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Tendance Communiste Internationaliste : La lutte des classes au temps du coronavirus

mardi 24 mars 2020, par Robert Paris

Tendance Communiste Internationaliste : La lutte des classes au temps du coronavirus

« NOUS NE SOMMES PAS DE LA VIANDE D’ABATTOIR ! »

La lutte des classes au temps du coronavirus*

Chronique de ces derniers jours

8 mars. Le décret du Premier ministre prévoit de nouvelles mesures restrictives dans la « zone rouge » de Lombardie-Vénétie ainsi que la suspension de nombreuses activités dans toute l’Italie, y compris les visites aux détenus.

8-9 mars. La situation dans les prisons devient grave. La tourmente est d’abord née du manque de communication sur les risques et les mesures prises avec l’état d’urgence « coronavirus ». L’inquiétude s’accroît ensuite lorsque se répand la nouvelle de la suspension des visites, mais aussi parce qu’en même temps rien n’est fait pour diminuer la surpopulation carcérale ainsi que l’insécurité sanitaire de la grande majorité des prisons italiennes. Des émeutes spontanées éclatent dans 27 prisons à travers toute l’Italie : de Milan à Foggia, de Palerme à Turin. Plus de 6.000 prisonniers sont impliqués, on compte 13 morts et des dizaines de prisonniers évadés. Les revendications des émeutiers sont : sécurité, remise de peine, amnistie. Les prisonniers ont l’impression d’être traités comme des animaux de boucherie livrés à eux-mêmes. Comme de coutume, ils sont les derniers à avoir la perception la plus exacte des événements, les premiers à relever la tête, quoique de façon éphémère, les premiers à être durement réprimés. Toujours est-il que le gouvernement est contraint de donner quelques garanties.

9 mars. Le soir, discours de Conte à la télévision, qui vient de signer un décret de confinement (valable jusqu’au 3 avril) : la zone de sécurité (ancienne « zone rouge ») est étendue à toute l’Italie, le mot d’ordre étant : « Restez chez vous ».

11 mars. Nouveau discours de Conte et nouveau décret : fermeture de toutes les activités commerciales non essentielles, télétravail si cela est possible, points de contrôle et amendes dans tout le pays pour ceux qui ne respectent pas les interdictions. Vous ne pouvez quitter votre domicile que munis d’un formulaire d’auto-certification téléchargeable, seulement pour des situations impératives, médicales, et pour aller travailler.

Oui, pour aller travailler, car la production pour le profit des patrons ne doit pas s’arrêter. Marco Bonometti de la ConfIndustria de Lombardie proclame : « C’est un signe d’irresponsabilité que de ne pas comprendre les problèmes que nous [les patrons] avons ». Quels problèmes ? La difficulté croissante à faire du profit, bien sûr !
12 mars. Dès le matin, les travailleurs de centaines d’usines et d’entreprises font grève et quittent leur lieu de travail. Ce sont toutes des productions inessentielles. Le slogan « Nous ne sommes pas de la viande de boucherie » se répand comme une traînée de poudre.
L’exigence de ces travailleurs est d’adapter pour le moins les conditions de travail aux consignes de sécurité nécessaires à la limitation de la contagion, consignes qui devraient s’appliquer à tous.

En dehors du lieu de travail : tout le monde est confiné à la maison, avec port de masques, adoption de distances de sécurité, mise en quarantaine. Dans les entreprises, c’est l’affolement, les informations sont lacunaires, les vestiaires sont bondés, il n’y a aucune désinfection. Apparemment, c’est trop, trop cher pour les patrons de se conformer aux instructions : c’est IRRESPONSABLE. Les patrons et les cadres sont donc restés chez eux pendant des jours, confinés, les travailleurs doivent aller travailler à leur place. Cette simple ligne de démarcation traduit une division en classes sociales qui englobe toute la société.
La lutte des classes au temps du coronavirus
L’image emblématique est celle du bus de cinq heures du matin qui, bondé de gens entassés les uns sur les autres, emmène les ouvriers au travail au complexe pétrochimique de Porto Marghera (Venise).
On a signalé de nombreux cas de travailleurs menacés de licenciement pour avoir demandé l’application de la réglementation sur la prévention de la propagation du coronavirus.

