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Les écrits de Italo Calvino

dimanche 22 novembre 2015, par Robert Paris

Les écrits de Italo Calvino

« L’enfer des vivants n’est pas chose à venir ; s’il y en a un, c’est celui qui est déjà là, l’enfer que nous habitons tous les jours, que nous formons d’être ensemble. »

Italo Calvino, Les Villes Invisibles

« Les exploits que fonde une obstination toute intérieure doivent rester secrets ; pour peu qu’on les proclame ou qu’on s’en glorifie, ils semblent vains privés de sens, deviennent mesquins. A peine eut-il prononcé ces paroles que mon frère aurait voulu ne les avoir jamais dites ; tout lui devint indifférent ; il eut réellement envie de descendre et d’en finir. »

Italo Calvino, Le Baron perché

Ce qu’écrivait Italo Calvino

L’éclair

Cela m’est arrivé un jour, à un croisement, au milieu de la foule, dans les allées et venues.

Je me suis arrêté, j’ai cligné des yeux : je ne comprenais rien. Rien du tout : je ne comprenais pas la raison des choses, des hommes, plus rien n’avait de sens, tout était absurde.

Et je me suis mis à rire.

Ce qui était bizarre pour moi, c’était que je ne me sois paerçu de rien avant. Et que j’aie tout accepté jusqu’alors : feux de circulation, véhicules, affiches, uniformes, monuments, toutes ces choses si détachées du sens du monde, comme s’il y avait eu uen nécessité, une cohérence, qui les liait les unes aux autres.

Alors le rire mourut dans ma gorge, je rougis de honte. Je me suis mis à gesticuler, pour attirer l’attention des passants, et j’ai crié : « Tout est faux ! Tout ce que nous faisons est absurde ! Cela ne peut pas être le bon chemin ! Comment ça va finir ? »

Les gens se sont arrêtés autour de moi, ils me dévisageaient avec curiosité. Je demeurais là, au milieu, je gesticulais, je brûlais de m’expliquer, de leur faire part de l’éclair de lumière qui m’avait touché tout d’un coup ; et je restais sans rien dire. Sans rien dire car, à l’instant même où j’avais levé les bras et ouvert la bouche, ma grande révélation avait été comme avalée et tous les mots étaient sortis de moi comme ça, machinalement.

 Eh bien, demandaient les gens, que voulez-vous dire ? Tout est às a place. Tout va comme il faut. Cjaque chose est la conséquence d’une autre. Chaque chose est rangée dans l’ordre avec les autres. Nous ne voyons rien d’absurde ou d’injustifié !

Et je suis resté là, perdu, parce que devant mes teux tout était revenu à sa place et me semblait naturel : feux de circulation, monuments, uniformes, gratte-ciel, rails, mendiants, cortèges : et pourtant je ne parvenais pas à retrouver mon calme, j’étais toujours inquiet.

 Excusez-moi, ai-je répondu. C’est peut-être moi qui me trompe. J’avais eu cette impression. Mais tout est à sa place. Excusez-moi.

Je me suis frayé un chemin au milieu de leur yeux braqués.

Et pourtant, aujourd’hui encore, chaque fois (souvent) qu’il m’arrive de ne pas comprendre quelque chose, alors, instinctivement, je suis envahi par l’espoir que ce soit de nouveau la bonne occasion pour revenir à l’état où je ne comprenais plus rien, pour m’emparer de cette sagesse différente, trouvée et perdue au même instant.

Italo Calvino, L’éclair, 25/04/1943

Vente dans une ville

(…) Une fois, un journal a publié quelque chose que j’avais écrit. C’était un journal qui sort tôt le matin ; il est acheté surtout par les ouvriers qui vont travailler. Ce matin-là, je suis monté assez tôt dans les trams et j’ai vu des gens qui lisaient ce que j’avais écrit, et je regardais leurs visages en essayant de savoir sur quelle ligne étaient posés leurs regards. Dans chaque écrit il y a toujours un point que l’on regrette, soit parce qu’on craint d’être mal compris, soit parce qu’on en a honte. Et ce matin-là, dans les trams, j’épiais le visage des hommes jusqu’au moment où ils arrivaient à ce point, et j’aurais voulu dire alors : « Attention, peut-être me suis-je mal expliqué, voilà ce que voulais exprimer », mais je continuais à ne pas parler et je rougissais….

