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Libérez le peuple noir américain emprisonné !!! End mass black incarceration !!!!

mardi 9 décembre 2014, par Robert Paris

Libérez le peuple noir américain emprisonné !!

Selon une récente étude menée par l’Institut de police et de justice, un organisme de recherche et d’action basé à Washington, il y avait 791 600 Noirs en prison en 2000, contre 603 032 dans les universités. Un recul considérable par rapport à 1980 : selon l’institut, ils étaient alors 143 000 en prison et 463 700 dans les établissements d’enseignement supérieur.

La population carcérale s’élevait l’an dernier aux Etats-Unis à
quelque 2,3 millions de personnes, sur une population adulte de 230
millions de personnes, soit le taux le plus élevé dans l’histoire
américaine, selon le Pew Center. Les statistiques sont particulièrement frappantes parmi les minorités : alors qu’un adulte américain blanc sur 106 est incarcéré, c’est un Hispanique sur 36 et un Afro-américain sur 15 qui sont en prison.

Dans la tranche d’âge de 20 à 34 ans, c’est un jeune Noir sur neuf qui est derrière les barreaux. Alors que les hommes sont dix fois plus susceptibles d’être emprisonnés que les femmes, la population carcérale féminine "progresse d’une manière très rapide", selon le rapport de Pew. Un durcissement de la loi, avec notamment des mesures augmentant nettement la durée d’incarcération pour les récidives, a fait exploser la population carcérale, davantage qu’une augmentation de la criminalité, indique le rapport.

20 % des Noirs américains (Afro-Americans) nés entre 1965 et 1969 ont fait de la prison, contre seulement 3 % des Blancs nés pendant la même période.
Plus d’un adulte sur cent derrière les barreaux aux Etats-Unis qui détiennent ainsi la plus importante population carcérale de la planète, selon un rapport publié, jeudi 28 février, par le Pew Center, un "think tank" étudiant les politiques publiques La population carcérale américaine s’élevait l’an dernier à quelque 2,3 millions de personnes, sur une population adulte de 230 millions de personnes, soit le taux le plus élevé dans l’histoire américaine, selon le Pew Center. Par comparaison, la Chine, avec une population de plus d’un milliard de personnes, arrive en deuxième position avec 1,5 million de prisonniers, suivie de la Russie avec 890 000 de personnes détenues pour 142 millions d’habitants, précise le rapport.
Les statistiques sont particulièrement frappantes parmi les minorités : alors qu’un adulte américain blanc sur 106 est incarcéré, c’est un Hispanique sur 36 et un Afro-Américain sur 15 qui sont en prison.
Dans la tranche d’âge de 20 à 34 ans, c’est un jeune Noir sur 9 qui est derrière les barreaux. Alors que la part des hommes est dix fois supérieure à celle des femmes, la population carcérale féminine "progresse d’une manière très rapide", selon le rapport. Une femme sur 265, entre 35 et 39 ans, se trouve derrière les barreaux, mais des femmes appartenant à des minorités sont également placées en détention en plus grand nombre que les femmes blanches. Une femme noire sur 100 et une Hispanique sur 297 sont en prison, contre une sur 355 femmes blanches, relève l’étude.
Plusieurs études récentes, dont une qui figurait en première page du New York Times ("plight deepens for black men, studies warn") confirment qu’une large partie des hommes noirs aux Etats-Unis, surtout ceux qui n’ont pas d’éducation universitaire et qui sont pauvres, sont tenus à l’écart de la prospérité et du bien-être économiques que connaît le pays.
Les études menées par des universitaires de Columbia, Princeton, Harvard et autres montrent que comparé aux hispaniques et aux Blancs issus de mêmes milieux défavorisés, le nombre d’hommes noirs américains vivant en marge de la société est plus élevé etaugmente plus rapidement.
Dans les centres villes, (où habitent les populations les plus défavorisés NDLR), terminer le lycée est l’exception, aller en prison fait figure de banalité (les taux d’incarcération augmentent pour les Noirs malgré la diminution des crimes urbains). Selon les études, 50 % des jeunes noirs américains qui habitent en centre ville ne terminent pas le lycée.
"Il y a quelque chose de différent qui arrive aux jeunes hommes noirs américains et c’est une chose que nous ne pouvons ignorer plus longtemps" a déclaré Ronald Mincy, cité par le New York Times. Cet universitaire professeur de sciences sociales à Columbia est l’auteur du livre "Black men left behind".
Selon les études, une majorité des 5 millions d’hommes noirs américains dont l’âge est compris entre 20 et 39 ans sont au chômage, sous-employés ou non-employables à cause de leur casier judiciaire.
En 2000, 65 % des jeunes noirs âgés de 20 à 29 ans et qui n’avaient pas terminé leurs études au lycée se retrouvaient sans emploi. En 2004, le nombre était de 72 % comparé à 34 % pour les blancs dans le même cas et 19 % pour les hispaniques selon Bruce Western, sociologue à Princeton et auteur d’un livre à paraître, "Punishment and inequality in America". Et même en incluant ceux titulaires de l’équivalent du bac, le pourcentage restait tout de même élevé (46 % en 2000 !).
Les taux d’incarcération au sein de la population noire américaine masculine sont également dramatiques : En 1995, 16 % des Noirs dans la tranche d’âge de 20 à 29 ans qui n’étaient pas allés à l’université étaient en prison. En 2004, le taux s’élevait à 21 %. Lorsqu’ils atteignent la mi-trentaine, 6 noirs sur 10 parmi ceux qui n’ont pas d’éducation scolaire ont effectué au moins un séjour en prison.
Les statistiques sont particulièrement frappantes parmi les minorités : alors qu’un adulte américain blanc sur 106 est incarcéré, c’est un Hispanique sur 36 et un Afro-Américain sur 15 qui sont en prison. Dans la tranche d’âge de 20 à 34 ans, c’est un jeune Noir sur neuf qui est derrière les barreaux.
Selon le rapport sur la situation des noirs américains en 2005 rendu public par la Ligue nationale urbaine, les noirs qui ont été arrêtés sont trois fois plus souvent emprisonnés que les blancs et condamnés à mort 4 fois plus souvent. La durée moyenne des peines de prison des noirs est de six mois plus longue que celles des blancs à crime égal.
Les noirs représentent 12,2 % de la population américaine. 41 % des détenus américains dont la peine de prison dépasse un an sont noirs et 8,4 % des noirs masculins âgés de 25 à 29 ans sont incarcérés.
Selon les rapports de Human Rights Watch et d’autres organisations, depuis les attaques du 11 septembre 2001, au moins 70 personnes, des musulmans pour la plupart, ont été placés sous contrôle fédéral en tant que "témoin matériel", comme le prévoit une loi permettant ce type de détention de courte durée.
Les groupes ethniques sont de plus en plus souvent pris pour cible aux Etats-Unis, selon le rapport.
Selon un rapport publié par le FBI (bureau fédéral d’Investigation) en octobre 2005, sur les 9 528 crimes haineux enregistrés en 2004, 53,8 % étaient d’origine raciale et 67,9 % ont été commis à l’encontre de personnes noires. Dans 60,6 % des cas de crimes raciaux, les criminels étaient blancs.
Les statistiques montrent que les noirs ont 20 fois plus de risque d’être victimes de crimes raciaux que les blancs. A Los Angeles, 56 % des crimes raciaux sont dirigés contre des noirs.
Plus de 80 000 noirs américains meurrent chaque année faute d’assurance santé et la mortalité des noirs d’une quarantaine d’années est deux fois plus importante que celle du même groupe d’âge chez les blancs, toujours selon le rapport.
19,7 % des noirs ne sont couverts par aucune assurance et le taux est de 32,7 % pour les hispaniques. Un hispanique sur trois n’est donc pas assuré aux Etats-Unis.
D’après un rapport du département du Travail américain, en novembre 2005, le taux de chômage des noirs était de 10 % contre 4, 3 % chez les blancs.
Le revenu des hommes noirs représentaient 70 % de celui des blancs et celui des femmes noires, 83 % de celui des blanches. Les groupes ethniques sont souvent absents du secteur des hautes technologies.
Selon un rapport cité par la Commission américaine pour l’égalité des chances face à l’emploi, le taux de discrimation raciale dans l’emploi était de 31 % en Asie et 26 % en Amérique latine et la discrimation contre les musulmans a doublé après les attaques du 11 septembre 2001.
Selon la situation des noirs américains en 2005, les revenus moyens des familles américaines d’origine africaine représentaient le dixième de ceux des blancs et les noirs ne bénéficient que de 3/ 4 des avantages sociaux dont jouissent les blancs.
En 2004, le taux de pauvreté était de 24,7 % pour les noirs américains, de 21,9 % pour les hispaniques et de 8,6 % pour les blancs non hispaniques.

