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Qu’est-ce que l’effet Casimir ?

mardi 23 octobre 2018, par Robert Paris

Lire ici comment Hendrik Casimir expose lui-même l’effet Casimir

Les physiciens Hendrik Casimir et Victor Weisskopf

Qu’est-ce que l’effet Casimir ?

Le caractère matériel du vide quantique pose un problème qui n’est pas que physique mais philosophique car pendant très longtemps le vide a été opposé diamétralement (donc pas dialectiquement) à la matière, le virtuel opposé diamétralement au réel, et l’énergie opposée aussi diamétralement à la matière et à la lumière. L’effet Casimir transforme toutes ces oppositions diamétrales en contradictions dialectiques…

L’effet Casimir est une des rares manifestations directes de l’existence réelle par l’action du vide quantique dans un phénomène se déroulant à notre échelle (dite macroscopique).

Ce phénomène est le suivant : deux plaques conductrices de grande taille sont placées dans le vide et l’une contre l’autre. On constate alors qu’elles ne peuvent être écartées aisément car elles subissent une force de pression extérieure. Or l’ « extérieur », c’est le vide. Il y a donc une pression qui provient… du vide.

Cela fonctionne avec deux conducteurs plans mais également avec deux électrodes d’autres formes ou avec deux miroirs.

Ce phénomène n’a pas été expérimenté par hasard et sa mesure n’a pas donné un résultat inattendu. Au contraire, c’est la théorie du vide quantique qui a amené à prédire ce résultat et les mesures qui ont été faites de la force donnant cette pression amènent exactement les résultats prévus par le théoricien, en l’occurrence Casimir…

L’effet fut prédit en 1948 par le chercheur hollandais Hendrik Casimir : deux miroirs parallèles et placés dans le vide s’attirent faiblement. Très faiblement : pour des miroirs de 1 cm2, espacés de 0,5 micromètre, la force d’attraction correspond au poids d’une masse de 0,2 milligramme. Il n’empêche que l’effet Casimir a été vérifié dès 1958 par un autre physicien hollandais, Marcus Sparnaay, qui a pu mettre en évidence à la fois l’existence de la force d’attraction et sa dépendance vis-à-vis de l’écart entre les plaques.

D’où provient l’effet Casimir ? La réponse fait intervenir le mariage entre les lois de l’électromagnétisme et celles de la physique quantique. Quand on calcule, par les lois quantiques, l’énergie minimale du champ électromagnétique, on s’aperçoit qu’elle n’est pas nulle. Le résultat peut être interprété par l’existence de fluctuations spontanées du champ. En d’autres termes : bien qu’en moyenne la valeur du champ électromagnétique soit nulle dans cet état d’énergie minimale qu’est le « vide », elle fluctue continuellement et aléatoirement autour de zéro, en positif comme en négatif. Ces fluctuations baignent tout l’espace et donnent lieu à une certaine énergie appelée « énergie de point zéro ». Il se trouve que sa valeur est infinie, ce qui a bien sûr soulevé une difficulté ; mais les physiciens la surmontent en faisant remarquer que l’énergie de point zéro, même infinie, n’est pas observable : seules les différences d’énergie le sont.

L’énergie du « vide » entre deux plaques se calcule en tenant compte uniquement des photons (y compris des photons virtuels) dont les longueurs d’onde divisent exactement la distance entre les deux plaques (où n est un entier positif, λ la longueur d’onde d’un photon, et L la distance entre les deux plaques). Ceci implique que la densité d’énergie du vide (entre ces deux plaques) est fonction du nombre de photons qui peuvent exister entre ces deux plaques.

Plus les plaques sont proches, moins il y a de photons obéissant à la règle prescrite, car sont exclus les photons dont la longueur d’onde est supérieure à L. Il y a donc moins d’énergie.

La force entre ces deux plaques, à savoir la dérivée de l’énergie par rapport à L, est donc attractive.

Dans le cas des deux miroirs envisagé par Casimir, ces objets modifient, par leur présence même, les fluctuations spontanées du champ électromagnétique. En effet, la valeur du champ électrique doit être nulle au niveau d’une surface parfaitement conductrice de l’électricité (ce qu’est un miroir parfait). Les fluctuations du champ qui règnent à l’intérieur de la cavité doivent ainsi obéir à certaines « conditions aux limites ». La situation est analogue à celle d’une corde attachée par ses deux extrémités à des points fixes : l’amplitude de ses vibrations doit être nulle aux points d’attache, ce qui restreint les modes de vibration possibles. De ce fait, les fluctuations, qui sévissent spontanément à toutes les longueurs d’onde (ou fréquences), sont amplifiées ou diminuées suivant que leur longueur d’onde s’accorde ou non avec la longueur de la cavité. Ces contraintes sur les fluctuations du champ à l’intérieur de la cavité formée par les deux miroirs ont pour résultat de modifier l’énergie du vide. La différence d’énergie, qui est calculable, est à l’origine de la force d’attraction présente dans l’effet Casimir.

L’effet Casimir est un effet visible à très petite échelle, mais tout de même mesurable et qui correspond à une pression sur des plaques conductrices exercée par le vide quantique situé entre elles. Ainsi qu’il est décrit en théorie quantique des champs le vide quantique est le lieu de création et d’annihilation à tout instant de nombreuses particules virtuelles. L’existence de conditions au bord différentes pour le vide extérieur et intérieur aux plaques implique alors une différence d’énergie entre les deux qui est la cause de la pression mesurée sur les plaques.

Les particules dites « virtuelles » (celles qui peuplent le vide quantique) sont par définition en dehors de leur couche de masse, ce qui signifie qu’elles ne satisfont pas à la relation E2 = p2c2 + m2c4, et sont par définition inobservables individuellement bien que leur contribution collective soit mesurable comme dans l’effet Casimir et plus généralement dans toutes les corrections quantiques aux observables classiques d’une théorie quantique des champs.

Effet du miroir en mouvement dans le vide, effet Unruh, effet Casimir, effet Ahoronov-Böhm, fentes de Young, nuage de polarisation, etc, l’importance du vide ne peut plus être méconnue : • le vide fluctue en énergie • le vide est un milieu diélectrique qui polarise les particules • le vide est porteur des ondes • le vide permet les transitions de fermions par échanges de photons virtuels • le vide limite les trains d’ondes • le vide matérialise et dématérialise • le vide a une énergie, une température, une pression.

Loin d’être marqué par une immobilité parfaite comme on le pensait, le vide est le siège de l‘agitation bien plus instable que la matière. Le contenu du vide est très réel : des fluctuations d’énergie désordonnées en tous sens, désordonnées dans l’espace comme dans le temps. Nous trouvons dans le vide quelque chose qui ressemble à une particule matérielle ou à un photon (rayonnement), elle s’évanouit très rapidement. C’est si rapide que ce n’est pas perceptible à notre échelle. Nous disons qu’il s’agit d’objets « virtuels » qu’il conviendrait plutôt d’appeler éphémères relativement à la matière et hors du temps relativement au vide lui-même.

