mercredi 26 janvier 2011, par
Des affrontements ont à nouveau opposé mercredi 26 janvier des policiers et des manifestants dans le centre du Caire et dans la ville de Suez, à l’est de la capitale égyptienne. Quelques centaines de manifestants affrontent les forces de l’ordre en face des locaux du syndicat de journaliste et de ceux du syndicat des avocats.
Selon plusieurs journalistes présents sur place, la police a dispersé les manifestants en les frappant avec des bâtons et en utilisant des gaz lacrymogènes. Des heurts particulièrement violents ont ensuite été signalés sur les rues avoisinantes.
Le ministère de l’intérieur égyptien avait indiqué dans la matinée qu’il interdisait toute nouvelle manifestation. Dans un communiqué, il affime qu’"aucun acte de provocation, rassemblement de protestation, marche ou manifestation ne sera permis". "Des mesures légales seront prises contre quiconque" serait en infraction, poursuit le communiqué du ministère, en soulignant que tout contrevenant serait déféré devant la justice.
Les rues du centre du Caire étaient quadrillées par la police mercredi en fin de matinée. Selon plusieurs témoins sur Twitter, la place Tahrir, épicentre des manifestations de mardi au centre du Caire, était calme, avec une présence policière massive. Selon Reuters, la police a dispersé en début d’après-midi quelques dizaines de manifestants.
Des milliers de protestataires avaient auparavant réussi à se masser devant le palais de justice du Caire, scandant "le peuple veut la chute du régime". A Suez, des heurts ont ensuite eu lieu devant la morgue entre policiers et des centaines de personnes réclamant les corps des trois manifestants tués la veille.
Le Mouvement du 6-Avril, un groupe de militants pro-démocratie à l’origine des manifestations de la veille, avait annoncé dans la matinée qu’il appelait à de nouveaux rassemblements. Les manifestations semblent toutefois d’ampleur bien moindre que celles de mardi. Sur Twitter, le mouvement a appelé à manifester de nouveau vendredi.
Le ministère de l’intérieur égyptien avait indiqué dans la matinée qu’il interdisait toute nouvelle manifestation. Dans un communiqué, il affime qu’"aucun acte de provocation, rassemblement de protestation, marche ou manifestation ne sera permis". "Des mesures légales seront prises contre quiconque" serait en infraction, poursuit le communiqué du ministère, en soulignant que tout contrevenant serait déféré devant la justice.
Les rues du centre du Caire étaient quadrillées par la police mercredi en fin de matinée. Selon plusieurs témoins sur Twitter, la place Tahrir, épicentre des manifestations de mardi au centre du Caire, était calme, avec une présence policière massive. Selon Reuters, la police a dispersé en début d’après-midi quelques dizaines de manifestants.