Trop jeunes, trop vieux, pas assez éduqués... Une étude pointe les motifs souvent douteux cités par les procureurs des tribunaux des Etats du sud pour écarter les noirs des bancs des jurés.
La justice, gardienne des lois, s’autorise parfois ce qu’elle interdit aux autres. Un rapport publié ce mois-ci par une ONG américaine, Equal justice initiative, épingle les juridictions de huit Etats du sud du pays. En cause, la volonté manifeste de certains procureurs d’empêcher les personnes de couleur de participer aux jurys populaires des tribunaux.
« C’est la première étude menée depuis l’adoption de mesures dans les années 80 pour éliminer ce type de préjudice », explique Bryan Stevenson, président de l’ONG et professeur de droit à l’Université de New York.
Parmi les huit Etats inspectés, l’Alabama fait figure de mauvais élève : dans le Comté de Houston, 80% des citoyens afro-américains tirés au sort entre 2005 et 2009 ont été écartés des procès où l’accusé encourrait la peine de mort. Dans celui de Dallas, 50% des jurys étaient entièrement composés de blancs. Au sein de l’autre moitié, chaque jury ne comptait qu’un noir alors que les Afro-américains représentent 27% de la population. En Louisiane, 20% des procès pénaux qui se sont tenus en 2003 dans la banlieue de la Nouvelle-Orléans ne comprenaient aucun juré noir, alors même que l’agglomération compte 23% d’Afro-américains.
Au Texas, Thomas Miller est devenue l’illustration vivante de la sélection orientée des jurés. Accusé de meurtre, ce noir américain a clamé son innocence pendant dix ans avant de voir sa condamnation à mort annulée. Dans l’exposé de ses motifs, la Cour Suprême signale que les procureurs avaient causé un vice de procédure en éliminant 10 des 11 jurés noirs présélectionnés pour son procès.
Il « ressemblait à un dealer de drogue »
Dans certaines juridictions de Pennsylvanie, du Texas et d’Alabama, la discrimination s’enseigne, rapporte l’étude. « Des procureurs ont été entraînés à poser des questions pour ensuite fournir des motifs d’exclusion racialement neutres ». Et les raisons invoquées ne manquent pas de sel. Parmi les noirs refoulés, il y a ceux qui n’ont « pas assez d’éducation », sont « trop vieux à 43 ans » ou « trop jeunes à 28 ». En 2004, un procureur de Louisiane a évincé un Afro-américain au motif qu’il « ressemblait à un dealer de drogue ». Un autre a débouté une éducatrice noire travaillant dans un centre pour handicapés car il ne voulait pas de jurés « compatissants avec les défavorisés. »
La loi sur les droits civiques de 1875 et la jurisprudence née de l’affaire Batson 1986 sont pourtant censées faire obstacle à l’éviction de jurés pour des raisons « fondées sur la race. » Dans la pratique cependant, les garde-fous juridiques sont contournés. « Le langage utilisé est codé aux Etats-Unis, explique la politologue Nicole Bacharan. Le racisme est déguisé de façon à ce qu’aucune action judiciaire ne puisse être intentée. Le racisme reste inavouable mais il ne disparaît pas », observe-t-elle.
Dans une Amérique où la justice reste un sérail dominé par les blancs (aucun procureur du Tenessee, de l’Arkansas et de Floride n’est noir), « exercer le rôle de juré est la seule opportunité donnée aux minorités raciales pour influencer le verdict dans les affaires criminelles », souligne le rapport. Et lorsque les citoyens refoulés des jurys forment un recours, les procureurs n’écopent « d’aucune sanction rédhibitoire », explique l’ONG. « L’histoire raciale des Etats-Unis n’est jamais terminée », conclut Nicolas Bacharan.

