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Ce n’est pas l’ère des Lumières

mardi 27 décembre 2022, par Karob, Robert Paris

Ce n’est pas l’ère des Lumières

On nous annonce que l’on risque bel et bien de nous couper le courant au cours du prochain hiver. Eh oui, la lumière risque bien de nous manquer, de même que le chauffage et bien d’autres choses puisque les pénuries de toutes sortes de denrées, alimentaires ou pas, se multiplient de plus en plus, montrant que ce n’est pas plus l’ère du progrès que celle des Lumières.

Mais il n’y a pas que les lampes qui s’éteignent à notre époque, mais aussi la pensée, la conscience, la science, les idées, les relations sociales, la compréhension du monde.

Comme le disait Freud, « les grandes choses peuvent se manifester par des petits signes ». Et le déclin du monde capitaliste ne manque pas de donner raison au grand psychanalyste et grand penseur. En l’occurrence, la chute intellectuelle que nous vivons est un petit signe d’une chute bien plus impressionnante, celle de la société la plus riche et dominante de toute l’histoire humaine.

Quels sont ces signes ? Qu’est-ce qui peut faire croire que cette société à l’agonie n’est pas capables de penser comme elle a pu le faire par le passé ?

Prenons un exemple : la quadruple pandémie qui frappe actuellement le monde, à la fois covid, bronchiolite, grippe et gastroentérite et pourtant personne ne s’en étonne, du moins ouvertement et officiellement, personne parmi les « gens qui comptent » dans l’opinion publique. Personne ne s’étonne non plus que rien ne soit fait pour répondre à une situation d’urgence aussi grave. Personne ne s’interroge sur l’explication d’un tel apparent hasard de conjonction de quatre phénomène qui devraient normalement être indépendants et ne pas se produire en même temps.

Tout le monde feint même de trouver cela logique et prétend de plus que cela ne fait que de commencer et que d’autres pandémies nouvelles vont surement se joindre aux quatre précédentes ! Sans pourtant nous dire pourquoi !

Tout le monde feint de penser que c’est parfaitement normal que la pandémie covid se développe à nouveau malgré des vaccinations massives. Et pourtant ils nous ont dit que le jour où les personnes vaccinées rajoutées aux personnes atteintes serait élevé, la pandémie s’arrêterait. Aujourd’hui, on a largement dépassé ce seuil des vaccinés plus les contaminés et la pandémie continue pourtant. Aucune des personnes qui influence l’opinion publique ne veut dire que la vaccination de masse en pleine pandémie a été un échec.

Pire même, il s’avère que la vaccination a empiré la situation de nombre de vaccinés, soit que leur immunité soit affaiblie soit que leur corps soit infecté, soit qu’ils subissent des conséquences néfastes comme des maladies cardiaques. Et il s’avère aussi que la vaccination de masse en pleine pandémie a fini par sélectionner des variants qui contournement l’immunité humaine, produisant des variants qui ne peuvent absolument plus être combattus, ni naturellement ni par un vrai vaccin (rappelons que les vaccins covid sont de faux vaccins et que le seul vrai vaccin, celui de Valneva, a été refusé par les mêmes autorités sanitaires et politiques).

Le refus de réfléchir honnêtement à une plaie mortelle pour l’humanité est un signe de la chute brutale que connaît le monde capitalistes qui nous a si longtemps dominé et qui a atteint son plus haut niveau avant de s’effondrer sur lui-même et de lui-même.

Que la pensée d’une autre société ne soit pas encore en train de se développer est aussi un signal que cette ère sombre qui vient n’est pas seulement produite par des coupures de courant.

Et les personnages actuellement les plus influents ne sont pas faits pour nous faire changer d’avis. Ce ne sont ni des Diderot, ni des d’Holbach, ni des Helvétius, ni des D’Alembert, ni des Hegel, ni des Spinoza, ni des Emilie du Châtelet, ni même des Rousseau ou des Voltaire…

Non, les personnalités marquantes et influentes de notre époque sont plutôt des Trump et des Biden ou des Macron, des Mélenchon, des Zemmour et des Le Pen, en politique, des Bernard Arnault, des Elon Musk, des PDG imbéciles, des patrons voleurs, grossiers et parfois violeurs, des chefs religieux couvrant les prêtres pédophiles ou les prêtres rwandais génocidaires pour ne citer que ces deux exemples…

Cela ne signifie pas que personne ne pense, que personne ne réfléchit, que personne n’a plus d’idées, qu’il n’existe plus ni conscience, ni découvertes, ni conceptions nouvelles. Non, cela signifie que les autorités les étouffent, les dénigrent, les discréditent, les passent sous silence, les interdisent, les pourchassent, les combattent avec l’aide complaisante de toutes les institutions, de toutes les organisations, de beaucoup de personnalités, de gens connus de tous les domaines.