« Au commencement était l’action. » d’après « Faust » de Goethe. Avec Planck, la physique a donné raison à Goethe en donnant comme base du réel le quantum d’action. Mais la question est : où sont les quanta réels qui interviennent en physique. Est-ce les particules matérielles ? Est-ce les photons du rayonnement ? Non. Ces « objets » sont d’énergie constante (c’est-à-dire une énergie divisée par un temps) donc ne sont pas une certaine quantité d’action. C’est le vide qui fournit des « objets » (particules et photons dits virtuels car éphémères) qui sont un quantum, deux, trois, ... quanta. Et au « commencement » était ... le vide. Attention, comme on l’a déjà dit, le vide de la physique n’est pas un lieu sans agitation et sans rien. La meilleure preuve de cette agitation (du type agitation thermodynamique des molécules) c’est la pression qu’elle exerce sur la matière. Ainsi, en rapprochant deux grandes plaques métalliques, on remarque que celles-ci sont collées par une pression extérieure … du vide. C’est l’effet Casimir ou la pression du vide.

Quelles sont les propriétés de ce vide quantique ? Tout d’abord nous remarquons qu’il s’agit d’un autre monde que celui des particules de la même manière que nous avions remarqué que le monde des particules était très différent du monde à notre échelle (macroscopique) que nous voyons et où nous raisonnons. Que se passe-t-il de si étonnant dans ce monde du vide ? Tout d’abord nos notions de temps et de distance sont bouleversées car le temps peut être parcouru dans les deux sens, vers le passé comme vers le futur ! Ensuite les durées de vie sont bien plus courtes et les énergies bien plus grandes. Les constantes ne sont pas respectées : on peut se déplacer plus vite que la vitesse de la lumière et on peut trouver des quantités inférieures à la constante de Planck. Cela provient du fait que ce monde infra-vitesse de la lumière et infra-Planck est plus vieux que ces deux transformations : libération de la lumière et création de particules durables déterminées par la relation durée de vie multipliée par bande d’énergie égale constante de Planck ou de multiples de celle-ci.

Quelles sont les preuves que ce vide que l’on ne peut pas mesurer à l’aide de procédés matériels, puisqu’il est d’un niveau inférieur, existe bien, soit un vide physique. On a vu qu’il était nécessaire de considérer un vide possédant des propriétés mais cela pourrait très bien être un artefact mathématique comme un grand nombre de physiciens continuent de le considérer. Une première remarque consiste à constater que les constantes universelles fondamentales sont toutes liées aux propriétés du vide, en m’absence de matière. Par exemple, les constantes c et h apparaissent dans la pression du vide appelée l’effet Casimir. Un autre argument est l’existence de fluctuations en l’absence de matière. Il s’agit donc d’un bruit du vide, produit spontanément, sans action d’aucun milieu matériel. D’autre part, Claude Fabre a démontré (dans l’ouvrage collectif « Le vide ») que l’on peut agir par des méthodes optiques sur ce milieu vide pour comprimer les fluctuations du vide qui ont donc une réalité physique puisqu’elles sont transformables par une action physique.

Particules et photons du vide sont dits « virtuels » parce qu’il sont si éphémères que nos instruments matériels ne sont pas capables de les détecter. Il y a une question de durée de vie des particules éphémères mais le vide, c’est aussi un monde nouveau. « L’analyse mathématique en termes de perturbation peut, comme nous l’ont appris des diagrammes de Feynmann, être transcrits sur un mode imagé. C’est alors qu’interviennent les particules virtuelles qui assument la transformation de modes de vibration d’un champ à l’autre Une particule virtuelle a certes les mêmes propriétés (charge électrique, spin, ...) qu’une particule réelle, mais elle n’est pas contrainte par les relations relativistes entre masse, impulsion et énergie qui définissent l’existence physique d’une particule réelle. » écrivent Edgard Gunzig et Isabelle Stengers dans « Le vide », ouvrage collectif de Simon Diner et Edgard Gunzig. On a d’abord pensé qu’il ne s’agissait que de l’ombre des vrais objets, réels eux. Par contre, ils ont des effets bien réels et mesurables en microphysique par exemple sur l’électron ou les quarks du proton. Avec des processus optiques quantique non-linéaire au laser (voir Claude Fabre dans « Le vide » cité précédemment), on a également mis en évidence l’action des « objets » du vide sur le rayonnement. On a d’abord pensé qu’il ne s’agissait que de l’ombre des vrais objets, réels eux.

Le vide est un véritable milieu dynamique. Le vide a, implicitement, toutes les propriétés qu’une particule peut avoir : spin, polarisation dans le cas de la lumière, énergie, etc. Il a lui-même différents niveaux de structure. De nombreux effets s’avèrent interprétables par les fluctuations du vide polarisable : – effet Debye de dispersion des rayons X par les solides – effet Casimir – effet proton-proton ou effet Hillman – effet Ahoronov-Böhm – effet Unruh – effet Compton – principe de Pauli – stabilité de l’atome (l’électron ne tombe pas sur le noyau) – décalage des raies Lambshift par réfraction du vide – Radiation de type « corps noir » (thermodynamique du vide) Nottale explique dans « La complexité, vertiges et promesses » que les diverses échelles de la matière/vide coexistent et interagissent : « Un objet, comme l’électron, vu classiquement comme un simple point, devient compliqué vers les petites échelles : il émet des photons, les réabsorbe, ces photons deviennent eux-mêmes des paires électrons-positons, etc… »

Dans le vide, c’est-à-dire l’état quantique dénué de particules, un champ peut ainsi tricher avec cette définition et être animé d’un bouillonnement d’apparition et de disparitions de particules (et d’anti-particules), tant qu’elles ont lieu sur des durées suffisamment courtes pour être indétectables. D’une certaine façon, on peut dire que le champ, et donc le vide, peut violer la conservation de l’énergie, mais uniquement s’il le fait de manière assez rapide pour ne pas être pris en flagrant délit par un observateur ! C’est pour cela que les particules qui apparaissent et disparaissent sans que l’on puisse les observer sont nommées particules virtuelles. Cependant, il est bien connu que le crime parfait n’existe pas, et même si le vide est un état dénué de particules réelles, observables, l’agitation associée aux matérialisations et annihilations des particules virtuelles a un effet visible sous la forme d’une énergie moyenne non-nulle qui est un reliquat de ce bouillonnement quantique. En physique moderne, le vide quantique est donc défini non seulement comme l’absence de particules mais aussi bien comme le minimum d’énergie (le minimum de quantas possible), ce minimum n’étant pas zéro contrairement à ce que l’intuition classique laisserait croire. Il est important de noter que l’existence de ces fluctuations quantiques du vide a été mise en évidence expérimentalement, notamment par la mesure de l’effet Casimir qui correspond en quelques sortes à l’existence d’une pression négative exercée par la vide ! Il s’agit donc à la fois d’un phénomène physique irréfutable et d’un phénomène allant dans le sens de ce que l’on observe en cosmologie, même si la mesure en laboratoire de l’énergie du vide est beaucoup plus ardue et n’a pas encore pu être effectuée à ce jour. L’univers à grande échelle est ainsi en quelques sortes un laboratoire exceptionnel de physique fondamentale et la cosmologie permet d’étudier en première ligne des concepts aussi avancés que l’énergie du vide !

