rien…

La valeur d’un seul chargement ferroviaire de minerais suffirait à subvenir aux besoins de la population de tout le pays mais le peuple n’en reçoit pas une miette…

Une infime partie de la population profite des richesses (mines, pèche, etc.)

https://books.openedition.org/psorbonne/106187?lang=fr

Mauritanie : selon un rapport de l’ONU, les trois quarts du pays vivent dans une extrême pauvreté

https://www.jeuneafrique.com/mag/446442/societe/mauritanie-selon-rapport-de-lonu-trois-quarts-pays-vivent-extreme-pauvrete/

Les mineurs ont seulement droit aux risques mortels (maladies respiratoires, explosions qui détruisent l’audition, pollution pour leurs familles, accidents du travail, retraite au cimetière, etc.)

La race reste encore déterminante pour la considération, le poste, le revenu, la richesse, les biens détenus, le traitement par l’appareil d’Etat, etc.

Les nations Unies déclarent : « Les Haratines et les Négro-Mauritaniens sont systématiquement absents de toutes les positions de pouvoir réel et sont continuellement exclus de nombreux aspects de la vie économique et sociale », a dit l’expert. « Ces groupes représentent plus des deux tiers de la population, mais diverses politiques servent à rendre leurs besoins et leurs droits invisibles. »

https://www.ohchr.org/fr/press-releases/2016/05/mauritania-risks-instability-if-its-wealth-not-better-shared-un-expert

Le racisme dans la Mauritanie aujourd’hui

L’encadrement des forces armées (officiers et sous-officiers) affiche le racisme du pays. Les Hratines et les Négro-africains sont relégués aux postes de soldats subalternes et à la limite de sous-officiers alors que plus de 95% des postes d’officier sont réservés aux Arabo-berbères. Il suffit pourtant de la moindre lucidité pour savoir que si ce sont généralement les officiers qui font les coups d’Etat, les révoltes des soldats se traduisent toujours par des conséquences encore plus dramatiques.

Que dire des autorisations d’ouverture de radios et de télévisions (licence) depuis qu’il a été voté la loi de libéralisation des ondes ? Dans le groupe de ceux qui furent autorisés à ouvrir des chaines de radio ou de télévision, il n’y a pas un seul Noir !

« Mourabitounes » est le nom donné à l’équipe nationale de football de Mauritanie. Les Maurabitounes sont des tribus arabo-berbères qui au 11ème siècle ont propagé l’Islam du nord au sud de la Mauritanie en esclavagisant les noirs.

L’hymne national qui n’est qu’en arabe, exclut symboliquement les Négro-africains qui sont réellement exclus par l’Etat mauritanien.

https://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/mauritanie-55/article/les-signes-ostentatoires-du

Le racisme d’Etat reste présent en Mauritanie et aussi l’esclavage

https://www.monde-diplomatique.fr/2019/08/DAUM/60147

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article5639

http://www.matierevolution.org/spip.php?article3524

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article7563

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article6138

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article2739

https://irafrance-mauritanie.org/2023/01/24/mauritanie-plusieurs-mineurs-en-esclavage-et-deni-publi/

https://www.bbc.com/afrique/region-60037714

https://haratine.com/Site/?p=kscnfgibo&paged=43

https://senalioune.com/mauritanie-cet-esclavage-quon-ne-saurait-voir/

https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2016/09/mauritanie-ma-revolte-contre-le-systeme-esclavagiste/

https://www.persee.fr/doc/jafr_0399-0346_2000_num_70_1_1232

La terreur d’Etat en Mauritanie en avril 1994

https://www.hrw.org/legacy/french/reports/mauritania/mauritania.htm

A part la pêche, l’économie de la Mauritanie est fondée sur l’extraction des minerais (fer, or, cuivre).