L’exemple du covid en France est remarquable. C’est le pays où on a découvert et produit le seul vrai vaccin contre le covid, à savoir Valneva. C’est le pays où on le mieux mis en évidence le lien entre la vaccination de masse et la production de variants contournant l’immunité humaine, à savoir le grand spécialiste le professeur Luc Montagnié. C’est le pays où on a mis en évidence et en application le traitement de tous les cas de covid pour vaccinés comme non-vaccinés, à savoir le traitement du docteur Raybaud, mondialement reconnu depuis. C’est même un pays qui avait stocké par avance des tonnes de masques de protection et pourtant c’est un de ceux qui n’en avaient plus quand la pandémie a commencé à frapper parce que les gouvernants les avaient sciemment détruits ! C’est le pays qui a le plus participé aux côtés de la Chine à la fondation du laboratoire spécialisé dans les virus, celui de Wuhan et qui a participé aux projets donnant lieu à fabrication de ce virus, et donc on aurait pu s’attendre que les gouvernants et spécialistes français soient les premiers informés des risques du covid et des manières de la détecter et de le combattre. Il est apparu au contraire que les gouvernants et tous leurs soutiens, pseudo spécialistes et média, ont tous entonné le refrain « pas de risque en France, moins dangereux qu’une grippe ». C’est un des pays capables de produire du matériel respiratoire et ils ont été incapables d’en fabriquer quand il est apparu qu’on en manquait cruellement dans les hôpitaux. C’était autrefois le pays le plus en avance pour l’hôpital public et depuis c’est plutôt un des pays des plus en queue parmi les pays riches.

Aucune des avancées ou découvertes faites en France contre covid n’y été utilisée ni même connue du grand public et même pas de la plupart des médecins généralistes et de nombreux spécialistes. La population française a été l’une des plus démunies face à la pandémie et aucune leçon n’en a été tirée puisque le nombre de morts monte sans cesse en flèche et ne suit nullement les prétendues vagues et leurs décrues affichées.

On nous a dit que le covid a été l’occasion d’un très grand progrès scientifique, le lancement, sinon l’invention, des vaccins à ARN messager. Mais on s’est bien gardé de nous expliquer que cela faisait belle lurette que l’on en connaissait l’existence et qu’on s’était interdit de les utiliser pour cause de dangers majeurs en termes de conséquences secondaires de la vaccination utilisant ainsi le matériel génétique.

Alors est-on à une époque de grandes avancées scientifiques et techniques ou de grandes peurs irrationnelles et de grandes dictatures, sanitaires ou autres ?

Est-on à une époque où les grands scientifiques parlent tous les jours dans les média ou, au contraire, celle où ne parlent dans les média que des scientifiques transformés en administrateurs d’Etat et qui ne diffusent que la parole des officiels du pouvoir qui, eux, n’ont absolument aucune connaissance scientifique et s’en moquent ?

A-t-on habillé quelques charlatans, médecins ou chercheurs d’occasion ou de pacotille, qui cherchent plus la notoriété, le pouvoir ou l’argent que les moyens de combattre les maladies, comme au temps de Molière où les médecins multipliaient les saignées et refusaient de croire à la circulation du sang, et où les grands médecins, eux, ne se trompaient pas là-dessus mais où leur parole était étouffée.

Comment peut-on accuser les autorités médicales et scientifiques d’Etat d’être des menteurs et des vendus ? Quelles preuves peut-on donner d’une telle accusation ?

Eh bien, des preuves, on n’en manque pas !

Ils ont caché la gravité de la maladie covid alors qu’ils la connaissaient.

Ils ont refusé les masques à la population.

Ils ont refusé de cantonner la maladie en bloquant les communications avec la Chine et en examinant tous les passager provenant de ce pays puis de tous les pays infectés successifs.

Ils ont menti sur l’existence de recherches à Wuhan pour produire ce covid-19.

Ils ont menti sur la nécessité de se masquer puis sur la manière de le faire en cachant l’importance d’employer des masques FFP2 à l’exclusion des autres et particulièrement des masques fantaisie.

Ils ont refusé les masques FFP2 aux personnels soignants.