On aurait tort de croire que le treizième amendement a aboli l’esclavage des noirs. Il existe toujours du moment que ces noirs sont condamnés en justice... Certains pourraient répondre que cela n’a rien à voir puisque les esclaves noirs étaient esclaves pour travailler pour des propriétaires, notamment dans des exploitations agricoles de coton ou de tabac. Eh bien, il en va de même aujourd’hui : les prisonniers travaillent pour des entreprises capitalistes. Les détenus de Californie réalisent des vêtements destinés à l’export. Unigroup est la société regroupant les industries carcérales de l’administration carcérale de l’Oregon. On cite notamment des sociétés faisant travailler des détenus pour désamianter des bâtiments sans aucune sécurité... Dans l’Ohio, l’administration carcérale a fourni sa main d’oeuvre carcérale à la société Unibase de traitement de données informatiques. Certains états, surtout ceux du sud, le Texas, l’Arkansas, la Louisiane par exemple, font encore travailler leurs prisonniers dans les champs sans les payer, sous la surveillance de gardes à cheval armés. Dans l’état de Washington, l’Etat offre beaucoup d’avantages aux entreprises faisant travailler des prisonniers : ils sont dispensés de payer loyer, électricité, eau et autres charges ! Les prisonniers doivent, sur leur maigre salaire, payer des impôts d’Etat, impôt fadéraux, nourriture, logement... En dix ans, la population carcérale du Texas a été multipliée par cinq. Au point que l’Etat a décidé que les prisonniers devaient construire eux-mêmes leur prison !!! Des grandes sociétés américaines travaillent avec des détenus : c’est le cas par exemple de Microsoft qui a fait emballer ses logiciels par des prisonniers.

A BAS LE NOUVEL ESCLAVAGE AMÉRICAIN ET CAPITALISTE !!!!

suite à venir....

Messages

  • Quand on pense que certains ont cru que l’élection d’Obama montrait que les USA étaien très loin de l’époque de l’esclavage !

  • « Approchez-vous un peu de ces fresques, et vous verrez sur certaines d’entre elles des éraflures et des taches faites par des vandales pleins de haine, des catholiques et autres réactionnaires parmi lesquels, évidemment, des staliniens. Ces coups et ces blessures donnent aux fresques une vie plus intense encore. Ce n’est pas seulement un " tableau ", l’objet d’une consommation esthétique passive, qui est sous nos yeux, mais un fragment vivant de la lutte sociale. Et en même temps, c’est un sommet de l’art. « Seule la jeunesse historique d’un pays qui n’a pas encore dépassé le stade de la lutte pour l’indépendance nationale, a permis au pinceau socialiste révolutionnaire de Rivera de décorer les murs des établissements publics du Mexique4. » Évoquant les fresques de Rivera de Radio-City à Detroit et l’exigence de Rockefeller de faire disparaître le visage de Lénine - un conflit qui se termina par la destruction des fresques par leur « propriétaire », le richissime John D. Rockefeller, l’homme de la Standard Oil5 -, Trotsky poursuit :

    « Aux États-Unis, les choses se sont passées plus mal et se sont finalement gâtées. De même que les moines du Moyen Age effaçaient par ignorance les parchemins, les œuvres de la culture antique, pour les recouvrir ensuite de leur délire scolastique, de même les héritiers de Rockefeller, par une malveillance délibérée cette fois, ont recouvert les fresques du grand Mexicain de leurs banalités décoratives. Ce nouveau palimpseste ne fait qu’immortaliser le sort de l’art humilié dans la société bourgeoise en pleine décomposition6. » A ce point, il revient à l’art en Union soviétique :

  • Les statistiques sont particulièrement frappantes parmi les minorités : alors qu’un adulte américain blanc sur 106 est incarcéré, c’est un Hispanique sur 36 et un Afro-Américain sur 15 qui sont en prison. Dans la tranche d’âge de 20 à 34 ans, c’est un jeune Noir sur neuf qui est derrière les barreaux.

  • It’s funny that this question should come up, I was just reading about this...

    On top of what everyone else said, institutionalization, and the prison industrial complex are also issues.

    When a person gets out of prison, not only is it close to impossible for them to find a job that they could make a decent living with, but they are changed mentally. First off, everyone knows (whether they admit it or not) that a prisoner has no rights. Although it’s in the books that prisoners have rights, the lengths that they must go through to exercise those rights virtually makes exercising those rights impossible. If you put a person in an environment where everyone from the guards to the other inmates are lying and killing on a daily basis, where violence is almost an expectation, you’re not going to come out the same way you went in mentally, or morally. For a person to survive they would also have to play their hand in the violence and deception - either that or become someone’s girlfriend and/or prostitute. And rape in prison is no where near as funny as what the media portrays it as. So it changes people, not in the sense that they learn how to commit crimes, but their mentality changes in the sense that they become mentally capable of committing a crime. They’re often more likely to use drugs or alcohol, on the inside and outside, as well. Usually the people who can’t function on the outside because of the reasons listed above are called institutionalized.

    But don’t get me wrong, not everyone who comes out of prison is a nervous wreck, a drug addict, or a raging animal. And not everybody that ends up going to prison is necessarily a "bad" person.

    It also destroys the family structure in the Black community. If a person is incarcerated, it not only affects the convict, but his/her family as well. It takes fathers and mothers away from their children, if they took care of them to begin with. So oftentimes children in broken and/or single parent homes learn how to be "grown up" from their peers (who are also misguided), other criminals in their environment, or (as in my case) productive/positive people. So they either grow up to be like their parents or "alternative" father figures or they change for the better. The cycle is either continued, or stopped.

    Also, although many people are taught that the 13th Amendment completely ended slavery, it did not. What the 13th Amendment does is defines what paid vs free labor is and what a person can or cannot do to make another person work for free, or less than their fair pay. It outlaws physical coercion (killing, beating, other acts of violence), blackmail, abusing the law, threats, etc. But what it does allow is psychological coercion ("brainwashing"). This amendment, let alone any of the Bill of Rights, does not apply to convicts.

    Prison is a multi-billion dollar industry. Not only do you have contractors who make money from building and supplying prisons, but the prisoners are also pretty much forced to work - the prisons contract prisoners out to work, so the prison owners themselves make money too. Most jails and prisons in America today are owned and operated by private companies, not the government. For example, in the freshman dorms at my school, all of the mattresses used there were made in the Texas Department of Corrections there was someone who made millions, if not hundreds of thousands of dollars by selling these beds to the company that handles housing for this school.

    On top of that, politicians pass laws that give longer sentences, for less and less serious crimes. Most of these laws directly affect low income neighborhoods, as opposed to middle and upper classed ones. They claim that sending to people to prison longer will deter further crimes, but it obviously does the opposite. So what happens is, businessmen lobby politicians, and use the media to create fear within the general population, and the politicians in return make harsher laws that get more people sent to prison longer. This is the prison industrial complex.