« Taisez-vous et travaillez, même si nous ne garantissons pas les conditions minimales de sécurité ». Cela semble être le mot d’ordre des patrons, c’est aussi l’étincelle qui a déclenché des grèves spontanées : au Piémont, en Ligurie, Lombardie, Vénétie, Émilie-Romagne, Toscane, Ombrie, dans les Pouilles, des centaines d’usines se sont arrêtées. Il est dommage que nous ne puissions apporter physiquement notre solidarité, alors donnons-la par écrit. Nous soutenons et popularisons la juste revendication des travailleuses et travailleurs : nul ne devrait travailler si les conditions de sécurité ne sont pas respectées !
Et il n’y a pas que les usines et la logistique. Il en va de même pour les livreurs cyclistes. Le gouvernement a veillé à ce que la livraison de repas à domicile ne soit pas suspendue, mais ces travailleurs ne sont pas en sécurité. Tout comme les vendeurs des supermarchés, qui travaillent souvent sans gants ni masques, ou avec des masques bricolés, parce qu’ils ne leur sont pas fournis. Ou encore les nombreux travailleurs plus ou moins essentiels qui, comme dans le secteur socio-sanitaire [cliniques, centres de jour, maisons de retraite (RSA), etc.], se retrouvent à agir sans indications ni protocoles clairs pour leur propre sécurité. L’irrationalité et la gabegie de l’État et du système retombent une fois de plus, toujours et uniquement sur ceux qui travaillent.
Une autre urgence, mais tout aussi grave, concerne des dizaines de milliers de travailleurs « inessentiels » précaires et travaillant dans des coopératives qui ont cessé de travailler et restent à la maison sans être payés. Comme l’ont dénoncé les éducateurs de Naples, qui se sont rendus à l’Office sanitaire de la municipalité le lundi 9 mars – c’était encore possible –, vêtus d’une salopette blanche et portant des masques, il faut exiger la continuité du paiement des salaires malgré la suspension des services. La ligne qui divise la société en deux classes sociales est aujourd’hui, à l’époque du coronavirus, plus visible que jamais, elle est même grosse come un câble.

En guise de conclusion

1. Ce n’est que par la lutte et l’affrontement que les exploités peuvent espérer faire prévaloir leurs intérêts, à commencer par les plus immédiats (dans le cas présent, leur santé physique et leur salaire).

2. Tout de suite, les confédérations syndicales ont offert leur médiation face aux grèves spontanées, tandis que les différentes formes de syndicalisme de base revendiquaient la paternité de ces grèves. Il y a ceux qui veulent faire cavalier seul, ceux qui prétendent avoir inventé le slogan « NOUS NE SOMMES PAS DE LA VIANDE D’ABATTAGE », ceux qui prétendent que les travailleurs ont rejoint leur grève à ce moment-là, etc. En parcourant les sites du syndicalisme confédéral et de base, vous trouverez un large éventail d’exemples écœurants de comment triomphe l’esprit de clocher syndical (faire passer les intérêts de sa propre boutique avant ceux de la classe), la seule chose qui compte pour eux. Pour le syndicat, la spontanéité des travailleurs est une monture à dompter et à monter, et la lutte des classes n’est rien d’autre qu’un phénomène qu’il faut utiliser pour agrandir et légitimer sa propre boutique. Pour les syndicats, ce n’est pas la lutte des classes qui compte, mais la lutte des sigles. Il s’agit de diviser les travailleurs en sigles, les empêcher de s’unir en tant que classe.

