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De l’Ukraine au Mali, l’impérialisme ne fait pas la guerre pour défendre le droit des peuples

mercredi 9 février 2022, par Alex, Waraa

De l’Ukraine au Mali, l’impérialisme ne fait pas la guerre pour défendre le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes dans la question nationale

Patrie, Droit et Justice, ces trois grands slogans mensongers qui justifièrent les millions de morts de la boucherie mondiale impérialiste de 1914-1918, sont repris en chœur par les gouvernements occidentaux pour annoncer la prochaine guerre mondiale tout aussi impérialiste. Les USA et ses alliés européens mobilisent leurs armées en Europe soi-disant pour « sauver l’Ukraine » contre les Russes. Le bloc impérialiste américain comprend la France. Le bloc impérialiste opposé au bloc occidental comprend notamment Russie et Chine. Nul ne peut dire si ces géants militaires vont jeter l’humanité dans le sang, mais seulement qu’ils en sont capables parce que le capitalisme est agonisant et qu’ils préfèrent la guerre que la révolution sociale. Le nombre colossal de morts de la pandémie et les efforts des gouvernants pour la laisser se propager nous rappellent ce caractère sanglant du capitalisme qui n’est nullement réduit par le stade ultime de dégénérescence du système capitaliste devenu complètement dépendant.des aides publiques financières massives. En tout cas, le peuple travailleur du monde ne doit choisir aucun des deux camps guerriers et bellicistes qui ne sont pas plus démocratique ni pacifique et tout aussi impérialistes l’un que l’autre.

Et le peuple travailleur de France n’a aucune raison en particulier de soutenir les guerres de la France dans lesquelles elle a déjà démontré qu’elle ne défend pas plus le peuple de France qu’aucun autre peuple. Car la France impérialiste ne se contente pas de mettre son doigt entre des forces armées bien plus grandes que la sienne : elle intervient aussi face à d’autres forces armées qui lui sont inférieures, notamment en Afrique et au Sahel.

L’armée française cherche ainsi à se maintenir militairement au Mali, alors que la popula-tion et le gouvernement militaire de ce pays la rejettent en bloc, suite à la politique fran-çaise qui aboutit à la coupure en deux du Mali, par des accords avec des groupes « terro-ristes » qu’elle prétendait combattre.

Lorsque la révolution politique et sociale, anti-impérialiste et anti-dictature, a gagné la ca-pitale du Mali, Bamako, la France a instrumentalisé une prétendue vague terroriste mas-sive venue du Sahel qui devait submerger Bamako pour justifier une intervention militaire française occupant le pays. Avant d’attaquer les forces terroristes, la France les a prévenu de l’intervention, permettant à l’essentiel de se retirer avant, et inaugurant une série de manipulations dans lesquelles on voit que la France n’est nullement l’ennemi direct du terrorisme.

En Afrique, la France défend son territoire d’empire néo-colonial face aux visées chi-noises, notamment en renversant tous les chefs d’Etat qui feraient des accords avec la Chine .Les coups d’Etat au Mali, Burkina-Faso, Guinée Conakry et Guinée Bissau éten-dent le terrain d’affrontement des impérialismes occidentaux, contre les Russes et Chinois, de l’Ukraine au Sahel.

La population d’Ukraine est la première à s’inquiéter des bruits de guerre mondiale se concentrant sur son pays. On nous dit qu’il faut d’abord « sauver la paix », mais qu’il ne faut pas céder au « monstre russe ». Rien de ce qu’a fait l’Europe dans une Ukraine soi-disant libérée de la domination russe n’a démontré en quo ique ce soit que la Russie soit pire que les auto-proclamées « démocraties occidentales ». Et rien ne démontre non plus que le camp occidental dirigé par Biden n’ait la moindre envie de sauver la paix ! Des USA qui sont à la limite de la mise en faillite de l’Etat et la chute de l’économie américaine et qui auront bientôt la responsabilité d’un million de morts du covid, se voient très bien en assener aussi quelques millions de morts au reste du monde.

