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A quoi servent les élus d’extrême gauche aux élections municipales ?

lundi 3 mars 2014, par Robert Paris

L’extrême gauche se présente aux élections municipales mais à quoi ont servi les conseillers municipaux d’extrême gauche précédemment élus, sinon à cautionner les équipes de gauche et leur opportunisme politicien ?

Quelques militants révolutionnaires, ou du moins appartenant à des groupes de l’extrême gauche officielle (LO, NPA, POI) s’en revendiquant, ont été élus en 2008 conseillers municipaux parce qu’ils ont accepté d’appartenir à des listes municipales fusionnées avec celles des équipes du PCF, du Front de Gauche ou de Divers Gauche locaux. Tout au long, ces groupes qui participent aux municipales ont tenu un discours politique général les démarquant des politiques des partis de gauche, y compris du PCF et du Front de Gauche. Et, au moment où le système électoral ne leur a donné que ce choix pour avoir des élus, ces groupes ont choisi de pactiser localement avec des partis qu’ils condamnent nationalement. Est-ce une stratégie défendable et quel pourrait bien en être l’intérêt ?

On se doit de remarquer que ces groupes d’extrême gauche changent d’ailleurs souvent d’avis sur ces questions de tactiques électorales. Au départ, après mai 68, aucun groupe d’extrême gauche n’aurait même imaginé de faire cause commune même avec une équipe locale de gauche réformiste. De même qu’aucun groupe n’aurait à l’époque accepté de cautionner les politiques syndicales. A l’époque, la LCR, ancêtre du NPA dénonçait les bureaucratie syndicales et militait pour des comités de grève…

Ces groupes ont évolué et ils voient beaucoup moins de difficultés à se solidariser d’équipes réformistes dans les entreprises et même en dehors des entreprises, y compris dans les jeux politiciens.

On peut se dire que refuser de s’unir momentanément à des réformistes, c’est du gauchisme et cela a été dénoncé en son temps par Lénine…

Voire.

Etait-ce bien ce type de tactique que conseillait Lénine ?

Ecrire, comme l’a fait Lutte Ouvrière, que les maires de gauche étant de meilleurs maires pour la population laborieuse, et qu’il fallait soutenir l’élection de maires de gauche qui n’étaient pas trop compromis dans le soutien des politiques de la gauche gouvernementale, c’est largement contribuer aux illusions électoralistes et placer les situations locales comme séparées des enjeux nationaux et c’est renoncer d’une certaine manière à une politique prolétarienne sous le prétexte qu’il s’agirait du plan local.

Il en résulte ensuite une politique des élus municipaux de l’extrême gauche, Lutte Ouvrière comprise, qui cautionne les politiques locales des équipes souvent du PCF, y compris quand ces politiques mènent à expulser des Roms, des sans-logis ou autres actions contre des populations immigrées, paupérisées ou déclassées.

Aucun élu de l’extrême gauche ne nous a démontré par la fermeté de son attitude, y compris sur le plan local, quel pouvait bien être l’intérêt d’élire des conseillers municipaux d’extrême gauche, à part une aide à la bourgeoisie pour contribuer à faire croire que la démocratie bourgeoise permettrait véritablement d’exprimer les intérêts des couches populaires, pour ne pas dire prolétariennes….

Des municipalités du Front de gauche ont expulsé des Roms ou des sans-logis sans que les conseillers municipaux de l’extrême gauche ne fassent d’éclat quelconque, pas même un communiqué de presse pour protester…

Et ne parlons pas d’interventions dans les luttes de la classe ouvrière… Dans ce dernier cas, on n’a jamais vu l’intérêt des élus d’extrême gauche.

Il aurait fallu pour que ceux-ci y interviennent non seulement qu’ils n’aient pas peur de fâcher leurs équipes municipales mais surtout qu’ils ne craignent pas de fâcher les bureaucraties syndicales et on en est loin… Tous les groupes de l’extrême gauche officielle acceptent le diktat des appareils syndicaux selon lequel les partis politiques (y compris les grands partis de gauche) n’ont pas le droit d’intervenir directement dans les grèves sauf, éventuellement, si l’appareil syndical local appelle un homme politique qui vient soutenir l’action du syndicat dans une grève. Si ce n’est pas à la demande du syndicat local, tous les appareils syndicaux sont d’accord pour dire qu’une intervention politique est de la récupération politique. Ils n’envisagent pas bien entendu leur action comme de la récupération syndicale des mouvements autonomes de la classe ouvrière !

