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Qu’est-ce que la Philosophie ?

mercredi 17 avril 2019, par Robert Paris

Quel lien entre philosophie et politique révolutionnaire ?

Qu’est-ce que la philosophie et en quoi est-elle indispensable en Sciences

Pour Hegel, qu’est-ce que la philosophie ?

Qu’est-ce que la philosophie ?

ZENON ET SOCRATE

Philosophies de Zénon et Socrate

Socrate, dialecticien et communiste

Débat sur la philosophie de Socrate entre ses disciples

Les paradoxes de Zénon

Que voulait dire Socrate par son fameux « connais-toi toi-même » ?

XENOPHANE

La philosophie de Xénophane

PLATON

La philosophie de Platon

LUCRECE

La philosophie de Lucrèce

KANT

Philosophie de Kant et révolution

La philosophie de Kant

Physique et Philosophie de Kant

Critique de la Raison Pure

Essai sur l’introduction en philosophie de la notion des quantités négatives

HEGEL

Hegel dans « Introduction à l’Esthétique » :

« Philosophie et science sont deux termes inséparables : car le propre de la pensée philosophique est de ne pas considérer les choses par leur côté extérieur et superficiel, mais dans leurs caractères essentiels et nécessaires. »

Hegel dans ses « Eléments de Philosophie de Droit » :

« Chaque philosophie est la philosophie de son époque, elle est un maillon dans toute la chaîne du développement spirituel ; elle ne peut donc satisfaire que les intérêts de son temps. (...) C’est pourquoi il ne peut y avoir de nos jours des platoniciens, des aristotéliciens, des stoïciens, des épicuriens. Les ressusciter signifierait vouloir ramener à un degré antérieur... On peut regarder un tel retour en arrière ... comme le refuge de l’impuissance incapable de faire face à la riche matière du développement qui exige d’être maîtrisée par la pensée et saisie en profondeur - impuissance qui cherche son salut dans la fuite et dans l’indigence. »
« La philosophie est donc un système en son développement ; il en est de même de l’histoire de la philosophie et c’est là le point principal, la notion fondamentale que ce traité présentera en cette histoire. »

Friedrich Hegel dans « Philosophie de la Nature » :
« Le matérialisme moderne (…) n’a que faire d’une philosophie placée au-dessus des autres sciences. »

La philosophie de Hegel

Les idées philosophiques de Hegel

La dialectique de Hegel

Philosophie de la nature de Hegel

DIDEROT

Philosophie de Diderot

L’Encyclopédie, la vraie bombe philosophique de Diderot

Philosophie des sciences de Diderot

Pensées philosophiques de Diderot

AMPERE

Philosophie d’Ampère

MARX-ENGELS

Karl Marx, dans « Introduction à une critique du droit hégélien » :

« Le parti politique et pratique en Allemagne réclame à juste titre, la « négation de la philosophie ». Son tort n’est pas de réclamer, mais d’en rester à la revendication… Bref, vous ne pouvez pas supprimer la philosophie sans la réaliser… L’arme de la critique ne saurait remplacer la critique par les armes, la force matérielle doit être renversée par la force matérielle. Mais la théorie se change, elle aussi, en force matérielle, dès qu’elle saisit les masses. La théorie est capable de saisir les masses lorsqu’elle argumente ad hominem, et elle argument ad hominem lorsqu’elle devient radicale. Etre radical, c’est saisir les choses à la racine… Les révolutions ont besoin d’un élément passif, d’une base matérielle. La théorie ne se réalise dans un peuple que dans la mesure où elle est la réalisation de ses besoins… Il ne suffit pas que la pensée tende vers sa réalisation, il faut que la réalité tende à s’incorporer la pensée… De même que la philosophie trouve dans le prolétariat ses armes matérielles, de même le prolétariat trouve dans la philosophie ses armes spirituelles… La tête de cette émancipation est la philosophie, son cœur est le prolétariat. La philosophie ne peut se réaliser sans la disparition du prolétariat (par la disparition de l’exploitation), le prolétariat ne peut se libérer sans la réalisation de la philosophie. »

Karl Marx, Introduction à la première édition allemande du Capital :

