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Bibliographie des romans sur les paysans
mardi 17 décembre 2013, par

Bibliographie des romans sur les paysans
Gustav Regler
Les manants du christ
Isabel Alvarez Toledo
La grève
Ignacio Silone
Fontamara
Blasco-Ibañez
La cité des futailles
Fédor Abramov
Chronique de Pékachino
Tourgueniev
Tolstoï
Balzac
Erksine Caldwell
Les braves gens du Tennessee
Le Petit arpent du bon Dieu
La Route au tabac
John Steinbeck
Les raisins de la colère
En un combat douteux
Des souris et des hommes
Pearl Buck
Pivoine
Terre chinoise
Terre coréenne
Les fils de Wang Lung
La mère
Camille Guillou
Les saigneurs de la terre
Eugène Le Roy
Sembene Ousmane
Niiwam
George Sand
Les maîtres sonneurs
La petite fadette
Émile Guillaumin
La Vie d’un simple
Claude Michelet
Des grives aux loups
La terre des Vialhe
Mo Yan
La dure loi du karma
Jean-Marie Déguignet
Mémoires d’un paysan bas-breton
Jacques Roumain
Gouverneurs de la rosée
Leonid Leonov
Les blaireaux
Erckmann-Chatrian
L’histoire d’un paysan
Panaït Istrati
Présentation des Haïdoucs
Kyra Kyralina
Les Chardons du Baragan
René Bazin
Lo-Johansson
La Tombe du Bœuf
Yachar Kemal
Le Pilier
Memed le mince
Memed le faucon
Jorge Amado
La Terre aux fruits d’or
Les Chemins de la faim
Traven
La Charrette
La Révolte des Pendus
Indios
Erckmann-Chatrian
L’histoire d’un paysan
Ngugi wa Thiongo
Pétales de sang
Zola
La terre
Sergueï Zalyguine
Tourmente en Sibérie
Christian Signol
Antonin, paysan du Causse
Bjørnstjerne Martinus Bjørnson
Synnøve Solbakken
Un garçon heureux
La fille poissarde
Jean-Baptiste Cinéas
La Vengeance de la Terre
Michel Jeury
Le vrai goût de la vie
François Barberousse
L’homme sec
Jean Forton
L’herbe haute
Ernest Lafon
Au pays des bombances
Damase Potvin
Le Français
Louis Hémon
Mahmoud Dowlatabadi
Kelidar
Yakup Kadri Karaosmanoğlu
Yaban
Émile Bodin
Le roman de Jacques Bonhomme
Ricardo Güiraldes
Don Segundo Sombra
Ken Follett
Un monde sans fin
Joseph Zobel
La rue cases-nègres
Bernard Clavel
L’hiver
Meurtre sur le Grandvaux
Gogol
Mahmout Makal
Un village anatolien
Е. Fiodorov
La Ceinture de pierre
Steinbeck
A l’est d’Eden
V. Chichkov
Iemelian Pougatchev
Rebreanu L.
La Révolte
Mikhaïl Cholokhov
Le Don paisible
V. Chichkov
Iemelian Pougatchev
S. Klyčkov
Le livre de la vie et de la mort
Maistre Wace
Roman de Rou (sur la révolte normande de 996)
Fanny Glar
Les Jacques
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1. Bibliographie des romans sur les paysans, 9 avril 2015, 07:33
L’histoire de la Chine est pendant de longs siècles une histoire de révoltes terribles de la paysannerie pauvre et affamée. Pas moins de cinq fois, pendant les deux mille dernières années, la paysannerie chinoise a réussi à réaliser un morcellement complet de la propriété foncière. Chaque fois le processus de sa concentration a recommencé depuis le début, jusqu’au moment où la croissance de la population a mené à de nouvelles explosions partielles ou générales. Ce mouvement cyclique était l’expression de la stagnation économique et des conditions sociales qui n’offraient aucune issue.
Seulement l’intégration de la Chine à l’économie mondiale a ouvert de nouvelles possibilités au peuple chinois. Le capitalisme a fait irruption en Chine de l’extérieur. La bourgeoisie chinoise retardataire est devenue l’intermédiaire entre le capital étranger et les masses de son pays, impitoyablement exploitées. Les impérialistes étrangers et les bourgeois chinois combinent les méthodes de l’exploitation capitaliste avec les méthodes de contrainte du servage et l’esclavage de l’usure. L’idée principale des staliniens était de faire de la bourgeoisie la dirigeante de la révolution nationale contre le féodalisme et l’impérialisme. La stratégie politique qui en découlait a perdu la révolution. Le prolétariat chinois a payé cher pour apprendre cette vérité que la bourgeoisie ne peut pas, ne veut pas, et ne pourra jamais lutter contre le soi-disant "féodalisme", car ce dernier entre comme la partie la plus importante dans le système de sa propre exploitation, ni contre l’impérialisme dont elle est l’agent et sous la protection militaire duquel elle se trouve.
Dès qu’il fut évident que le prolétariat chinois, malgré toutes les influences contraires de l’Internationale Communiste, cherchait une voie révolutionnaire indépendante, la bourgeoisie, avec l’aide des impérialistes étrangers, a écrasé les ouvriers, en commençant à Shanghaï. Dès qu’il fut clair que l’amitié avec Moscou n’était pas capable de paralyser la révolte paysanne, la bourgeoisie a écrasé le mouvement paysan. Les mois du printemps et de l’été de 1927 furent ceux des plus grands crimes de la bourgeoisie chinoise.
La fraction stalinienne, effrayée par les conséquences de ses fautes, a essayé à la fin de 1927 de rattraper d’un seul coup tout ce qu’elle avait manqué pendant plusieurs années. Ainsi fut organisée la révolte de Canton. Les dirigeants partaient de ce point de vue que la révolution allait. croissant comme auparavant. En réalité, l’élan révolutionnaire se changeait déjà en déclin. L’héroïsme de l’avant-garde ouvrière de Canton ne pouvait détourner le malheur causé par l’aventurisme des dirigeants. La révolte de Canton fut noyée dans le sang. La deuxième révolution chinoise fut définitivement écrasée.