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Journée de révolte en Egypte : le commencement de la fin pour Moubarak ?

mardi 25 janvier 2011, par Robert Paris

Après la Tunisie, l’Algérie, la Jordanie, Oman, le Yémen, ... c’est l’Egypte qui est touchée par la vague de révolte sociale qui menace d’emporter toutes les dictatures du Moyen Orient et du Maghreb...

Environ 15.000 personnes ont défilé mardi dans les rues du Caire où la police a tiré des gaz lacrymogènes. D’autres rassemblements ont eu lieu dans tout le pays.

Comme un parfum de jasmin en Égypte. S’inspirant de la révolte tunisienne, des milliers de manifestants ont défilé mardi au Caire et dans d’autres villes du pays en lançant des slogans hostiles au pouvoir. Les protestataires, menés par des mouvements d’opposition, ont fait face à un déploiement policier massif.

Au Caire, environ 15.000 personnes ont manifesté dans plusieurs quartiers, notamment aux abords de bâtiments officiels du centre-ville. En face, entre 20 et 30.000 policiers étaient mobilisés. Pour tenter de disperser la foule, ces derniers ont utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau. Des rassemblements ont également eu lieu en province, d’Alexandrie, au nord, à Assouan, au sud, dans le delta du Nil ou dans la péninsule du Sinaï.

Les manifestants, parmi lesquels de très nombreux jeunes, lançaient des slogans en faveur de réformes sociales et politiques. Certains, comme « La Tunisie est la solution » ou « Après Ben Ali, à qui le tour ? », étaient directement inspirés par les événements tunisiens qui ont conduit à la chute du président après 23 ans de règne. Des manifestants ont également scandé « Moubarak dégage », visant directement le président égyptien en place depuis 29 ans.

« Journée de révolte contre la corruption et le chômage »

Les manifestants répondaient à l’appel de plusieurs mouvements militant pour la démocratie à faire de mardi une « journée de révolte contre la torture, la pauvreté, la corruption et le chômage ». Cette journée coïncide avec la « Journée de la police », un jour férié destiné à rendre hommage aux forces de l’ordre. L’initiative a été fortement relayée, en particulier auprès des jeunes, sur Internet à travers les réseaux sociaux. Sur Facebook, plus de 90.000 personnes se sont ainsi déclarées prêtes à manifester. La journée a par ailleurs reçu le soutien de l’opposant Mohamed ElBaradei, ancien responsable de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Les Frères musulmans, à la forte capacité de mobilisation, et le Wafd, premier parti d’opposition laïque, ne se sont pas officiellement associés à ce mouvement, tout en indiquant que leurs jeunes militants pourraient se joindre aux cortèges.

Ces appels « n’auront pas d’impact », avait assuré le ministre de l’Intérieur, Habib al-Adli, au journal gouvernemental al-Ahram daté de mardi. Qualifiant les organisateurs des manifestations d’« inconscients », le ministre avait assuré que « les forces de l’ordre sont capables de faire face à toute menace contre la sécurité de la population ». « Nous ne prendrons à la légère aucune atteinte aux biens ni aucune infraction à la loi », avait-il ajouté.

Avec plus de 80 millions d’habitants, l’Égypte est le pays le plus peuplé du monde arabe. Plus de 40% de sa population vit en-dessous d’un seuil de pauvreté de deux dollars par jour. Ces derniers jours, plusieurs immolations par le feu ont eu lieu dans le pays, rappelant celle d’un jeune vendeur ambulant qui avait déclenché la révolte en Tunisie. Suite à celle-ci, le pouvoir égyptien a multiplié les déclarations assurant que l’Égypte ne présentait pas de risque de contagion. Les autorités ont toutefois laissé entendre qu’elles prenaient des dispositions pour éviter toute hausse des prix ou pénurie des produits de base, afin de ne pas aggraver le climat social.