Voilà ce que moi j’écrirais, dit Ada Ida, avec des craies bleues et jaunes :

Messieurs, il y a des gens pour qui la plus grande jouissance est de se faire uriner dessus. D’Annunzio, dit-on, était un d’entre eux. Moi, je le crois. Vous devriez penser à cela chaque jour, et penser que nous sommes tous de la même race, et ne pas prendre de grands airs. Ensuite : ma tante a eu un enfant qui avait un corps de chat. Vous devriez penser qu’il arrive des choses comme ça, ne l’oubliez jamais. Et qu’il y a à Turin des hommes qui dorment sur les trottoirs, au-dessus des soupiraux des caves chauffées. Je les ai vus. Vous devriez penser à toutes ces choses, chaque soir, au lieu de dire vos prières. Et les garder bien à l’eprit pendant le jour. Vous auriez moins d’idées schématiques dans la tête et moins d’hypocrisies.

Voilà ce que j’écrirais…

Italo Calvino, 1946

La décapitation des chefs

(…) La télévision a changé beaucoup de choses. Le pouvoir, autrefois, demeurait distant : c’étaient des figures lointaines, qui se rengorgeaient sur une estrade, ou des portraits dans une attitude expressive d’une fierté conventionnelle, les symboles d’une autorité que l’on parvenait mal à rapporter à des individus en chair et en os. A présent, avec la télévision, la présence physique des hommes politiques les rend proches et familiers ; leurs visages, agrandis par l’écran, visitent quotidiennement les maisons des particuliers ; chacun peut scruter, tranquillement enfoncé dan son fauteuil, décontracté, le moindre mouvement des traits, la vibration agacée des paupières à la lumière des projecteurs, l’humectation nerveuse des lèvres entre un mot et un autre… Dans les convulsions de l’agonie, surtout, le visage, déjà bien connu pour avoir été cadré tant de fois lors d’occasions solennelles ou de fêtes, dans des poses oratoires ou de parade, exprime tout de lui-même : c’est à ce moment-là, plus qu’à aucun autre, que le simple citoyen perçoit celui qui gouverne comme étant sien, comme quelque chose qui lui appartient pour toujours. Mais déjà avant, pendant tous les mois qui ont précédé, chaque fois qu’il le voyait apparaître sur le petit écran et avancer dans l’accomplissement de ses tâches – pour inaugurer des fouilles, par exemple, épingler des médailles sur des poitrines méritantes, ou simplement descendre l’escalier des avions en agitant sa main ouverte -, il étudiait déjà sur ce visage toutes les possibles contractions douloureuses, chcerchait à imaginer les spasmes qui précéderaient le « rigor mortis », à distinguer dans la prononciation des discours et des toasts les accents qui caractériseraient le râle suprême. C’est en cela précisément que consiste l’ascendant de l’homme public sur la foule : c’est l’homme qui va avoir une mort publique, l’homme à la mort duquel nous sommes certains d’assister, tous ensemble, et qui, pour cela, pendant sa vie, est entouré de notre intérêt anxieux, anticipateur. Nous ne parvenons plus à imaginer comment se passaient les choses avant, du temps où les hommes publics mouraient cachés ; aujourd’hui nous rions en entendant qu’ils appelaient démocratie certains de leurs règlements d’alors ; la démocratie, pour nous, ne commence qu’à partir du moment où l’on a la certitude que, le jour dit, les caméras cadreront l’agonie de notre classe dirigeante au complet et, à la fin de ce même programme (mais nombreux sont les télespectateurs qui éteignent à ce moment-là leur appareil), l’installation du nouveau personnel, qui restera en fonctions (et en vie) pour une période équivalente. Nous savons qu’à d’autres époques aussi le mécanisme du pouvoir se fondait sur des meurtres, sur des hécatombes tantôt lentes tantôt soudaines, mais les tués étaient, sauf rares exceptions, des personnes obscures, subalternes, mal identifiables ; souvent les massacres étaient passés sous silence, ils étaient officiellement ignorés, ou justifiés par des motifs spécieux. Seule cette conquête, désormais définitive, l’unification des rôles du bourreau et de la victime, en un roulement continu, a permis d’éteindre dans les âmes tout reste de haine et de pitié…