On pourrait se dire que l’Ukraine a toujours voulu se libérer d’une domination russe impo-sée sans doute par des tsars et par leurs successeurs staliniens. Mais c’est complètement faux ! Même les historiens les plus anti-russes sont obligés de reconnaitre que c’est par un mouvement révolutionnaire spontané que le peuple ukrainien a choisi de rejoindre la Russie des Soviets. Concernant l’Ukraine, il y a en effet un fait incontestable, c’est suite à une révolution sociale, à la prise du pouvoir par les ouvriers et les paysans pauvres que ce pays a pu conquérir son indépendance, officiellement le 18 mars 1921, par le traité de Riga, en même temps qu’elle choisissait volontairement de s’unir à la révolution prolétarienne de Russie.

La première phrase de ce traité de Riga peuvent surprendre : « La Pologne, d’une part, la Russie et l’Ukraine d’antre part, unies par le désir de mettre fin à la guerre qui s’est élevée entre elles ont décidé d’entrer dans des négociations de paix » : oui, c’est en s’alliant à la Russie, en l’occurrence contre la Pologne (soutenue par la France impérialiste), que l’Ukraine a conquis son indépendance en même temps qu’elle choisis-sait librement de s’unir à la Russie révolutionnaire.

Pourtant, la Russie n’est-elle pas, des tsars à Poutine, l’oppresseur séculaire de l’Ukraine ? La suite du Traité de Riga éclaire les choses. Il fut signé entre d’une part « le gouvernement de la République polonaise », d’autre part « la République socialiste fédérative des Soviets de Russie, la République socialiste des Soviets de Russie Blanche et la République socialiste des Soviets d’Ukraine. » Traduction : d’un côté une république bourgeoise, de l’autre les républiques de Russie, d’Ukraine et de Biélorussie (Russie Blanche), socialistes et soviétiques, créées à l’issue des révolutions de février et d’octobre 1917, qui mirent fin à l’Empire des Tsars, prison des peuples dont ceux d’Ukraine et de Biélorussie.

Les pays occidentaux qui aujourd’hui se posent en défenseurs des peuples de Biélorussie et d’Ukraine « oublient » de nous rappeler qu’ils entrèrent en guerre contre ces pays lorsqu’ils prirent leur indépendance pour la première fois à l’époque moderne, en 1921 comme l’affirme le Traité : « Les deux parties contractantes, conformément au principe de libre disposition des peuples, reconnaissent l’indépendance de l’Ukraine et de la Russie Blanche »

Contre cette Russie, cette Ukraine et cette Biélorussie des soviets (assemblées générales souveraines d’ouvriers, de paysans, de soldats et de Cosaques, excluant les exploiteurs du droit de vote), ce n’est pas seulement la Pologne bourgeoise qui a pris les armes. C’est également la France, l’Allemagne, les USA, la Grande-Bretagne, soit directement, soit en armant et encadrant les armées blanches des généraux russes tsaristes. La méthode de lutte de ces armées occidentales était la terreur contre-révolutionnaire : reprise des terres que les paysans avaient occupées, châtiments exemplaires contre ces paysans, pogromes contre les juifs, violences contre les femmes. C’est pourquoi les paysans ukrainiens, les citadins juifs, les femmes, se rallièrent finalement au régime des soviets établi en Russie par les ouvriers. Il fallu près de 3 ans de guerre civile (1918-1920), comme en France entre la prise de la Bastille en 1789 et le renversement de la monarchie en 1792, pour que les paysans ukrainiens, alliés aux ouvriers russes, fondent une Ukraine indépendante et socialiste.

Le gouvernement français ne reconnut pas cette indépendance de l’Ukraine. C’est seule-ment en 1924 que le Cartel des gauches reconnut officiellement l’URSS, et en particulier l’union entre Russie et Ukraine.