Lancé sur Facebook, un mot d’ordre de soulèvement à l’occasion de la Fête de la police va passer ce mardi l’épreuve de la rue. 80 000 internautes ont promis de venir manifester.

La révolution virtuelle peut-elle devenir réelle ? Les Égyptiens auront un début de réponse aujourd’hui, proclamé « jour de la révolution » par les jeunes opposants au régime de Hosni Moubarak. « Nous commencerons à vivre ou à mourir le 25 janvier », proclame l’un des 80.000 internautes qui ont promis de participer aux manifestations. Si la moitié d’entre eux descend effectivement dans la rue, ce serait une mobilisation telle qu’on n’en a pas vu depuis longtemps en Égypte, où les manifestations sont interdites par la loi d’urgence, en vigueur depuis trente ans.

Comme lors de la « grève générale » du 6 avril 2008, qui avait dégénéré en émeutes meurtrières à Mahalla, dans le delta du Nil, le mot d’ordre a été lancé sur Facebook. Plus précisément sur la page « Nous sommes tous Khaled Saïd », un jeune Alexandrin battu à mort par la police alors qu’il sortait d’un cybercafé l’an dernier.

La date retenue est de ce point de vue symbolique, car c’est le jour de la Fête… de la police : le 25 janvier 1952, la police égyptienne s’était soulevée contre les forces britanniques à Ismaïlia. Un soulèvement annonciateur du coup d’État qui renversa la monarchie. « Nous espérons que cette journée va aussi marquer le début d’un mouvement de fond qui pourra balayer le système répressif et corrompu de Hosni Moubarak », explique Adel, un des organisateurs.

L’appel a été endossé par des personnalités comme l’écrivain Alaa el-Aswany, et des opposants comme le Prix Nobel de la paix Mohammed ElBaradei, qui a jugé le changement « inéluctable » en Égypte après la révolution tunisienne. Les Frères musulmans, principale force d’opposition, ont également annoncé que leurs jeunes pourraient participer aux manifestations. « Nous n’appelons pas à manifester en tant que mouvement, mais nous acceptons l’invitation de la Coalition nationale pour le changement », a précisé un porte­parole, Essam el-Erian.

Le succès de la journée dépendra surtout de la capacité de la jeunesse à se mobiliser. Une génération amère et frustrée, qui forme près des deux tiers de la population, n’a connu que Moubarak comme président et fournit 90% des chômeurs. Or, depuis la chute de Ben Ali, en dehors d’une dizaine de tentatives d’immolation par le feu, la contestation n’a concerné que les jeunes éduqués et s’est essentiellement exprimée sur Internet. Les mouvements politiques peinent plus généralement à trouver des relais auprès de la population, largement analphabète et concentrée sur ses soucis du quotidien.

La révolution tunisienne est observée à la fois avec passion et inquiétude dans le monde arabe. Si les opinions publiques, ce qu’on appelle « la rue arabe », ont suivi les événements avec une empathie parfois très démonstrative, les pouvoirs en place, eux, de Rabat à Bagdad en passant par Le Caire, sont restés silencieux ou très prudents dans leurs réactions. Une réserve qui traduit manifestement leur propre peur de soulèvements populaires. Significative à cet égard, la réaction de la Ligue arabe qui s’est bornée, samedi, à inviter à la fois les autorités politiques et les forces vives de la Tunisie à faire preuve d’« unité » pour « maintenir les réalisations du peuple tunisien ». En Égypte, Hosni Moubarak, qui règne sans partage depuis trente ans sur le pays arabe le plus peuplé, a seulement dit, par la voix du ministère des Affaires étrangères, « avoir confiance dans la sagesse de ses frères tunisiens ». Au Maroc et en Algérie, le silence des autorités est assourdissant.