« Le physicien pour se rendre compte des procédés de la nature, ou bien étudie les phénomènes lorsqu’ils se présentent sous la forme la plus accusée, et la moins obscurcie par des influences perturbatrices, ou bien il expérimente dans des conditions qui assurent autant que possible la régularité de leur marche. J’étudie dans cet ouvrage le mode de production capitaliste et les rapports de production et d’échange qui lui correspondent. L’Angleterre est le lieu classique de cette production. Voilà pourquoi j’emprunte à ce pays les faits et les exemples principaux qui servent d’illustration au développement de mes théories. Si le lecteur allemand se permettait un mouvement d’épaules pharisaïque à propos de l’état des ouvriers anglais, industriels et agricoles, ou se berçait de l’idée optimiste que les choses sont loin d’aller aussi mal en Allemagne, je serais obligé de lui crier : De te fabula narratur. Il ne s’agit point ici du développement plus ou moins complet des antagonismes sociaux qu’engendrent les lois naturelles de la production capitaliste, mais de ces lois elles-mêmes, des tendances qui se manifestent et se réalisent avec une nécessité de fer. Le pays le plus développé industriellement ne fait que montrer à ceux qui le suivent sur l’échelle industrielle l’image de leur propre avenir… Mon point de vue est que le développement de la formation économique de la société est assimilable à la marche de la nature et à son histoire… Tout jugement inspiré par une critique vraiment scientifique est pour moi le bienvenu. »

F. Engels dans L’Anti-Dühring :

« La liberté n’est pas dans une indépendance rêvée à l’égard des lois de la nature, mais dans la connaissance de ces lois et dans la possibilité donnée par là même de les mettre en oeuvre méthodiquement pour des fins déterminées. Cela est vrai aussi bien des lois de la nature extérieure que de celles qui régissent l’existence physique et psychique de l’homme lui-même, - deux classes de lois que nous pouvons séparer tout au plus dans la représentation, mais non dans la réalité. La liberté de la volonté ne signifie donc pas autre chose que la faculté de décider en connaissance de cause. Donc, plus le jugement d’un homme est libre sur une question déterminée, plus grande est la nécessité qui détermine la teneur de ce jugement ; tandis que l’incertitude reposant sur l’ignorance, qui choisit en apparence arbitrairement entre de nombreuses possibilités de décision diverses et contradictoires, ne manifeste précisément par là que sa non-liberté, sa soumission à l’objet qu’elle devrait justement se soumettre. La liberté consiste par conséquent dans l’empire sur nous-même et sur la nature extérieure, fondé sur la connaissance des nécessités naturelles ; ainsi, elle est nécessairement un produit du développement historique. Les premiers hommes qui se séparèrent du règne animal, étaient, en tout point essentiel, aussi peu libres que les animaux eux-mêmes ; mais tout progrès de la civilisation était un pas vers la liberté. Au seuil de l’histoire de l’humanité il y a la découverte de la transformation du mouvement mécanique en chaleur : la production du feu par frottement ; au terme de l’évolution qui nous a conduits jusqu’aujourd’hui, il y a découverte de la transformation de la chaleur en mouvement mécanique : la machine à vapeur. - Et malgré la gigantesque révolution libératrice que la machine à vapeur accomplit dans le monde social (elle n’est pas encore à moitié achevée) il est pourtant indubitable que le feu par frottement la dépasse encore en efficacité libératrice universelle. Car le feu par frottement a donné à l’homme pour la première fois l’empire sur une force de la nature et, en cela, l’a séparé définitivement du règne animal. La machine à vapeur ne réalisera jamais un bond aussi puissant dans l’évolution de l’humanité malgré tout le prix qu’elle prend à nos yeux comme représentante de toutes ces puissantes forces de production qui en découlent, ces forces qui permettent seules un état social où il n’y aura plus de différences de classes, plus de souci des moyens d’existence individuels, et où il pourra être question pour la première fois d’une liberté humaine véritable, d’une existence en harmonie avec les lois connues de la nature. Mais à quel point toute l’histoire de l’humanité est encore jeune et combien il serait ridicule d’attribuer quelque valeur absolue à nos conceptions actuelles, cela ressort du simple fait que toute l’histoire passée peut se caractériser comme l’histoire de la période qui va de la découverte pratique de la transformation du mouvement mécanique en chaleur à celle de la transformation de la chaleur en mouvement mécanique. »