Dans les élections présidentielles françaises qui se déroulent en pleine menace de guerre mondiale, aucun des candidats « de gauche », Mélenchon, Taubira, Jadot, Hidalgo ou Macron n’a voulu rappeler cet épisode. De 1917 à 1924, c’est d’ailleurs seulement sous la pression des ouvriers de toute l’Europe que les gouvernements bourgeois durent mettre fin à leur soutien aux armées russes blanches contre-révolutionnaires, en Ukraine comme ailleurs en Europe de l’Est et en Russie. Les généraux qui dirigeaient cette armée voulaient restaurer l’Empire russe. L’Ukraine n’existait pas pour eux pas plus que pour les dirigeants impérialistes comme Clémenceau, qui les soutenaient et qui ne parlaient que de « Russie méridionale ».

Une mutinerie éclata dans la flotte française de la Mer noire qui remit en cause l’intervention impérialiste et contre-révolutionnaire française dans toute la région. Ni Roussel, ni Poutou ni Arthaud n’ont rendu honneur à cette mutinerie, au moment où cela s’impose, alors que Macron veut envoyer des soldats sur les bords de la Mer Noire, lieu des crimes de la bourgeoisie française il y a cent ans. Les candidats « révolutionnaires », Arthaud et Poutou, ont encore choisi de ne pas exister sur cette question.

C’est bien une révolution sociale qui a mis fin à l’oppression nationale en Ukraine, avec le soutien de soldats révolutionnaires organisant le sabotage des opérations de l’armée française. Contre les manœuvres guerrières de l’armée française au Mali, dans tout le Sahel, en Roumanie (où Macron est prêt à envoyer des militaires français dans le cadre de l’Otan), ces méthodes ne sont plus d’actualité ? Bien sûr que si, elles le sont, mais ni Arthaud ni Poutou n’en parlent, alors qu’une guerre a bien commencé, celle de la propa-gande militariste, et qu’au moins une guerre des idées devrait lui répondre haut et fort.

Ces événements d’il y a cent ans sont bien loin et n’ont rien à voir avec ceux d’aujourd’hui ? Certes, socialisme et soviets sont des termes qui ont été défigurés, à cause entre autres des trahisons des partis socialiste et communistes (staliniens) officiels. En 1914, des dirigeants « socialistes » comme Léon Blum ont mis le socialisme au service de la boucherie impérialiste, à partir de 1936, les partis communistes sous la direction de Staline sont devenus patriotes, colonialistes, étouffant toute auto-organisation des travailleurs, donc les soviets. Mais c’est une raison de plus pour rappeler le vrai sens de ces mots. C’est la seule manière de comprendre que contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, les peuples russes et ukrainiens ne sont pas destinés à s’entretuer. L’URSS créée il y a cent ans en 1922 par quatre républiques soviétiques (Biélorussie, Russie Ukraine et Transcaucasie, qui devinrent 15 plus tard) aboutit à un mélange des populations bien plus large que ne le fait l’Union Européenne. Sur le site de son Ambassade à Paris, V. Poutine a publié en français sous le titre « Sur l’unité historique des Russes et des Ukrainiens » un texte où on lit à ce propos « le mur qui s’est dressé ces dernières années entre la Russie et l’Ukraine, entre les parties d’un espace historique et spirituel de fait partagé, je le perçois comme un grand malheur commun, comme une tragédie. » Et c’est bien ce que ressentent de nombreux ukrainiens. Mais lorsque Poutine ajoute « les Russes et les Ukrainiens formaient un seul peuple, un tout », c’est l’impérialisme russe qui s’exprime et certainement pas le sentiment d’unité révolutionnaire de l’union de 1921. Non, il y a eu trop de sang versé en Ukraine par les gouvernements russes, de tsars à Staline, pour faire croire que toute oppression nationale de la Russie a disparu.

