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Luttes de classes dans la Révolution française
dimanche 20 novembre 2016, par
Luttes de classes dans la Révolution française
Pourquoi la Révolution française a profité à la bourgeoisie et pas au petit peuple, aux bras nus
Mythes, erreurs, mensonges et propagande sur la « grande » révolution française
Révolution française et luttes de classe
La révolution française et nous, Daniel Guérin
« La lutte des classes sous la première république » de Daniel Guérin
Les antagonismes de classes à l’époque de la Révolution française, Karl Kautsky
La Grande Révolution, Pierre Kropotkine
Interprétation de la Révolution française, Georges Rudé
Introduction aux « Luttes de classes en France » dans la révolution française, Karl Kautsky
Kant et la Révolution française
Augustin Thierry, Guizot et Mignet, les luttes de classes dans la Révolution française
Le stalinisme et la Révolution française
Daniel Guérin et la Révolution française
Révolution bourgeoise et luttes de classes en France
Marx, les marxistes et la Révolution française
Les sans culottes dans la révolution française
Karl Kautsky, Les luttes de classe pendant la Révolution Française, Jonathan Louli
Messages
1. Luttes de classes dans la Révolution française, 10 novembre 2019, 07:11
Les 5 et 6 octobre 1789, ce sont les épouses de ceux que l’on appellera "sans-culottes" qui vont à Versailles pour ramener à Paris "le boulanger, la boulangère et la petit mitron",c’est en effet le problème du pain, de son prix qui est posé. La foule bas-de-gamme qui entoure le carrosse royal horrifie les aristocrates et le bon Burke, futur théoricien de la contre-révolution. Ces journées avaient aussi une seconde signification : arracher le roi à son entourage courtisan et le mettre sous contrôle populaire aux Tuileries, à Paris.
17 juillet 1791 : champ de Mars. Après la fuite du Roi arrêté à Varennes. Grand manifestation républicaine mais "la fusillade du Champ de Mars" disperse les manifestants et inaugure la "Terreur tricolore". Mais l’idée républicaine progresse.
20 juin 1792 : ce jour-là, déclaration de guerre à l’Autriche, les manifestants défilèrent aux Tuileries sous des bannières proclamant "Vivent les sans-culottes".
10 août 1792 : prise du château des Tuileries : chute de la royauté. Journée majeure qui détruit la monarchie constitutionnelle et impose de facto la République. Les Sans-culottes imposent également le vote universel masculin sans le cens. Victoire acquise avec les "Fédérés" venus des provinces.
La victoire de Valmy, 20 septembre 1792, les volontaires montant au front en chantant la Marseillaise. Victoire majeure qui permet à la Convention, nouvellement élue, légitimée par cette victoire, de voter l’an I de la République française.
Journées des 31 mai et 2 juin 1793. Mobilisation sans-culotte, soutenue par le club des Jacobins, qui élimine la direction girondine de la Convention. On passe à la Convention montagnarde.
Les journées de la Constitution de l’an I, votée 23 juin 1793 par l’Assemblée, soumise au vote universel masculin dans chaque canton. Chaque canton désigne son "envoyé" qui se rend à Paris. Les sans-culottes parisiens accueillent les 7.000 envoyés. Fête solennelle le 10 août 1793. (3° partie) LA CONSTITUTION DE 1793 DITE DE L’AN I
Journées des 4&5 septembre 1793. Les sans-culottes envahissent la salle de la Convention (montagnarde). Accord politique avec les Montagnards : c’est le début du "gouvernement révolutionnaire jusqu’à la paix" (Terreur révolutionnaire).
22 mai 1795, les martyrs de Prairial. Journée sans culotte pour "le pain et la constitution de l’an I" contre la Convention thermidorienne. Échec. Désarmement du faubourg Saint-Antoine le 4 prairial : ce fait marque "la défaite des sans-culottes" selon le mot de Kâre Tønnesson [3] (Mazauric).