Accueil > 08- Livre Huit : ACTUALITE DE LA LUTTE DES CLASSES > 20 raisons de se manifester le 20 mars au Maroc....

20 raisons de se manifester le 20 mars au Maroc....

samedi 12 mars 2011, par Robert Paris

1°) Ce n’est pas au moment où l’action a de l’effet, notamment grâce au mouvement dans toute la région qu’il faut baisser les bras.

2°) Les promesses du roi sont le produit des manifestations et pas des conciliations qui avaient lieu depuis des années. Donc.. ; continuer...

3°) Rien n’est clairement dit sur la fameuse réforme constitutionnelle qui peut tout changer ou.. ne rien changer... Cela peut être l’occasion de bien des bavardages sans aucun changement réel.

4°) Puisqu’on est en démocratie paraît-il il faut s’exprimer et cela n’a rien de mal. Il y a en moyenne deux manifestations en France tous les jours et personne n’en meurt...

5°) Le roi n’a rien remis fondamentalement en cause dans la dictature sociale et politique dans ce qu’il annonce comme un changement révolutionnaire..

6°) Pas de remise en cause de la fortune royale qui s’accroit tous les jours pendant que la misère grandit tous les jours...

7°) Pas de remise en cause des fortunes personnelles colossales construites avec l’aide de la royauté

8°) Pas de remise en cause de la mainmise des pays riches, notamment France et USA, sur les richesses du pays

9°) Pas d’indemnisation sérieuse et de reconnaissance des victimes de la dictature

10°) Pas de reconnaissance réelle du droit de grève et de manifester et du droit syndical

11°) Pas de mesure massive pour en finir avec la misère, la faim, le chômage, le manque de logements....

12°) Pas d’avenir pour la jeunesse...

13°) Pas de droit réel du peuple à s’organiser dans les entreprises, dans les quartiers, dans les établissements scolaires, dans les casernes

14°) Pas de libération des femmes du carcan féodal

15°) Pas un pas pour en finir avec l’opposition fratricide entre Marocains et Algériens sous le prétexte du Sahara

16°) Pas un pas vers une société moderne, libre, laïque, ouverte et prospère...

17°) Si on recule maintenant, au Maroc comme dans le reste du monde arabe et du Maghreb, ce sera pire car les appétits des classes dirigeantes et ne diminueront pas. Leur haine des pauvres augmentera même. Au lieu de la démocratie à laquelle rêvent certains, il y aura une dictature pire....

18°) Il suffirait d’attendre les réformes. Non, la démocratie et le bien-être ne dépendant pas de la passivité.

19°) Cela ne servira qu’à saccager le pays disent certains. mais pendant des décennies, il n’y avait pas de manifestations ni de violence et est-ce que le bien-être a progressé ?....

20°) Quelques raisons de plus ....

à vous de compléter...

Styx a écrit :

21°) Conclusion :

1) Ne manifestez pas, ca risque de changer.
2) Il y a une probabilité non nulle que le pays devient instable. (équivalent mieux dictature qu’anarchie)
3) Si vous manifestez il y’ aura de vol (sinon on va faire de sorte que ca sera le cas)
4) Le changement est bien, mais pas maintenant. Peut être après 1 an (2 ?)
5) Changez mais soyez statique..


Aurons-nous un jour un autre avenir que notre passé ?

Messages

  • Les arguments de base de ceux qui préfèrent faire l’autruche et rester passifs en attendant que tout passe. Le but des manifestations n’est pas de faire usage de la violence, on ne cesse de répéter que ce sont des manifestations pacifiques qui dans une grande partie se sont bien passées. Bizarrement tu n’en retiens que les quelques dérapages qui ont eu lieu ça et là par une bande de sauvages qui n’ont rien à voir avec les manifs, et tu en fais le principal événement. Tu devrais peut-être jeter un coup d’oeil au passé pour voir que toutes les manifestations et révolutions qu’à connues l’humanité n’ont pas été sans quelques dérapages, et pourtant si on t’en parle tu en décriras les principales lignes et les apports qu’elles ont eu sur leurs sociétés respectives. Avec le Maroc tu fais tout le contraire, preuve que tu n’as pas envie que le peuple se réveille, de peur que ça bouleverse ta vie quotidienne tranquille. Alors que d’autres personnes ont vraiment besoin de ce changement.