"Le niveau de description ultime susceptible de fonder la singularité du vide est la théorie quantique des champs, qui combine les concepts de la relativité restreinte et ceux de la physique quantique. (…) le vide y est le ciment permanent de l’univers, les particules en jaillissent et y replongent comme des poissons volants, non sans servir de monnaie d’échange entre les particules stables et durables qui donnent sa chair au monde, et qui proviennent d’ailleurs elles-mêmes de la pulvérisation du vide primordial. (…) Les particules virtuelles (du vide quantique) sont si fugitives qu’elles sont comme si elles n’étaient pas. Les particules « réelles » et « virtuelles » sont tout aussi existantes les unes que les autres, mais les dernières disparaissent avant même qu’on puisse les observer. (…) Les termes de « fluctuation du vide » et « particules virtuelles » sont équivalents dans la description, le premier appartenant au langage des champs, le second à celui des particules. (…) Les fluctuations électromagnétiques, et donc les photons virtuels qui en sont la contrepartie dans le langage des particules, furent mises en évidence dès 1940, par la mesure du décalage des raies spectrales de l’hydrogène (Lamb shift) dû à un très léger changement des niveaux d’énergie de l’atome correspondant, et par la découverte d’une minuscule attraction entre deux plaques conductrices (effet Casimir). (…) Le vide se peuple d’une invisible engeance. L’inventaire du moindre centimètre cube d’espace frappe de stupeur : les paires électron-positon (+ et -) côtoient toute une faune de quanta. Les paires électron-positon virtuelles, en dépit de leur faible durée de vie, s’orientent dans le champ électrique des charges électriques présentes et modifient leurs effets. Océan de particules virtuelles, on peut s’étonner de voir encore à travers le vide, tant il est poissonneux En lui s’ébattent tous les photons, bosons intermédiaires et gluons nécessaires à la transmission des forces qui charpentent, coordonnent et organisent le monde. Les particules furtives qui émergent du vide et s’y précipitent aussitôt relient entre elles les particules stables et durables de la matière, dites particules réelles (quarks et leptons). (…) Le vide, à la différence de la matière et du rayonnement, est insensible à la dilatation car sa pression est négative. Ceci provient de la relation : pression = opposé de la densité d’énergie qui lui confère son invariance relativiste. La pression négative engendre une répulsion gravitationnelle. De fait, si la gravitation freine l’expansion de l’univers, l’antigravitation ne peut que l’accélérer.

Le vide est écarteur d’espace et créateur de matière

(…) La création de matière (via la lumière) est le fruit de la transmutation du vide indifférencié en entités physiques distinctes. Il y a là une chaîne physique de la genèse : Vide -> Lumière -> Matière et Antimatière. Le vide est une composante de l’univers, distincte de la matière ordinaire et du rayonnement. Vide, rayonnement et matière diffèrent par leur équation d’état (relation entre densité et pression pour le fluide considéré), laquelle influe sur l’expansion de l’univers et est influencée par elle, par le biais des transitions de phase. (…) Sa rage savonneuse à s’étendre indéfiniment, l’univers la tiendrait du vide. Le vide a enflé sa bulle. (…) Il y a autant de vides que de champs. (…) Chaque restructuration profonde, ou brisure de symétrie, modifie l’état du vide. Inversement, chaque modification de l’état du vide induit une brisure de symétrie. L’évolution de l’univers procède ainsi par brisures de symétrie successives qui se soldent par des transitions de phase, lesquelles bouleversent l’apparence globale du cosmos. »

Michel Cassé dans « Dictionnaire de l’ignorance »

L’expérience qui démontre que le vide est plein d’énergie

Qu’est-ce que l’effet Casimir ?

Qu’est-ce que l’effet Casimir dynamique ?

Une équipe internationale de chercheurs vient de prouver que l’effet Casimir dynamique est bien une réalité, en transformant des paires de photons virtuels du vide en véritables grains de lumière. Le physicien Paul Davies a montré que ce phénomène a des liens avec le rayonnement Hawking et l’effet Unruh.

Les équations de la mécanique quantique prédisent que le vide ne l’est pas vraiment mais qu’il est continuellement agité par des paires de particules violant temporairement la loi de la conservation de l’énergie en se matérialisant brièvement avant de replonger dans le néant. Ces particules ne peuvent être observées directement mais leur présence est bien réelle comme l’ont montré, par exemple, les expériences avec l’effet Casimir.

Dans le cas de l’effet Casimir dit statique, on constate qu’entre deux miroirs séparés par une très courte distance, il apparaît une force d’attraction résultant de la modification de l’état des fluctuations quantiques du champ électromagnétique présent partout dans l’univers, même en l’absence de charges électriques. Ce ne sont cependant que des photons virtuels qui rendent compte de ce fascinant phénomène laissant rêver, un jour, d’une possible exploitation de l’énergie du vide quantique.
En 1970, le physicien Gerald Moore était toutefois arrivé à une autre surprenante conclusion.

Le mouvement accéléré d’un miroir, par exemple lorsqu’il effectue des oscillations à hautes fréquences, peut faire passer les photons virtuels directement inobservables du vide quantique à l’état de particules réelles. Concrètement, cela signifie qu’il suffirait de faire vibrer un miroir dans le vide pour éclairer une pièce.

Ce phénomène décrit pour la première fois par les équations de Moore sera appelé effet Casimir dynamique par Julian Schwinger, le prix Nobel de physique auteur de la première démonstration du théorème CPT.

Le principe de l’effet Casimir dynamique est, en simplifiant grossièrement, un peu similaire à celui d’une balançoire. En vibrant, la surface d’un miroir donne en quelque sorte des coups aux photons virtuels, violant la conservation de l’énergie temporairement donc normalement inobservables. Ces chocs donnent donc de l’énergie permettant aux photons de devenir réels, de la même façon que le mouvement d’oscillation d’une personne est amplifié lorsqu’elle se balance avec une balançoire. Des photons réels peuvent ainsi s’accumuler dans une cavité formée de parois réfléchissantes dont l’une vibre.

L’effet Casimir dynamique serait resté anecdotique si l’effet Unruh et l’effet Hawking n’avaient pas été découverts, là aussi théoriquement seulement, au début des années 1970.

Dans le premier cas, un observateur en mouvement uniformément accéléré par rapport à un référentiel au repos devrait voir un bain de particules ayant les caractéristiques d’un rayonnement de corps noir, d’autant plus chaud que son accélération est forte, alors que pour un observateur au repos, il n’existe rien de tel. De même, en partie à cause du principe d’équivalence de la relativité générale, un observateur proche de l’horizon d’un trou noir et subissant l’accélération de la gravité devrait voir un rayonnement du même type. Dans les deux cas, il se produit une création de particules réelles à partir des paires de particules virtuelles du vide quantique.

Or, ces deux phénomènes ont été reliés à l’effet Casimir dynamique par le physicien Paul Davies, bien connu de nos jours pour ses ouvrages de vulgarisation et ses implications dans des recherches sur la biologie quantique et l’exobiologie. Il a ainsi cosigné l’article polémique faisant état de bactéries utilisant peut-être l’arsenic à la place du phosphore.

L’effet Hawking conduisant à l’évaporation des trous noirs n’a malheureusement pas été observé, pas même au LHC, mais il semblerait qu’on puisse en créer un analogue, par exemple dans une fibre optique. On comprend donc que la publication dans Nature et sur arxiv d’un article annonçant que l’on a bel et bien observé pour la première fois l’effet Casimir dynamique soit une bonne nouvelle car elle donne un peu plus de crédit aux calculs concernant les rayonnements Hawking et Unruh.

Mais pourquoi a-t-il fallu attendre presque quarante ans avant que l’on puisse observer cet effet Casimir dynamique ? Tout simplement parce qu’il faut que les mouvements du miroir s’effectuent à une fraction notable de la vitesse de la lumière ! Pour contourner cet obstacle, les physiciens ont fait appel à la supraconductivité.

