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L’insurrection du peuple travailleur du Sri Lanka est une étape importante de la révolution mondiale !

mercredi 20 juillet 2022, par Alex, Waraa

L’insurrection du peuple travailleur du Sri Lanka est une étape importante de la révolution mondiale ! Suivons la voie insurrectionnelle ! A bas toutes les bastilles capitalistes ! Balayons les États et gouvernements bourgeois !

LE PRESIDENT FUIT DEVANT L’ACTION REVOLUTIONNAIRE DES TRAVAILLEURS

Oui, c’est bien l’épisode d’une révolution qu’on a vu au Sri Lanka depuis des semaines, ce pays de 24 millions d’habitants, épisode couronné par la prise du palais présidentiel de la Capitale Colombo le 9 juillet.

« Le Sri Lanka plonge dans l’inconnu après la « prise de la Bastille » écrit Le Monde. « Sous la pression de la rue, le président, GotabayaRajapaksa, et son premier ministre, RanilWickremesinga, ont pris la fuite » titre le journal bourgeois français, ajoutant « Après plus de trois mois de contestation, la nouvelle de ces démissions a déjà un parfum de victoire, malgré les doutes qui demeurent. »

« Je suis très fière de ce que le peuple sri-lankais a accompli, nous sommes en train de renverser le gouvernement, mais l’heure n’est pas encore aux célébrations », prévient HiranyaCooray, une trentenaire de Colombo, jointe par téléphone. En raison des pénuries de carburant qui frappent l’île, elle a parcouru 10 kilomètres à pied pour participer à la manifestation organisée samedi dans la capitale ».

Les travailleurs et tous les révolutionnaires d’ici ne peuvent que se sentir solidaires des Sri Lankais qui ont envahi le Palais présidentiel, car nous devrons un jour ou l’autre les imiter ! Il n’est pas étonnant que les faux amis des travailleurs, la coalition Nupes et l’extrême-gauche devenue électoraliste et syndicaliste bureaucratique (LO, NPA notamment) ne se soit pas déclarée clairement solidaire, en paroles suivis d’actes, de cette action insurrectionnelle remarquable.

La moindre des solidarités, que ni la gauche ni l’extrême gauche n’ont souhaité exprimer, serait de diffuser parmi tous les travailleurs d’ici l’idée suivante :

« Vive la lutte de travailleurs, des femmes du Sri Lanka, qui nous donnent un exemple pour ici ! »

EN QUOI LA LUTTE DES TRAVAILLEURS AU SRI LANKA EST-ELLE UN EXEMPLE POUR LES TRAVAILLEURS DE FRANCE ?

Pour ceux qui se demandent comment les travailleurs d’ici peuvent riposter aux attaques, aux salaires en chute, à la prétendue réforme (traduisez destruction) des retraites, à la prétendue réforme des services publics (SNCF, EDF, hôpital public, enseignement et autres).

Aux traditionnelles manifestations et luttes réformistes qui accompagnent les sempiternelles réunions, négociations du dialogue sociale autrement dit de la collaboration de classe de la part des syndicats et de la gauche, couverte par l’extrême gauche de type LO, NPA, Alternative Libertaire, CNT, POI etc, les travailleurs montrent l’exemple de ce qu’est une action révolutionnaire contre le pouvoir des capitalistes !

Oui ! Si nous n’envahissons pas en masse et en révolte comme les sri lankais les hauts lieux du pouvoir et des coffres, des banques aux sièges des multinationales, pour y prendre le pouvoir et en chasser les grands bandits qui dirigent le capitalisme et l’Etat, nous n’aurons rien ! Nous n’aurons que du mépris, des coups et une répression féroce avec des morts ! Et comme les dirigeants de ces multinationales n’entendent pas nos cris de révolte et ne changeront en rien leur politique si ce n’est par peur d’être renversés, mais reviendront très vite reprendre ce qui a été concédé, envahissons leurs résidences de luxe avec leurs piscines, comme les Sri Lankais ont fait avec celle de leur président !