Parallèlement, des centaines de millions d’Arabes ont pu suivre et encourager en temps réel le déroulement des événements en Tunisie, grâce aux chaînes satellitaires et aux réseaux sociaux d’Internet, comme Facebook ou Twitter. « L’odeur du jasmin est déjà arrivée à Sétif… » : sur sa page Facebook, redécorée du drapeau tunisien, le cinéaste algérien Yanis Koussim jubile. Vendredi soir, le jeune homme de 33 ans a suivi en temps réel la fin du règne du président tunisien Ben Ali en se remémorant les récentes émeutes contre la hausse des prix qui ont fait trembler plusieurs villes d’Algérie, dont sa ville natale, Sétif. Là-bas aussi, la rue gronde depuis un certain temps. « Pousser un peuple à bout, l’affamer, le museler trop longtemps, ne peut que mener à l’explosion », prévient-il.
Sit-in et appels au soulèvement

Faut-il s’attendre à un effet domino ? D’Alger à Sanaa en passant par Le Caire, nombreux sont ceux qui ont salué, ce week-end, ce soulèvement populaire inédit dans cette partie du monde où nombreux sont les pays minés par les mêmes maux que la Tunisie : chômage, corruption, répression. Pour les observateurs, les pays les plus susceptibles d’être affectés par une onde de choc venant de Tunisie sont ses voisins maghrébins ainsi que l’Égypte, la Syrie et la Jordanie.

En Algérie, la presse a rapporté dimanche qu’un chômeur s’était immolé par le feu samedi, devant un bâtiment administratif à Tebessa, à 700 km à l’est d’Alger - une réplique du suicide du jeune chômeur qui avait lancé la révolte tunisienne le 17 décembre. En Jordanie, où la grogne monte contre l’inflation, plusieurs « sit-in » ont eu lieu ce week-end, dont un de syndicalistes samedi devant l’ambassade de Tunisie à Amman, appelant à la propagation de la « révolte de jasmin ». Au Yémen, un millier d’étudiants ont manifesté à Sanaa pour demander aux peuples arabes de se soulever contre leurs dirigeants. À Khartoum, au Soudan, un ténor de l’opposition, Moubaral al-Fadil, a estimé que le pays était « prêt pour un soulèvement populaire »…

Vive la révolte sociale qui parcourt les pays du monde arabe et du Maghreb !!!

Vive la révolution des travailleurs, des chômeurs, des femmes et des jeunes !!

A bas les dictatures de la misère et des profiteurs !

Tout le pouvoir au peuple travailleur !

Soldats, prenez le parti du peuple travailleur !

Travailleurs, chômeurs, jeunes, soldats, tous organisés dans des comités qui contrôlent tout le pays, c’est cela notre démocratie contre les pouvoirs assassins !!!

Moubarak, Ben Ali, même combat... et même sort !!!

Le slogan des manifestants égyptiens est : ’je prend en main les affaires du pays" et devrait s’entendre dans bien d’autres pays dans les jours qui viennent !!!

la suite...

Messages

  • En Egypte, des manifestants scandent : « Moubarak dégage »

    Pendant ce temps, en Egypte, la population tente de suivre le vent de la révolte de son voisin. 15 000 manifestants ont réclamé mardi le départ du président Hosni Moubarak, au pouvoir depuis près de trente ans. « Moubarak dégage », « la Tunisie est la solution » ont scandé les manifestants au Caire comme à Alexandrie (nord), la deuxième ville du pays, face à un dispositif policier massif.

  • Plusieurs milliers d’Egyptiens ont réclamé mardi 25 janvier 2011 le départ du président Hosni Moubarak, au pouvoir depuis près de trente ans, lors de différentes manifestations sur le mode de la révolte populaire tunisienne. « Moubarak dégage », « la Tunisie est la solution », ont scandé les manifestants face à un impressionnant dispositif policier.

    C’est du sans précédent. Que ce soit au Caire, à Alexandrie, à Ismailia ou à Mehalla, les manifestants contre le régime sont descendus par dizaines de milliers. Place Tahrir, au centre du Caire, ils étaient des milliers à se rassembler au fil des heures.