Ils ont couplé un Squid avec une ligne constituant un guide d’onde microscopique. Le circuit supraconducteur se trouvant à une extrémité de cette ligne de transmission, il se trouve que modifier l’état du Squid, donc ce qu’on appelle les conditions aux limites pour une telle ligne, équivaut à avoir un miroir en mouvement à un quart de la vitesse de la lumière à cette extrémité.

Le signal micro-onde qui se forme à l’autre extrémité de la ligne en modifiant l’état du Squid plusieurs milliards de fois par seconde apparaît alors conforme à ce que l’on attendrait d’un vrai miroir vibrant dans le vide selon l’effet Casimir dynamique. Il semble donc que l’on ait bel et bien créé de la lumière à partir du vide…

Créer de la lumière à partir du vide

Lire encore sur le vide quantique

L’article originel de Casimir

Lire aussi

Vide et Virtuel

Messages

  • Bonjour.

    ___Impossible de trouver quoi que ce soit comme écrits sur ce physicien HENDRIK Casimir, car on parle, on écrit sur cet effet Casimir, mais aucune note de ce dernier, et c’est comme si il n’avait laissé aucune trace. Mais pourquoi chercher des écrits de ce physicien ?? Et bien tout ce qui concerne cet effet, ne sont que des idées et reprises. Même en utilisant Wikipédia sur ce personnage physicien HENDRIK Casimir, rien n’est donné comme écrit. On se demande donc comment tous ces articles sur cet effet Casimir peuvent exister, car pas de source d’appuis origine !!! Donc pouvez vous me donner certaines pages des écrits de ce physicien HENDRIK Casimir, si vous y arriverez.

    ___Et puis je ne sais pas vraiment chercher sur internet, car je ne connais pas les syntaxes pour appuyer ce que je voudrai, car quand j’utilise ce groupe de mots par exemple : : "physicien HENDRIK Casimir" et bien des pages internet arrivent qui me donne que le mot "physicien" et forcément des tas de pages qui sont sur l’effet Casimir, mais jamais de ses notes. Même en donnant "écrits physicien HENDRIK Casimir", et bien rien de plus. Il est assez curieux que presque tous les gens utilisant internet, recherchent des pages utilisant des mots clef de recherche, sans même savoir les astuces de ces moteurs de recherche, qui ne sont pas des vraies astuces mais simplement des règles d’utilisation... Donc double questions, connaissez vous où peut trouver ces règles comme moteur de recherche comme Google par exemmple.

    Amicalement.
    JFP/Jean-François POULIQUEN.

  • RE Bonjour.

    ___Dans votre article il y a bien une référence donnant accès à une partie des écrits de ce physicien Casimir, mais c’est en PDF et c’est surtout en anglais (qui est pour moi du chinois) et on ne peut faire de traduction.
    Amicalement.

    JFP/Jean-François POULIQUEN.

  • RE Bonjour.

    ___Ça y est !!! Moi avoir trouvé les règles et syntaxes de recherche de Google : :
    https://www.abondance.com/20180824-37616-google-la-syntaxe-dinterrogation-avancee-complete.html
    ___Mais chercher par quoi comme mot clef ?? Mais moi fort quand même !!!

    Amicalement.
    JFP/Jean-François POULIQUEN.

  • RE Bonjour.


    Merci de votre réponse, mais je resterai sur ma faim, car le premier site que vous me donnez qui est celui-ci : :
    https://www.abebooks.fr/9782870277362/Vide-Univers-rien-Simon-Diner-2870277369/plp
    donne accès à une page de vente de livre titré "LE VIDE. Univers du tout et du rien." vendu en occasion au prix de 41.52e pour les cinq exemplaires, mais aucun extrait de ce physicien HENDRIK Casimir, et où sans doute j’achèterai cet ensemble par l’intermédiaire dune personne, car jamais commandé par internet. Pour le deuxième site que voici : :
    http://les4saisons.over-blog.com/page-4418898.html
    il n’y a pas d’extrait des écrits de ce même physicien HENDRIK Casimir, mais des commentaires de Edgard GUNZIG qui ne cite aucune phrase de Casimir mais parle de quantique et de son vide. Donc un V/Bide pour moi. Merci encore. D’ailleurs même pas sûr que cela soit Edgard GUNZIG car site d’un certain Jean-Claude Grosse. Difficile donc de donner mes avis sur ce sujet d’effet Casimir si on a pas quelques extraits originaux de la trouvaille de ce Casimir.

    Amicalement.
    JFP/Jean-François POULIQUEN.

  • RE Bonjour.

    ___Merci de votre réponse. Après avoir compris comment fonctionnait les règles de Google j’ai recherché par ce groupe de caractères ["LE VIDE. Univers du tout et du rien.":pdf]... et bien rien trouvé en parcourant certains sites !!! Je passerai donc à un autre sujet, car si je n’ai pas les bonnes bases de certains extraits traduits de cet effet Casimir, mais que des reprises du sujet qui sont d’ailleurs que des reprises par le domaine quantique, et bien alors tout est faussé. Je vous remercie encore. Ceci prouve que l’on ne trouve pas tout sur internet, et je pense que les personnes qui ont écrits des articles sur ce sujets d’effet Casimir, n’ont pas plus lu des originaux, mais ont lus des reprises de reprises en reprises et en reprises ça craque au bout d’un moment !!!

    ___J’ai d’autres commentaires sur le coude que j’ai préparé, mais comme vous m’aviez dit que vous n’aviez peu de temps en ce moment, et bien j’attends votre feu vert...

    Amicalement.
    JFP/Jean-François POULIQUEN.

  • Bonsoir.

    ___Merci beaucoup de vos réponses. Faillait-il savoir que effet Casimir=forces Van der Waals-London.
    Amicalement.
    JFP/Jean-François POULIQUEN.

  • Bonne nuit.

    ___Merci pour le retour [17 janvier 21:47] mais ce site est une image et donc des pixels, et on ne peut pas copier des pixels pour en faire des caractères pour ensuite traduire ces phrases en Français. C’est dommage.
    Amicalement.
    JFP/Jean-François POULIQUEN.

  • Bonjour.

    ___Votre retour du [18 janvier 06:47 ] correspondant à un site internet n’est toujours pas sur des écrits de ce physicien HENDRIK Casimir, mais des comptes rendus d’expériences sur cet effet Casimir. Site super intéressant et très long mais aucune citation de cette personne. Je trouve cela franchement curieux, que cette personne ne puisse pas s’exprimer par des écrits quelconques et que tous les articles que l’on trouve sur internet et sur ce sujet d’effet Casimir ne soient jamais par la moindre phrase de ce Casimir. J’ai préparé un commentaire sur cet effet, mais je voudrai qu’il soit en rapport avec l’idée initiale de ce Casimir, car lire des articles qui ne sont que des reprises d’autres articles, sans comprendre ce qu’a pu dire cette personne de Casimir est gênant. Effectivement l’article est en Anglais mais on peut le traduire pour avoir une version Française. Merci encore mais coup d’épée dans l’eau. Je pense que cette personne de Casimir, n’a pas écrit, mais que c’est dans la société dans laquelle il travaillait, où cet effet à été donné aux scientifiques, mais portant son nom.
    Amicalement.
    JFP/Jean-François POULIQUEN.

  • Merci beaucoup de m’avoir répondu aussi longuement. Pouvez-vous à nouveau me laisser le temps de la lecture avant de vous répondre ?

  • Bonjour.