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_de_la_Mauritanie

La Mauritanie d’aujourd’hui est riche en minerais et en… pauvres.

https://www.ritimo.org/Une-precarite-persistante-malgre-des-richesses-naturelles

La misère et ses conséquences en Mauritanie

https://www.voaafrique.com/a/la-mauritanie-a-toujours-un-taux-de-mortalite-maternelle-extremement-eleve/3321868.html

https://www.oxfam.org/fr/decouvrir/pays/mauritanie

En 2015

Le 1er mai 2015, les travailleurs de la grande mine de fer de Zouérate en Mauritanie ont manifesté au coude à coude après une longue grève que ni le patronat ni le gouvernement n’ont réussi à briser. Quatre jours auparavant ils avaient obtenu la réintégration du dernier gréviste que la direction de la mine s’obstinait à vouloir licencier, au mépris de tous ses engagements, Ahmed Vall ould Cheibany.

Durant plus de deux mois (du 28 janvier au 3 avril), la SNIM (Société nationale industrielle et minière) a été paralysée par une grève générale. C’est la plus longue grève qu’ait connue cette société depuis sa création. Elle a été très largement suivie par l’ensemble des travailleurs de cette entreprise qui exploite les mines de fer de Zouérate et dont l’État mauritanien détient près de 80 % du capital. Elle compte quelque 6 000 emplois directs, dont 4 500 à Zouérate. C’est le deuxième employeur du pays après l’État. C’est aussi la principale source de devises du pays avant les activités de la pêche et l’extraction du pétrole. Plus du quart du budget de l’État mauritanien provient des activités de la SNIM.

Ce qui a mis les travailleurs en grève, c’est le mépris avec lequel la direction de la SNIM a refusé d’appliquer un accord qu’elle avait pourtant signé en mai 2014 avec les syndicats des travailleurs pour un relèvement des salaires et des primes de rendement, entre autres. Elle croyait que les travailleurs resteraient sans réagir, mal lui en a pris. La colère a été telle que les ouvriers se sont mobilisés avec une vitesse et une force auxquelles la direction ne s’attendait probablement pas. Les grévistes ont affirmé haut et fort qu’ils étaient « prêts à aller jusqu’au bout », jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.

Dans un premier temps, la direction a voulu jouer aux gros bras en licenciant d’un seul coup 400 grévistes. Loin de mettre fin au mouvement, cette sanction n’a fait que renforcer la combativité. Du coup, la réintégration de grévistes licenciés a été inscrite dans la plateforme revendicative.

Par la suite, la direction a joué sur le pourrissement de la grève et sur la démoralisation des grévistes, mais ceux-ci ont tenu bon malgré la fatigue et le manque d’argent, grâce à leur solidarité et au soutien de leurs familles. Ils ont fait des marches et des rassemblements devant la mairie pour sensibiliser les habitants et pour faire pression sur les autorités politiques. Ils ont envoyé une délégation dans le port minéralier de Nouadhibou, où est acheminé le minerai par le chemin de fer partant de Zouérate. Les ouvriers du port ont alors rejoint le mouvement de grève. C’est alors seulement que le gouvernement, ayant eu peur que le mouvement n’atteigne d’autres catégories de travailleurs dans la capitale, a décidé d’intervenir pour obliger la direction de la SNIM à reprendre les négociations avec les délégations syndicales « sous 48 heures ».

Les travailleurs ont obtenu la réintégration des 400 grévistes et le paiement des deux mois de grève, un mois payé par l’État et l’autre par la SNIM sous forme « d’avance sur production ». Dès que le président mauritanien a annoncé la reprise des négociations entre les représentants des travailleurs et la direction de la SNIM, ce fut une explosion de joie parmi les travailleurs.

Le lendemain, ils ont repris le travail la tête haute, mais ils ne sont pas près d’oublier que même si la direction signe des engagements pour l’amélioration des salaires et des primes, elle ne les appliquera que si elle est contrainte par la mobilisation des travailleurs.