    Les premières charges des brigades anti émeutes ainsi que les canons à eau n’ont pas dispersés les manifestants. Au contraire, leur motivation s’en est trouvée renforcée et la police a été vite débordée. Elle a laissé la place aux manifestants pour les bombarder à coup de grenades lacrymogènes.

    Des manifestants qui réclamaient « Liberté et justice sociale » mais qui déversaient leur colère surtout contre le président Hosni Moubarak : « Dehors, dehors dehors, Hosni Moubarak sors dehors, Hosni Moubarak l’Egypte est libre... Dehors, dehors, dehors ! »

  • Deux Egyptiens sont morts lors de manifestations à Suez où, comme en d’autres endroits du pays, des manifestants réclamaient la fin du régime du président Hosni Moubarak, a-t-on appris mardi auprès des services médicaux et de source proche des services de sécurité.

    Deux corps ont été déposés à l’hôpital avec des blessures causées par des balles en caoutchouc, selon une source médicale. Selon d’autres sources, la cause des décès n’a pu être établie dans l’immédiat. Au Caire, un responsable du ministère de l’Intérieur a dit ne disposer d’aucune information, ajoutant qu’il se renseignait.

  • Les Egyptiens s’inspirent de la révolte tunisienne, et réclament le départ du président Moubarak, en place depuis 29 ans. Environ 15 000 personnes ont manifesté aujourd’hui au Caire, encadrées par le double de policiers. D’autres manifestations ont eu lieu dans de nombreuses villes du pays.

    “Aujourd’hui n’est pas le début de la révolution, a déclaré Abdel Halim Kandil, du mouvement Kefaya, c’est une répétition, un message fort. Au lieu de forcer les gens à se soulever, on leur dit d’agir et pas juste de parler, on montre aux gens qu’un soulèvement est possible.“

    Les jeunes ont utilisé les réseaux sociaux pour se mobiliser. Sur Facebook, plus de 90.000 personnes s‘étaient déclarées prêtes à manifester.

  • a manifestation de la nuit a eu lieu sur la grande place Tahrir, dans le centre de la capitale, proche de nombreux bâtiments officiels.

    Un policier a trouvé la mort mardi lors d’un défilé qui a réuni quelque 15.000 personnes dans la capitale après avoir été battu par des manifestants, selon la sécurité égyptienne.
    A Suez, deux manifestants ont été tués. Deux corps ont été déposés à l’hôpital de la ville avec des blessures causées par des balles en caoutchouc, selon une source médicale. Celle-ci a précisé qu’une soixantaine de personnes ont été indisposées à Suez par l’inhalation de gaz lacrymogènes.

    Cette rare démonstration de force contre le régime du président Hosni Moubarak, qui ne l’avait pas préalablement autorisée, avait été baptisée "jour de colère" par ses organisateurs, des activistes actifs sur internet.

    Scandant "Moubarak dégage", "la Tunisie est la solution", des milliers d’Egyptiens ont défilé au Caire comme à Alexandrie (nord) et dans de nombreuses autres villes, face à un dispositif policier massif. Selon des spécialistes, ces manifestations anti-gouvernementales sont les plus importantes depuis les émeutes de 1977 provoquées par une hausse du prix du pain.

    La secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a toutefois assuré que le gouvernement égyptien, ferme allié des Etats-Unis au Moyen-Orient, était "stable". De son côté, la Maison blanche a jugé que "le gouvernement égyptien a une occasion importante d’être sensible aux aspirations du peuple égyptien et de mener des réformes politiques, économiques et sociales qui peuvent améliorer sa vie et aider à la prospérité de l’Egypte".

  • Trois manifestants ont été tués lors de heurts avec la police à Suez et un policier a été battu à mort au Caire, où 15.000 personnes ont défilé mardi contre le président Moubarak. Un groupe d’opposition a appelé mercredi à un deuxième jour de mobilisation.