    ___En recherchant avec obstination un site possible pour savoir si il y a un tout petit extrait de ce personnage de Casimir, et avoir laissé quelques phrases, et bien je me trouve sur cette nouvelle page que j’ai déjà lu et qui pourtant n’est pas la page origine de ma lecture. Cette page est donc une supplication sans la moindre différence entre ce site et l’autre : :
    http://www.matierevolution.fr/spip....
    http://www.matierevolution.org/spip...

    ___Ma question et peut être indiscrète, mais pourquoi avoir deux sites si les articles sont totalement identiques ?? D’ailleurs les index de page auraient pu être exactement les mêmes, mais c’est en fait la racine des sites qui diffèrent très légèrement, ainsi .fr pour l’un et .org pour l’autre. Je vois par contre une sorte d’intérêt, car les commentaires lecteurs et même les vôtres sont forcément différents, et je me demande si il y a un vraiment un intérêt...

    ___Je ne commenterai pas l’article car j’attends d’avoir ne serait-ce qu’un petit bout de texte de ce Casimir, mais par contre je ne me générai pas de commenter la citation de ce NOTTALE ou les vôtres d’ailleurs : :

    ●●[NOTTALE explique dans "La complexité, vertiges et promesses" que les diverses échelles de la matière/-vide coexistent et interagissent : : Un objet, comme l’électron, vu classiquement comme un simple point, devient compliqué vers les petites échelles : : il émet des photons, les réabsorbe, ces photons deviennent eux-mêmes des paires électrons-positons, etc...]

    ___Je ne crois absolument pas à ces transformations car il manque quelques phases intermédiaires, de plus un cycle qui me semble très curieux est celui du photon créant électrons et positrons et que ces derniers peuvent à leur tour libérer des photons qui seraient sans doute les mêmes que celui du départ. Ce n’est même plus un vrai cycle mais des démultiplication qui me paraissent plus qu’étranges, car si à partir de UN on peut faire DEUX, et qu’a partir de DEUX ont puisse faire des tas de UN, cela ressemble plus à Jésus, et ce n’est plus de la physique.

    ●●[le vide quantique est donc défini non seulement comme l’absence de particules mais aussi bien comme le minimum d’énergie (le minimum de quantas possible),]

    ___Quand on met un S à quanta, et pour moi qui n’est pas fait de latin et qu’en plus c’est du moins, car c’est le minimum possible comme il est écrit, et bien heureux d’avoir évolué que je suis moi le couillon.

    ●●[Il est important de noter que l’existence de ces fluctuations quantiques du vide a été mise en évidence expérimentalement, notamment par la mesure de l’effet Casimir qui correspond en quelques sortes à l’existence d’une pression négative exercée par la vide !!!]

    ___Qu’est-ce qu’il est négatif ce NOTALE avec sa pression négative, mais je le note quand même. Sans avoir deux plaques mais une seule, et que j’exerce une pression sur une face, et que sur l’autre face j’exerce une pression moindre, dois-je dire que la pression moindre est négative ?? Et bien NON, car des deux cotés c’est une pression positive mais non égale. On pourras alors dire que la pression moindre est alors une dépression par rapport à la pression, ou encore que la pression plus forte est une surpression par rapport à la pression moindre, mais pas négative pour autant. Maintenant si je veux que ma plaque ne change pas de place à cause de ces pressions différente, et que j’appuie dans le même sens que la pression moindre, alors je peux dire que j’exerce une force pour équilibrer les pressions. Fichiste !!!

    ●●[ Le vide, à la différence de la matière et du rayonnement, est insensible à la dilatation car sa pression est négative. Ceci provient de la relation : : pression=opposé de la densité d’énergie qui lui confère son invariance relativiste. La pression négative engendre une répulsion gravitationnelle. De fait, si la gravitation freine l’expansion de l’univers, l’antigravitation ne peut que l’accélérer.]

    ●___Cette remarque est très curieuse, car je pense exactement le contraire, mais pour vérifier il faudrait pour cela aller voir près de l’horizon d’un trou noir, comme on dit, et peut être que l’on s’apercevrait que ce vide du quantique soit complémentent dilater, voir même peut être n’existant plus. Comme quoi les amateurs disent n’importe quoi, et disent encore que la négation au niveau de la pression n’existe pas. De ce fait si j’appuie sur la pédale de mon frein je freine par la même ma voiture, mais si j’appuie sur l’anti-pédale de frein je fais accélérer ma voiture, mais pour qu’elle aille à la même vitesse et bien moi j’ai le choix de ne pas appuyer sur l’une des pédales, ou encore d’appuyer sur les deux. CQFD par con le mec car il a le choix !!!. Il faut savoir sourire, et c’est mon choix, j’appuie sur les 2 pédales car c’est rigolo.

    ●●[Il y a autant de vides que de champs.]

    ●___Tout a fait d’accords mais pour vérifier, il faudrait les compter !!! Et sans compter les champs de patates bien sûr. Comme on ne sait pas définir les volumes des espaces, comme on ne sait pas définir des volumes de champ, et bien effectivement espaces=champs, car en fait on ne sait rien définir.

    ●●[Ce ne sont cependant que des photons virtuels qui rendent compte de ce fascinant phénomène laissant rêver, un jour, d’une possible exploitation de l’énergie du vide quantique. En 1970, le physicien Gerald Moore était toutefois arrivé à une autre surprenante conclusion.]

    ___Là d’accord pour l’énergie-photon, car presque tous les gouvernements seraient d’accord pour produire de l’énergie propre, sauf bien sûr ceux qui produisent cette énergie sale, c’est évident, car c’est une minorité qui s’en met plein les poches. Mais comment aller contre ces poches pleines qui ne sont pas celles des pauvres ?? ___Si ce ne sont pas les remarques de ce NOTTALE mais les vôtres, et bien désolé, mais c’est drôle.

    Amicalement.
    JFP/Jean-François POULIQUEN.

  • Bonjour.

    ___Je pense qu’un dizaine de jours soit honnête afin de ne pas vous harceler sur un même sujet, et je reprends donc ce sujet d’effet Casimir, malgré ne pas avoir trouvé le moindre écrit de sa main de ce fameux Casimir, mais que des explications quantiques sur cet effet, qui ne sont que des reprises de reprises, comme si il fallait raccommoder quoi que ce soit. Donc pas une seule citation de ce Casimir, comme quoi la quantique s’accapare d’idée en donnant des explications qui ne sont pas forcément celles de ce Monsieur Casimir, car n’ayant rien pour comprendre, on peut tout imaginer.

    ___Pour cet effet Casimir, tout votre article est basé sur les notions quantiques, sans évoquer d’autres possibilités. Et naturellement c’est le vide quantique qui rentre en première ligne de compte dans votre exposé. Le problème pour un candide comme moi est que on nous présente pas une échelle de cet effet Casimir, et en recherchant sur d’autres sites, et bien c’est exactement la même chose. Ainsi même pour ce site renommé de Wikipédia, et bien pas plus d’ordre d’échelle à se mettre sous la main, mais bien sûr votre article lui à une échelle réelle et avec un exemple de valeurs très concrètes, ainsi deux surfaces de 1 cm2, une distance de 0,5 micromètre et une force de poids de 0,2 milligramme, nous donne une vraie échelle, et c’est un bien, plutôt que d’expliquer d’ambler ce que cette quantique donne comme explication sur un phénomène donné. Dans tous les sites que j’ai regardé pour essayé de trouver des extraits originaux de ce Casimir, et bien vous êtes le seul à donner de vraies proportions, et cela est un bien pour se donner une réalité des faits et valeurs et donc d’effet et aussi des faits. Question : : Est-ce que ce M.Casimir dans la description de son effet, allait dans le sens de la quantique ou autre ??

