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L’Eglise catholique a été l’un des plus fermes soutiens de l’esclavage

lundi 11 juillet 2016, par Robert Paris

L’Eglise catholique a été l’un des plus fermes soutiens de l’esclavage

Extrait de « La France et ses esclaves » de Frédéric Régent :

« La sûreté publique, l’intérêt des maîtres » selon le préfet apostolique de l’ordre des Capucins dans les Iles du Vent, sont les deux premiers objectifs de l’instruction religieuse dispensée par les missionnaires aux esclaves, le troisième étant le salut de l’âme de ces derniers. (Règlement de discipline pour les nègres adressé aux curés des colonies françaises par le P. Charles-François de Coutances en 1775-1776). L’encadrement religieux des esclaves est assuré par différents ordres réguliers : les Frères de la Charité, les Carmes, les Jacobins ou Dominicains, les Jésuites, les Lazaristes et les Capucins. Ce sont donc des moines qui se répartissent la charge des cures des différentes paroisses. Ces ordres religieux propriétaires d’esclaves participent activement au contrôle social des esclaves. Le préfet apostolique des Capucins rappelle que l’essentiel de la tâche des curés à l’égard des esclaves est « de les former aux bonnes mœurs. C’est la religion des hommes simples et grossiers ». Elle consiste « dans l’accomplissement des devoirs de leur état, et dans la correction des vices qui y sont opposés »… Le prône est suivi de monitions : « Nous avertissons tous ceux et celles qui se sont adonnés au mal faire, et abandonnés au libertinage et au vol, de se corriger, sous peine de damnation éternelle… tous ceux qui sont marrons, de se rendre à l’obéissance de leur maîtres, et défendons aux autres de les aider, et soutenir dans leur révolte, sous peine d’une rigoureuse pénitence. » Les curés ne peuvent administrer l’eucharistie aux esclaves qu’après avoir reçu un certificat délivré par leurs maîtres. Ils ne doivent donner l’eucharistie qu’une à deux fois par an et seulement aux esclaves d’âge mûr ou mariés. Ces instructions montrent comment la pratique religieuse et la messe sont utilisées pour consolider l’ordre social esclavagiste. La possibilité d’accéder à certains rites comme l’eucharistie dépend plus de la bonne conduite de l’esclave que de sa connaissance liturgique. L’hostie devient alors une sorte de récompense au « bon sujet ». A l’inverse, la pénitence doit être la plus humiliante possible pour l’esclave qui s’est rendu coupable d’une faute grave. Pendant la messe, différentes lectures de passages du Nouveau Testament permettent aux curés de justifier l’esclavage. Nous citons ici les textes bibliques les plus significatifs sur lesquels le clergé colonial peut s’appuyer pour enseigner la soumission et la résignation aux esclaves.

Voici ce qu’écrit Paul de Tarse dans Epitre aux Corynthiens :

(…)

19 Le tout est d’observer les commandements de Dieu.

20 Que chacun demeure dans l’état où il était quand Dieu l’a appelé.

21 Avez-vous été appelé à la foi étant esclave, ne portez point cet état avec peine ; mais plutôt faites-en un bon usage, quand même vous pourriez devenir libre.

22 Car celui qui étant esclave est appelé au service du Seigneur, devient affranchi du Seigneur ; et de même, celui qui est appelé étant libre, devient esclave de Jésus-Christ.

23 Vous avez été achetés d’un grand prix ; ne vous rendez pas esclaves des hommes.

24 Que chacun, mes frères, demeure donc dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé, et qu’il s’y tienne devant Dieu.

Voici ce qu’il écrit dans Epitre aux Ephésiens :

« Esclaves, obéissez à vos maîtres d’ici-bas avec crainte et tremblement, d’un cœur simple, comme au Christ, non pas parce que l’on vous surveille, comme si vous cherchiez à plaire aux hommes, mais comme des esclaves du Christ qui s’empressent de faire la volonté de Dieu. Servez de bon gré, comme si vous serviez le Seigneur, et non des hommes. Vous le savez : ce qu’il aura fait de bien, chacun le retrouvera auprès du Seigneur, qu’il soit esclave ou qu’il soit libre…. Par ailleurs, que chacun vive selon la condition que le Seigneur lui a donnée en partage et dans laquelle il se trouvait quand Dieu l’a appelé… »

Voilà le fondement théologique qui a servi toutes les horreurs esclavagistes notamment contre les Amérindiens et les Noirs !!!!

