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Le capitalisme industriel transformé en banque puis en faillite générale

jeudi 25 octobre 2012, par Robert Paris

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Le capitalisme industriel transformé en banque puis en faillite générale

Beaucoup ont été étonnés, en apprenant que la banque financière Peugeot était en faillite et que l’Etat allait la sauver, de découvrir tout simplement… qu’il existait une banque PSA ! Non seulement les trusts ont leur propre banque mais ce qu’il faut remarquer, c’est que l’activité bancaire a pris le dessus sur l’activité industrielle. Non seulement c’est PSA banques – activité financière - que l’Etat doit renflouer, mais il lui faut pour cela donner sept milliards et en cautionner trois de la part des banques. Il faut donc donner dix milliards pour sauver PSA-Finances quand il en avait suffi d’un milliard et demi en 2008 pour sauver PSA Automobiles. Le poids de la banque chez Renault est du même type. Dans les dernières annonces de bénéfices de Renault, RCI, soit Renault Finances prend une part considérable. Les annonces de Renault en juillet 2012, c’est 786 millions d’euros de bénéfices dont 395 millions proviennent des bénéfices de la banque RCI, banque financière de Renault ! Donc Renault gagne plus en spéculant sur la finance qu’en vendant des voitures !

Mais cela n’est nullement un cas à part. Il ne s’agit pas seulement de l’Automobile ni seulement de la France.

C’est le monde qui est devenu un vaste marché des capitaux financiers et qui ne s’investit plus dans l’industrie et le commerce.

Chacun se souvient que l’établissement public des services postaux a été transformé en banque qui produit essentiellement des … produits financiers, mais est-ce que l’on a conscience dans le grand public qu’il ne s’agit nullement d’un cas particulier ? Absolument pas ! Les travailleurs ont été tenus dans l’ignorance des évolutions réelles du capitalisme et on continue à leur faire croire qu’on serait dans un capitalisme industriel dont les emplois se contentent d’être ponctionnés par les pays émergents. On essaie de nous faire croire que si on perd nos emplois, c’est parce que nous ne serions pas assez compétitifs par rapport à la surexploitation des salariés marocains, chinois ou brésiliens. Cela est faux. On nous fait croire aussi que l’ensemble de l’activité industrielle est en surcapacité et doit donc se réduire. C’est encore faux. La cause de la désindustrialisation est ailleurs : dans le retrait massif des capitaux privés de leurs investissements industriels et commerciaux et leur investissement massif dans la sphère bancaire et financière. L’une des marques de cette nouvelle situation du système capitaliste est la transformation de l’ensemble des trusts en banques financières.

La Chine elle-même est d’abord et avant tout un vaste secteur bancaire et financier. Le Brésil ou l’Inde aussi.

L’explosion sociale en Afrique du sud provient du désinvestissement massif des capitalistes de leurs investissements productifs dans les mines.

Du cash, d’abord du cash, est le leitmotiv des capitalistes industriels comme des autres, pour profiter de tous les investissements possibles dans la dette des nations, dans les spéculations diverses en titres pourris.

Or, le capitalisme n’a dû sa durabilité qu’à la rentabilité de l’exploitation du travail humain, le surplus étant pour l’essentiel réinvesti en vue de surexploiter encore plus de travail humain. L’investissement des nouvelles plus-values ont donc signé la victoire du capitalisme comme le désinvestissement massif actuel signe sa fin. Ce n’est pas les Etats et institutions financières internationales qui peuvent pallier à ce qui avait toujours, crise ou pas crise, été le moteur du système : l’investissement privé en travail humain. Il n’était pas nécessaire alors de convaincre les patrons de Peugeot de chercher à embaucher des salariés.

Ceux qui prétendent aujourd’hui que l’on doit se battre pour les en convaincre se trompent d’objectif. Les capitalistes n’ont jamais agi autrement que dans leur intérêt. S’ils se refusent massivement et mondialement à investir dans le travail humain, c’est qu’ils n’y gagnent plus, c’est que le moteur de leurs système ne marche plus. Nous n’allons ni le réparer ni le remettre en route. Même les sommes colossales des Etats ne sont pas parvenues depuis 2007 à le restaurer !