    On dira toujours que le moment est mal choisi, encore et toujours, pour les mêmes raisons que j’ai citées. On essaye de repousser au maximum l’échéance parce que la situation actuelle nous convient et on a pas envie de mettre les mains au cambouis avec le reste du peuple. Pour cela on sortira toutes sortes d’arguments pré-fabriqués pour se justifier et discréditer l’autre, tels que dénoncer "l’imitation des pays voisins", ta9lid ala3ma et j’en passe.

    Il n’y a jamais de moment idéal ou pas pour revendiquer ses droits les plus légitimes, le peuple le fait quand il en sent le besoin c’est tout.

  • Majeste ! Il est temps de remercier le clan fassi, les decorer avec le GRAND WISSAM de merite et les enovoyer en exil en Australie.

    Basta and enough is enough !!! il faut qu’ils partent en exil. Le peuple marocain ne veut plus rien de ces FASSIS.

    Le peuple maintenant a son propre elite amazigh et arabe issu des quratiers populaire de casablanca, du Rif et du Souss

    Oh ! j’ai oublie’ El Hima doit aussi partir, lui faut l’envoyer au Zaire !!!

  • Bonne réponse chachaben
    Je ne comprend pas pourquoi il y’ a beaucoup de marocains qui n’arrivent toujours pas à comprendre que la démocratie s’arrache mais ne se donne pas.
    Ne nous somme pas dupe, ceux qui veulent rester sous le même schéma sont ceux qui profitent du système.
    Et ceux qui ne comprennent pas encore que le Maroc et dans un état lamentable "et il régresse de plus en plus alors que d’autre pays prennent le devant dans tous les domaine" doivent retrousser leur manches pour arracher cette démocratie qui sera la clé de tout développement.
    Vous savez mes compatriotes nous sommes très en retard et nous avons devant nous un défi gigantesque à affronter durant les années à venir.
    Le Maroc doit agir dans le bon sens en éliminant tous ceux qui profitent du système et qui croient que le pays et leur propriété privé.
    Je ne sais pas pour quoi les FIHRI, FASSI, AMRANI, BEKIRAN s’echanges les postes de ministres d’administration et du business.
    En plus ils sont entrains de mettre leur progéniture en place doucement sachant qu’il n’y a que eux qui sont les élites de ceux pays.
    Basta, on veux plus de ces gens là, depuis plus de 50 qu’ils gèrent le pays en profitant, place aux compétents qui veulent faire avancer le pays vers un monde meilleurs.
    Allez voir les hôpitaux, les administration,les villages pour voir vraiment la réalité marocaine.
    Ce n’est pas quelques autoroutes ou un tramway ou bien les hôtels de lux qui vont faire progresser le pays c’est juste la poudre au yeux .
    Pour quoi laisser lmoukataa, ljammaa, lbaladia....
    je n’arrive toujours pas à comprendre c’est quoi le rôle d’un macadam ou d’un chikh si ce n’est l’époque...
    Pourquoi un ministre ou une élite quand elle a un bobo part en France pour se faire soigner...
    Pourquoi démolir les écoles primaire et collège pour spéculer sur l’immobilier alors que c’est des monuments historiques...?
    Pourquoi laisser l’éducation national à l’abandon pour faire place au privée...?
    pourquoi gouverner avec les même depuis l’indépendance...?
    En fin ’il y’ a beaucoup de question qui se posent sans réponse et on a plus de temps à perdre pour y répondre

  • 20 raisons de se manifester le 20 mars au Maroc....

    1°) Ce n’est pas au moment où l’action a de l’effet, notamment grâce au mouvement dans toute la région qu’il faut baisser les bras.

    2°) Les promesses du roi sont le produit des manifestations et pas des conciliations qui avaient lieu depuis des années. Donc.. ; continuer...

    3°) Rien n’est clairement dit sur la fameuse réforme constitutionnelle qui peut tout changer ou.. ne rien changer... Cela peut être l’occasion de bien des bavardages sans aucun changement réel.

    4°) Puisqu’on est en démocratie paraît-il il faut s’exprimer et cela n’a rien de mal. Il y a en moyenne deux manifestations en France tous les jours et personne n’en meurt...

    5°) Le roi n’a rien remis fondamentalement en cause dans la dictature sociale et politique dans ce qu’il annonce comme un changement révolutionnaire..

    6°) Pas de remise en cause de la fortune royale qui s’accroit tous les jours pendant que la misère grandit tous les jours...