Vers 1775-177-, l’instruction du supérieur de l’ordre des Capucins aux Iles du Vent cite l’épître aux Ephésiens et la première épître de saint-Pierre comme exemples de textes à prononcer au prône. Le clergé sert les intérêts de la colonie et des maîtres. En 1787, Louis XVI obtient du pape la permission spéciale de limiter à dic le nombre de jours fériés dans les colonies… Dans le même temps, les colons voient avec satisfaction la suppression, en 1764, de l’ordre des Jésuites, considéré comme trop favorable aux esclaves. Le clergé informe les esclaves des peines encourues en cas de désobéissance en lisant à la messe les arrêts et ordonnances les concernant. Ses menaces sont valables à la fois ici-bas et dans l’au-delà. Le clergé enseigne la soumission et le respect de la hiérarchie aux esclaves. Lui seul leur professe le schéma hiérarchique de la société selon lequel le roi est supérieur à ses sujets, le maître à ses esclaves, les parents aux enfants, l’homme à la femme. Lui seul leur conseille d’être reconnaissants envers ceux qui leur sont supérieurs et tente de leur faire admettre qu’ils ont l’obligation morale de rester au rang où Dieu les a mis… Le rôle du clergé dans le retour des esclaves fugitifs est attesté par le règlement de discipline pour les nègres adressé aux curés dans les iles françaises de l’Amérique : « Le saint jour de Pâques étant par excellence un jour de miséricorde consacré par la résurrection de Jésus-Christ, nous exhortons les maîtres à recevoir pardon ceux de leurs esclaves qui se présenteront à Pénitence. En conséquences, nous enjoignons aux nègres et négresses qui nous ont été dénoncés, soit marrons, de rentrer dans leur devoir et de se rendre samedi saint à la porte de l’Eglise, pour y être mis en pénitence… Vous déclarant que si vous manquez de l’accomplir et ne donnez pas des preuves certaines de repentir et d’amendement, vous serez effacé du nombre des chrétiens, privé de l’entrée de l’Eglise et abandonné à la mort sans assistance, sans sacrement, et sans sépulture. »

D’un point de vue idéologique, l’église a popularisé la légende de la descendance de Cham, fils maudit de Noé dans la Bible, condamné à n’être à jamais que l’esclave de l’esclave de ses frères, identifiant les Africains aux descendants de Cham… Cette désignation arbitraire d’une couleur, d’une altérité à mettre sous les fers, permettait de contribuer à l’extinction en Europe de stades extrêmes d’asservissements, accordant les pratiques d’exploitation sociale des puissants avec le discours chrétien à usage interne. Les infidèles, païens, hérétiques, incroyants, lointains devenaient des esclaves par nature pour les mélanodermes spécifiquement.

Dans ce contexte de justification de l’injustifiable, de légitimation de l’illégitime par essence, le 08 janvier 1454, Nicolas V, de son vrai nom Tommaso Parentucceli [1398-1455], 206ème pape, écrit au souverain du Portugal Alphonse V une bulle papale spéciale l’autorisant à soumettre en esclavage les nègres de Guinée et les païens. Cette position de l’église chrétienne, accompagnée de la légende de Cham que la noble institution diffusait sans s’encombrer de son réel fondement textuel et théologique, trop contente de disposer de nouveaux territoires de croisades, d’évangélisation, ferait autorité balayant les réticences des négriers en herbes et traitants néophytes.
La position de l’église catholique par rapport à la Traite négrière n’allait pas être un épiphénomène loin de là, ses encouragements à l’ensauvagement esclavagiste continueraient tout au long de la période négrière, à l’instar de l’activisme doctrinaire de l’éminent théologien français Bellon de Saint Quentin, qui se servait des Saintes Ecritures pour libérer la conscience des traitants qui s’en remettaient à sa science.

L’église chrétienne fut aussi l’institution qui consacra, par l’intermédiaire de son représentant le pape Alexandre VI, Rodrigo Borgia de son vrai nom, le partage du monde entre le Portugal et l’Espagne en 1494 par le traité de Tordesillas. Au Portugal, revenaient l’Afrique, l’Asie et le Brésil alors que l’Espagne se voyait octroyée le reste de l’Amérique.

Théoricienne et organisatrice de la Traite négrière, l’église allait s’activer pour en être un bénéficiaire direct et temporel, ne s’oubliant pas au festin des prédateurs. En effet lorsque le premier acte négrier fut posé par le rapt de dix Africains, perpétré par une expédition militaire portugaise menée par Nuno Tristan et Antam Gonsalves, les « meilleurs esclaves » furent offerts à Gabriele Condulmer dit Eugène IV, 205ème pape de l’église catholique, apostolique et romaine.

A cela s’ajoutent les esclaves qui travaillaient dans les abbayes, monastères et autres lieux de résidence des religieux, soumis à toutes les servitudes liées à leur double de statut de bien meuble et d’esclave par nature, convertible à souhait au christianisme.