Lire encore :

https://www.rfi.fr/fr/hebdo/20150403-mauritanie-soci%C3%A9t%C3%A9-nationale-industrielle-mini%C3%A8re-snim-greve-depuis-2-mois-cgtm

https://www.rfi.fr/fr/emission/20150323-mauritanie-greve-mineurs-snim

https://www.industriall-union.org/fr/la-greve-massive-des-mineurs-galvanise-la-mauritanie

https://www.industriall-union.org/fr/mauritanie-issue-heureuse-a-la-greve-des-mineurs

En 2016

Dans le site minier de Tasiast, la production de l’or a été totalement bloquée durant 18 jours à la suite d’une importante grève des travailleurs. Cette mine d’or et son usine de production, située à environ 250 kilomètres au nord de la capitale mauritanienne, Nouakchott, est l’une des plus importantes de l’Afrique de l’Ouest. L’entreprise emploie au total 2 600 salariés. Rien que sur son site de production il y a plus d’un millier de travailleurs « permanents », sans compter les « non permanents » et les sous-traitants. Elle appartient depuis 2010 à une société canadienne, Kinross Gold Corporation, par l’entremise d’une filiale locale, Tasiast Mauritanie Limited SA (TML SA).

La grève a éclaté le 23 mai dernier à la suite d’une décision de la direction de réduire les prestations de ses salariés pour augmenter ses profits. Abdallahi Nehah, secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs de Mauritanie (CGTM), une des centrales syndicales qui dirige le mouvement, explique : « La société a décidé notamment de réduire, à compter du 15 mai 2016, la prise en charge de l’assurance-maladie de 100 % à 80 %, de l’impôt sur les salaires de 75 % à 25 % et le bonus trimestriel de l’équivalent d’un mois de salaire à cinq jours seulement […] Ces avantages sont devenus des acquis salariaux et ne sauraient être diminués sans négociations et accord entre les deux parties. »

Cette décision est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Le mécontentement couve depuis longtemps. En août 2013, une grève avait éclaté autour d’une plate-forme revendicative en plusieurs points concernant notamment les salaires et la couverture médicale. En octobre 2015, il y a eu aussi un mouvement de colère suite à une suppression d’emplois. Les travailleurs n’ont pas oublié la promesse faite par la direction, quelques années plus tôt, d’embaucher 4 000 salariés. Or depuis 2013, il y a déjà eu deux plans de licenciements : 300 salariés licenciés en 2013 et 148 en 2015.

C’est la soif des dirigeants de toujours augmenter leurs profits tout en diminuant le nombre de salariés et en rognant sur les prestations sociales qui a provoqué la dernière grève. La colère des travailleurs est d’autant plus grande qu’ils voient chaque jour une quantité importante d’or qui sort de l’usine grâce à leur travail alors que la direction veut diminuer le peu qu’ils perçoivent.

Au bout de 18 jours de grève, durant laquelle l’usine a été complètement bloquée, la direction a fini par faire marche arrière. Dans un premier temps, elle a essayé de casser le mouvement en tentant de remplacer les grévistes par des sous-traitants. Mais sa tentative a échoué et elle a été contrainte de faire appel à la négociation avec les représentants des grévistes. Elle a officiellement annoncé qu’elle suspendait les mesures prises contre les salariés et qu’elle les soumettrait à la négociation avec les syndicats. Ceux-ci ont alors appelé à la reprise du travail après avoir obtenu la promesse qu’aucun gréviste ne sera licencié et qu’aucune mesure ne sera prise sans négociation.

Rien ne garantit cependant que la direction a définitivement renoncé à son plan de réduire les prestations. Elle reviendra certainement à la charge lorsqu’elle sentira que les travailleurs auront baissé la garde. Son objectif est avant tout d’augmenter les profits pour enrichir les actionnaires de la mine d’or. Mais par leur grève, les travailleurs ont fait la démonstration de leur force collective et ont montré à la direction qu’ils sauront se défendre contre d’éventuelles mesures scélérates.