Ils ont menti en affirmant être certains de l’existence d’une immunité collective ce qui signifie prétendre que la maladie déclinerait dès lors que le nombre de vaccinés plus le nombre de contaminés atteindrait un certain seuil.

Ils ont menti en prétendant que les non-vaccinés étaient cause d’un surcroit de transmissions de la maladie.

Ils ont menti en prétendant que les vaccinés étaient immunisés.

Ils ont menti en prétendant que les vaccinés ne transmettaient pas.

Ils ont menti en prétendant que les non-vaccinés allaient mourir.

Ils ont menti en prétendant d’abord que les enfants ne risquaient rien puis ensuite qu’ils devaient absolument être vaccinés.

Ils ont menti en prétendant qu’il n’y avait aucun risque covid dans les écoles.

Ils ont menti en mettant en place leur prétendu « confinement » qui n’était nullement sanitaire mais seulement un prétexte à mise en place d’une dictature anti-rassemblements, anti-manifestations, anti-gilets jaunes, anti quartiers populaires anti-ouvrières et anti-grèves.

Ils ont réussi ainsi à rendre les gens virulemment hostiles aux mesures de confinement et même aux masques.

Ils ont menti en affirmant que la vaccination avait été un succès.

Ils ont menti en affirmant que c’était naturellement que les variants covid devenaient de plus en plus capables de contourner l’immunité humaine.

Ils ont menti en affirmant que les rappels étaient quelque chose de normal qui ne dénotaient nullement un échec de l’efficacité de la vaccination.

Ils ont menti sur le covid long.

Ils ont menti sur le » caractère naturel de la vague quadruple de pandémie (covid, grippe, bronchiolite, gastroentérite).

Ils ont menti sur les effets secondaires des vaccins.

Il y a au bout de tous ces mensonges des millions de morts et de blessés graves, des orphelins, des familles démolies, des milieux populaires frappés durablement et sciemment. Et ces prétendues autorités politiques, scientifiques, médiatiques et autres ont couvert et proféré tous ces mensonges. Ils les ont inventé au fur et à mesure, capables de dire le lendemain le contraire de ce qu’ils affirmaient hier.

La vérité, la science, la pensée, la confiance sont autant victimes de ces gens-là que la santé, l’hôpital, les maisons de retraite, les écoles, les quartiers populaires.

Est-on à une époque où les chercheurs ont le droit de réfléchir librement, de proposer librement leurs hypothèses, sans risque d’anathème, de dénonciation, d’exclusion, de menaces ? Ou, au contraire, est-on à une époque où le pouvoir d’Etat et les classes possédantes imposent la pensée dominante de manière absolue et sans contradiction ?

Oui, les lumières vacillent et il est minuit dans le siècle quand on affirme à la population qu’on ne pourra plus à l’avenir compter sur une santé publique, compter sur un hôpital public, compter sur la science et les scientifiques, compter sur l’information publique livrée par les média, qu’on ne pourra plus compter sur les partis politiques, sur les syndicats, sur les associations car tous participent du grand mensonge étatique et capitaliste, celui qui est chargé de couvrir et de cacher le vrai effondrement de cette époque, celui du système économique dominant parvenu au plus haut niveau et qui ne peut que chuter lourdement avec fracas.

Plonger le monde dans un mensonge officiel n’est pas un objectif secondaire pour les classes possédantes car elles veulent que le peuple travailleur soit aveuglé sur ce qui est réellement en train de se passer afin qu’il soit ligoté pour penser sa propre révolution sociale.

Oui, les possédants nous coupent la lumière, et pas seulement par restriction ou sobriété pour un hiver, mais pour qu’on n’y voit pas clair dans leur dernier jeu, un jeu particulièrement mortel dû au fait que le moteur de leur système d’exploitation est définitivement mort et qu’ils ont épuisé les moyens de faire croire à sa survie et à sa remise en route. Malgré les moyens économiques et étatiques gigantesques dont dispose le système, les plus grands de toute l’histoire des systèmes d’exploitation, ils ne peuvent pas réaliser l’impossible : relancer une mécanique cassée. Quand l’accumulation du capital a atteint sa limite, le but même du fonctionnement est remis en cause. Les méthodes pour faire trainer la chute elles-mêmes rendent impossible la reprise car elles consistent à distribuer encore plus de capitaux sur les marchés par les Etats et les institutions financières, accroissant l’excès de capitaux. L’inflation comme la récession ne sont que des effets partiels de cet excès. Il ne s’agit même pas d’une crise capitaliste comme celles du passé car, pour ces crises, l’excès n’était que momentané et pas permanent et structurel. Dans le passé, il suffisait de laisser quelques capitalistes faire faillite et l’économie repartait. Désormais, c’est toute l’économie qui s’effondre si on laisse un seul trust ou une seule grande banque, ou grande assurance ou grand financier faire faillite. Ce n’est pas une crise, c’est la fin d’un monde.