    Situation explosive en Egypte. Après l’appel à un deuxième jour de mobilisation lancé mercredi par le « Mouvement du 6 avril » - un groupe de militants pro-démocratie - les autorités ont interdit toute nouvelle manifestation. Le ministère de l’Intérieur a affirmé « qu’aucun acte de provocation, rassemblement de protestation, marche ou manifestation ne sera permis ». Une annonce qui fait suite aux rassemblements hostiles au président Hosni Moubarak qui ont rassemblé mardi des milliers de personnes et fait quatre morts. Deux manifestants, touchés par des balles en caoutchouc, sont décédés à Suez, au nord du pays,après des heurts avec la police. Un troisième est décédé mercredi dans cette même ville des suites de ses blessures, tandis qu’un policier a été battu à mort par des protestataires au Caire, selon le ministère des Affaires étrangères, cité par l’agence officielle Mena.

    L’appel du « Mouvement du 6 avril » intervient quelques heures seulement après que les forces de l’ordre égyptiennes ont dispersé dans la nuit, avec de nombreux tirs de gaz lacrymogènes, les milliers de manifestants encore présents sur la place Tahrir, située dans le centre du Caire et proche de nombreux bâtiments officiels. Dans la capitale, environ 15.000 personnes ont manifesté mardi. En face, entre 20 et 30.000 policiers étaient mobilisés. Des rassemblements ont également eu lieu en province, d’Alexandrie, au nord, à Assouan, au sud, dans le delta du Nil ou dans la péninsule du Sinaï.

    Les manifestants, parmi lesquels de très nombreux jeunes, ont scandé des slogans en faveur de réformes sociales et politiques. Ils répondaient à l’appel de plusieurs mouvements militant pour la démocratie à faire de mardi une « journée de révolte contre la torture, la pauvreté, la corruption et le chômage ». Certains slogans, comme « La Tunisie est la solution » ou « Après Ben Ali, à qui le tour ? », étaient directement inspirés par les événements tunisiens qui ont conduit à la chute du président après 23 ans de règne. Des manifestants ont également scandé « Moubarak dégage », visant directement le président égyptien en place depuis 29 ans. Ces manifestations anti-gouvernementales sont les plus importantes depuis les émeutes de 1977 provoquées par une hausse du prix du pain, d’après certains spécialistes.

  • Le fait que le pouvoir Egyptien ait bloqué les frontières aux Gazaouis en Décembre 2008 les laissant se faire massacrer, se faire bruler par les raides et les assauts de Tsahal, les tirants eux mêmes à rajouter à la haine que le peuple travailleur d’égypte a pour les crapules qui les dirigent.

    La proximité affiché entre ces régimes et les puissances impérialistes a renforcé la colère, cela pousse au radicalisme le tout est de ne pas se laisser récupérer par des prétendus sauveurs qui ne sont en réalité que des sauveurs des intérets capitalistes.

    Les réformistes, les démocrates les ceci et cela ne propose rien ils n’ont ni la capacité ni la volonté de vouloir en finir avec le vieux monde ! La force révolutionaire est collective et internationale !!

  • en tant que jeune étudiant et prolo.je pense que face à tout ce qui passe maintenant,en Algérie,en Tunisie, en Égypte,dans n’importe du monde,prouve que la classe travailleuse n’arrive plus à supporter les caprices de la classe dirigeante,ni à se taire sur la condition de vie pénible des travailleurs.de ce fait nous assistons chaque jour à des révoltes sociales un peu partout dans le monde souvent masquées par d’autres mouvements.qui aurait croire qu’un travailleur allait s’arrêter et dire "dégage moubarack" ? enfin je ne suis entrain de prédire quoi ce soit,mais une chose est sûre tôt où tard les prolos finiront par le monde entier en Afrique en passant par l’Assie jusqu’en amérique.car il y’a une prise de conscience sans pécédent des travailleurs face à la classe dominante ce qui va certainnement la chute de l’impérialisme.je suis de tout coeur avec les manifestants vive la révolution, vive les travailleurs,....!à bas hosni moubarack.

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