DES GILETS JAUNES A LA GUADELOUPE JUSQU’AU SRI LANKA OU LA RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE MONDIALE ! POPULARISER L’ACTION RÉVOLUTIONNAIRE DES TRAVAILLEURS DU SRI LANKA C’EST RENFORCER L’ACTION RÉVOLUTION DU PROLÉTARIAT DE FRANCE !

Populariser de tels slogans auprès des travailleurs dès le lendemain des événements, c’est le début d’une solidarité de classe. Le quasi-silence des Confédérations syndicales ainsi que des soi-disant révolutionnaires, revient à faire croire aux travailleurs : « les méthodes aux Sri Lanka ne peuvent pas être les mêmes qu’en France, car ici nous sommes en démocratie. Comme le journal bourgeois le dit très bien, c’est une prise de la Bastille, les Sri Lankais ne font que vouloir rattraper leur retard sur nous, qui vivons en démocratie » Détruire ces préjugés, ces faux espoirs dans les institutions bourgeoises, c’est l’occasion que nous donnent les travailleurs du Sri Lanka !

La prise d’un Palais ou d’un lieu de pouvoir eu lieu lors de toutes les véritables révolutions : prise des Invalides et de la Bastille le 14 juillet 1789, du Palais-Bourbon en 1848, de l’Hôtel de Ville par la Commune en 1871 ; en Russie c’est la prise du Palais d’Hiver d’Octobre 1917 qu’on identifie à la Révolution d’Octobre.

Les Gilets jaunes, en décembre 2018, ont tenté de pénétrer à l’Élysée, sans y parvenir. Mais aucune des organisations politique et syndicale ou associative, de gauche ou de fausse extrême gauche, n’a ni relayé ni soutenu cet objectif. Aucune n’avait non plus relayé l’idée qu’il fallait s’en prendre aux banques quand les États leur donnaient des milliers de milliards pour les sauver.

Tout comme les Printemps arabes, les Gilets jaunes n’ont pas suivi ces gauches bourgeoises et sont passés à l’action directe, ont occupé des places ou des ronds-points, dans l’illégalité, y plantant leurs drapeaux, ont remis en cause toutes les institutions de la bourgeoisie en affirmant que leurs assemblées de gilets jaunes avaient une autorité sur le peuple travailleur que toutes les institutions du pouvoir et tous les partis et syndicats avaient perdu.

Les travailleurs, les Gilets jaunes comme tous ceux qui se sont soulevés dans le monde, ainsi que et les révolutionnaires qui veulent renverser le capitalisme et créer une nouvelle société, ne peuvent voir dans ces soulèvements dans des pays dits arriérés, c’est-à-dire dominés par l’impérialisme, que comme des épisodes d’une seule et même révolution que la leur, la révolution mondiale, menée à l’échelle de la planète entre la dictature du prolétariat et celle de l’impérialisme.

UNE EXTREME GAUCHE SILENCIEUSE QUI NE DEFEND NULLEMENT L’ACTION REVOLUTIONNAIRE DES TRAVAILLEURS ET LES MAINTIENT DERRIÈRE LA POLITIQUE RÉFORMISTE DES SYNDICATS DIRIGÉS PAR LA GAUCHE DU CAPITAL (LFI – PS – EELV – PCF) DANS LE CADRE DU CAPITALISME POURRISSANT POUR NE PAS RENVERSER LES CLASSES DIRIGEANTES !

Pouvoir des exploités contre-pouvoir de la bourgeoisie, c’est bien la question qui est posée par tous ces soulèvements, ici ou là-bas. Ces lieux que nous aurons à envahir, ici comme au Sri Lanka, sont aussi ceux des pouvoirs civils, militaires, économiques et financiers comme le siège d’EDF, de Total, ou des grandes banques, les paradis fiscaux, les bourses. Il faudra aussi envahir les casernes, les commissariats, les directions des services publics et des trusts.