Il ne faut pas oublier, en sus, le Code noir qui régissait dans les colonies françaises l’ensemble des soumissions et tortures légales des esclavisés, tous les instants de leur quasi-existence étant par décret orientés vers l’économie de plantation. Ce Code fait expressément référence à l’église catholique seule religion autorisée dans les colonies, monopole sur le marché de dieu...
Il convient par conséquent de rendre au christianisme négrier ce qui lui revient, de s’armer d’une intransigeante culture de veille devant les nouveaux assauts de révisionnisme décuplés depuis que la question des réparations à la Traite négrière est abordée dans les grands forums internationaux comme Durban.

La soudaine publicité au Vaudou béninois se termine rituellement dans les médias occidentaux par l’allégation avec pseudo témoignages de la participation volontariste du Dahomey à la Traite négrière. De telles indigences intellectuelles programmées pour produire des effets de désagrégation des dynamiques afro-diasporiques en cours et pour insensibiliser les opinions publiques occidentales à leur culpabilité historique procèdent par compilations sélectives des faits relatifs à la Traite négrière. Il est caractéristique que l’on ne se demande pas quelle était l’économie du Dahomey avant son entrée dans la Traite esclavagiste…Cette absence n’est pas neutre, elle s’explique par la nécessité de présenter des cas purs de collaboration volontaire d’Africains à leur démolition négrière. Or les historiens n’ignorent pas que avant que Dahomey tombe pieds et poings dans les filets négriers, le roi Agaja Trudo avait déployé une énorme énergie résistante et politique pour arrêter la traite, proposant d’autres formes explicites de coopérations aux pays européens, faisant appel à leurs artisans, ainsi qu’il en fut des rois Ashantis, Kongo, etc…

On peut citer aussi : Afrikara :

La Bulle négrière du pape Nicolas V au roi du Portugal, Alphonse

En 1854, l’Eglise bénit la traite négrière

Le protestantisme et l’esclavage

Église et esclavage dans les vieilles colonies françaises au XIXe siècle

L’Eglise américaine et le Klu Klux Klan esclavagiste

Messages

  • Nombre des versets de la Bible sont des versets violents et qui appellent à la haine :

    • "Alors l’assemblée envoya contre eux douze mille soldats, en leur donnant cette ordre : Allez, et frappez du tranchant de l’épée les habitants de Jabès en Galaad, avec les femmes et les enfants." (Juges 21 :10)

    • "Eh bien, maintenant, tuez tous les garçons et tuez toutes les femmes qui ont connu un homme dans l’étreinte conjugale. Mais toutes les fillettes qui n’ont pas connu l’étreinte conjugale, gardez-les en vie pour vous." (Nombres 31 : 17-18)

    • "Mais dans les villes de ces peuples dont l’Éternel, ton Dieu, te donne le pays pour héritage, tu ne laisseras la vie à rien de ce qui respire. Car tu dévoueras ces peuples par interdit, les Héthiens, les Amoréens, les Cananéens, les Phéréziens, les Héviens, et les Jébusiens, comme l’Éternel, ton Dieu, te l’a ordonné, afin qu’ils ne vous apprennent pas à imiter toutes les abominations qu’ils font pour leurs dieux, et que vous ne péchiez point contre l’Éternel, votre Dieu." (Deutéronome 20 :16-18)

    • "Et ils tuèrent entièrement, par le tranchant de l’épée, tout ce qui était dans la ville, et homme et femme, et enfant et vieillard, les bœufs, les moutons et les ânes. Et Josué dit aux deux hommes qui avaient exploré le pays : Entrez dans la maison de la prostituée, et faites-en sortir la femme et tous ceux qui sont à elle, comme vous le lui avez juré." (Josué 6 :21)

    • "En ce jour-là, Josué s’empara de Maqqéda et la passa, ainsi que son roi, au tranchant de l’épée ; il les voua à l’interdit, eux et toutes les personnes qui s’y trouvaient ; il ne laissa pas un survivant et il traita le roi de Maqqéda comme il avait traité le roi de Jéricho. Josué, et tout Israël avec lui, passa de Maqqéda à Livna et il engagea le combat avec Livna." (Josué 10:28-29)

    • "Et même le seigneur ton Dieu leur enverra le frelon jusqu’à la disparition de ceux qui resteraient et se cacheraient devant toi. Ne tremble pas devant eux, car il est au milieu de toi, le seigneur ton Dieu, un Dieu grand et terrible. Le seigneur ton Dieu chassera ces nations devant toi peu à peu : tu ne pourras pas les achever aussitôt, car autrement les animaux sauvages deviendraient trop nombreux contre toi. Pourtant le seigneur ton Dieu te livrera ces nations et jettera sur elles une grande panique jusqu’à ce qu’elles soient exterminées. Il livrera leurs rois entre tes mains, tu feras disparaître leur nom de sous le ciel ; aucun ne tiendra devant toi, jusqu’à ce que tu les aies exterminés. Les idoles de leurs dieux, vous les brûlerez. Tu ne te laisseras pas prendre au piège par l’envie de garder pour toi leur revêtement d’argent et d’or, car c’est une abomination pour le seigneur ton Dieu." (Deutéronome 7 :20-25)