F. Engels dans L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat :

« Selon la conception matérialiste, le facteur déterminant, en dernier ressort, dans l’histoire, c’est la production et la reproduction de la vie immédiate. Mais, à son tour, cette production a une double nature. D’une part, la production de moyens d’existence, d’objets servant à la nourriture, à l’habillement, au logement, et des outils qu’ils nécessitent ; d’autre part, la production des hommes mêmes, la propagation de l’espèce. Les institutions sociales sous lesquelles vivent les hommes d’une certaine époque historique et d’un certain pays sont déterminées par ces deux sortes de production : par le stade de développement où se trouvent d’une part le travail, et d’autre part la famille. Moins le travail est développé, moins est grande la masse de ses produits et, par conséquent, la richesse de la société, plus aussi l’influence prédominante des liens du sang semble dominer l’ordre social. Mais, dans le cadre de cette structure sociale basée sur les liens du sang, la productivité du travail se développe de plus en plus et, avec elle, là propriété privée et l’échange, l’inégalité des richesses, la possibilité d’utiliser la force de travail d’autrui et, du même coup, la base des oppositions de classes : autant d’éléments sociaux nouveaux qui s’efforcent, au cours des générations, d’adapter la vieille organisation sociale aux circonstances nouvelles, jusqu’à ce que l’incompatibilité de l’une et des autres amène un complet bouleversement. La vieille société basée sur les liens du sang éclate par suite de la collision des classes sociales nouvellement développées : une société nouvelle prend sa place, organisée dans l’État, dont les subdivisions ne sont plus constituées Par des associations basées sur les liens du sang, mais par des groupements territoriaux, une société où le régime de la famille est complètement dominé par le régime de la propriété, où désormais se développent librement les oppositions de classes et les luttes de classes qui forment le contenu de toute l’histoire écrite, jusqu’à nos jours. »

Friedrich Engels dans « Dialectique de la nature » :

« Les enchaînements dialectiques ne doivent en aucune manière (…) être introduits dans les faits par construction mais découverts en partant d’eux »

La philosophie de Karl Marx

Marx et la philosophie du capital

Le marxisme affirme-t-il être la fin de la philosophie ?

De Hegel à Marx-Engels, une contradiction dialectique

Dialectique de la nature, selon Engels

HEISENBERG

Le physicien Werner Heisenberg dans "Physique et philosophie"

« Non seulement la philosophie ne peut être qu’en accord avec l’expérience naturelle, mais la naissance et la formation de la science philosophique ont la physique empirique pour présupposition et condition. »

Philosophie d’Heisenberg

Philosophie de Bohr et Heisenberg

LOUIS DE BROGLIE

Philosophie de Louis de Broglie

EINSTEIN

La philosophie d’Einstein

Un outil principal et un objectif premier pour le physicien Einstein : la philosophie !!!

La philosophie « réaliste » d’Einstein

Albert Einstein : quelle révolution de la pensée en physique ?

La conception d’Einstein de la matière

LANGEVIN

Philosophie de Paul Langevin

FEYNMAN

La philosophie de Feynman

PRIGOGINE

La philosophie de Prigogine

BACHELARD

La philosophie de Bachelard

DURKHEIM

Cours de philosophie

COHEN-TANNOUDJI

« La philosophie est présente dans la physique. Et la réciproque est vraie. »

Le physicien Gilles Cohen-Tannoudji, dans « La Matière-Espace-Temps »

La philosophie de Claude Cohen-Tannoudji

PHYSIQUE ET PHILOSOPHIE

Physique quantique et Philosophie

Pourquoi la physique quantique nous pose autant de problèmes philosophiques ?

Quelle épistémologie de la physique contemporaine ?

DIETZGEN

La philosophie de Dietzgen

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La philosophie Bordiga

PANNEKOEK

La philosophie de Pannekoek

PHILOSOPHIE DES SCIENCES

Prouvez-moi que la science n’est pas qu’expérience, mesure et calcul et qu’elle est d’abord philosophie

La philosophie des sciences

Science et Philosophie

Faut-il une philosophie en sciences ?

La philosophie des mathématiques et celle des sciences

L’unité, dialectiquement contradictoire, de la Science et de la Philosophie

Pourquoi avons-nous besoin de philosopher et ne pouvons-nous simplement nous contenter d’observer le monde et d’agir ?

Un seul monde, une seule science

La science peut-elle se passer de l’ontologie ?

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La philosophie matérialiste

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