C’est la prise du pouvoir par les paysans et les ouvriers en 1917 qui a permis une renais-sance ukrainienne : le droit de parler, d’écrire, de s’instruire, de faire des démarches ad-ministratives en ukrainien, dans des institutions où les fonctionnaires parlaient enfin ukrainiens. Mais les ouvriers on perdu le pouvoir, les paysans ont été écrasés physique-ment et politiquement par la collectivisation forcée imposée par Staline, dont un des épi-sodes fut la famine, le « Holodomor » en 1932-1933, tragédie que tous les ukrainiens ont encore en tête. Trotsky, le chef de l’Armée rouge qui conquit l’indépendance de l’Ukraine, fut exclu du Parti communiste, puis expulsé d’URSS en 1930, assassiné par Staline en 1940. Deux des révolutionnaires signataires du traité de Riga du côté russo-ukrainien, A.. Joffé et J. Furstenberg-Hanecki (polonais, camarade de Rosa Luxemburg, défendant l’indépendance de l’Ukraine contre la Pologne !) furent persécutés jusqu’à la mort par Staline. L’enterrement de l’opposant trotskiste Joffé en 1927 fut la dernière manifestation publique contre Staline. Elle sonnait comme l’enterrement de la révolution de 1917, sonnant également le glas pour la libération nationale en Ukraine. D’où la volonté des Ukrainiens depuis lors de reconquérir leur indépendance, qu’ils prendront en 1991 seulement.

La fin de l’oppression nationale en Ukraine avait pu être mise en route grâce à la révolu-tion, elle fût brutalement arrêtée par la contre-révolution stalinienne. Le formule de Poutine sur « un seul peuple, un tout », est empruntée à Staline, elle rappelle celle de M. Thorez, dirigeant du PC qui en 1939 justifiait l’Algérie française au nom de l’existence « d’un seul peuple ».

Le retour de l’oppression nationale, en Ukraine comme ailleurs, seule la révolution sociale l’empêchera. Seule l’union des travailleurs d’Ukraine, de Russie, du Kazakhstan, pourra protéger l’Ukraine de tous les impérialismes, comme elle le fit en 1921. Les dirigeants de l’intelligentsia, qui, de la gauche à l’extrême droite (Skoropadski, Petlioura, le fasciste Bandera) prétendirent bâtir l’Ukraine à l’ombre d’un impérialisme (allemand en 1917 puis 1941, franco-polonais en 1918), perdirent le soutien du peuple, car ces impérialismes furent pires que celui des Russes.

Les Ukrainiens, à part quelques bourgeois qui font fortune grâce aux guerres, n’ont rien à attendre de l’impérialisme français. Qu’ils se souviennent que c’est en 1935, pendant que régnait la terreur en Ukraine, que Staline devint fréquentable, et signat le pacte Staline-Laval en 1935. Les ukrainiens n’ont rien à attendre de l’impérialisme allemand. L’Allemagne, dont la dernière intervention en Ukraine, de 1941 à 1945, fût synonyme d’extermination des juifs et des ukrainiens.

Mais, la France et l’Allemagne d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec celles d’avant 1945 ? N’oublions pas que les questions nationales et raciales n’étaient que des prétextes pour embrigader les populations dans des opérations de brigandage impérialiste. Le pétrole, l’uranium, l’or en Afrique, la production agricole, les gisements miniers en Ukraine, l’industrie d’armement du Donetsk, telles sont les véritables objectifs des impérialistes, d’hier et d’aujourd’hui.

La domination impérialiste de la bourgeoisie française sur une partie de la planète, dont cette bourgeoisie veut nous rendre solidaire en nous reversant quelques miettes au tra-vers de salaires plus élevés que la moyenne mondiale, c’est un des mécanismes de l’impérialisme. C’est pour cette raison que déjà Marx appelait les ouvriers anglais à se solidariser avec la lutte des Irlandais contre la domination anglaise et même de se solidariser de la lutte de l’Inde contre l’Angleterre. Il affirmait ainsi, au contraire des gauches et des prétendues extrêmes gauches qui ne veulent plus en parler, que le programme du prolétariat révolutionnaire inclue la libération nationale des peuples opprimés, que ce programme remet en question bien plus que le niveau des salaires et les emplois mais toute la direction de la société et en particulier les guerres de la bourgeoisie.