3. Nous verrons les propositions du gouvernement, mais on parle déjà de congé forcé, de privation de la garantie d’une continuité de l’emploi pour les travailleurs précaires, etc. D’autre part, la société, tant que les exploités n’y mettent pas fin, reste divisée en classes sociales avec toutes les conséquences que cela a en termes de soins, de sécurité au travail, de maintien de l’emploi, etc.

4. Protéger la santé de chacun, c’est réellement arrêter toutes les activités sauf celles qui sont strictement nécessaires, tout en garantissant des conditions maximales de soins et de sécurité. Ce sont des conditions a minima que cet État, ce système, est bien incapable de garantir. En effet, les chantiers restent ouverts, les usines de biens « inessentiels » produisent, la pompe à plus-value continue à pomper... et si elle devait s’arrêter, la crise serait encore plus grave. Tel est le cauchemar d’une société contradictoire et malade où nous sommes encore contraints de vivre : « LE CAPITALISME, LE PROFIT, EST TOUT, LES ETRES HUMAINS SONT RIEN ».

5. En général, le système capitaliste s’avère être NON L’UNIQUE, mais LE PIRE de tous les mondes possibles. Il est maintenant clair que ce virus est en train d’arracher le couvercle de la marmite d’une crise aux dimensions épiques, une crise que le capitalisme a créée mais non surmontée. En étant enfermés à la maison, comment peuvent survivre ceux qui ne travaillent pas et ne sont pas payés ? Et les travailleurs au noir ? Et les petits (ou les faux) numéros de TVA ? Et pour nous tous, quelle situation économique et sociale dévastée allons-nous retrouver lorsque nous regagnerons la rue ? Point de salut dans ce système !
La nécessité d’une alternative révolutionnaire est plus urgente que jamais. La crise qui nous attend, lorsque nous rentrerons chez nous, sera présente chaque jour pour nous le rappeler avec l’augmentation du chômage, de la misère sociale et la perspective de guerre comme « solution » à tous les maux de la décadence du capitalisme.

Tendance communiste internationaliste

La lotta di classe ai tempi del corona virus

Cronaca parziale di episodi di lotta tra il 16 e il 21 marzo

La rassegna che segue è una piccola rappresentazione di quanto sta accadendo nel mondo, al di fuori dell’Italia.

Il coronavirus ha in qualche modo riunito la lotta di classe dei lavoratori in tutto il mondo sotto un’unico slogan : non vogliamo morire per i vostri profitti.

Gli esempi che seguono hanno lo scopo : 1) di non far sentire soli i lavoratori italiani nella loro battaglia per garantire condizioni di sicurezza e/o, laddove i servizi non sono essenziali, di restare a casa a stipendio intero ; 2) per dimostrare che le rivendicazioni proletarie immediate sono oggi le stesse in tutto il mondo ; 3) per chiarire come la rivendicazione immediata, per quanto giusta, non è sufficiente.

Condizioni di sicurezza per i lavori indispensabili e rimanere a casa a stipendio intero per tutti gli altri è una rivendicazione di base, da appoggiare, coscienti però del limite che implica : ossia che la lotta deve spostarsi immediatamente sul piano della denuncia politica del capitalismo. La nostra esortazione è ad esprimere chiaramente e con forza - cosa che i sindacati non fanno e non possono fare per loro stessa natura - in ogni mobilitazione, in ogni sciopero, in ogni volantino o dichiarazione che, al di la delle rivendicazioni immediate di oggi, noi sappiamo che il nemico è il capitalismo. È il capitalismo infatti che mette il profitto davanti alle vite umane, che tutti i giorni ci sfrutta e ci ammazza sui luoghi di lavoro e che ha prodotto questa società malata, inquinata e carica di miserie.