    ___Comment essayer de trouver seul cette idée lumineuse pourtant très simple de rapprocher deux surfaces planes et très lisses pour savoir si il y a des effets particuliers ?? Et bien simplement parce que tous les objets que nous utilisons au quotidien sont simplement de formes quelconques, ainsi deux verres de table se touchant ne donnent aucun effet, et même deux boules de pétanques assez lourdes ne donnent aucun effet. Même des pièces de monnaie superposées ne donnent aucun effet particulier. Et le comble est que les feuilles de papier qui peuvent être celles d’un livre, d’un cahier ne donnent pas plus d’effet, car simplement quand on passe d’une page à l’autre, on se sert des bords des feuilles et non du milieu de la feuille pour être enlever et tourner, ce qui fait que la dépression qu’il y a entre les feuilles ou pages, et bien on ne s’en aperçoit même pas. Par contre je m’étais aperçu en buvant un verre de vichy (très important) à partir d’un comptoir de café, que des publicités étaient posées sur ce bar, qui étaient en gros un socle genre papier renforcé très lisse servant de socle à l’objet publicitaire et une petite affiche de publicité à l’équerre et solidaire de cette base, et bien en essayant de déplacer en soulevant l’ensemble base + affichette, cela était difficile à faire décoller du bar cet ensemble car c’était comme si collé c’était au bar. Comme le bar est lisse et le socle de l’affichette est aussi lisse, et bien en essayant de soulever le socle, cela n’est plus le poids qui compte mais vaincre la dépression entre bar et socle, car l’air est presque absent, c’est exactement comme un piston quelconque comme une ponde de bicyclette, où on essai de décomprimer l’air qu’il y a dedans. Donc le vichy que je buvais est très important car j’étais clair pour comprendre le phénomène. On met de l’importance sur des phénomènes particuliers mais aussi sur ce que l’on boit !!!

    ●[L’effet Casimir est une des rares manifestations directes de l’existence réelle par l’action du vide quantique dans un phénomène se déroulant à notre échelle (dite macroscopique).]

    ___À savoir si cet effet vient bien du vide quantique et du champ quantique, car il pourrait être interprété différemment, mais ce qui me semble sûr c’est une relation entre matière et vide et encore matière, et donc exactement comme la gravitation et son Éther, car on arrive enfin à tester des relations matière-matière à petite échelle car on réduit énormément l’échelle des distances, mais on ne joue plus vraiment sur les masses, mais sur les surfaces planes de ces masses conductrices. On peut donc se poser la question de tester avec différents matériaux ayant de grandes différences de masses mais toujours ayant cette faculté de conducteur, pour savoir si on peut retrouver des différences de fausses attirances, qui ne sont que des dépressions où chaque petites surface fait de l’ombre à l’autre surface ; et cela voit mieux face à face entre deux objet de forme particulière car ces formes sont planes. Autre suggestion est de faire intervenir aussi les masses de ces plaques, car ayant des masses différentes mais ayant toujours les mêmes dimensions de surfaces, pour savoir si les résultats sont les mêmes. Sur tout ce que j’ai survolé, et bien on ne parle toujours que de quantique sans même relater le moindre déroulement des expériences et donc sans données de ces tests. C’est exactement comme rechercher les écrits de ce M.Casimir où on ne trouve rien, et bien tous les articles survolés de cet effet Casimir, cela est la même chose, car on s’engouffre dans les explications de cette quantique, sans relater les faits des expériences.

    ___ Je me demande si l’affichette de publicité posée sur le bar n’est pas une conjugaison de cet effet Casimir avec d’autres effets auxquels on ne pense pas, car après tout c’est qu’avec la conduction où l’on puisse tester la gravitation. Et que même si cette gravitation est reprise dans le domaine quantique, et bien on peut toujours l’interpréter différemment. Ceci est tellement vrai que pour moi cette gravitation n’est absolument pas quantique.

    ●[Ce phénomène est le suivant : : Deux plaques conductrices de grande taille sont placées dans le vide et l’une contre l’autre. On constate alors qu’elles ne peuvent être écartées aisément car elles subissent une force de pression extérieure. Or l’ "extérieur", c’est le vide. Il y a donc une pression qui provient(...) du vide.]

    ___Faut-il réellement des plaques conductrices pour avoir cet effet Casimir ?? Si l’exemple du bar de café, permet de vérifier que l’on a du mal à soulever une plaque lisse posée sur un bar lisse cela peut aussi être le même effet, sans pour autant que les surfaces soient des matériaux de conducteurs électriques !!! Dans cet exemple de bar, cela n’est pas une pression mais une dépression, car on essai en fait de décompresser le peu d’air qu’il y a entre les deux objets par contact superficiel de surface, et si on imagine une surface de 1 m2 pour le cas du bar et du socle de publicité, cela serait énorme comme dépression à essayer de séparer les deux surfaces par leur milieu !!! Donc pourquoi dire des plaques conductrices dans le cas de l’effet casimir ?? Les deux matériaux bar et papier sont lisses mais cela n’est pas la perfection et donc un grain quand même important, et la distance que vous donnez en exemple de 0,5 micromètre pour les plaques conductrices est sans doute plus petite que l’espace qu’il y a entre le bar et le papier !!! Qu’est-ce que 0,5 micromètre, et bien c’est 2000 fois plus petit que le millimètre.

    ●[Cela fonctionne avec 2 conducteurs plans mais également avec 2 électrodes d’autres formes ou avec 2 miroirs.]

    ___Pour le miroir, il faut savoir que cela n’est pas le verre qui est conducteur, mais le film de matière réfléchissant la lumière collé au verre, et donc un miroir est fait de deux parties, l’une qui est la plaque métal qui réfléchie, et le verre ne servant que de dureté et rigidité, d’ailleurs le film métallique peut aussi bien être rapporté directement sur la surface du verre en tant que produit métallique liquide épousant la surface de verre, et étalé comme une peinture.

    ●[Ce phénomène n’a pas été expérimenté par hasard et sa mesure n’a pas donné un résultat inattendu. Au contraire, c’est la théorie du vide quantique qui a amené à prédire ce résultat et les mesures qui ont été faites de la force donnant cette pression amènent exactement les résultats prévus par le théoricien, en l’occurrence Casimir...]

    ___Comme nous n’avons pas d’extrait de ce physicien Casimir, difficile de juger ce qu’il à pu écrire, car parlait-il réellement de vide quantique ?? Tout le problème avec ces expériences c’est qu’elles sont réalisées dans un petit volume d’espace et de surface, et on peut se demander pourquoi réaliser des tests miniatures où le moindre défaut à une très grande importance, car en prenant le mètre carré comme référence pour les tests cela donnerait des évaluations de dépression nettement meilleurs, même si il y a difficulté d’avoir une vraie surface plane et non déformable, mais en prenant le mètre comme coté au lieu du centimètre on aurait une surface dix mille fois plus grande, et atteindre le micromètre serait quand même possible, et là on pourrait faire des tests avec différentes épaisseurs de ces plaques donnant des masses différentes pour savoir si la gravitation rentre en ligne de compte ou pas. Il n’y a pas eu besoin de faire des tests dans le domaine du nano mètre, car les difficultés de réaliser certaines figures à très petites échelles a donné des problèmes de réalisation de ces figures. Ainsi le simple signe égal comme motif à réaliser à l’échelle de nano mètre donne des difficultés si les deux barres de ce signe égal sont très proche.