    7°) Pas de remise en cause des fortunes personnelles colossales construites avec l’aide de la royauté

    8°) Pas de remise en cause de la mainmise des pays riches, notamment France et USA, sur les richesses du pays

    9°) Pas d’indemnisation sérieuse et de reconnaissance des victimes de la dictature

    10°) Pas de reconnaissance réelle du droit de grève et de manifester et du droit syndical

    11°) Pas de mesure massive pour en finir avec la misère, la faim, le chômage, le manque de logements....

    12°) Pas d’avenir pour la jeunesse...

    13°) Pas de droit réel du peuple à s’organiser dans les entreprises, dans les quartiers, dans les établissements scolaires, dans les casernes

    14°) Pas de libération des femmes du carcan féodal

    15°) Pas un pas pour en finir avec l’opposition fratricide entre Marocains et Algériens sous le prétexte du Sahara

    16°) Pas un pas vers une société moderne, libre, laïque, ouverte et prospère...

    17°) Si on recule maintenant, au Maroc comme dans le reste du monde arabe et du Maghreb, ce sera pire car les appétits des classes dirigeantes et ne diminueront pas. Leur haine des pauvres augmentera même. Au lieu de la démocratie à laquelle rêvent certains, il y aura une dictature pire....

    18°) Il suffirait d’attendre les réformes. Non, la démocratie et le bien-être ne dépendant pas de la passivité.

    19°) Cela ne servira qu’à saccager le pays disent certains. mais pendant des décennies, il n’y avait pas de manifestations ni de violence et est-ce que le bien-être a progressé ?....

  • Les jeunes du Mouvement du 20 février maintiennent la convocation massive de manifestations dans tout le pays pour le 20 mars prochain malgré le discours prononcé ce mercredi par Mohamed VI dans lequel il a promis soumettre à un référendum une réforme profonde de l’actuelle Constitution.

    "Le discours n’a rien changé, nous allons continuer à manifester le 20 mars prochain avec les mêmes revendications", soutient Oussama Khlifi, l’un des jeunes qui a initié à Facebook le Mouvement du 20 février, instigateur des mobilisations de protestation de dernières semaines au Maroc. Khlifi assure même que dimanche prochain, 20, "les gens qui sortiront dans la rue seront plus ombreux qu’en février".

    Ce mercredi, Mohamed VI a bougé une fiche devant ces protestations avec un discours dirigé à la nation dans lequel il qui a promis soumettre à un référendum une réforme profonde de l’actuelle Constitution, qui date de 1996, quand son père Hassan II régnait encore. Avec l’excuse, d’avoir besoin des changements pour pouvoir réaliser le processus de régionalisation, le monarque "a voulu profiter de l’occasion pour annoncer une réforme globale de la constitution marocaine qui se concentre sur la séparation des pouvoirs, sur la garantie de liberté collective et individuelle et sur la protection des droits de l’homme", comme a assuré ce matin dans une conférence de presse Omar Azziman, président de la Commission Consultative pour la Régionalisation (CCR) et ancien ambassadeur marocain en Espagne.

    Mohamed VI a assuré dans son allocution être disposé à ne pas nommer au doigt le premier ministre - comme il faisait jusqu’à présent - et à donner à celui-ci la "Responsabilité totale du gouvernement". De plus, il affirme qu’avec ces réformes il essaiera "d’ériger en pouvoir indépendant la justice" et de céder au Parlement les "fonctions de représentation, de législation et de contrôle". Tout avec le désir de consolider "le principe de séparation et l’équilibre de pouvoirs". De plus, le monarque a chargé une commission présidée par l’expert en droit constitutionnel Abdelatif Mennouni de l’étude de ces réformes possibles pour célébrer en juin le référendum. "La commission a été désignée et non choisie. Pour réaliser une constitution démocratique nous devons choisir cette commission, qui inclura tous les partis politiques, une ONG et pourquoi pas de jeunes membres du Mouvement du 20 février", se plaint Nizar Bennamate, membre du groupe convocateur des manifestations.

  • Je crains bien fort que les raisons non affichés le 20 Février s’afficheront progressivement comme slogans au fur et à mesure des prochaines manifestations selon le scénario suivant :
    Lever le caractère religieux de la société marocaine, pemettre la liberté des jeunes à faire ce qu’ils veulent dans la rue y compris..... Appeler à reconnaitre les droits des sahraouis à constituer leur propre état admettre au Rif un statut d’autonomie élargie et enfin appeler à renverser la monarchie.
    Deuxième phase : Les alliés d’ajourd’hui qui utilisent le mouvement du 20 Février se léveront les uns contres les autres, car il ya bien des modèles extrêment opposés : AWI ( Arsalane) contre Ila AMAM (Lahrif), le Maroc embrasé par ces extremes, les militaires arriveront pour arrêter le désordre et nous seront bien dans l’état de l’Algérie des années 1990s et la déclaration de l’etat d’urgence.
    Et ce sera le bonheur des généraux de notre voisin l’Est et du PP Espagnole au nord.