Donc les élus d’extrême gauche, souvent militants syndicalistes par ailleurs, pour ne pas se heurter à leurs appareils syndicaux, se gardent d’interférer dans les politiques syndicales et encore plus de les critiquer. Sur ces bases, on ne voit pas bien en quoi cela aurait un intérêt d’avoir des élus municipaux…

Quant à en profiter pour contester les politiques nationales des partis bourgeois, cela nécessiterait que les élus d’extrême gauche mènent des actions où ils prennent quelques risques pour montrer ce que pourrait être l’action directe pour contester des expulsions, des fermetures de gaz, des actions des forces de l’ordre, toutes choses que l’extrême gauche ne fait nullement, ni dans un cadre municipal ni dans un autre…

A quelques semaines des élections municipales (23 et 30 mars), les deux principaux représentants de l’extrême gauche française annoncent la possible constitution de 200 listes pour LO et d’une centaine pour le NPA.
Le communiqué de Lutte ouvrière affirme :
« Il y aura environ 200 listes Lutte Ouvrière aux prochaines élections municipales. Toutes ces listes seront intitulées : « Lutte Ouvrière - Faire entendre le camp des travailleurs ».
Les candidats de Lutte Ouvrière ne mèneront pas une campagne sur les problèmes municipaux car aucun des problèmes essentiels des couches populaires n’est un problème local et aucun ne peut se résoudre à l’échelle municipale. L’augmentation continuelle du chômage, le recul du pouvoir d’achat, la dégradation des conditions de vie dans les quartiers ouvriers, tout cela est le fruit des attaques du grand patronat et du gouvernement à son service contre les travailleurs pour maintenir les profits capitalistes dans cette période de crise économique.
Ces listes feront entendre une opposition ouvrière à la politique du gouvernement qui applique toutes les volontés de la classe capitaliste. Lutte Ouvrière interviendra dans la campagne électorale pour faire connaître et populariser des objectifs qui devront être ceux des luttes ouvrières à venir pour stopper la dégradation des conditions d’existence des travailleurs. Imposer l’interdiction des licenciements, la répartition du travail entre tous les salariés sans perte de salaire et l’indexation des salaires et des pensions sur les prix, constituent l’essentiel de ces objectifs. Il faut aussi que les comptes des grandes entreprises et des grandes banques soient rendus publics, pour que toute la population puisse voir où va l’argent.
Ce programme que les candidats de Lutte Ouvrière défendront à l’occasion de ces élections municipales le sera également par Lutte Ouvrière lors des élections européennes qui suivront. La politique du gouvernement du Parti socialiste, parce qu’elle déçoit et démoralise les travailleurs, parce qu’elle frappe toutes les couches de la population en dehors des riches, fait le lit des courants et partis de droite et d’extrême droite.
Il est essentiel qu’une opposition à la politique gouvernementale se situant exclusivement dans le camp des travailleurs, relevant le drapeau de la lutte de classe, se fasse entendre. »
En 2008, LO déclarait pour les municipales :

« les municipales constituent une occasion pour désavouer la politique menée et les hommes de paille du patronat qui la mènent. Il faut que leur servilité envers les riches et leur mépris pour les pauvres soient sanctionnés. Ecarter la droite de la gestion d’un maximum de villes ne résoudra certes pas les principaux problèmes du monde du travail : chômage, insuffisance des salaires et des pensions. Mais, pour étroites que soient les limites de la politique municipale, elle peut être plus favorable aux plus démunis que celle des municipalités qui refusent de construire des logements sociaux pour ne pas dévaloriser le voisinage des plus huppés.
C’est dans cette optique que Lutte Ouvrière présente des candidats aux prochaines élections municipales, dans un grand nombre de villes. Les élus de Lutte Ouvrière seront les défenseurs, au Conseil municipal comme en dehors, des intérêts sociaux et politiques des exploités, des chômeurs, des retraités et des plus démunis. Ils soutiendront en permanence ceux qui défendent leurs conditions de vie et de travail, travailleurs en grève, mal-logés qui n’acceptent pas de l’être, usagers qui refusent la dégradation des transports, des écoles, des services publics. »
Arlette LAGUILLER
Éditorial des bulletins d’entreprise du 18 février

Ou encore :
« Partout où il y a des listes unitaires avec des candidats de Lutte Ouvrière, en votant pour ces listes, vous voterez contre la droite. Là où sont présentées des listes Lutte Ouvrière, voter pour elles, c’est en plus montrer clairement que le désaveu vient du côté de la composante la plus radicale de l’électorat populaire.
Dans les deux cas, vous contribuerez à envoyer au conseil municipal des militants de Lutte Ouvrière. Ils mèneront dans les municipalités la politique qu’ils défendent dans les entreprises. Ils soutiendront au conseil municipal tout ce qui va dans le sens du monde du travail et s’opposeront à ce qui peut lui nuire. Et ils seront toujours au côté des travailleurs qui luttent. Ils s’engagent, en toutes circonstances, à représenter au conseil municipal les intérêts sociaux et politiques des exploités, des chômeurs, des retraités et des plus démunis. »
Arlette LAGUILLER
Éditorial des bulletins d’entreprise du 3 mars

Donc le but en 2008 était d’écarter la droite de la gestion du maximum de villes.