    • "Si un homme frappe du bâton son esclave, homme ou femme, et que l’esclave meure sous sa main, le maître sera puni. Mais s’il survit un jour ou deux, le maître ne sera point puni ; car c’est son argent." (Exode 21:20-21)

    • "Élisée monta de là à Béthel ; et comme il cheminait à la montée, des petits garçons sortirent de la ville, et se moquèrent de lui. Ils lui disaient : ‘Monte, chauve ! monte, chauve !’ Il se retourna pour les regarder, et il les maudit au nom de l’Éternel. Alors deux ours sortirent de la forêt, et déchirèrent quarante-deux de ces enfants." (2 Rois 2 :23-24)

    • "Si un homme couche avec une bête, il sera puni de mort ; et vous tuerez la bête." (Lévitique 20:15)

    • "On ne mettra pas la main sur lui, mais on le lapidera, ou on le percera de flèches : animal ou homme, il ne vivra point. Quand la trompette sonnera, ils s’avanceront près de la montagne." (Exode 19 :13)

    • "L’Eternel dit à Moïse : Cet homme sera puni de mort, toute l’assemblée le lapidera hors du camp." (Nombre 15 :35)

    Après l’Ancien Testament, vient évidemment le Nouveau Testament. Je vais donc maintenant rédiger une liste de versets violents dans le Nouveau Testament. La voici :

    • "Je vous le dis, on donnera à celui qui a, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. Au reste, amenez ici mes ennemis, qui n’ont pas voulu que je régnasse sur eux, et tuez-les en ma présence" (Luc 19:27)

    • "Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère" (Matthieu 10:34–35)

    • "[Jésus] Ayant fait un fouet avec des cordes, il les chassa tous du temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il dispersa la monnaie des changeurs, et renversa les tables" (Jean 2 :15)

    • "Le serviteur qui, ayant connu la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas agi selon sa volonté, sera battu d’un grand nombre de coups." (Luc 12 :47)

    • "Serpents, race de vipères ! Comment échapperez-vous de la géhenne ?" (Matthieu 23 :33)

    source

    Lire aussi

    Lire encore

  • "Quand les Blancs sont arrivés en Afrique, ils avaient la Bible et nous la terre. Ils nous ont appris à prier les yeux fermés et quand nous les avons rouverts nous avions la Bible et eux la terre."

    (Jomo Kenyatta, premier président du Kenya / cité dans L’intelligent 19 septembre 2005)

  • Bartolomé de las Casas¸ évêque catholique de Chiapas au Mexique :

    « Si les chrétiens ont tué et détruit tant et tant d’âmes et de telle qualité, c’est seulement dans le but d’avoir de l’or, de se gonfler de richesses en très peu de temps et de s’élever à de hautes positions disproportionnées à leur personne. A cause de leur cupidité et de leur ambition insatiables, telles qu’il ne pouvait y en avoir de pire au monde, et parce que ces terres étaient heureuses et riches, et ces gens si humbles, si patients et si facilement soumis, ils n’ont eu pour eux ni respect, ni considération, ni estime. (Je dis la vérité sur ce que je sais et ce que j’ai vu pendant tout ce temps.) Ils les ont traités je ne dis pas comme des bêtes (plût à Dieu qu’ils les eussent traités et considérés comme des bêtes), mais pire que des bêtes et moins que du fumier. »

  • Le pape Eugène IV, en 1435, condamne l’esclavage des habitants des îles Canaries, mais ne dit rien de celui pratiqué en Afrique par les Portugais. Ainsi de Nicolas V, en 1454. Il autorise la traite des Nègres de Guinée, amenés de force à Lisbonne.

    Ainsi de Sixte IV, en 1481. Il ouvre l’Afrique au Portugal. Ainsi d’Alexandre VI, en 1494. Il partage le soi-disant Nouveau monde entre l’Espagne et le Portugal en signant le traité de Tordesillas.



  • Bossuet dans son « Cinquième avertissement aux protestants » :

    « Condamner l’esclavage, ce serait… entrer dans les sentiments de ceux qui trouvent toute guerre injuste… Ce serait condamner le Saint-Esprit qui ordonne aux esclaves, par la bouche de Saint Paul de demeurer en leur état, et n’oblige pas leurs maîtres à les affranchir. »

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