Remplaçons Angleterre par France, Irlande par Françafrique, et les paroles de Marx sont d’actualité : « L’Irlande est la citadelle de l’aristocratie foncière anglaise. L’exploitation de ce pays ne constitue pas seulement l’une des sources principales de sa richesse matérielle, en même temps que sa plus grande force morale. » Le programme des candidats qui appellent les travailleurs à être « fiers d’être Français » : de Zemmour à Mélenchon, est du même type que celui de la bourgeoisie anglaise de l’époque : « Ce qui est primordial, c’est que chaque centre industriel et commercial d’Angleterre pos-sède maintenant une classe ouvrière divisée en deux camps hostiles : les prolétaires anglais et les prolétaires irlandais. L’ouvrier anglais moyen déteste l’ouvrier irlandais en qui il voit un concurrent qui dégrade son niveau de vie. Par rapport à l’ouvrier irlandais, il se sent membre de la nation dominante et devient ainsi un instrument que les aristocrates et capitalistes de son pays utilisent contre l’Irlande. Ce faisant, il renforce leur domination sur lui-même. Il se berce de préjugés religieux, sociaux et nationaux contre les travailleurs irlandais. Il se comporte à peu près comme les blancs pauvres vis-à-vis des nègres dans les anciens États esclavagistes des États-Unis. L’Irlandais lui rend avec intérêt la monnaie de sa pièce. Il voit dans l’ouvrier anglais à la fois un complice et un instrument stupide de la domination anglaise en Irlande. Cet antagonisme est artificiellement entretenu et développé par la presse, le clergé et les revues satiriques, bref par tous les moyens dont disposent les classes dominantes. Cet antagonisme est le secret de l’impuissance de la classe ouvrière anglaise, malgré son organisation. C’est le secret du maintien au pouvoir de la classe capitaliste, et celle-ci en est parfaitement consciente. »

La base sociale d’un mouvement ouvrier bourgeois existe donc depuis dans les pays im-périalistes, mais ne peut toucher qu’une partie restreinte de la classe ouvrière. Une ten-dance du mouvement ouvrier qui se désolidarise de son impérialisme et se solidarise avec les populations des pays qu’elle opprime, c’est ce que furent Lénine et Trotsky, qui prirent la tête de tous les exploités de la prison des peuples (dont ceux de l’Ukraine), à partir du pouvoir ouvrier instauré dans ses capitales : Saint-Pétersbourg et Moscou .

Rien n’empêchait de faire de même en France. Le parti communiste à ses débuts mena des campagnes contre l’occupation de la Ruhr (1923-1925) et la guerre du Rif (1925-1927), appelant au sabotage de l’effort de guerre de l’armée française, organisant mani-festations et propagande clandestine dans l’armée. Concernant les interventions de l’impérialisme français au Mali, ou en Ukraine, de telles actions redeviennent d’actualité. Au lieu de cela, N. Arthaud saluait récemment les grévistes d’Airbus qui réclament (légiti-mement) leur part des profits, sans appeler à ce que les travailleurs de ce trust impéria-liste, qui fournit des armes à la dictature du Kazakhstan où les travailleurs viennent de subir une répression, mènent également leur grève sur un plan politique : A bas à la ré-pression au Kazakhstan ! Dirigeants et actionnaires d’Airbus complices !

La paix dans le monde, cela n’est pas possible sans l’action révolutionnaire du prolétariat ! Seule la crainte de la révolution mondiale a arrêté les deux dernières guerres mondiales impérialistes et il en va de même aujourd’hui. Dès maintenant il importe que les buts de guerre pourris des bourgeoisies de tous bords soient publiquement dénoncées au nom du prolétariat, seule classe capable d’offrir un avenir qui soit autre que celui des fosses communes de masse !

Oubliez la lutte des classes ; sauvez d’abord des peuple opprimés, au Mali et en Ukraine, sauvez la paix du monde, veut-on nous faire croire, pour que nous approuvions ces guerres que préparent ou que mènent déjà les impérialismes occidentaux. La lutte d’une nation menacée de perdre son indépendance, son unité (le Mali par les « terroristes », l’Ukraine par la Russie) justifie-t-elle de mettre en veille la lutte des classes ? L’histoire montre tout le contraire.

La seule perspective d’un capitalisme mourant : nous faire mourir en masse !

Notre seule perspective : en finir avec le capitalisme sanglant !

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