Ce n’est plus le cas en 2014 sans pour autant une fois de plus que Lutte Ouvrière explique ses tournants.
Et en 2001, LO affirmait :

 »Mesurer la pénétration de nos idées dans la classe ouvrière

Aujourd’hui, nous sommes loin de cette situation et, étant donné la façon dont les élections sont encadrées et le peu de chance pour Lutte Ouvrière de conquérir une mairie, on peut se demander, en cette période préélectorale, pourquoi les militants de Lutte Ouvrière se présentent à de telles élections.
La réponse est tout d’abord qu’il s’agit toujours d’un test politique, mesurant la pénétration de nos idées dans l’électorat populaire.
Engels écrivait que le suffrage universel était le baromètre de la maturité de la classe ouvrière, qu’il ne pouvait être rien de plus en l’état actuel. Mais, concluait-il, cela suffit !
En effet, cela suffit pour qu’un parti du prolétariat se présente systématiquement à toutes les élections où il le peut.
C’est d’ailleurs pourquoi nous tenons à ne nous présenter que sur la base de notre propre politique, sans passer d’accord sous prétexte de gagner des voix, voire des sièges, sur la base d’un programme qui ne serait pas le nôtre.
Nous ne dénoncerons pas le gouvernement socialiste et ses alliés au premier tour pour nous retrouver aux côtés de leurs représentants au deuxième tour. »

Cercle Léon Trotsky n°89 du 26 janvier 2001)

Tournant dans un sens en 2008 puis dans l’autre sens en 2014 et sans qu’on comprenne qu’est-ce qui a fondamentalement changé…

LO écrivait le 15 octobre 2008 :