Renault est devenu une banque. PSA est devenu une banque. La Poste est devenue une banque. La SNCF est devenue une banque. Le SOCRIF est la banque SNCF ou (Société de Crédit Immobilier des Chemins de Fer) est détenue à 99,6% par la SNCF. Elle est une banque officiellement consacrée au crédit immobilier des cheminots, mais en tant que banque, elle est couplée avec la SOFIAP détenue à 51 % par le CIF, la fameuse banque qui vient d’être soutenue par l’Etat car en faillite. La RCI Banque est la banque Renault. La Banque PSA Finance (BPF) est la banque de PSA. Les magasins Leclerc, c’est une banque : la banque Edel ! Les magasins Auchan c’est la banque Auchan Banque Accord. Les magasins Carrefour, c’est Carrefour Banques. Les assurances, elles aussi, sont devenues des banques comme les AGF, AXA ou Groupama ! D’autres industriels sont devenus des banquiers comme Dassault avec Banque Commerciale Paris Dassault devenue Banque Palatine. Le Bâtiment détient la BTP, banque du bâtiment et des travaux publics. Veolia a créé Veolia P.P.P Finance…. BMW a créé BMW Finance ! Mercedes a créé Mercedes Benz Financial Services Finance S.A. et Orange a créé Orange – BNP Paribas Services.

Ce n’est pas particulier à la France. On pourrait croire qu’IBM, ce sont des ordinateurs mais c’est aussi IBM Financement. Siemens a créé Siemens Financial Services S.A.S. On recence aussi Jaguar Financial Services ou Land Rover Financial Services ou encore Toyota Credit Bank et Volswagen Bank. On trouve aussi la GE Money Bank, GE capital financements immobiliers d’entreprise, GE covered bonds, GE Factor, etc., pour le trust General Electric. En Chine c’est la BICC Banque industrielle et commerciale de Chine d’une valeur de 211 milliards de dollars.

En somme, le capital commercial et industriel est massivement transformé en capital bancaire et financier, lequel a spéculé massivement aussi sur des actifs douteux, des titres pourris, des créances sans fonds, des dettes, et autres valeurs spéculatives.

Le capitalisme du vingtéunième siècle, une société qui menace l’ensemble des salariés de chuter dans la misère et n’offre plus aucun avenir à sa jeunesse, est un système mort. Sa sève, il la tirait de l’investissement productif privé. Or le capital privé s’est massivement retiré des entreprises pour se concentrer là où des profits rapides et massifs peuvent être faits sans miser à long terme. Tous les trusts se sont transformés en banques comme l’ont fait par exemple Peugeot et Renault. La banque Renault a certes donné au trust la moitié de ses derniers bénéfices – rien que ça pour un trust de fabrication d’autos cela devrait donner à réfléchir ! Mais la banque PSA a fait faillite et n’existe plus que sous perfusion de l’Etat. Certes les banques et les capitaux financiers ne datent pas d’hier et les spéculations non plus. Mais quand tout le système spécule sur sa propre mort, il n’y a aucune raison que les travailleurs, eux, ne misent que sur la survie du système et y sacrifient leurs intérêts !

En licenciant les salariés massivement, dans tous les pays, dans tous les domaines d’activité, les capitalistes mettent tous les pare-feux possibles à la lutte de classe et ils prétendent notamment chercher des volontaires, offrir des indemnités de départ, chercher des repreneurs, donner un soutien financier par les Etats... Tout cela est du bluff. Un Etat pourrait soutenir une entreprise mais pas toutes. Les indemnités fonderont comme neige au soleil puisqu’il n’y aura plus de création d’emploi pour personne, dans n’importe quel secteur. Les repreneurs ont vite fait de fermer boutique, dès que le trust lui a largué sa cargaison de salariés !