La route est longue. L’heure de la révolution n’a pas encore sonné. Les dirigeants continuent à se soumettre au bistouri…

L’incendie de la maison abominable

(…) La machination est ainsi conçue : un fichier regroupe les noms de nos concitoyens animés d’impulsions destructrices ou malveillantes : il y en a plusieurs centaines de milliers ; un système de conditionnement et de contrôle les amènera à devenir clients de la compagnie, à assurer tout ce qui peut l’être, à produire des sinistres frauduleux et à se tuer les uns les autres. La compagnie aura préparé l’enregistrement des preuves à son avantage, et, puisque qui fait le mal est toujours porté à exagérer, la quantité d’information impliquera un fort pourcentage de données inutiles, écran de fumée dissimulant la responsabilité de la compagnie. Ce coefficient d’entropie a même été déjà programmé : les Actes abominables de l’index n’ont pas tous une fonction dans l’histoire ; certains ne servent qu’à créer l’effet de « bruit »… Quand la catastrophe aura lieu, S. s’assurera de la collaboration d’un autre ordinateur, dont le programmeur ignorera tout de l’affaire, afin de contrôler si, partant des conséquences, on peut remonter aux déterminations. S. fournira à ce deuxième ordinateur toutes les données nécessaires avec, en même temps, une quantité de « bruit » telle qu’elle produise des embouteillages sur les canaux et qu’elle dégrade ainsi l’information : la fraude des assurés sera suffisamment prouvée, mais pas celle des assureurs…

Montezuma

Moi (Italo Calvino)

Majesté !... Sainteté !... Empereur !... Général !... Je ne sais comment vous appeler, je suis obligé d’avoir recours à des termes qui ne rendent compte que partiellement des attributions de votre charge, des appellations qui, dans ma langue d’aujourd’hui, ont beaucoup perdu de leur autorité et résonnent comme autant d’échos de pouvoirs évanouis… De même que votre trône s’est évanoui, au sommet des hauts plateaux du Mexique, le trône à partir duquel vous régniez sur les Aztèques, comme le plus auguste de leurs souverains, et le dernier aussi, Montezuma… (…) Quand avez-vous commencé à comprendre que ce que vous étiez en train de vivre était la fin d’un monde ?

Montezuma

La fin… Le jour roule vers le couchant… L’été pourrit en un automne boueux. Ainsi, chaque jour… chaque été… Rien ne dit qu’ils reviendront chaque fois. C’est pourquoi l’homme doit gagner la bienveillance des dieux. Pour que le soleil et les étoiles continuent de tourner sur les champs de maïs… encore un jour… encore un an…

Moi

Vous voulez dire que la fin du monde est toujours là, en suspens, et que, parmi tous les événements extraordinaires dont votre vie fut le témoin, le plus extraordinaire était que tout pût continuer, et non que tout soit en train de s’écrouler ?

Montezuma

Ce ne sont pas toujours les mêmes dieux qui règnent dans le ciel, ni toujours les mêmes empires qui perçoivent les impôts dans les villes et les campagnes. Au cours de ma vie, j’ai honoré deux dieux, l’un présent, l’autre absent : le Colibri Azur Huitzilopochtli, qui nous guidait dans la guerre, nous les Aztèques, et le dieu qui a été chassé, le Serpent à Plumes Quetzalcoatl, exilé au-delà de l’océan, dans les terres inconnues de l’Occident. Un jour, le dieu absent reviendrait au Mexique et se vengerait des autres dieux et des peuples qui leur étaient fidèles. Je craignais la menace qui pesait sur mon empire, le bouleversement par lequel débuterait l’ère du Serpent à Plumes, mais, en même temps, je l’attendais, je sentais en moi l’impatience de l’accomplissement de ce destin, tout en sachant qu’il amenait avec lui la ruine des temples, le massacre des Aztèques, ma mort…