L’avenir n’est sombre que si le prolétariat révolutionnaire ne prend pas le relai. C’est ce dernier objectif qui guide la guerre actuelle que nous mènent les classes dirigeantes.

Que cette guerre se couvre sous les noms de « lutte contre le terrorisme », « lutte contre l’immigration clandestine », « lutte contre la pandémie », « lutte contre la Russie », « lutte contre la Chine », « lutte pour le climat », « lutte pour l’énergie », « lutte pour la plaNète », elle vise toujours à nous aveugler sur la situation du monde et sur les véritables menaces qui pèsent sur le peuple travailleur. Et surtout, elle vise à nous empêcher de prendre conscience de notre force et de notre capacité à l’échelle mondiale pour bâtir une société nouvelle.

Au cours de la dernier vague des révolutions, de l’Egypte, de la Tunisie au Soudan en passant par le Kazakhstan et le Sri Lanka, de la France aux USA, c’est cette capacité commune des prolétaires du monde de porter une nouvelle société qui a été occultée et même temps que le mode d’organisation qui la porte, les comités du peuple travailleur. A été partout caché le fait que cette vague de révolutions qui a parcouru le monde du monde arabe à l’Asie et à l’Afrique, des Amériques à l’Europe, est la première réponse prolétarienne à la chute de l’ancien système d’exploitation.

C’est pour occulter cette vérité qu’il est nécessaire au monde capitaliste d’occulter toutes les vérités, de manipuler la science et la pensée et de les discréditer.

C’est pour occulter cette vérité qu’on nous ment sur la récession/inflation, qu’on nous ment sur le climat, qu’on nous ment sur le développement de multiples pandémies, qu’on nous ment sur le terrorisme, qu’on nous ment sur les guerres qui repartent, qu’on nous ment sur la santé humaine qui décline, qu’on nous ment sur les pénuries qui se multiplient, qu’on nous ment sur les menaces pour la planète et l’humanité, que l’on veut nous couper l’électricité.

Très sombre époque que celle où on nous dit que les vaccins réussissent alors qu’ils échouent, que le climat se réchauffe quand il se refroidit, que la lutte est pour la paix quand elle est pour la guerre, quand les bandits au pouvoir prétendent nous sacrifier pour lutter contre le banditisme, quand les proxénètes et pédophiles au pouvoir prétendent lutter contre ces mêmes maux, quand ceux qui mènent à de nouvelles catastrophes nucléaires prétendent en protéger la planète…

Très sombre époque où ceux qui sont à l’origine de la reprise de la guerre mondiale se prétendent les artisans de la paix et affirment que les sacrifices auxquels ils nous contraignent n’auraient pas d’autre but.

Le monde capitaliste se jette à corps perdu dans la course aux armements et aux alliances dans ses deux blocs principaux et l’économie mondiale se divise de manière désormais durable. Loin d’arrêter la chute de l’économie mondiale, cette décision prouve encore que les capitalistes n’ont aucun espoir de faire repartir une économie ensablée. Car elle n’est pas engluée dans un surcroit de marchandises mais dans un excès énorme de capitaux et ne peut plus s’en sortir.

Il ne reste plus au pouvoir capitaliste qu’à rêver de détruire l’humanité en même temps que l’on assistera à la destruction de l’ancien système, qu’à cacher les vraies causes de l’effondrement auquel on va assister, qu’à lui donner des noms mensongers comme crise énergétique, crise climatique, crise migratoire, crise guerrière, crise écologique, crise pandémique, crise sanitaire, crise des pénuries, crise inflationniste, etc.

Tous les indicateurs (santé, nourriture, logement, paix, décès, sort des femmes et des enfants, etc.) sont désormais au rouge dans le monde et le capitalisme n’a plus aucun rôle constructif à offrir mais seulement un véritable cauchemar à tenter de faire durer sur le dos du peuple travailleur. Pour en finir avec ces horreurs présentes ou à venir, le peuple travailleur doit vitalement reprendre l’initiative, relancer sa révolution sociale et placer à sa tête les comités, les conseils et les assemblées du peuple travailleur qui devront ensuite constituer l’ossature du futur pouvoir des exploités. C’est de là et seulement de là que la lumière viendra…

Pour conclure :

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