Siano queste prime avvisaglie di lotta un momento per far crescere la coscienza anticapitalista tra i lavoratori. È di questo che c’è oggi più bisogno che mai.
Argentina

18.03 Agitazione nei porti di esportazione del grano di Urgara dove i lavoratori minacciano lo sciopero in un periodo cruciale per questa attività in quanto non vengono loro garantite adeguate forme di protezione dal contagio del virus.
Austria

18.03 Sciopero spontaneo e proteste, nonostante i divieti, davanti alla dirigenza dei lavoratori di Linz-Bindermichl-Keferfeld. L’azienda è ritenuta colpevole di non mettere in lavoratori in condizione di operare in sicurezza.
Birmania

17.03 Quasi 800 lavoratori della Fabbrica Tessile Globale nella provincia di Kampong Speu hanno obbligato la direzione a pagare salari e premi arretrai. La fabbrica aveva, causa coronavirus, arrestato le sua attività a metà febbraio.
Brasile

17.03 Agitazioni nelle carceri del sud del paese in seguito alla sospensione dei regimi di semi libertà come misura per limitare la diffusione del virus. Evasi nelle rivolte 1350 detenuti.(yeryuzupostasi.org)

17.03 I lavoratori dei porti di Santos, Sao Vicente, Guarruja, Cubatao hanno dichiarato il fermo immediato di tutte le attività per tutto il periodo di quarantena dichiarato dal governo di San Paolo. Il presidente del consiglio di amministrazione della logistica e trasporti di San Paolo ha replicato : “Esistono diverse alternative. La più drastica è la dichiarazione di uno stato di emergenza in tutta San Paolo per sospendere i diritti individuali e di sciopero”. I lavoratori, dal canto loro, si sono dichiarati disponibili a svolgere solo attività di carico e scarico legati a servizi essenziali. (www1.folha.uol.com.br)

20.03 I dipendenti di Almaviva do Brasil, uno dei principali call center del paese, con 37.000 dipendenti, a Consolacao hanno incrociato le braccia, paralizzato le loro attività e bloccato la strada a causa delle paure per il nuovo coronavirus. Nei loro slogan chiedevano la distribuzione a tutti i dipendenti di gel alcolico disinfettante. I lavoratori in malattia non vengono retribuiti, le pulizie vengono svolte senza cambiare gli stracci, nei bagni manca il sapone, le stazioni di lavoro non rispettano la distanza di sicurezza (noticias.uol.com.br)
Corea del sud

21.03 Sono scesi in sciopero gli operai della Hyundai, riunitisi in assemblea all’esterno dello stabilimento, a distanza di sicurezza gli uni dagli altri, con tute e mascherine protettive.
Francia

16.03 Gli operai della fabbrica di pane Neuhauser a Folschviller – uno dei maggiori proddutori di pane del paese - hanno fatto chiudere per 24 ore lo stabilimento, dopo che uno di loro è stato trovato positivo al corona virus.

16.03 (Lille) La fabbrica del produttore ferroviario canadese Bombardier de Crespin (Nord) è ferma fino a nuovo avviso, tutti i dipendenti che lavorano nella produzione sono in disoccupazione parziale da lunedì (lapresse.ca)

17.03 Dopo che il giorno 16 un dipendente è stato trovato positivo al virus, i lavoratori Amazon dei siti Montélimar, Chalon sur Saône e Douai sono entrati in sciopero denunciando il non rispetto delle distanze, l’assenza di presidi di sicurezza e di disinfettanti igienici. Presidio dei lavoratori davanti al sito di Severey, rispettando le distanze di sicurezza. (info-chalon.com)

17.03 Diverse centinaia di lavoratori dei cantieri navali atlantici di Saint-Nazaire hanno lasciato il lavoro perché non sono loro garantite condizioni di sicurezza. I cantieri occupano in tutto oltre 10.000 lavoratori. (enoughisenough14.org )

17-18.03 Venti dipendenti nell’attività del vetro e più di quaranta nell’attività di decorazione (Saverdec) hanno scioperato il 17 e 18 marzo presso l’azienda Saverglass a Feuquières (Oise) a causa della mancata applicazione delle norme per la salvaguardia della salute del personale. (Actu.fr)

18.03 Sciopero spontaneo dei dipendenti di ID Logistics a Les Herbiers. La loro richiesta è di rimanere a casa a salario intero come forma di prevenzione contro il corona virus.