    If prison was about changing people to become productive people, the justice system would function completely different from how it does now.

    Everything is cyclical in society - everything relates to something else in one way or another. Time for a change.

    Peace.
    Source(s) :
    I have a parent locked up.
    I have relatives that work, or worked, for a local jail.

    "In the Belly of the Beast" - Jack Henry Abbott
    "Discipline and Punish" - Michael Foucault
    The 13th Amendment - http://en.wikipedia.org/wiki/Thirteenth_…

    Psychological Coercion - http://en.wikipedia.org/wiki/Psychologic…

  • More black men in the United States are behind bars than are in higher education, according to a new study by a Washington DC thinktank.

    Following a boom in prison construction and an increase in the numbers of people being incarcerated for non-violent crimes, there were 791,600 black men in American prisons and county jails in 2000, and only 603,032 enrolled in colleges and universities, according to the Justice Policy Institute, which favours alternatives to imprisonment.

    "If we were saying that more white, middle-class men were being sent to prison than to college, the president would have to declare a state of emergency," said Vincent Schiraldi, the organisation’s president.

    The study shows a five-fold increase in the number of incarcerated black men over the past 20 years. In 1980, 143,000 were in jail and 463,700 in higher education.

    Mr Schiraldi rejected the criticism that the comparison was invalid because universities generally accept younger adults, while any adult can be imprisoned.

    "Crime is a young person’s game, and college is a young person’s game," he told the Guardian. "People who go to prison are typically young and poor. What has happened to college for the young and poor ?"

    Spending on prisons has increased from 2.1% of the national budget to 6.3% in the past 20 years, while higher education spending has fallen from 8% to 4.3%, the study shows. The total number of people in jail during the same period rose from 502,000 to 2.1 million, while numbers in college increased from 12.1 million to 14.8 million.

    "It is sad that our states are finding it easier to contribute more to incarcerating our men and women and creating a downward spiral of poverty and destitution rather than investing through our educational system to create an upward spiral of accomplishment and achievement," said Hilary Shelton, of the Washington branch of the National Association for the Advancement of Coloured People.

    Professor Todd Clear, of the John Jay College of Criminal Justice in New York, told the New York Times that the study "tells us there has been a public policy for over-emphasising investment in criminal justice instead of in education for this population".

    He went on : "It tells you that the life chances of a black male going to prison are greater today than the chances of a black male going to college, and it wasn’t always this way."

    Mr Schiraldi said : "When Americans set public policy around prisons, it’s usually 10 minutes after some really horrible crime has occurred, and it behoves us, in times of relative calm, to remind them ’hey, folks, this actually costs you something’."

    According to US government figures released this week, 46% of prisoners are black and 36% white, while one in 32 Americans is under the control of the correctional system, whether in prison, on probation or on parole.

  • Prison Population Exceeds Two Million

    According to a Justice Department report released in July 2003, the U.S. prison population surpassed 2 million for the first time—2,166,260 people were incarcerated in prisons or jails at the end of 2002 (the latest statistics available). Since 1990, the U.S. prison population, already the world’s largest, has almost doubled.

    About two-thirds of prisoners were in state and federal prisons, while the rest were in local jails. The report does not count all juvenile offenders, but noted that there were more than 10,000 inmates under age 18 held in adult prisons and jails in 2002. The number of women in federal and state prisons reached 97,491.

    About 10.4% of the entire African-American male population in the United States aged 25 to 29 was incarcerated, by far the largest racial or ethnic group—by comparison, 2.4% of Hispanic men and 1.2% of white men in that same age group were incarcerated. According to a report by the Justice Policy Institute in 2002, the number of black men in prison has grown to five times the rate it was twenty years ago. Today, more African-American men are in jail than in college. In 2000 there were 791,600 black men in prison and 603,032 enrolled in college. In 1980, there were 143,000 black men in prison and 463,700 enrolled in college.

  • The prison industrial complex affects all of us. Most of us in the African American community have a relative or friend who has been hit hard by this system. Many of us have even been affected ourselves. What’s most interesting about the prison system is that people have convinced us that racial disparities in sentencing, arrests and incarcerations are primarily the result of African Americans choosing to embrace their own demise. This could not be farther from the truth.

    Rev. Al Sharpton, who is also the host of ’Keeping it Real With Rev. Al Sharpton,’ a nationally syndicated radio show, has helped take the lead in liberating the black community from the shackles of mass incarceration. His approach of mentioning the health care debate and recent recession as possible driving factors behind our nation taking the necessary steps to improve our prisons and racial disparities is noteworthy.

    In a recent article on the topic, Rev. Sharpton had this to say :

    "Why is it that more than half of all black men in America don’t finish high school ? Why is the unemployment rate in powerful cities like New York at 50 percent for Black men ? Why did Congress abolish Pell grants for prisoners in 1994 that virtually eliminated all 350-incarceration college programs across the country ?

    "Is it any coincidence then that six out of 10 Black men who drop out of high school have spent time in jail by their mid-30s ? With unemployment rates on the rise (and many would argue well in to the double digits among people of color), arrests for nonviolent infractions and petty crimes are leaving families motherless, fatherless and hopeless."

    Rev. Sharpton is asking all of the right questions with his commentary, questions that we should all be asking. The truth is that when you look deeper at the prison system in America, you see a two-tiered society, where black men are on the bottom rung when it comes to education, economic opportunities and incarceration. This is not only a set of outcomes that are designed for our demise, they are outcomes that must be laid at the feet of President Barack Obama and Attorney Gen. Eric Holder. Holder and Obama’s choice to give speeches to black men, telling them to stop misbehaving is no different from telling rape victims how to dress more appropriately. Our time might be better spent asking political figures why they do things that don’t make any sense, such as spending $49,000 per year per inmate (as the state of California does) when they could provide effective education for inner-city children at a much lower cost. We might also ask why inmates have their rights to vote, get jobs or attend college revoked after they are released when we know that marginalizing the ex-convict only increases the likelihood of recidivism. Finally, we might ask why inmates are crowded in to prisons and allowed to rape one another, leading to the spread of disease that ultimately harms the general public.

    If you want to know if I believe that all of these outcomes are coincidental, the answer is that I do not. While the sabotage of the black community by the prison system may not be entirely deliberate, the truth is that the politicians who allegedly represent us have made it clear that they simply do not care. Perhaps it’s time to make them care, and we can start with our attorney general and president.