« Lors du dernier congrès, nous avons pris la décision de nous présenter aux élections municipales de 2008, en recherchant un accord avec les partis de gauche là où ce serait possible, sous notre propre étiquette là où ce ne le serait pas. Dans le cadre d’un système électoral truqué, qui ne laisse que de maigres possibilités aux révolutionnaires pour accéder aux possibilités d’expression que peut donner la présence de révolutionnaires dans des assemblées élues, le mouvement ouvrier a toujours considéré l’éventualité de tels accords avec des partis réformistes, voire libéraux, comme envisageable.
Cette décision tenait compte de la situation politique du moment, c’est-à-dire du fait qu’un an après l’élection de Sarkozy à la présidence de la République, et après plus de cinq ans de gouvernements de droite, rééditer la campagne de 2001, c’est-à-dire proposer aux travailleurs de voter à l’occasion de ces municipales autant contre la politique de la gauche que contre celle de la droite, n’aurait guère eu de sens. D’autant que si les partis de gauche se discréditent à chacun de leur passage au gouvernement, ils suscitent le plus souvent, tel Antée, ce géant de la mythologie grecque qui trouvait de nouvelles forces après avoir touché terre, de nouvelles illusions dès que la droite a assumé le pouvoir un certain temps. Croire qu’ils sont vomis par les travailleurs relève, et les résultats de ces élections l’ont montré, d’illusions gauchistes.
La décision que nous avons prise tenait compte aussi du caractère local de ces élections, du fait que les conseils municipaux n’ont en fait guère de pouvoirs, et que c’est l’État central qui est le principal responsable des carences en matière de logements à loyers abordables, de transports en commun, de système de santé, dont souffre la population laborieuse. La gestion municipale par les réformistes, qu’ils soient du PCF ou du PS, est évidemment loin de ne se préoccuper que des seuls intérêts de la population laborieuse, même si elle en tient généralement bien plus compte que la droite, parce que cette population constitue leur électorat. Mais opposer à cette gestion une bonne gestion qui serait celle des révolutionnaires n’a aucun sens. Compte tenu de la législation actuelle, et des forces que les révolutionnaires sont aujourd’hui capables de mobiliser, il ne serait même pas possible de faire, à partir des municipalités, le travail que firent les premières municipalités socialistes ou communistes.
Bien que notre activité de propagande locale soit indépendante des élections municipales et de leurs résultats - nous avons à la mener et nous la menons dans des villes où nous n’avons pas de conseillers municipaux -, ces derniers peuvent être des points d’appui pour mener ce travail de rayonnement local. Ce n’est pas tant ce que nos élus pourraient dire dans les conseils municipaux qui nous intéressait que ce qu’ils pourraient dire à la population en tant que conseillers municipaux.
Dans les cas où le Parti communiste et le Parti socialiste s’affrontaient au premier tour sur des listes concurrentes, nous avons privilégié la recherche d’un accord avec le premier, mais pas parce qu’il nous paraît plus à gauche que son rival, pas parce qu’il n’aurait joué qu’un rôle d’appoint dans les gouvernements de l’Union de la gauche. Car le fait que le PCF n’a occupé que des strapontins ministériels n’enlève rien à sa responsabilité dans la désorientation et la démoralisation du monde du travail, dues à la politique de ces gouvernements « de gauche ». En un sens, sa responsabilité était encore plus grande que celle du Parti socialiste, puisqu’il jouissait d’un crédit bien plus grand dans la population laborieuse. Nous avons privilégié les accords avec le PCF parce qu’il organise ou qu’il a la sympathie du plus grand nombre de travailleurs combatifs, et que nous devons avoir une politique en direction de ces travailleurs.
Dans l’ensemble, là où nous avions conclu des accords pour participer à des listes d’union, les choses se sont passées correctement. Il n’y a que deux cas où nous avons été amenés à nous retirer avant le deuxième tour pour ne pas nous retrouver sur une liste où figuraient aussi des candidats du Modem. Dans le contexte politique difficile pour nous où se déroulaient ces élections municipales, le résultat, en termes de nombre d’élus, est relativement satisfaisant.
La recherche de candidats pour constituer nos listes, que nous ayons présenté des listes Lutte ouvrière ou que nous ayons finalement participé à des listes d’union, nous a permis de nouer des contacts avec un nombre non négligeable de sympathisants dont nous ignorions l’existence. Faire de ces sympathisants passifs des sympathisants actifs, les politiser, est une tâche nécessaire non seulement pour resserrer nos liens avec eux, mais surtout pour développer notre activité de rayonnement local.
Cette activité locale n’est nullement contradictoire avec l’importance que nous avons toujours donnée à notre présence dans les entreprises et à notre presse d’entreprise. Elle peut au contraire, à terme, nous permettre d’y accroître notre rayonnement en créant de nouveaux bulletins. C’est un objectif que nous ne devons pas perdre de vue. »

Les conseillers municipaux de Lutte Ouvrière
Les conseillers municipaux du NPA

Les résultats électoraux de l’extrême gauche

Lutte ouvrière, certes très affaiblies par les dernières échéances électorales, présentera sans doute des candidats partout où cela sera possible de monter des listes. En 2008, des candidats de ce parti avait été élus sur de listes d’union de la gauche ou sur d’autres listes de gauche, communistes pour la plupart. C’est notamment le cas pour Nathalie Arthaud à Vaulx-en-Velin (Rhône) ou Jean-Pierre Mercier, le médiatique délégué CGT de Peugeot Aulnay, à Bagnolet (93). Dans d’autres villes, le parti d’extrême gauche avait présenté ses propres listes, obtenant la plupart du temps de faible résultats, avec quelques exceptions notables, comme Aimé Sense à Ensisheim (Haut-Rhin, 11,40% au premier tour) ou Michel Treppo à Valentigney (Doubs, 9,79% ). En tout aux municipales de 2008, LO a obtenue 79 élus :

Ile-de-France :

Alfortville (Val-de-Marne) : Guy Mouney (élu au premier liste d’union d’extrême gauche, 5,29%)
Argenteuil (Val-d’Oise) : Patrice Crunil, Dominique Mariette (liste d’union de la gauche)
Bagnolet (Seine-Saint-Denis) : Jean-Pierre Mercier, Geneviève Reimeringer (liste PCF)
Corbeil-Essonnes (Essonne) : Jean Camonin liste PCF, union de la gauche au second tour)
Draveil (Essonne) : Benoît Grisaud (liste PCF)
Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) : Gisèle Pernin (liste d’union de la gauche)
L’Ile-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) : Benoît Maranget (liste PCF)
Le Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) : Serge Fournet (liste d’union de la gauche)
Limeil-Brévannes (Val-de-Marne) : Fabrice Peyrega (liste d’union de la gauche)
Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) : Philippe Julien, Agnès Renaud, Lise Bennisson (liste PCF)
Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) : Monique Tesseyre (liste d’union de la gauche)
Villepinte (Seine-Saint-Denis) : Germain Esteves (liste divers gauche, union de la gauche au 2nd tour)