20.03 Stato agitazione dei lavoratori Amazon di Lille contro la mancata applicazione delle misure di sicurezza sul coronavirus.
Islanda

13.03 Gli autisti dell’autobus, per preservarsi dal contagio, fanno salire i passeggeri solo dalle entrate centrali e posteriori, senza chiedere loro il biglietto.(yeryuzupostasi.org )
Panama

20.03 Intenso stato di agitazione dei lavoratori di Minera Panama (oltre 6.000) dopo i primi casi di coronavirus tra loro e il rifiuto dell’azienda di intervenire sia sulla sicurezza sul lavoro, che nelle case, visto che gli operai vivono spesso ammassati anche in 6 in una stanza. (panamaamerica.com.pa)
Spagna

17.03 1000 lavoratori balay a Saragozza impongono la chiusura contro il coronavirus. La direzione di Balay si era rifiutata di chiudere nonostaante l’assenza della misure di sicurezza. (izquierdadiario.es)

18.03 Lo stabilimento di Aernnova a Berantevilla (Álava), che impiega 450 lavoratori, ha temporaneamente sospeso la sua attività martedì in seguito ai cortei operai interni allo stabilimento del 17 marzo. Gli operai chiedono la chiusura della fabbrica a causa della situazione creata dalla pandemia di coronavirus.
Turchia

19.3 Gli operai della fabbrica tessile Sarar, contro il parere del sindacato, hanno interrotto la produzione per mezz’ora dopo che non era stata intrapresa alcuna azione contro il coronavirus : non viene garantita la pulizia dei locali, non c’è il disinfettante all’ingresso, le condizioni igieniche della mensa sono scarse.(yeryuzupostasi.org )

20.3 I lavoratori del cantiere Galataport di Istanbul hanno iniziato uno sciopero perché non sono state prese misure contro il coronavirus nonostante le molte richieste ai capi (yeryuzupostasi.org )

21.03 Sciopero dei lavoratori di poste e telegravi dopo che la direzione regionale del PTT ha consentito ai lavoratori a tempo indeterminato di stare a casa il sabato imponendo straordinari a quasi 200 lavoratori in subappalto. (yeryuzupostasi.org )
Usa

14.03 I lavoratori dello stabilimento di assemblaggio Windsor della Fiat-Chrysler in Ontario hanno lasciato spontaneamente il lavoro.

17.03 Aumentano le denunce da parte di lavoratori GM, Ford e FCA per le condizioni di scarsa igiene e di non rispetto delle condizioni di sicurezza nelle quali la forza lavoro viene impiegata in fabbrica mentre la maggior parte dei dirigenti e degli impiegati lavora da casa. I dirigenti delle tre grandi aziende hanno rifiutato di chiudere gli stabilimenti per due settimane come chiesto dai lavoratori. (labornotes.org)

17.03 I lavoratori hanno temporaneamente chiuso il laboratorio di verniciatura dello stabilimento di assemblaggio di camion Warren di Chrysler vicino a Detroit.

18.03 Sciopero spontaneo di 24 ore degli autisti dei mezzi pubblici di Detroit ai quali non sono stati forniti presidi di sicurezza e adeguate condizioni igeniche e di disinfestazione dei mezzi. Trasporti sospesi per tutta la giornata nell’intera città. I sindacati sono stati costretti a coprire lo sciopero.(labornotes.org)

18.03 Scioperi spontanei nello stabilimento di assemblaggio Sterling Heights (SHAP) di Fiat-Chrysler nel Michigan dopo che due dipendenti sono stati trovati positivi al corona virus. La fabbrica ha chiuso in seguito a tali scioperi.

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