  • Deux soeurs qui étaient en prison depuis 16 ans dans le Mississippi (sud des Etats-Unis), ont été libérées vendredi, la condition de cette libération étant que l’une des deux fasse don d’un de ses reins à l’autre, qui souffre d’insuffisance rénale.

    Jamie et Gladys Scott, qui étaient devenues des symboles de la lourdeur des peines infligées aux Noirs américains, ont quitté la prison de Pearl . "Nous sommes libres", ont-elles lancé aux télévisions qui les attendaient à la sortie de la prison.

    Leurs complices présumés avaient été libérés au bout de deux ans

    Toutes les deux mères célibataires, elles avaient été condamnées à la prison à vie pour complicité dans un vol à main armée commis en 1993, alors que Jamie avait 21 ans et Gladys 19. Elles ont toujours affirmé avoir été victimes d’une erreur judiciaire.

    Les deux soeurs n’auraient normalement pas pu bénéficier d’une libération conditionnelle avant 2014. Les principaux auteurs de ce vol, qui s’est soldé par un gain de 11 dollars au total, deux adolescents, avaient, eux, été remis en liberté au bout de deux ans.

    La décision du Gouverneur suscite la polémique

    La décision du Gouverneur de conditionner cette libération au don d’un rein d’une soeur à l’autre a suscité la polémique. James Ridgeway, un influent journaliste de Mother Jones, une publication marquée à gauche, a qualifié l’attitude du gouverneur de "sans précédent et inconcevable".

    Gladys, 36 ans, avait déjà proposé de donner un rein à Jamie, 38 ans, qui est en dialyse, mais les médecins devront encore déterminer si elle est une donneuse compatible.

    D’autres ont réussi à être libérés grâce à l’analyse ADN mais on refuse toujours au plus grand nombre cette confrontation !!!

    Libérez le peuple noir américain emprisonné !!!

  • For decades now, America has been pursuing a deeply punitive anti-crime social policy : the criminal-punishment binge. It is what lies at the root of the heavy overrepresentation of blacks — and increasingly, Latinos — in our nation’s jails and prisons. Our only hope of creating a fair and equitable criminal-justice system is to turn away from the false belief that punishing more people at ever-younger ages, for longer periods of time and for an ever-widening array of infractions is the only sensible response to the problem of crime.

    The rise in incarceration has largely been driven by social policy — not by changes in the amount or severity of crime. The strategy was advanced under many slogans, from restoring law and order to our streets, to getting tough on crime, to waging a war on drugs, to turning out of elective office anyone who might be seen as "soft on crime."

    The policy tools attached to this binge include mandatory minimum sentences, truth-in-sentencing guidelines, sentencing enhancements for various offenses, crack-versus-powder-cocaine sentencing differentials, the federalization of many of what were once only state criminal offenses, trying juveniles as adults, three-strikes-and-you’re-out provisions and greater availability of the death penalty.

    The result is an epic expansion of our reliance on jails and prisons as the response to crime, so much so that the U.S. is now the world’s leader at incarcerating its own citizens. As the title of a 2008 Pew Charitable Trust report (pdf) put it, one in 100 Americans is now behind bars. This shocking declaration was surely emphasized by the report authors in order to jar us into considering the enormous waste of dollars and human lives that the new mass-incarceration society entails.

    And we know something else : The rise of mass incarceration has had a disproportionate effect on African-American communities, especially those that are low-income. The one-in-100 stat increases to one in 31 for Americans who are under some form of criminal-justice supervision (if you include those also on probation and on parole). For black Americans, however, that latter figure stands at a thoroughly depressing 1 in 18.

    But it gets even worse. We are at a point where 1 in 15 black men is in jail or prison — and for those between the ages of 20 and 34, the rate is 1 in 9.

    University of California sociologist Loïc Wacquant has labeled the situation a new fourth state of racial oppression. In the wake of the successive collapse of slavery, Jim Crow and then ghetto segregation as mechanisms of black oppression and white supremacy, we get what he calls the "carceral state," or what legal scholar Michelle Alexander labels the "The New Jim Crow."

    For Some, Incarceration Becomes the Norm

    I want to stress three points about racialized mass incarceration. First, incarceration is so extreme and so biased on the basis of class and race that prison has become an ordinary life experience for poorly educated blacks, in a manner not characteristic of any other segment of American society.

  • George Zimmerman, un garde bénévole qui a tué un adolescent noir en 2012 en Floride, a été acquitté samedi soir du meurtre par un jury de six femmes, à l’issue d’un procès alourdi par une polémique sur le racisme qui a enflammé les Etats-Unis.

    Le débat passionné opposait ceux qui croient que Zimmerman - dont le père est blanc et la mère Péruvienne - avait tué le jeune noir par racisme et ceux qui sont convaincus qu’il avait agi en légitime défense.

    George Zimmerman, 29 ans, avait tiré sur Trayvon Martin, 17 ans, une nuit de février 2012, lors d’une ronde de surveillance dans une propriété grillagée, après une altercation. A l’énoncé du verdict, il a souri brièvement mais sans laisser paraître d’émotion. Sa famille s’est au contraire montrée rayonnante dans les rangs de la salle d’audience.

    « Manifestement, nous sommes aux anges avec ces résultats. George Zimmerman n’a jamais été coupable d’autre chose que de s’être protégé en légitime défense », a déclaré son avocat principal, Mark O’Mara.

    Le jury, composé de six femmes - cinq blanches et une d’origine hispanique -, a délibéré pendant plus de 16 heures avant de rendre son verdict d’acquittement. Pour les faits dont il était accusé, Zimmerman était passible d’une condamnation à la prison à vie s’il était jugé coupable de meurtre, ou d’une condamnation à une peine maximale de 30 ans de prison, si le jury retenait le chef d’homicide.

    Lors du procès, Zimmerman avait été accusé d’avoir poursuivi Martin Trayvon, qui n’était pas armé, dans une propriété grillagée à Sanford, en Floride, et d’avoir tiré sur lui durant une altercation. Ses avocats ont fait valoir la légitime défense car le jeune Noir l’avait jeté au sol et avait commencé à lui frapper la tête contre le sol.

    La mort de Trayvon Martin, en février 2012, et la remise en liberté rapide de Zimmerman, qui n’avait pas été inculpé dans un premier temps, avaient provoqué une vaste polémique et de nombreuses manifestations aux Etats-Unis.