    • On ne peut pas se contenter de craindre les défaites possibles des soulèvements. Quand une révolution doit se produire, on ne peut l’éviter et c’est, au contraire, en cherchant de l’éviter que le pire arrive. En Algérie, c’est justement parce que des gens très sages ont réussi à éviter la révolution en 1988 que le pire est arrivé avec la guerre contre les civils et la radicalisation à droite du pouvoir militaire algérien...

  • le diable se cache dans les détails concernant cette proposition de « compromis » dans la continuité, comme la définit Mohammed VI lui-même.

    Il n’y aura pas de Constituante qui mettrait à plat le régime (révocation de l’actuel gouvernement, dissolution du Parlement, etc.) et redéfinirait les contours d’un nouveau pacte social, mais la mise en place d’une commission ad hoc d’experts choisis par le roi, perpétuant la tradition féodale du principe d’imposition par le haut.

    Peut-on penser que sa marge de manœuvre est déjà réduite puisqu’elle devra remettre sa copie à l’appréciation du roi avant d’être soumise à référendum ? Dans ce cas, le débat public sera-t-il ouvert —sous la coupole du Parlement et dans les médias notamment— pendant sa genèse, ou se limitera-t-il à des tractations en coulisses ?

    Le Premier ministre, quoiqu’issu d’un processus électif —ce qui, dans la pratique, est déjà le cas— sera toujours nommé par le roi « au sein » du parti vainqueur des législatives, malgré une promesse de « consolidation » du principe de séparation des pouvoirs.

    Le Conseil du gouvernement sera certes « constitutionnalisé », mais quid du Conseil des ministres, présidé par le roi ? Quel sera le rôle de la kyrielle de Commissions royales consultatives et des Fondations en charge de missions régaliennes ?

    Les ministères de souveraineté seront-ils bannis ? La puissance effective de la Maison royale et du Cabinet royal sera-t-elle confinée aux seules affaires et attributions de la famille régnante ?

    La sacralité du roi est gravée dans le marbre et demeure non négociable. A qui s’applique alors le "principe de reddition des comptes" ? Le roi définit lui-même le périmètre des réformes acceptables, et la laïcité est écartée puisque l’islam demeure la religion d’Etat.

    Sur ce point, le roi parle plutôt de « religion de l’Etat garant de la liberté du culte ». Est-ce à dire que le choix confessionnel n’est plus verrouillé à la naissance ? C’est-à-dire de naître forcément musulman et de le rester, à défaut d’être juif ?

    Le roi parle d’« élargissement du champ des libertés individuelles et collectives » et du « renforcement du système des droits de l’Homme ». Elargir un champ ou renforcer un système n’implique pas forcément leur consécration totale, telle que définie dans la déclaration universelle des droits de l’Homme, ou telle qu’inscrite dans les chartes onusiennes.

    Pourra-t-on dans ce cas considérer que les libertés seront acquises dans les choix de vie, les lignes rouges effacées du Code de la presse, les délits d’opinion abrogés ?

    La pluralité de l’identité marocaine sera inscrite dans la Constitution, mais les langues amazighes seront-elles pour autant élevées au rang de langues nationales ? Qu’en sera-t-il de l’identité « arabo-musulmane » de la nation, qui va de pair avec le socle de légitimité du monarque, Commandeur des Croyants ?

    Les recommandations de l’Instance équité et réconciliation (IER) seront-elles totalement appliquées, que ce soit par l’établissement de toute la vérité sur les exactions passées, par la reconnaissance et le pardon prononcés par le chef de l’Etat et par le jugement des tortionnaires et des responsables (dont certains occupent encore des fonctions importantes dans l’appareil sécuritaire) ?

    Mohammed VI parle de ne retenir que les recommandations « judicieuses » de l’IER, laissant encore possible la sanctuarisation des corps constitués et de l’armée, dont il resterait sans doute le chef suprême.