Ces lieux du pouvoir, ces Bastilles du capital qui ont remplacé celle de Louis XVI, sont ceux de la dictature bourgeoise, fermés, inaccessibles aux travailleurs. La vraie démocratie signifie le pouvoir du peuple, ce peuple travailleur qui n’a même pas le droit de pénétrer là où le pouvoir s’exerce en son nom, et souvent avec ses impôts. L’occupation des places lors du printemps arabe, l’occupation des ronds-points par les Gilets jaunes sont des actes considérés comme illégaux par le pouvoir, car ils sont un premier pas vers ce type d’action insurrectionnelle qu’on a commencé au Sri Lanka.

Les Gilets jaunes l’ont senti, parfois dans leur chair par les mutilations ciblées organisées par la police, occuper un rond-point, se rassembler dans un centre-ville, tenir une assemblée démocratique, même autre action illégale, a été pris par le pouvoir comme une atteinte mortelle inacceptable aux institutions du pouvoir capitaliste. Les confédérations syndicales comme les « révolutionnaires » de LO et du NPA, ont dit non à ces actes illégaux, en vilipendant les Gilets jaunes et faisant croire que la vraie démocratie est « dans les entreprises » au travers des syndicats. Ce n’est pas de la solidarité ouvrière qu’ils se montraient partisans en réalité, mais de toutes ces institutions « légales » mises en place par le patronat dans les usines. Ces organisations de la gauche politique et syndicale ont une indifférence et un mépris pour les événements du Sri Lanka, ou récemment au Soudan, de même nature que celui qu’ils ont eu pour les Gilets jaunes.

Comme Mélenchon, LFI, le PCF, LO, le NPA veulent nous faire croire que c’est des processions pacifiques ayant l’accord des préfets, en plus des élections, qui suffiront ici, dans les pays pseudo-démocratiques. Leur mépris concernant la révolte du Sri Lanka (alors que le peuple travailleur sri-lankais « insoumis, rebelle », cela devrait plaire à LFI et que sa « prise de la bastille » devrait plaire à Arthaud et Poutou) qui s’y déroule est un enseignement révolutionnaire dont les travailleurs d’ici peuvent remercier les travailleurs du Sri Lanka.

Dans son éditorial du 11 juillet dernier, intitulé « Salaires : se préparer à engager le combat contre le patronat » N. Arthaud de LO ne dit pas un seul mot du Sri Lanka, comme si cette lutte n’était pas elle-même un début d’insurrection contre le patronat, incarné par son serviteur suprême le président ! C’est seulement dans les pages intérieures de l’hebdomadaire Lutte Ouvrière, qu’on trouve un article neutre, qui ne prend même pas parti, mais qui conclut par une formule qu’on pourrait lire sur un bulletin scolaire d’un enfant avec le conseil d’un professeur : « Les travailleurs sont le fer de lance de la contestation. Pour changer leur sort, forts de leurs mois de lutte, encouragés par ces premiers succès, ils devront bâtir leurs propres organisations et avoir leur propre politique. »

Mais quelles organisations les Sri Lankais doivent-ils mettre en place ? Remarquons que l’éditorial cité de N. Arthaud, qui ne voit que la lutte des salariés d’ici, leur est en fait autant hostile qu’au Sri Lankais, et ne mentionne aucune nécessité d’organisation par eux-mêmes pour les salariés d’ici. Comment titrer « Salaires : se préparer à engager le combat contre le patronat » ? alors que des dizaines de grèves se sont déjà engagées, car les travailleurs, ayant bien raison, ne font aucune confiance dans les syndicats pour les organiser ? Qu’est-ce que « préparer », « organiser » le combat pour les travailleurs, en France ou au Sri Lanka : c’est prendre ici comme là-bas dès le départ le contrôle de leur lutte, en formant des assemblées générales souveraines d’exploités en lutte et en y élisant leurs propres comités :

LE SEUL MOT D’ORDRE RÉVOLUTIONNAIRE EN TERMES D’ORGANISATION EN FRANCE COMME AU SRI LANKA ET DONT NE VEUT PAS L’EXTRÊME GAUCHE PSEUDO-RÉVOLUTIONAIRE : LA FORMATION DE SOVIETS, DE COMITÉ DU PEUPLES TRAVAILLEURS !