    Les noirs n’ont pas de justice à attendre des institutions américaines. Pas plus avec Obama président qu’avant.

  • Etats-Unis : deuxième nuit d’émeutes dans le Missouri après la mort d’un jeune Noir...

    Gaz lacrymos, tirs de balles en caoutchouc… La ville de Ferguson, 23 000 habitants, dans le Missouri (Etats-Unis), s’est à nouveau agitée la nuit dernière.

    La colère a éclaté dimanche soir dans la communauté noire de Ferguson, après la mort d’un jeune Noir abattu par un policier. Les récits sur les circonstances du décès de Michael Brown, 18 ans, diffèrent. Selon un témoin, Michael Brown marchait dans la rue quand un agent de police s’en est pris à lui et a tiré sur l’adolescent, qui avait les mains en l’air.

  • De nouveaux témoignages ont émergé, en particulier celui d’un ami de Michael Brown, Dorian Johnson. L’homme de 22 ans a raconté à la télévision locale KMOV-TV que M. Brown et lui rentraient chez eux quand un policier leur a demandé de marcher sur le trottoir puis, devant leur refus, a commencé à tirer.

    Effrayés, les deux jeunes hommes se seraient alors enfuis. « [L’officier] a tiré à nouveau, a expliqué M. Johnson, alors mon ami s’est tourné, a levé les mains en l’air, et a commencé à se baisser. Mais le policier s’est approché et a tiré plusieurs coups. » « Nous ne faisions de mal à personne. Nous n’étions pas armés du tout », a poursuivi Dorian Johnson.

    La famille de l’adolescent est représentée par Benjamin Crump, l’avocat qui a assisté la famille de Trayvon Martin, un adolescent noir tué en 2012 par un vigile en Floride. Sa mort puis l’acquittement du tireur, George Zimmerman, dont les jurés avaient considéré qu’il avait agi en légitime défense alors que Trayvon Martin n’était pas armé, avaient provoqué des manifestations de colère dans tout le pays.

    « Au lieu de préparer son futur [Michael Brown devait entrer à l’université lundi], nous organisons ses funérailles », a déploré Benjamin Crup, pour qui l’adolescent « a été exécuté en plein jour ».

    Selon la police, qui n’a pas voulu indiquer de quelle couleur était l’agent qui a fait feu, l’officier n’a tiré qu’une fois, quand Michael Brown a tenté de s’emparer de son arme.

    D’après Terry Jones, professeur de science politique à l’université du Missouri, Saint Louis et sa banlieue peinent à se défaire d’« une longue histoire d’injustice raciale ». « Comme le montre la mort de Michael Brown, il y a souvent des revers. »

  • La police de Ferguson a fait usage de grenades fumigènes dans la nuit de samedi à dimanche pour disperser un groupe de manifestants après l’entrée en vigueur du couvre-feu instaurée dans cette ville du Missouri une semaine après la mort d’un adolescent noir, tué par un membre des forces de l’ordre.

    Environ 150 personnes étaient encore dans la rue après le couvre-feu décrété par le gouverneur Jay Nixon pour rétablir le calme après une semaine de vives tensions liées à la mort de l’adolescent, qui n’était pas armé. Le policier qui a tué Michael Brown est blanc.

    Des témoins disent avoir entendu des coups de feu, mais l’information n’a pu être vérifiée. CNN a diffusé des images où on voit des manifestants monter dans des véhicules de police, mais les forces de l’ordre n’ont signalé aucune arrestation.

    Le couvre-feu est en vigueur de minuit à cinq heures du matin (05h00 à 10h00 GMT) jusqu’à nouvel ordre, a précisé le capitaine de la police des autoroutes, Ron Johnson, nommé cette semaine par le gouverneur pour assurer la sécurité dans la communauté urbaine de St Louis et apaiser les esprits.

    L’ambiance, parmi les manifestants était tendue, contrastant avec l’atmosphère festive de jeudi soir. Des dizaines de policiers casqués et protégés par des boucliers ont pris position sous la pluie.

    Samedi après-midi, le gouverneur Nixon avait eu un face-à-face tendu avec la population lors d’une conférence de presse organisée dans une église proche de Ferguson.

    "Nous allons voir si une communauté, cette communauté, peut rompre le cycle de la peur, de la défiance et de la violence, et les remplacer par la paix, la force et, au bout du compte, la justice", a dit le gouverneur Jay Nixon, un démocrate, à l’assemblée.

    Dans le public, certains se sont mis en colère et ont demandé que le policier qui a tiré sur Michael Brown soit poursuivi pour meurtre avec préméditation, seul moyen selon eux d’obtenir le retour au calme.

    Vendredi, la police de la ville a révélé l’identité du policier qui a tiré sur Michael Brown peu après minuit alors qu’il marchait dans la rue avec un ami. Nommé Darren Wilson, il est âgé de 28 ans.

    Dans la soirée, après la relative accalmie de jeudi, la colère a repris le dessus. Les manifestants, essentiellement des Noirs, ont envahi un quartier résidentiel et commercial. Ils se sont retrouvés face aux forces de police composées essentiellement de Blancs. Quelques magasins ont été pillés.

    JOUER LA MESURE

    Lors d’une conférence de presse, Ron Johnson, le nouvel officier de police chargé de la sécurité à Ferguson, a indiqué que la police jouerait la mesure en faisant appliquer le couvre-feu.

    "Nous ne le ferons pas appliquer avec des camions, nous ne le ferons pas appliquer avec des gaz lacrymogènes, nous communiquerons", a déclaré cet Africain-Américain.

    Samedi soir, sous la pluie, il écoutait un habitant demandant pourquoi le policier responsable de la mort du jeune Michael n’avait pas été arrêté ni inculpé. "Nous aurons des réponses. Je vous le promets", a-t-il dit.

    La police a exacerbé les tensions en disant que la victime, âgée de 18 ans, était soupçonnée d’un vol de cigarillos, d’autant plus qu’après plusieurs heures, la police a précisé que, quand il a tiré sur Michael Brown, Darren Wilson l’ignorais.

    La version policière de la mort de Michael Brown diffère de celle donnée par les témoins et notamment par l’ami de Michael Brown qui marchait avec lui dans la rue, Dorian Johnson, âgé de 22 ans.

    Selon la version des policiers, Darren Wilson a demandé à Michael Brown de ne pas rester dans la rue et de se mettre sur le trottoir. Michael Brown s’est heurté à la voiture de patrouille et s’est battu avec Darren Wilson à propos de son arme de service. L’officier de police, blessé au visage, a alors tiré sur l’adolescent à plusieurs reprises.