L’avenir appartiendra à ceux qui ne s’accrocheront pas à ces mensonges et au cadavre déjà pourrissant de la société bourgeoise. Il n’y a plus d’avenir à la domination des classes dirigeantes, au monde de l’exploitation capitaliste et aux Etats aux services de ces classes dirigeantes. Tout ce qui est fait pour prétendre que ces derniers finiront par trouver des solutions, pour faire imaginer qu’il y aura une sortie du tunnel, est pur mensonge, pour nous empêcher, face à la lutte de classe violente des patrons de mener la notre, nous travailleurs.

Depuis l’effondrement de 2007, le système ne tourne qu’en roue libre et, sans la masse affolante de fausse monnaie balancée dans les circuits par tous les Etats et toutes les banques centrales, il serait arrêté depuis longtemps. Or, en système capitaliste, les fonds publics ne peuvent pas suppléer aux investissements privés, sauf de manière courte et relativement marginale. Le capitalisme, c’est l’accumulation de plus-value extraite du travail humain et capitalisée par des investisseurs privés.

C’est une illusion de capitalisme qui est actuellement maintenue artificiellement en vie et entretenue en permanence par un flot de milliers de milliards de dollars, de livres, de yens, d’euros,… Tous les Etats, toutes les institutions financières nationales et internationales, FED, BCE, Banque d’Angleterre, Banque du Japon, d’Inde ou de Chine n’ont pas cessé une minute depuis l’effondrement de 2007 de déverser de la fausse monnaie. Loin d’arrêter la rage spéculative, leur argent à servi à l’entretenir, à l’accroître pour que les bourses ne s’effondrent pas, pour que les banques ne s’effondrent pas. Du coup, les capitaux ont continué à se jeter sur cette manne et donc continué de plus belle à spéculer sur tout ce qui est en faillite !

Plus les Etats injectent d’argent dans les circuits financiers, plus les capitaux privés, ainsi nourris, se refusent à retourner dans la sphère productive et commerciale. Du coup, ils retirent encore plus leurs capitaux des investissements productifs, ferment massivement des usines, licencient, délaissent l’économie réelle.

Ils ne font pas cela parce qu’ils sont méchants, parce qu’ils sont pourris. Ils font cela car des capitalistes doivent faire cela : aller vers ce qui est le plus rentable, dans le temps le plus court. Ils ont toujours eu cet objectif. C’est la situation qui a changé. Elle les pousse à miser à la chute, à la perte, à la dette, alors qu’auparavant elle les poussait à miser à l’investissement, au développement, à la création de nouvelles unités de production. Il ne sert à rien de faire appel à leur sens moral, à leur sens de l’intérêt du système. Cela n’a jamais dirigé leur action. Les capitaux privés vont et continueront d’aller vers ce qui est leur intérêt immédiat quitte à détruire eux-mêmes leur propre système. Chaque jour, leur action produit plus de titres pourris que tous les Etats et institutions financières centrales ne sont capables d’en racheter. Ces titres pourris sont des investissements dans tout ce qui chute au sein du système. Ils retirent même leurs capitaux des usines pour racheter des titres de la dette des Etats, des endettements des banques, des villes, des pays, des régions, des communes, des sociétés, de tout ce qu’ils savent devoir être soutenu par les Etats, même si cela n’a rien de rentable.

Les capitalistes ne misent plus sur ce qui va produire de la plus-value, mais vers ce qui va recevoir un soutien étatique et institutionnel. Ce faisant, ils contribuent de tuer le système capitaliste, celui qui avait été pendant plusieurs centaines d’années le triomphe de la capitalisation de plus-value tirée de l’exploitation des usines.