Haute-Normandie :

Oissel (Seine-Maritime) : Pascal Le Manach (premier tour : liste Lutte ouvrière, 5,73%)

Picardie :

Compiègne (Oise) : Jean-Marc Iskin (depuis 2011, liste d’union de la gauche)
Creil (Oise) : Roland Szpirko, Aude Pamart, Agnès Dingival (liste Lutte ouvrière 1er tour : 5,44%, union de la gauche au 2nd)
Saint-Quentin : Anne Zanditenas (liste d’union de la gauche)

Nord-Pas-de-Calais :

Sin-le-Noble (Nord) : Roger Marie, Florence L’Hostis (liste PCF, union de la gauche au 2nd)
Dunkerque (Nord) : Jacques Volant (premier tour : liste Lutte ouvrière, 5,10%)
Liévin (Pas-de-Calais) : Nathalie Hubert, Régis Scheenaert (liste d’union de la gauche)
Orchies (Nord) : Eric Pecqueur (premier tour : Liste ouvrière, 7,69%)

Champagne-Ardenne :

La Chapelle-Saint-Luc (Aube) : Pierre Bissey (liste d’union de la gauche)

Lorraine :

Saulxures-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) : Didier Croutz (liste PS)
Vandoeuvres-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) : Jacques Lacreuse (liste DVG au premier tour, union de la gauche au second)

Alsace

Ensisheim (Haut-Rhin) : Aimé Sense (premier tour : liste Lutte ouvrière, 11,40%)

Franche-Comté :

Belfort (Territoire de Belfort) : Jean-Marie Pheulpin (liste MRC, union de la gauche au second tour)
Valentigney (Doubs) : Michel Treppo (premier tour : liste Lutte ouvrière, 9,79%)

Bourgogne :

Nevers (Nièvre) : Geneviève Lemoine (liste PS)

Rhône-Alpes :

Echirolles (Isère) : Chantal Gomez (premier tour : liste Lutte ouvrière : 5,40%)
Oullins (Rhône) : Jean-Luc Renault (premier tour : liste Lutte ouvrière : 5,76%)
Saint-Chamond (Loire) : André Moulin, Marie-Françoise Khamed, Sauveur Cuadros, Carmen Montet (liste PS)
Saint-Fond (Rhône) : Christine Estero, Christian Prada (liste d’union de la gauche)
Saint-Martin-le-Vinoux (Isère) : Christine Tulipe (liste PS)
Vaulx-le-Velin (Rhône) : Nathalie Arthaud, Stéphane Guyon, Marie-Andrée Marsteau (liste Divers gauche)
Vénissieux (Rhône) : Marie Seemann (liste PCF-Union de la gauche)

Auvergne :

Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) : Marie Savre (liste d’union de la gauche, bien que la liste LCR soit qualifiée pour le 2nd tour)

Centre :

Bourges (Cher) : Colette Cordat (liste d’union de la gauche, malgré la présence d’une liste LCR)
Fleury-les-Aubrais (Loiret) : Patrick Lamiable (liste PCF au premier tour, fusion avec la liste d’union de la gauche au 2nd)
Saint-Doulchard (Cher) : Geneviève Blot-Murat (liste DVG)
Vierzon (Cher) : Régis Robin, Hélène Chantôme (liste PCF-Union de la gauche)

Pays de la Loire :

La Ferté-Bernard (Sarthe) : Hervé Morvan (liste DVG)

Bretagne :

Lanester (Morbihan) : Cyril Le Bail (liste PCF)
Ploufragan (Côtes-d’Armor) : Martial Collet (premier tour : liste Lutte ouvrière : 5,98%, autre liste d’extrême gauche : 8,45%)
Saint-Jacques-de-la-Lande (Ille-et-Vilaine) : Fabrice Lucas (premier tour : liste Lutte ouvrière : 8,87%)

Je pense que cette fois, Lutte ouvrière ne devrait pas faire de listes communes avec des partis de la gauche parlementaire, vu les sévères critiques de LO face au gouvernement socialiste et au Front de gauche, et notamment Jean-Luc Mélenchon.

Cependant, une telle attitude ne peut être compréhensible que si elle analyse l’attitude précédente qui agissait en sens inverse. Où est cette analyse ?

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