LES COMMUNISTES RÉVOLUTIONNAIRES défendent l’auto-organisation c’est-à-dire l’élection dans toutes les entreprises de délégués des comités prolétariens révolutionnaires, formation de comités de paysans pauvres, de femmes, de jeunes et de chômeurs, la transformation des comités du peuple travailleur en centres de décision qui centralisent non seulement la lutte mais le programme économique et social. Pouvoir des travailleurs contre dictature de l’impérialisme !

LA LUTTE DES EXPLOITES DU SRI LANKA A LA FRANCE EST UNE SEULE ET MEME LUTTE, LA REVOLUTION INTERNATIONALE DES EXPLOITES.

L’impérialisme, qu’il soit français, états-uniens, chinois, russe ou indien, sous ses formes économiques et militaire, crée des liens matériels entre les travailleurs du monde entier. Chaque question d’actualité le montre à sa manière. Par exemple une des principales annonces de la première ministre lors de son discours de politique générale à l’assemblée le 6 juillet fut la nationalisation d’EDF, accompagnée de l’écologie au nom de la souveraineté énergétique : « Nous voulons être, nous serons, la première grande nation écologique à sortir des énergies fossiles. C’est la garantie de notre souveraineté énergétique. Pour sortir du carbone, nous nous doterons d’un mix énergétique équilibré autour des énergies renouvelables et du nucléaire. »

Ces termes sont bien ronflants, alors qu’éponger les dettes d’une entreprise avec l’argent public, tout en privatisant ses profits, est un des buts bien connu des nationalisationspar un gouvernement au service du patronat ... expliqué même à propos d’EDF par la chaine télé pro-patronale BFM. Mais au-delà, la « souveraineté énergétique » qui vise à souder la nation autour de ses grands trusts capitalistes, est un programme de guerres inter-impérialistes, dont la domination politique du Sri Lanka est un des aspects.

Cette dépendance énergétique avait été ressentie douloureusement par Clémenceau en 1917, lorsqu’il dut quémander du carburant à la compagnie américaine Standard Oil pour continuer la boucherie de sa guerre. Plus jamais ça ! cria l’impérialisme français. Certes en 1924 fut fondée une Confédération Française des Pétrole, qui devint Total-CFP en 1985 puis Total en 1991. Mais de Gaulle ne faisant pas confiance aux capitaux privés, fonda en 1945 un organisme entièrement contrôlé par l’État : le Bureau de Recherche du Pétrole (BRP). Les premières découvertes furent faites en Algérie (1956) puis au Gabon (1961). Le sort de ce pays est emblématique : l’accord d’indépendance de 1960 fut complété par un accord secret maintenant la dépendance du Gabon concernant les matières premières, et d’un accord militaire. La France imposait au Gabon ce qu’elle se voit aujourd’hui imposer par les USA : « La République gabonaise favorise au profit des forces armées françaises le stockage des matières et produits stratégiques. Lorsque les intérêts de la défense l’exigent, elle limite ou interdit leur exportation à destination d’autres pays. »

La « souveraineté énergétique » française, c’était celle de l’armée française, pour le profit des capitalistes français. C’était la naissance de la Françafrique : des accords identiques furent signés entre 1960 et 1961 avec le Congo, le Tchad, la Côte d’Ivoire, le Dahomey (Bénin) et le Niger dont le sous-sol regorge d’uranium. Le nucléaire, dépendant de cet uranium, présenté comme une énergie verte et renouvelable, c’est un mensonge. Les guerres « antiterroristes » au Sahel ne sont que des guerres de la Françafrique, elles sont encore au programme avec la prolongation du choix du nucléaire.