Il ne sert à rien de prétendre réindustrialiser la France, l’Europe, le monde. Les capitaux n’agiront de manière aveugle que vers ce qui les attire : le profit immédiat et il n’est plus à gagner dans l’industrie. Cela signifie que le capitalisme a atteint ses limites de capitalisation et qu’il ne donne l’illusion de se perpétrer qu’en servant aux capitaux privés des intérêts tirés des caisses publiques. Et plus ils sont ainsi enrichis par la manne publique, plus les Etats s’endettent, plus il devient rentable d’investir dans les dettes. La spirale est descendante et ne se retournera pas. Plus les Etats « soutiennent l’économie », plus c’est l’intérêt du capital privé de miser sur ce qui coule ! Ce sont des profits rapides et faciles et qui ne nécessitent pas d’investir à long terme. C’est la marque que les grands capitalistes n’ont plus aucune confiance dans la pérennité du système.

Mais, si ce sont les capitalistes qui misent sur la mort de cette société, il faut les croire et cesser de nous sacrifier soi-disant pour relancer l’économie, pour « sauver » les pays, les entreprises, et l’emploi. Nous n’avons aucune raison d’accepter aucun sacrifice au nom d’un sauvetage du système qui est purement illusoire. Ils ne vont ni sauver l’entreprise, ni sauver le secteur d’activité, ni sauver le pays, ni sauver le système. Ils ne vont que nous couler nous…

Ce qui coule le système, ce ne sont pas les travailleurs, ce ne sont pas les petits bourgeois, ce ne sont pas les économies des pays émergents, ce ne sont pas les frasques de la classe dirigeante. C’est la loi du système elle-même : la loi du profit !

La combattre, c’est remettre en cause le droit des capitalistes de posséder le monde, à commencer par les trusts, les banques, l’ensemble de la société et la mainmise sur les Etats.

Tous ceux qui confondent leur avenir avec celui d’une entreprise, d’une société, d’un patron, d’un Etat, d’une région, d’une monnaie, ne font qu’enchaîner leur sort à un bâteau qui coule.

On voudrait nous faire prendre la défense d’un pays, d’une nation, d’un peuple pour la défense de nos intérêts. On voudrait nous faire croire que ce qui nous attaque vient de l’extérieur, de l’étranger, des étrangers, des capitalistes étrangers, des salariés étrangers quand ce n’est pas des Musulmans, des terroristes.

Mais les terroristes qui détruisent la société où nous avons vécu sont les capitalistes eux-mêmes. Leur système a atteint ses limites et on ne le sauvera pas plus en déclenchant la geurre contre les Musulmans qu’en acceptant des sacrifices pour « relancer l’économie » ou « amélirorer la compétitivité », pas plus qu’on ne sort de l’eau un Titanic qui coule en jetant de l’eau par dessus bord à la petite cuillère.

Si le monde est de plus en plus violent, si on constate que le nombre de guerres augmente de semaine en semaine, c’est que le choix des classes dirigeantes est de monter violemment les peuples les uns contre les autres, plutôt que de risquer que les peuples travailleurs s’en prennent aux classes dirigeantes. Fascisme ou socialisme est plus que jamais l’alternative qui nous est posée. Ou nous remettons en question la propriété privée des moyens de production aujourd’hui synonyme de droit d’un gros actionnaire de tuer les emplois, ou le capitalisme remettra en question nos vies et nos enfants ne trouveront d’emploi que pour s’enterrer dans les champs de bataille. A nous de choisir…

Messages

  • La financiarisation des groupes industriels

    Dans l’industrie manufacturière, l’énergie, les mines et le secteur des services, la libéralisation et la déréglementation ont permis la formation d’oligopole mondiaux, dont certains sont marqués par un degré de concentration encore plus élevé que celui du secteur bancaire. C’est le cas bien sûr pour les géants de l’Internet. De même, d’autres oligopoles que les banques méritent d’être nommées des hydres, notamment ceux de l’agrochimie et de l’agrobusiness.[38] La financiarisation des groupes industriels largo sensu est d’abord tout bonnement leur identité « d’acteurs financiers », l’importance de leurs portefeuilles d’actifs et l’ampleur de leurs opérations sur les marchés financiers. Le travail de référence français est celui ancien de Claude Serfati,[39] ce type de sujet de recherche ayant été éliminé des universités françaises. Dans une étude plus récente une chercheuse a calculé pour les entreprises américaines le ratio de revenus financiers – intérêts, dividendes et profits spéculatifs (capital-market-investment gains) – à leurs flux de trésorerie (cash flows)[40] et en a constaté la hausse de 20% en 1980 à 60% en 2001.[41]