    Mais, Dorian Johnson, l’ami de l’adolescent, qui se trouvait avec lui, ainsi qu’un autre témoin, ont dit que l’officier Wilson avait tenté d’attraper le jeune Michael Brown par la fenêtre de son véhicule et que l’adolescent tentait de s’éloigner du policier quand on lui a tiré dessus. Michael Brown a alors levé les mains comme pour se rendre mais le policier est sorti de sa voiture et a tiré sur lui à plusieurs reprises.

    L’avocat de la famille Brown, Anthony Gray, a annoncé samedi qu’une seconde autopsie serait effectuée par un expert de médecine légale de haut niveau, rapporte la chaîne de télévision CNN.

    La police fédérale, le FBI, était sur les lieux samedi pour interroger les habitants. Le défenseur des droits civiques Jesse Jackson était également présent. Il a fait dire une prière près du monument improvisé à la mémoire de Michael Brown près de l’endroit où il est mort.

    Le révérend Al Sharpton, président du National Action Network, a annoncé qu’il prendrait la tête d’un rassemblement dimanche à Ferguson avec la famille de Michael Brown.

  • Selon les témoins, Michael Brown avait les mains en l’air et suppliait qu’on le laisse en vie lorsqu’il a été achevé de "plusieurs balles".

    Depuis, j’ai vu un nombre sans fin de vidéos des manifestations organisées dans tout Ferguson par des habitants indignés exigeant des réponses. J’ai écouté la mère de Michael Brown essayer de dire sa perte avec des mots. J’ai vu les vidéos Vine et suivi les tweets, mises à jour de profils, messages postés dans les blogs et photos Instagram jusqu’à saturation.

    J’ai également lu les articles sur les Noirs sans armes qui ont été abattus par des policiers – le premier dans un supermarché Wal-Mart dans l’Ohio parce qu’il avait un pistolet-jouet dans la main, le deuxième à Los Angeles lors d’une "interpellation" alors qu’il obéissait à l’ordre qui lui avait été donné de se coucher par terre. La liquidation physique de personnes noires ou de couleur peut être très pénible. Alors je me suis dit qu’éteindre mes appareils électroniques pour préserver ma santé mentale n’était pas une mauvaise idée.

    Des policiers qui agressent, brutalisent, se moquent...

    Mais je n’ai pas pu rester loin de la Toile bien longtemps. Je n’ai pas tenu parole. Je me suis reconnecté, seulement pour découvrir un ami journaliste au beau milieu d’un siège. Il avait été envoyé à Saint-Louis pour couvrir les conséquences du meurtre de Michael Brown (dont les manifestations), et la police essayait de lui faire comprendre par la force qu’il ne pouvait pas faire son travail. Des policiers étaient en train de lancer des grenades lacrymogènes et de tirer des balles en caoutchouc dans sa direction. Bref, sa vie était en danger.

    Non loin de lui, Wesley Lowery, du Washington Post, et Ryan J. Reilly, du Huffington Post étaient arrêtés et agressés par des policiers en treillis armés jusqu’aux dents. Après leur libération, ils ont été interviewés par Christopher Hayes, de la MSNBC, qui leur a demandé ce qui s’était passé. Ils avaient l’air effarés, surtout Lowery : "Si c’est ainsi qu’ils traitent des journalistes accrédités, imaginez comment ils peuvent traiter un jeune noir de 24 ans de Ferguson", a-t-il déclaré.

    Le fait est que nous n’avons pas besoin d’imaginer comment la police traite les Noirs. C’est là, sous nos yeux. Des personnes reçoivent l’ordre de se disperser mais se retrouvent coincées par des policiers qui ont barré tous les chemins possibles vers leur domicile. Des personnes interpellées sans raison – et qui obéissent aux instructions des agents – sont brutalisées si elles s’opposent à leur arrestation. Des policiers agressent "accidentellement" des "contrevenants" et se moquent ensuite de leurs blessures. Des policiers mettent le feu à des logements et braquent leur pistolet sur la tête des habitants. Des policiers terrorisent des citoyens qui ont formé un attroupement. Il n’y a là rien de nouveau. Rien qui sorte de l’ordinaire. Ce qui arrive aujourd’hui à Ferguson, Missouri, arrive tous les jours dans l’Amérique noire.

    Et c’est éreintant.

    Votre vie est en danger

    Chaque cas vous rappelle que votre vie est en danger. Vous voulez fuir. Mais c’est impossible. Alors vous essayez de vous déconnecter. Mais vous échouez, et chaque tentative que vous faites pour vous soustraire à votre réalité vous épuise encore plus. Ceux qui ne sont pas forcés de subir ce type d’univers chaque jour n’ont pas à lutter contre cette fatigue. J’avoue que c’est un avantage que je leur envie parfois.

    Quant au reste d’entre nous, ce qui s’est passé entre les autorités, les habitants de Ferguson et la presse le 13 août sert à nous rappeler qu’il y a une vie à laquelle nous ne pouvons échapper. Nous restons inextricablement connectés au monde qui nous terrorise. Nous sommes dans l’impossibilité de nous arracher à ceux qui écument vilainement nos quartiers et veulent nous empêcher de travailler.

    Oui, admettre ce fait demande aussi d’admettre une réalité douloureuse : que la société est soudée par une entente sacrée entre l’opprimé et l’oppresseur. Nous naissons dans le même monde, dans la même cage, faits à l’image l’un de l’autre.

    La relation de l’Amérique noire avec son oppresseur, l’Amérique, a forgé son identité. Pour qu’une Amérique noire sans oppression puisse exister, il faudrait créer une Amérique noire à part, où nous ne figurerions pas et que nous ne reconnaîtrions pas. De même, une Amérique sans oppression ne serait pas l’Amérique non plus.

    Tel est notre fardeau. Notre humanité dépend uniquement de l’acceptation de ce que nous sommes. Et c’est une chose que j’apprends à ne pas fuir, ce qui est pour le moins violent et pénible. Mais je ne suis pas certain qu’il existe un endroit plus sûr dans cette cage.

  • ​Ils étaient très nombreux -plusieurs milliers-, ce samedi à défiler dans le calme à Staten Island (New York) pour protester suite à la mort d’un père de famille noir lors de son interpellation au mois de juillet.