La rivalité entre puissances impérialistes concurrentes, notamment pour le contrôle des sources d’énergie, est ce qui aboutit aux deux guerres mondiales et à des guerres ne disant pas leur nom organisées par ces puissances dans des pays dominés après les indépendances, l’Ukraine étant un des derniers exemples.

L’OCEAN INDIEN EST UN THEATRE IMPORTANT DES RIVALITES IMPERIALISTES, MOINS FAMILIER PEUT-ETRE CAR PLUS NAVAL QUE TERRESTRE.

L’Empire britannique des Indes s’est retrouvé divisé en sept États : Inde, Pakistan, Népal, Bouthan, Bangladesh, Maldives et Sri Lanka. L’Inde tenta d’imposer au Sri Lanka et aux Maldives sa tutelle par des accords similaires à ceux de la Françafrique. Son ennemi principal le Pakistan passe des accords maritimes avec la Chine. La première puissance dans l’Océan Indien reste les USA, mais avec l’effacement de l’Union soviétique dans les années 80, la France devint la deuxième puissance militaire de l’Océan Indien. Les iles Éparses, Mayotte, Djibouti sont des points d’appuis de l’impérialisme français pour ses interventions dans la région. Jouet des rivalités inter-impérialistes entre les USA, la Chine, le Pakistan, la Russie, les travailleurs du Sri Lanka ne se libéreront qu’en s’affranchissant de cette tutelle, et pas seulement d’un président. Un petit peuple contre toutes ces grandes puissances ? Non, car l’Inde, la Chine, le Pakistan sont des pays où d’autres prolétaires se soulèvent régulièrement, c’est l’union dans une révolution commune qui les fera vaincre ensemble leurs bourgeoisies rivales entre elles. Quand N. Arthaud sous-entend que les travailleurs du Sri Lanka n’ont pas réalisé grand-chose par eux-mêmes en déclarant« Le changement annoncé à la tête de l’État a probablement été autant décidé par l’état-major de l’armée que par l’impérialisme américain », elle oublie, comme à propos de l’Ukraine « son » impérialisme français. Par exemple du Sri Lanka, près de 300000 travailleurs environs ont émigré vers les Émirats Arabes Unis. Aux côtés d’environ 15 millions d’autres travailleurs immigrés dans toute la Péninsule arabique, ils fournissent une main d’œuvre misérable pour l’extraction du pétrole, la construction et l’entretien du Louvre à Abu Dhabi, la prostitution, la servitude domestique dans des familles locales. C’est le maintien dans l’esclavage de ces salariés, qui permet depuis l’époque du colonialisme de payer un peu plus les salariés ici. L’armée française veille sur cette oppression dans sa base militaire d’Abu Dhabi, comme supplétif de l’impérialisme américain. Cette main d’œuvre surexploitée est une « énergie verte » au service de notre « souveraineté énergétique »C’est pour cette raison que ce programme énergétique du gouvernement français n’a rien de « soutenable » ou « durable ».

Dénoncer la présence de l’armée et des impérialistes français dans l’océan indien est une aide très concrète aux travailleurs du Sri Lanka qui est à portée de main !

L’extension socialiste de la révolution aux pays voisins, Inde, Pakistan, Chine, et au monde, en renversant mondialement la classe capitaliste, doit être proclamée comme le moyen de sortir de la misère et de la famine actuels !

UN SEUL MOT D’ORDRE DOIT RAISONNER SUR TOUTE LA PLANETE !

PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS UNISSONS-NOUS ! FORMONS NOS COMITES, NOS SOVIETS !

A BAS LE POUVOIR CAPITALISTE !

A BAS TOUS LES ÉTATS, GOUVERNEMENTS, PARTIS ET INSTITUTIONS DU CAPITALISME !

PRENONS LE POUVOIR PARTOUT ! IMPOSONS NOTRE DICTATURE RÉVOLUTIONNAIRE AUX CLASSES DIRIGEANTES !

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