Moi

Et avez-vous vraiment cru que le dieu Quetzalcoatl débarquerait à la tête des conquérants espagnols, avez-vous reconnu le Serpent à Plumes sous le heaumer de fer et la barbe noire de Hernàn Cortès ? (Gémissement de douleur de Montezuma.) Pardonnez-moi, roi Montezuma : ce nom rouvre une blessure dans votre esprit…

(…)

Montezuma

Que pouvions-nous faire, que pouvais-je faire, moi qui avais si longuement étudié l’art d’interpréter les antiques figures des temples et les visions de rêves, sinon essayer d’interpréter ces apparitions nouvelles ? Non que celles-ci ressemblassent aux autres : mais les questions que je pouvais me poser face à l’inexplicable que j’étais en train de vivre étaient les même que je me posais en regardant les dieux qui grinçaient des dents sur les parchemins peints, ou ceux qui étaient sculptés dans des blocs de cuivre recouverts de lamelles d’or et incrustés d’émeraudes.

Moi

(…) Vous n’allez pas me dire que vous avez pu croire en Cortès…

Montezuma

Les Blancs n’étaient pas immortels, nous le savions ; ils n’étaient certainement pas les dieux que nous attendions. Mais ils avaient des pouvoirs qui semblaient dépasser l’humain : les flèches se pliaient contre leurs cuirasses, les sarbacanes à feu – ou je ne sais quelle autre diablerie – lançaient des dards toujours mortels. Et pourtant, pourtant, on ne pouvait pas exclure une supériorité de notre part, qui aurait pu équilibrer la balance. Lorsque je les emmenai visiter les merveilles de notre capitale, leur étonnement fut si grand ! C’est nous qui avons triomphé vraiment, ce jour-là, sur ces grossiers conquérants d’outre-mer. L’un d’eux dit même qu’en lisant leurs livres d’aventures, ils n’avaient jamais imaginé une splendeur semblable. Ensuite Cortès me prit en otage dans le palais où je lui avais donné l’hospitalité ; non content de tous les cadeaux que je lui faisais, il fit creuser une galerie souterraine jusqu’à la chambre du trésor et la mit à sac ; mon sort était aussi tordu et épineux qu’un cactus. Mais cette soldatesque qui montait la garde autour de moi passait ses journées à jouer aux dés et à tricher, ils faisaient des bruits obscènes, se battaient pour les objets en or que je leur jetais en récompense. Et moi je restai le roi. J’en donnais la preuve tous les jours : je leur étais supérieur, c’était moi le vainqueur, pas eux.

Moi

Espériez-vous encore renverser le sort ?

Montezuma

Dans le ciel, parmi les dieux, une bataille avait peut-être lieu. Entre nous, il s’était établi une sorte d’équilibre, comme si le sort était suspendu. Sur nos lacs entourés de jardins brillaient blanches les voiles des brigantins qu’ils avaient construits ; sur les berges, leurs arquebuses tiraient à blanc. Certains jours, un bonheur soudain s’emparait de moi, et je riais jusqu’aux larmes. Et il y avait aussi des jours où je ne faisais que pleurer, au milieu des rires de mes geôliers. N’oubliez pas qu’à la tête des étrangers il y avait une femme, une mexicaine, d’une tribu qui était notre ennemie, mais de la même race que nous. Vous dites : Cortès, Cortès, et vous croyez que Malintzin – doña Marina, comme vous l’appelez – n’était que son interprète. Non, le cerveau, ou du moins la moitié du cerveau de Cortès, c’était elle : elles étaient deux les têtes qui guidaient l’expédition espagnole : le dessein de la Conquête naissait de l’union d’une princesse majestueuse de notre terre et d’un petit homme poilu et pâle. Peut-être les aurions-nous réabsorbés, nous, avec toutes leurs armures, tous leurs chevaux et leurs espingoles, peut-être nous serions-nous approprié leurs pouvoirs extraordinaires, peut-être aurions-nous fait asseoir leurs dieux au banquet de tous nos dieux…