    Les faits remontent au 17 juillet dernier ; Eric Garner, un père de famille noir de 43 ans, avait été soupçonné de vente illégale de cigarettes et interpellé par la police. Ce père de six enfants, qui avait tenté de résister, avait été plaqué au sol par plusieurs policiers blancs.

    Dans une vidéo amateur, on peut voir un policier lui compresser le cou, en utilisant une prise – interdite dans la police new-yorkaise depuis 1993- qui bloque les voies respiratoires. Eric Garner était obèse et asthmatique. Il s’était rapidement trouvé mal et s’était plaint à plusieurs reprises de ne pas pouvoir respirer en criant "je ne peux pas respirer !", en vain…

    L’homme avait ensuite perdu connaissance et avait été déclaré mort à l’hôpital.

    A la suite du drame qu’il qualifiait de "terrible tragédie", le maire Bill De Blasio avait annoncé qu’une enquête serait ouverte.

    Le policier que l’on voit serrer le coup d’Eric Garner sur la vidéo, a été réaffecté. La famille de M. Garner a demandé à ce qu’une enquête fédérale soit ouverte, en vain jusqu’à présent.

    Les manifestants avaient prévu de marcher depuis l’endroit où Eric Garner avait été interpellé, jusque devant les bureaux du procureur local, qui a annoncé mardi la convocation au mois d’octobre d’un grand jury (une assemblée populaire) chargé de décider d’éventuelles inculpations.

    Ils étaient des milliers venus sur l’île de Staten Island, parfois en famille, pour exprimer leur indignation et scander en cœur "I can’t breath" ("je ne peux pas respirer").

    Les slogans étaient nombreux sur les pancartes des participants : "Pas de justice pas de paix", "la vie des Noirs compte".

  • George Stinney avait 14 ans quand il a été accusé du meurtre de deux fillettes blanches. Il a été condamné à mort et exécuté en 1944. 70 ans plus tard, sa condamnation vient d’être annulée par la justice.

    Il n’avait que 14 ans. Mais il était noir, dans une Amérique raciste, et son procès a été bâclé. George Stinney a été accusé du meurtre de deux fillettes blanches, jugé en dix minutes, et exécuté trois mois plus tard. C’était en 1944.

    Mercredi, 70 ans après les faits, une juge de Caroline du Sud a annulé la condamnation à mort de ce jeune garçon. Carmen Mullins a estimé que ses aveux ne pouvaient pas être considérés comme fiables et que sa défense n’avait pas été assurée correctement. L’affaire passionne l’Amérique.

  • Timothy Foster, jeune Noir américain handicapé mental, a été condamné à mort en 1987 pour le meurtre d’une femme blanche. Près de 30 ans plus tard, ses avocats présentent lundi à la Cour suprême des Etats-Unis les preuves selon eux d’une sélection raciste du jury de l’époque.

    Cette affaire sort de l’ordinaire car les documents obtenus tardivement par la défense du prisonnier, toujours menacé d’être exécuté, apparaissent accablants : sur la liste des appelés tirés au sort, parmi lesquels furent choisis les jurés, un « B » a été écrit à la main devant le nom des personnes noires (« Black » en anglais).

    Ces citoyens estampillés « B » ont été écartés du jury lors du processus contradictoire qui permet au procureur et aux avocats de récuser un certain nombre de jurés.

    Ces récusations sont soit motivées (c’est-à-dire soumises à l’assentiment du juge), soit péremptoires (c’est-à-dire sans obligation de motiver le rejet).

    Pire, affirme Stephen Bright, défenseur de Timothy Foster, « ces archives montrent que le procureur a rédigé une liste de +non absolus+, —des personnes à récuser à tout prix—, et les cinq premières personnes de cette liste de six étaient des Noirs, la sixième étant une jurée qui avait clairement fait savoir son opposition à la peine capitale ».

    « Manifestement, la priorité du procureur était de récuser les Noirs », conclut ce pénaliste respecté, qui a remis des copies des documents explosifs à quelques journalistes avant l’audience de la Cour suprême.

    Au final, Timothy Foster a été reconnu coupable à l’unanimité d’un jury composé de 12 Blancs.

  • Un exemple de l’enfer que subissent les noirs américains en prison !!!

    Pour être trop bruyant en détention, Terrill Thomas a eu l’eau coupée durant sept jours dans sa cellule d’une prison américaine : il en est mort et son cas fait des remous dans un pays à la politique carcérale très controversée.

    Le décès de ce Noir de 38 ans remonte au 24 avril 2016, mais il aura fallu un an pile pour qu’un jury indépendant commence à en examiner les circonstances.

    Annoncées lundi, après deux heures seulement de délibérations, les conclusions de ces six jurés sont implacables : il existe selon eux des "motifs raisonnables" pour inculper sept agents pénitentiaires du comté de Milwaukee, la principale ville de l’Etat du Wisconsin.

  • Le décès de ce Noir de 38 ans remonte au 24 avril 2016, mais il aura fallu un an pile pour qu’un jury indépendant commence à en examiner les circonstances.

    Annoncées lundi, après deux heures seulement de délibérations, les conclusions de ces six jurés sont implacables : il existe selon eux des "motifs raisonnables" pour inculper sept agents pénitentiaires du comté de Milwaukee, la principale ville de l’Etat du Wisconsin.

    Les jours d’audience précédents ont permis d’en savoir davantage sur Terrill Thomas, qui souffrait d’une pathologie psychique.

    Il avait été écroué dans la maison d’arrêt du shérif local, ainsi que le prévoit la loi dans certaines régions de l’Amérique.

    "Ils l’ont jeté dans une cellule à l’isolement, sans matelas, ni couverture, ni oreiller. Ils lui simplement donné du Nutriloaf, une nourriture à peine comestible", relate à l’AFP Erik Heipt, l’avocat représentant la famille de M. Thomas.

    Mêlant des céréales à de la viande et à d’autres aliments broyés et cuits sous la forme d’un pain compacté, le Nutriloaf est servi comme mesure disciplinaire dans les prisons américaines.

  • Libérez les Noirs américains emprisonnés pour des crimes qu’ils n’ont pas commis !!!

    Arrêtez les flics fascistes qui les tuent !!!

    Un homme noir de plus tué par la police cette fois à Los Angeles !

    https://www.20minutes.fr/monde/2851463-20200901-etats-unis-homme-noir-tue-police-los-angeles

    La suite d’une longue histoire...

    https://www.matierevolution.fr/spip.php?breve704

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