    La dimension de la financiarisation des groupes industriels qui a reçu le plus d’attention académique, a été l’introduction voici vingt ans du paradigme managérial dit de la « corporate governance » (gouvernement d’entreprise) tourné vers la maximisation de la valeur actionnariale (shareholder value). Il consacre la prééminence des actionnaires et fait du niveau des dividendes et du cours des actions en bourse le principal objectif des entreprises. Il a vu la mise en place de critères d’évaluation des performances adaptés à cette fin, accompagnés d’instruments de fidélisation des dirigeants, notamment leur rémunération en stock-options. Il s’agit d’une « domination » non des banques mais de tous les investisseurs ; les hedge funds étant les plus actifs dans la surveillance des évaluations.

    Un mot sur les rachats des titres en bourse. Les dividendes dépendent des profits, donc de l’efficacité de l’exploitation et du marketing. Mais le cours des titres dépend pour une part sur des techniques strictement financières. Lorsqu’un investisseur achète les actions d’une entreprise, c’est pour empocher des dividendes, mais aussi en retirer un gain au moment de la revente. Tant la hausse du montant du dividende par action que celle du niveau de son cours peuvent être obtenus par le rachat par une société cotée de ses propres actions, suivi de leur annulation. Cette technique de réduction du nombre des actions pour en augmenter le gain potentiel pour ceux qui les détiennent porte le nom de relution.[42] La baisse des taux d’intérêts a permis aux groupes cotés d’emprunter à très bas prix et donc d’accentuer leur recours à cette pratique.

    [38] Voir les articles sur Monsanto sur le site de A L’Encontre.

    [39] Claude Serfati, ‘Le rôle actif des groups à dominantes industriels dans la financiarisation de l’économie’, dans François Chesnais (coord.) La Mondialisation financière : Genèse, coût et enjeux, Editions Syros 1996.

    [40] Pour la dénomination française et le mode de calcul voir : https://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_cash-flow.html

    [41] Greta Krippner,‘The Financialization of the American Economy’, Socio-Economic Review, 3, no. 2 : 173–208, 2005.

    [42] Voir François Morin, Ibid., page 107.

  • La financiarisation de l’économie équivaut à une inflation de droits de tirage potentiels sur la plus-value actuelle et à venir, mais qui excédent la capacité du système à produire autant de plus-value. La crise peut alors s’interpréter comme un rappel à l’ordre de la loi de la valeur : le capitalisme ne pouvant tout simplement pas distribuer plus de plus-value qu’il n’en produit, une partie de ce capital fictif devait être dévalorisé. Mais, pour reprendre la formule de Chesnais, on n’a pas laissé la crise ‘suivre son cours’ (run its course) ».

  • La société Orange se transforme en banque !!!

    La mutuelle anglaise Alliance & Leicester de crédit immobilier se transforme en banque !!!

    Google Pay devient une banque !!!

  • PSA a sa banque qui s’appelle " PSA Banque " qui fait une promotion de placement sur son livret " Distingo " : Livret d’épargne : faut-il se ruer sur le taux promo de 5% de PSA banque ? s’interrogeait Capital en mars dernier.

    La revue Capital ne s’interroge pas en revanche de savoir si les salariés de PSA ont droits aux mêmes promotions pour leurs salaires ?

    La banque de Renault s’appelle " RCI ".

    Pour RCI " Le montant des nouveaux financements s’établit à 10,4 milliards d’euros au premier semestre 2017 " (source Wikipédia)

    Les industriels prétendent ensuite avoir du mal à se financer...

  • La banque Arkea s’effondre...

    Commerzbank chute...

    Société générale annonce une baisse des profits...

    Barclays chute...

    Royal Bank of Scotland chute...

    Les banques chinoises chutent...

    Les banques libanaises chutent...

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