Lire encore :

https://www.voaafrique.com/a/mauritanie-accord-pour-la-reprise-du-travail-dans-une-important-mine-d-or-apres-18-jours/3371976.html

Manifestations en 2023

https://observers.france24.com/fr/afrique/20230602-mauritanie-manifestations-mort-oumar-diop-police-colere

https://berthoalain.com/2023/05/31/mort-dun-jeune-au-poste-de-police-affrontements-a-boghe-29-mai-2023/

Emeutes en 2023

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230602-mauritanie-ce-que-r%C3%A9v%C3%A8lent-les-tensions-apr%C3%A8s-la-mort-d-oumar-diop-un-jeune-noir

https://www.saba.ye/fr/news3243818.htm

Emeutes de l’eau et de l’électricité en 2021

https://berthoalain.com/2021/07/07/emeutes-de-leau-et-de-lelectricite-a-kobeni-1-juillet-2021/

https://berthoalain.com/2021/09/24/emeutes-de-lelectricite-a-rkiz-22septembre-2021/

Grève à la mine de Tasiast en 2020

https://www.financialafrik.com/2020/05/05/les-employes-de-tasiast-sen-vont-en-greve/

https://www.voaafrique.com/a/des-mineurs-en-greve-illimitee-en-mauritanie/3344034.html

Grève à la mine de la SNIM le 8 mai 2019

https://fr.saharamedias.net/mauritanie-les-travailleurs-de-la-snim-deposent-un-avis-de-greve-des-le-8-mai/

Colère populaire en 2019

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20190623-reportage-mauritanie-montee-colere-quartiers-populaires

Affrontements avec les dockers en 2016

https://berthoalain.com/2016/11/08/dockers-affrontements-a-nouakchott-7-novembre-2016/

Répression des squaters en 2016

https://berthoalain.com/2016/06/30/expulsion-affrontements-a-nouakchott-29-huin-2016/

Affrontements contre le racisme et l’esclavagisme en 2015

https://berthoalain.com/2015/01/16/condamnation-de-militants-anti-esclavagistes-affrontements-a-nouakchott-15-janvier-2015/

Affrontements contre le racisme et l’esclavagisme en 2014

https://berthoalain.com/2014/11/13/mouvement-antiesclavagiste-ira-emeute-a-nouakchott-11-novembre-2014/

Grève à Nouakchott en 2014

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article3378

Affrontements à Zouérate en 2013

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article2667

Affrontements à Aioun en 2013

https://berthoalain.com/2013/05/27/conflit-social-affrontements-a-aioun-26-mai-2013/

Affrontements avec les dockers en 2013

https://berthoalain.com/2013/04/22/conflit-social-affrontement-au-port-de-nouakchott-21-avril-2013/

https://berthoalain.com/2013/04/23/dockers-affrontements-a-nouakchott-22-avril-2013/

Affrontements avec les mineurs en 2012

https://berthoalain.com/2012/07/23/mineurs-affrontements-a-akjoujt-22-juillet-2012/

Grève des mineurs en 2012

https://berthoalain.com/2012/07/16/greve-des-mineurs-a-akjoujt-un-mort-15-juillet-2012/

Le « printemps » de Mauritanie en 2011

https://www.matierevolution.fr/spip.php?breve468

https://fr.wikipedia.org/wiki/Contestation_en_Mauritanie_en_2011

https://berthoalain.com/2011/03/12/emeutes-a-nouakchott-7-mars-2011/

https://berthoalain.com/2011/03/27/affrontements-a-nouakchott-26-mars-2011/

Emeute sociale à Zouérate en 2011

https://berthoalain.com/2011/04/27/emeute-ouvriere-a-%d8%a7%d9%84%d8%b2%d9%88%d9%8a%d8%b1%d8%a7%d8%aa-zouerate-26-avril-2011/

https://berthoalain.com/2011/07/19/conflit-social-affrontement-a-zouerate-17-juillet-2011/

Emeutes en 2009

https://berthoalain.com/2009/05/26/emutes-a-nouakchott-mai-209/

Emeutes de la faim en 2007

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article352

Grève des dockers en 2002

https://www.matierevolution.fr/spip.php?breve239

Grève et révolte de la mine de Zouérate, 1968

https://www.matierevolution.fr/spip.php?article7778

29 mai 1968, Mauritanie. Commémoration des martyrs de Zouérate

https://www.labourstart.org/fr/wordpress/29-mai-1968-mauritanie-commemoration-des-martyrs-de-zouerate/

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