    ●[L’effet fut prédit en 1948 par le chercheur hollandais HENDRIK Casimir : : 2 miroirs parallèles et placés dans le vide s’attirent faiblement. Très faiblement : : pour des miroirs de 1 cm2, espacés de 0,5 micromètre, la force d’attraction correspond au poids d’une masse de 0,2 milligramme. Il n’empêche que l’effet Casimir a été vérifié dès 1958 par un autre physicien hollandais, Marcus SPARNAAY, qui a pu mettre en évidence à la fois l’existence de la force d’attraction et sa dépendance vis-à-vis de l’écart entre les plaques.]

    ___Si on augmente la longueur du carré de 1 cm pour avoir 10 cm par 10 cm cela correspond donc à 100 fois la valeur de 0,2 milligramme et on a alors 20 milligrammes, et en allant encore plus loin et sans de grandet longueur. Si je prend comme carré un mètre de coté, on alors sur surface d’un mètre carré et donc 10|000 la valeur 0,2 milligramme qui nous donne quand même 2 bons grammes pour un mètre carré ce qui est peu, mais sachant que c’est du vide dont on parle cela devient important. De dire que deux plaques d’un mètre de coté représente un poids de 2 g et qui s’attirent faiblement cela semble tout à fait peu de cette pression externe aux plaques, car pour moi si cela n’est pas énorme, c’est quand même très important comme valeur, et pourtant nous sommes sur une échelle simplement d’une longueur d’un mètre de coté d’un carré. Donc pour 1 kilomètre de coté cela serait de 1|000|000 fois plus que 2 grammes donnant une pression de 2|000 kilogrammes soit 2 tonnes !!! Cela devient donc même très lourd pour comprendre que cela est même énorme, car 2 tonnes au kilomètre carré devient comparable aux objets de notre environnement, car sur une surface de d’un kilomètre carré est posé une grosse voiture de 2 tonnes !!! Et à notre échelle vous parcourez ce kilomètre en moins de 20 mn, et pour une voiture roulant à 90 km/h cela ne dure que 40 secondes !!! Donc des nombres de notre réalité !!!

    ___Si je prend mon exemple de bar et de feuille rigide posé sur ce bar, et qu’il faille une force d’environ 1 kilogramme, pour extraire cette feuille rigide du bar, et que cette feuille fasse 10 cm de coté, et bien pour avoir 1 kilomètre de coté, et me faut multiplier par 10|000 fois le coté initial soit multiplier par 10|000x10|000=100|000|000 fois le kilogramme ce qui nous donne 100|000|000 kilogrammes ou 100|000 tonnes en comparaison avec les 2 tonnes des matériaux conductibles et donc une différence énorme. Il y a donc cet effet Casimir que l’on va nous expliquer, une sorte de tricherie, car on parle déjà de surface et non de masse, et donc que la gravitation joue aussi son rôle dans ce qui va être expliqué, et de plus il faudrait dire que ces tests devraient être fait en dehors de notre atmosphère pour éviter de décomprimer l’air existant d’une part, et que de plus ces tests devraient aussi être assez loin de notre terre et même sortir du système solaire pour éviter de conjuguer la force de gravitation de notre contexte, mais qu’il faille tenir compte des masses des deux plaques au niveau de la gravitation. Deux petits grammes posés sur une toile très élastique de un mètre de coté déforme énormément cette toile sachant que c’est ce vide quantique qui pousse plus d’un coté que de l’autre, et qu’il faut bien se rendre compte que c’est une différence de pression et non d’une seule pression, car entre les plaques une pression existe toujours, mais elle moindre !!!

    ●[La force entre ces 2 plaques, à savoir la dérivée de l’énergie par rapport à L, est donc attractive.]

    ___Je n’aime pas ces forces dites attractives, car cela ne veut pas dire grand chose, car c’est une différence de pression entre face extérieure et face intérieure des deux plaques, et donc une dépression intérieure et une surpression extérieure par rapport à l’intérieur, et donc un déséquilibre de pression, et ce sans parler d’attraction, car quand on pousse une chose vers une autre chose, la chose poussée n’est pas attirée par l’autre chose mais vient vers elle sans attraction. Toutes ces notions de forces négatives, d’énergies négatives, de temps négatifs, ne veulent pas dire grand chose, car cela nous donne cette impression qu’il puisse y avoir de vraies forces d’attraction reliant des objets entre eux, et c’est bien le problème quand on parle de gravitation, comme la terre avait un fil relié à la lune, et le soleil relié à la terre par un autre fils, et dans ces fils des forces viendraient attirées les objets entre eux. Ce mot d’attraction est à bannir.

    ●[L’effet Casimir est un effet visible à très petite échelle, mais tout de même mesurable et qui correspond à une pression sur des plaques conductrices exercée par le vide quantique situé entre elles. Ainsi qu’il est décrit en théorie quantique des champs le vide quantique est le lieu de création et d’annihilation à tout instant de nombreuses particules virtuelles. L’existence de conditions au bord différentes pour le vide extérieur et intérieur aux plaques implique alors une différence d’énergie entre les 2 qui est la cause de la pression mesurée sur les plaques.]

    ___Sommes nous sûr que cet effet n’est lié que par des surfaces conductrices ?? Le vide extérieur ou intérieur est le même avec des plaques non conductrices, et donc pourquoi cet effet serait spécifique à la transmission de charge ?? Si nous savons tester ces plaques conductrices, c’est que l’on utilise des différences de charges rendant ainsi de vrais tests, mais comme les plaques non conductrices ne peuvent transmettent de charge, ces tests ne sont plus possibles car impossible de pouvoir tester la charge. Quelle est la mécanique des différents matériaux conducteur/non-conducteur ??

    ●[Une première remarque consiste à constater que les constantes universelles fondamentales sont toutes liées aux propriétés du vide, en l’absence de matière.]

    ___Et bien j’ai bien peur que cela soit le contraire de ce qui est dit, car toutes les constantes universelles fondamentales sont évaluer selon notre contexte qui est aussi notre référentiel, même si nous sommes loin d’objets, car même sortant du système solaire nous sommes encore tributaire de notre galaxie, même si nous sortions de notre galaxie, nous serions tributaire des galaxies voisines, et pour avoir de vraies constantes universelles, il faudrait s’éloigner à grande échelle de ces fils de matière entourant ces bulles de vide sans matière. Notre simple seconde qui semble une vraie référence basée même sur l’atome, ne veut rien dire, car cet atome dépend de notre contexte, ce qui veut dire que cette définition de la seconde est fausse car elle n’est pas universelle, mais appartient à notre contexte. Avec le même atome placé dans d’autres contextes, la seconde serait différente, ce qui veut dire que l’atome n’est pas une référence, mais nous sert localement. La vitesse de la lumière calculée avec cette seconde est fausse, car la seconde est fausse et ainsi de suite...

    CONCLUSION : : J’ai des doutes sur cet effet Casimir, car de plus les vrais mécanismes expliqués sont-ils une vérité, car des photons ont-ils ce pouvoir de déplacer des objets, et ce même si il y a une grande quantité de photons ??
    Amicalement.
    JFP/Jean-François POULIQUEN.

  • RE Bonjour.