    Enfin, l’option médiane entre large autonomie au Sahara Occidental et régionalisation poussée suffira-t-elle à calmer les ardeurs identitaires ? Le cadre d’un modèle d’Etat mi-régional, mi-fédéral voulu par Mohammed VI, et dans lequel des régions autonomes sont scellées au royaume par leur allégeance au monarque pourra-t-il mettre un terme à l’enlisement du dossier saharien ?

    Autant de questions et bien d’autres encore, comme celle de la gouvernance économique et de l’affairisme de certains au sein des premiers cercles du pouvoir appellent à la vigilance, tant cette « révolution de Palais » n’est que la charpente d’un rééquilibrage des pouvoirs institutionnels attendu depuis des lustres.

    Il faudra à ses concepteurs un doigté d’orfèvre pour concilier les ambitions du peuple avec ce qu’est disposé à concéder le roi.

    En attendant, le temps de répit que se donne Mohammed VI sera comblé par la relance du débat populaire, y compris dans la rue.

  • A la a relecture du discours de Mohammed VI, j’ai décelé le paradoxe qui suit : le roi formule « le vœu que le débat national élargi couvre toutes les questions cruciales pour la patrie et les citoyens » tout en plaçant ce débat « dans le cadre des dispositions de la Constitution actuellement en vigueur ». Or la Constitution de 1996 ne permet pas de tenir un tel débat. En effet, comment concevoir une discussion de la révision constitutionnelle quand le discours qui l’insuffle ne peut faire l’objet d’un débat ni dans les deux chambres du Parlement, ni dans la presse, ni entre citoyens.

  • On disait le Maroc épargné par la révolution arabe. Le diagnostic est un peu rapide. Derrière la tranquillité de façade, le Maroc a aussi connu ses tragédies.
    Les immolations par le feu se sont succédées dans le pays au cours des mois de janvier et février. Un jeune marocain licencié de l’armée y a laissé sa vie. De nombreuses manifestations, sit-in et rassemblements ont également eu lieu pour réclamer « réformes politiques et une amélioration des conditions de vie ».

    Les manifestations du 20 février avaient réuni plus de 100.000 personnes dans tout le pays

  • Rien n’est réglé !

    Au delà des questions politiques et symboliques, si « M6 » a semé le doute au sein du mouvement qui s’interroge sur les suites, il a fait l’impasse sur la mainmise du royaume sur les médias privés et l’économie « Au travers d’une holding qu’il contrôle, l’Omnium nord africain (ONA), le roi, et plus largementt la famille royale, contrôle de nombreuses entreprises (Wana, troisième opérateur téléphonique du pays, Attijariwafa Bank, première banque du Maroc et septième d’Afrique, etc.). L’ONA intervient par ailleurs dans d’autres secteurs (agroalimentaire, assurance, immobilier, distribution : les voitures Peugeot et Citroën sont commercialisées via une société contrôlée par l’ONA qui est par ailleurs actionnaire de Lafarge Maroc). Ainsi, avec l’ONA, Attijariwafa Bank et la Caisse des dépôts (dont le directeur général est nommé par le roi), une partie importante de l’économie est contrôlée par le palais » écrivait récemment le juriste Jad Siri sur le blog de l’Observatoire de la Transition Démocratique au Maroc.

    Une confiscation de l’économie du pays par le monarque qui, pour le coup, rappelle les exemples des autocrates multi-milliardaires Ben Ali, Moubarak et Kadhafi…

    Donc le 20 mars dans la rue...

  • Révoltez-vous ! Virez la monarchie, et à la place, le peuple installera une bonne dictature islamiste... Ne vous leurrez pas...

  • Vous etes entrain de vous faire manipuler par DES hypocrites, ills vous utilisent pour arriver a leur propre but "le pouvoir" ills veulent que ca change parceque le nouveau system n arrange pas leur propre interet, qui se cache derriere ces gends ces face booker ????? Posez vous la question. Ils etaient ou il y a long temps ou il y avait la vrai dictature. Ils etaient bien eux, parcequ ils ils profitaient du systeme de H2. Maintenant que les choses ont changer, ils vous poussent a la revolution pour mettre leur enfants et les petit enfants pour gouverner les enfants du peuple, ils leers preparent le terrain et vous utilisent, pendant que vous tees entrain de crier dans les rues leers enfants sont dans les meilleurs universite, vous faites du Bon travail pour eux. Bravo, mais vous etes stupide, pardon pour le mot. Je vous demand seulement de reflechir. Ne soyez pas naïf, parcel on le payera tres cher ensemble, nous le peuple et je sais de quoin je parle.