Moi

C’était une illusion, Montezuma, pour ne pas voir les barreaux de votre prison ! Mais, vous saviez, pourtant, qu’il existait une autre voie : résister, vous battre, écraser les Espagnols. C’était la voie choisie par votre neveu, qui avait ourdi une conjuration pour vous libérer… et vous l’avez trahi, vous avez prêté aux Espagnols ce qui vous restait d’autorité pour étouffer la rébellion de votre peuple… Pourtant, Cortès n’avait avec lui, à ce moment-là, que quatre cents hommes, isolés sur un continent inconnu, et, de plus, il était brouillé avec les autorités de son gouvernement d’outre-mer… (…)

Montezuma

Suite à venir…

Je savais que nous n’étions pas égaux, mais comme tu le dis, toi, homme blanc, la différence qui m’arrêtait ne pouvait pas être pesée, ni mesurée… Ce n’était pas comme quand, entre deux tribus du haut plateau – ou bien entre deux nations de votre continent -, l’une veut dominer l’autre, et que ce sont le courage et la force dans le combat qui décident les destinées. Pour se battre avec un ennemi, il faut évoluer dans le même espace que lui, exister dans le même temps. Et nous nous obeservions à partir de dimensions différentes, sans nous effleurer. Quand je le reçus pour la première fois, Cortès, violant toutes les règles sacrées, m’embrassa. Les grands prêtres et les dignitaires de ma cour se couvrirent la face devant le scandale. Mais moi, j’ai l’impression que nos corps ne se sont pas touchés. Non parce que ma charge me plaçait au-delà de tout contact étranger, mais parce que nous appartenions à deux mondes qui ne s’étaient jamais rencontrés et qui ne pouvaient pas se rencontrer.

(…)

Moi

Si vous aviez tué les hommes de Cortès, et je dirai plus – écoute bien ce que je vais dire, Montezuma -, si vous les aviez égorgés l’un après l’autre sur l’autel des sacrifices, eh bien, dans ce cas, j’aurais compris, parce que votre survivance en tant que peuple, en tant que continuité historique, était en jeu…

Montezuma

Vois-tu comme tu te contredis, homme blanc ? Les tuer… Je voulais faire quelque chose de plus important encore : les penser. Si j’étais parvenu à penser les Espagnols, à les faire entrer dans l’ordre de mes pensées, à être sûr de leur véritable essence, dieux ou démons malins, peu importe, ou êtres comme nous soumis aux vouloirs divins ou démoniaques, à en faire, en somme – d’êtres inconcevables qu’ils étaient -, quelque chose sur quoi la pensée pouvait s’arrêter et avoir prise, alors, alors seulement, j’aurais pu m’en faire des alliés ou des ennemis, les reconnaître comme persécuteurs ou comme victimes. (…)

Qui était Italo Calvino

La journée d’un scrutateur

Si par une nuit d’hiver un voyageur

t zéro

Le château des destins croisés

Collection de sable

La spéculation immobilière

Sous le soleil jaguar

Mr Palomar

Le Sentier des nids d’araignée

Le Vicomte pourfendu

Le Baron perché

Le Chevalier inexistant

Marcovaldo ou Les saisons en ville

Les Villes invisibles

Si par une nuit d’hiver un voyageur

Six memo for the next millenium

Undestanding Italo Calvino

Les villes invisibles

The castle of crossed destinies

The complete cosmics comics

Italo Calvino, Comprehensive Research nd Study Guide

Invisible cities

Italo Calvino, Letters

Why read the classics

The nonexistent knight

Italian Folk Tales

Our ancestors

Vintage Calvino

Perché leggere i classici

Prima che tu dica “Pronto”

Palomar

[Interview de Italo Calvino - https://books.google.fr/books?id=9fNxBgAAQBAJ&pg=PT156&dq=Italo+Calvino&hl=fr&sa=X&ved=0CCwQ6AEwAThkahUKEwj7u7Sis8THAhUFyRQKHf7cBlo#v=onepage&q=Italo%20Calvino&f=false]

Une autre interview

La ciudades invisibles, le film

D’autres films

L’interview de Montezuma par Italo Calvino

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