    ___Merci de votre réponse pour me diriger sur cet article [Hendrik Casimir expose l’effet Casimir].

    ___Mais cet article je l’ai déjà visité, et bien je pense qu’il y a un problème sur les doubles guillemets fermants, car si au début de l’article il y à "deux fois" des doubles guillemets ouvrants, et bien la citation est sans fin car on ne retrouve pas cette fin de citation, et donc on ne sait plus si c’est une citation de ce Monsieur Casimir ou si c’est vous qui écrivez. Je suis donc désolé de ne pas faire de différence entre vos écrits et ceux de ce Casimir, car l’encadrement de la citation est incomplet, et on ne peut savoir quand la citation s’arrête. Il ne manque pas un seul double guillemets fermant, mais DEUX. Si vous me donnez où s’arrête la citation, je comprendrai mieux les écrits de ce Casimir. Merci d’avance.

    Amicalement.
    JFP/Jean-François POULIQUEN.

  • Quel visage présente donc aujourd’hui cet étrange vide, qu’une de ses facettes révèle comme un extravagant réservoir d’énergie, dont la présence a été confirmée lors d’une expérience clé, baptisée « effet Casimir » (lire ci-contre) : « Dans chaque centimètre cube de l’Univers, il y a vraiment beaucoup plus d’ordres de grandeur d’énergie du vide que celle de la matière dans tout l’Univers visible », écrit ainsi l’Américain Ronald Adler (université de Stanford) ? Libération fait le point avec le physicien Edgard Gunzig.

    Longtemps, le vide est resté l’apanage des philosophes. Quand le concept est-il devenu scientifique ?

    Avec Galilée, au XVIIe siècle, le vide a cessé d’être un enjeu philosophique pour devenir un objet de science. Galilée, le premier, a formulé des « expériences de pensée » pour comprendre les lois du mouvement des corps. Il avait besoin, pour préciser ce qui arrivait à un corps laissé à lui-même, d’éliminer les forces de frottement, de débarrasser le phénomène à étudier des parasites susceptibles de le troubler, d’opérer une idéalisation du réel, bref de « faire le vide ». On assiste ainsi à la première construction théorique du vide. Il fut relayé, d’une façon plus mathématique, par Newton, qui introduisit le vide dans sa conception du monde. Ce vide est un espace absolu dépourvu de matière.

    Pourtant, au XIXe siècle, rien ne va plus avec ce vide « sans matière ». Pourquoi ?

    Le problème surgit avec les questions de rayonnement. En particulier, après les travaux de Faraday et surtout de Maxwell, qui formule les lois de l’électromagnétisme (lois entrecroisées de l’électricité et du magnétisme) et comprend définitivement que la lumière est une onde électromagnétique. On connaissait déjà des ondes : les acoustiques où c’est l’air qui vibre ; les aquatiques, où c’est l’eau qui vibre. A chaque fois, il y avait un milieu qui vibrait et transportait les ondes. De même, on se demande ce qui vibre pour la lumière ? On avait en quelque sorte besoin d’une substance où vibre la lumière. Ainsi est née la notion d’« éther » (rien à voir avec le produit chimique, ndlr).

    L’éther en question n’a jamais été trouvé, Einstein l’a même radicalement éliminé. Qu’est-ce qui reste ?

    La célèbre expérience de Michelson et Morley a effectivement apporté la preuve que la lumière se propageait sans que puisse être repéré un quelconque « vent d’éther ». Einstein, avec sa théorie de la relativité restreinte en 1905, a alors l’audace de se débarrasser de l’éther et de postuler que la vitesse de la lumière est la même pour tout le monde, indépendamment des observateurs. C’est une nouvelle façon de comprendre la lumière, phénomène ondulatoire qui se « supporte » lui-même, qui sous-tend sa propre vibration, sans avoir besoin de vibrer dans quelque chose. Un saut conceptuel extraordinaire est franchi : la vitesse de la lumière devenant absolue (et non plus relative à un éther), ce sont d’autres absolus qui doivent être éliminés et devenir relatifs : l’espace et le temps. Il n’y a plus « d’horloge universelle » qui bat pour tout le monde la mesure du temps, l’écoulement du temps devient relatif. Cette relativité a frappé les esprits de l’époque et continue de provoquer des remous. Ce qui nous frappe, rétrospectivement, c’est que ce moment de la théorie est un point d’articulation dans l’histoire du vide : jamais il n’a été plus vide. Le vide est dépouillé de tout, véritablement « évidé ».

    Parce qu’ensuite, il s’est re-rempli ?

    Avec la relativité générale, où s’installe de façon « naturelle » la gravitation, il y a en effet réhabillage du vide. L’espace-temps, qui était une sorte de scène de théâtre passive pour les événements, un réceptacle inerte devient un protagoniste dynamique actif. Il se courbe, cette courbure traduisant sa sensibilité au contenu de l’Univers, c’est-à-dire à la matière (lire glossaire). Les équations prennent une tournure inédite, où géométrie égale matière, où la géométrie de l’espace-temps prend un caractère physique. Et que devient le vide là-dedans ? Il devient physiquement impossible. On voit en effet que la gravitation, universelle, est impossible à « écranter ». On ne peut pas construire une cage de Faraday (3) qui abrite de la gravitation ; les « effets gravitationnels » ne peuvent être éliminés d’aucun lieu. Même si on évacue de cet endroit-ci la matière, le rayonnement électromagnétique, qu’on décide même de négliger le fameux rayonnement cosmologique à 3°Kelvin (rayonnement fossile du big bang, ndlr) traversant l’Univers tout entier, il restera inévitablement quelque chose : les effets à l’infini de la matière qui est encore quelque part. Einstein allait encore plus loin et affirmait qu’un vide en relativité générale est « non seulement physiquement impossible mais aussi conceptuellement incohérent ».

    Pendant ce temps, l’effet Casimir nous confirme que jamais vide n’a été aussi plein d’énergie. Mais c’est le vide vu par une autre théorie, la mécanique quantique. Que faut-il y comprendre ?

    Ce n’est pas un petit problème mais une catastrophe. Pour mieux le comprendre, il faut un peu de théorie. En théorie quantique des champs (lire glossaire), les objets fondamentaux ne sont ni les particules, ni les ondes, mais les « champs quantiques ». C’est lorsque ces « champs » sont excités qu’on voit par exemple apparaître ce que l’on baptise particule - électron, proton ou autre, et qu’on les détecte avec des appareils de mesure. A l’inverse, c’est quand ces champs sont dans leur état d’énergie minimale (dit fondamental) qu’on parle de « vide ». Prenons l’analogie du pendule. Vu de façon classique, le pendule immobile, qui s’est figé, est dans son état fondamental et son énergie est nulle. Vu de façon quantique, il ne sera jamais considéré comme totalement immobile, il lui restera toujours une petite vibration inamovible par principe. C’est cela que l’on décide de baptiser « vide », cet état de plus basse énergie, étant entendu qu’elle ne vaut pas zéro, que c’est une énergie résiduelle. Dans ce registre, le vide quantique n’est pas absence de matière, mais état particulier de la matière. Il faut construire pour lui un formalisme mathématique à l’instar de ce qu’on fait pour un simple oscillateur. Et c’est ici qu’on découvre que le vide quantique est à la fois capable du pire et du meilleur.

  • Casimir écrit : « C’est la confirmation expérimentale (...) que le vide contient une quantité énorme d’énergie. »

  • Moment de Casimir :Effet du Vide Quantique sur l’Impulsion d’un Milieu Bi-anisotrope :
    https://lpmmc.cnrs.fr/UserFiles/File/theseKAWKA.pdf

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