  • Le mouvement « Jeunes du 20 février » a appelé mercredi à une participation massive aux manifestations prévues le 20 mars dans plusieurs villes du Maroc, soit un mois après les premières manifestations réclamant des changements politiques profonds.

    Les animateurs de ce mouvement ont réitéré, dans un communiqué, leurs principales revendications, notamment une « nouvelle constitution démocratique émanant du peuple » et dont la rédaction doit être « confiée à une assemblée constituante élue démocratiquement », « la démission du gouvernement » et « la dissolution du parlement ».

    Ils réclament également la mise à l’écart des symboles de la corruption et des crimes économiques et leur comparution devant une instance judiciaire indépendante, la libération des détenus politiques et d’opinion parmi eux des militants de leur mouvement. Ils revendiquent aussi la démocratisation de la presse publique, la liberté de la presse et l’officialisation de la langue amazighe.

    Par ailleurs, le Conseil marocain d’appui au Mouvement du 20 février (CNAM20), né après les premières manifestations, a réaffirmé ce mercredi son adhésion au mouvement des jeunes et aux rassemblements de dimanche. Le coordinateur du CNAM20, Mohamed el-Aouni, a appelé l’ensemble des composantes du Conseil constitué de partis politiques, de syndicats, d’organisations des droits de l’homme et de diverses associations à faire du 20 mars une journée de mobilisation pacifique pour le changement au Maroc.

  • "Le peuple marocain demande le changement", scandaient quelque 6.000 personnes - 2.000 en excluant les badauds selon la police - à Rabat dimanche matin en réclamant la "démission du gouvernement". Des pancartes proclamaient : "liberté et dignité pour le peuple marocain". Dans le cortège, des manifestants brandissaient symboliquement des balais en réclamant des mesures contre la corruption.

    A Casablanca, les manifestants étaient environ 10.000 selon un journaliste de l’AFP - entre 5.000 et 6.000 selon les autorités locales. Certains scandaient "non à la corruption et au clientélisme", ou réclamaient "un roi qui règne et ne gouverne pas".

    Des marches et rassemblements étaient aussi prévus dans d’autres villes marocaines, dont Fès et Tanger.

    La présence policière a été discrète à Rabat comme à Casablanca.

    Le "mouvement du 20 février" à l’origine des défilés
    Initié par de jeunes Marocains sur le réseau social Facebook dans la foulée des événements de Tunisie et d’Egypte, il avait appelé à une nouvelle mobilisation dimanche, un mois après leur première action.

    Son appel était soutenu par l’organisation de jeunesse de l’association Justice et Bienfaisance, considérée comme le principal mouvement islamiste au Maroc, ainsi que par plusieurs associations ou ONG, comme l’Association marocaine des droits humains. L’USFP (gauche), un parti de la coalition gouvernementale, a aussi participé à la manifestation.

  • Des milliers de Marocains ont défilé hier dans plusieurs villes pour réclamer davantage de démocratie et de justice sociale. A Rabat, des manifestants brandissaient symboliquement des balais en réclamant des mesures contre la corruption. A Casablanca, les protestataires scandaient : « Non à la corruption et au clientélisme » ou réclamaient « un roi qui règne et ne gouverne pas ».
    Des marches et des rassemblements étaient aussi prévus dans d’autres villes marocaines, dont Fès et Tanger. Aucun incident n’était signalé hier. La présence policière a été discrète. Le roi Mohammed VI a annoncé il y a quelques jours de profondes réformes politiques

  • Depuis plus d’un an ont lieu les manifestations de la soif du sud marocain, sans empêcher le roi de dormir : forcément, il dors dans son château en France tranquillement, avec ses putains, pendant que "son peuple" crève !!!

  • Pour se faire entendre, les habitants de Zagora ont organisé ces derniers mois plusieurs manifestations pacifiques, d’abord tolérées par les autorités. Mais, le 24 septembre, les forces de l’ordre sont intervenues pour disperser une marche et ont interpellé sept personnes, poursuivies pour « participation à une manifestation non autorisée », indique le responsable local de l’AMDH.

    Le 8 octobre, lors d’une nouvelle marche, la police a « quadrillé la ville et utilisé la force », interpellant 21 personnes, poursuivies pour les mêmes chefs d’accusation, alors que « des heurts ont opposé des jeunes manifestants aux policiers », selon Jamal Akchbabe. « Les manifestants ont subi la répression, les insultes, l’humiliation. La ville est en état de siège », fustige-t-il.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.