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Les propositions des réformistes face à la pandémie et à l’effondrement capitaliste

jeudi 14 mai 2020, par Karob, Robert Paris

Les propositions des réformistes face à la pandémie et à l’effondrement capitaliste

Dans la presse, les réformistes affichés ou non (l’extrême gauche opportuniste) font des propositions pour sortir de la situation actuelle : comment déconfiner et retourner au travail sans danger, comment relancer l’économie ou la production (il faut comprendre le capitalisme), comment les travailleurs doivent contrôler la production pour ne pas payer la crise (ce qui revient à relancer le capitalisme sans le dire) mais aucune de ces propositions n’appellent le peuple à s’auto-organiser pour renverser le capitalisme c’est à dire non seulement prendre la tête de la grande production (grandes entreprises) en expropriant les capitalistes et ainsi devenir propriétaire des moyens de production et relancer la production sur des bases socialistes c’est à dire répondant aux besoins des populations et non de rentabilité du 1% le plus riche mais aussi de chasser du pouvoir politique les classes dirigeantes. Pouvoir politique qu’elles exercent au travers de leur gouvernement et appareil d’État. Dans aucune de leur propositions ces réformistes n’appellent donc à un renversement révolutionnaire du capitalisme comme tâche immédiate, pratique, pour jeter les bases d’une nouvelle société où le Peuple Travailleur préside à sa propre destinée, souverainement, et non comme esclave du Capital des maîtres actuel. Si l’humanité souhaite un avenir libéré de l’exploitation, de l’oppression, de la peur du lendemain, de la misère, des guerres, ce ne sera pas en suivant ceux qui veulent négocier avec les maîtres esclavagiste du capitalisme le poids ou la longueur de nos chaînes !

La suite

Les syndicats

La CFDT propose que la population paie un nouvel impôt

La CGT propose des conditions pour… retourner se faire exploiter

Les syndicats proposent qu’on protège le retour au travail

Les syndicats de PSA proposent qu’on reprenne mais pas prématurément

Le syndicat SUD propose de s’en tenir à l’ancien code du travail

Le syndicat CFTC ne propose pas que le capitalisme soit reconnu comme une maladie sociale et humaine

Tous les syndicats veulent surtout… continuer à négocier malgré la pandémie

La gauche gouvernementale

Le parti socialiste propose « une économie de guerre »

Le parti communiste français propose d’en finir avec… le néo-libéralisme mais pas le capitalisme, pas avec la propriété privée des entreprises et des capitaux, pas avec l’Etat capitaliste

Les Insoumis proposent « un plan de déconfinement »

L’extrême gauche opportuniste, pro-syndicale, électoraliste, pro-union de la gauche

Le NPA propose de « lutter avec le plus de lucidité possible pour une gestion de la crise qui ne se fasse pas sur le dos des travailleurEs et des plus précaires »

Lutte ouvrière propose « le contrôle ouvrier » mais pas la fin de l’Etat capitaliste, ni l’Etat ouvrier, ni la dictature du prolétariat, ni la fin de la propriété privée des capitaux

Les économistes bourgeois

Covid-19 : ce que proposent les économistes face au cataclysme

Et il y a d’autres propositions d’économistes pour réformer le capitalisme

Et aussi

Le Monde s’interrogeait en janvier 2020 comment éviter la mort du capitalisme

Aucun de ces remèdes ne dit d’où vient réellement le mal...

Aucune de ces propositions d’où qu’elles viennent n’appellent à l’auto-organisation du Peuple Travailleur pour prendre en main l’économie et le pouvoir politique.

Tous cachent la seule voie qui s’ouvre à nous : le renversement révolutionnaire du capitalisme.

Messages

  • Loin de se réformer, le capitalisme est en train, en s’autodestruisant, de détruire la planète, la vie, les hommes la société. Tous les trusts envisagent maintenant des licenciements massifs et ceux qui ne le feront pas seront immédiatement détruits sur les places boursières !!!

  • Une vingtaine de syndicats et associations dévoilent ce mardi des propositions pour poser les bases du « monde d’après ».

    La dénomination même interroge : après quoi, après le covid, après la pollution, après la révolution sociale ou après la capitalisme ?

    L’initiative réunit une vingtaine d’organisations dont le spectre s’étend de la CGT à Alternatiba en passant par Solidaires, la FSU, Greenpeace France, Oxfam France, les Amis de la Terre, l’Unef ou encore Attac, soit quelque chose qui commence à ressembler à une convergence concrète entre le social et l’écologie, ce doux rêve de gauche.

    Florilège : pas de salaires « en dessous de 1 700 euros nets » ; un temps de travail de référence de 32 heures hebdomadaires ; pas de licenciements qui ne seraient pas « justifiés par des difficultés économiques graves et immédiates » ; revalorisation massive de « l’ensemble des minimas sociaux et des aides sociales » ; suppression de la dette des pays pauvres et « rachat de dette publique en lui donnant le statut de dette perpétuelle avec un taux d’intérêt nul » pour ce qui concerne la France ; soutien à la transition écologique en permettant « aux paysan·nes de développer les protéines végétales et prairies, lier l’élevage au sol, gérer durablement l’eau, lutter contre la déforestation importée, s’affranchir à terme des pesticides et engrais de synthèse et des multinationales qui les fabriquent »…

    Donc on y constate qu’il n’est nullement question de supprimer les causes mêmes de l’effondrement actuel et encore moins d’en reconnaitre les causes : la propriété privée des capitaux et la propriété par ces propriétaires de capitaux de l’Etat !!

    C’est donc une tentative de faire croire à une "solution de gauche" à la chute inexorable du capitalisme !!!

  • Reste à savoir ce qu’il adviendra de tout ce magma informe, impuissant et sans saveur que les classes dirigeantes ne risquent surtout pas de craindre. Pour l’heure, une vaste réunion Zoom a été organisée avec l’ensemble des partis politiques représentant la gauche, du Parti socialiste au NPA, afin de poser les bases d’un dialogue élargi.

    En tout cas, c’est déjà un moyen de développer une fausse alternative politique et syndicale et de sortir ces organisations de leur situation bloquée face au mouvement révolutionnaire, politique et social des gilets jaunes !!!

  • On a lu que pour le NPA, la crise n’est pas capitaliste mais sanitaire !!!

    Voici un extrait d’éditorial qui résume la position de Lutte Ouvrière face à la pandémie-crise capitaliste :

    « Incapables de gérer efficacement cette crise, le gouvernement et le grand patronat s’en servent pour nous faire marcher au pas. Prendre au sérieux l’épidémie, ne pas se laisser embobiner par les thèses complotistes, ne signifie ni se taire ni faire confiance. C’est, au contraire, exprimer la conscience d’avoir à lutter tout à la fois contre le coronavirus et contre la cupidité capitaliste. »

    Donc ils sont « incapables », mais ils ne le sont pas qu’en France semble-t-il, ils le sont mondialement et pourquoi ? Juste pour nous faire marcher au pas. Et pourquoi en ont-ils auant besoin juste maintenant. Pour LO la question ne sera pas posée !!!!

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