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Le régime de Corée du Nord

jeudi 30 juillet 2009, par Robert Paris

La Corée du Nord a fourni un grand nombre de sujets à la presse car elle semble afficher une opposition irréductible à l’impérialisme américain, alors même que le parti communiste chinois au pouvoir, très proche pourtant et plus ferme soutien matériel et moral du régime de Corée du nord, s’entend parfaitement avec les USA.

Effectivement, les média présentent le risque de guerre comme venant de la Corée du nord. Est-ce que cela signifierait que ce pays aurait des classes dirigeantes assez bêtes pour risquer d’affronter les USA ? Bien sûr, rien n’est impossible mais certaines choses sont improbables. On a vu de nombreuses guerres dans lesquelles l’impérialisme prétendait qu’n pays pauvre l’avait agressé. A chaque fois, c’était faux. C’était un prétexte pour détourner d’un autre coup. Par exemple, l’Irak n’attaquait absolument pas les USA ni le reste du monde même si le monde s’est coalisé à la demande des USA pour l’écraser.

Lors des "guerres froides" de la politique des blocs, la Corée du nord faisait nous disait-on partie du bloc de l’Est et c’est pour cela qu’elle aurait menacé les USA dans la guerre USA/Chine/Corée.

En fait, la Russie qui était le centre de ce fameux prétendu bloc n’a pas bougé le petit doigt.

La guerre s’est d’ailleurs déroulée entre Chine et USA beaucoup plus qu’entre Corée du nord et USA....

Aujourd’hui, la Corée du nord est une dictature menacée de plusieurs côtés. Mais comme souvent le plus gros danger est intérieur. la misère et la dictature engendrent le mécontentement. La fermeture du pays ne permet pas d’en connaitre les détails mais il est plus que probable que le régime essaie d’imposer des aides financières massives de la Corée du sud, du Japon et des USA pour s’en sortir. ET éventuellement essaie de monnayer son acceptation par la communauté internationale comme l’avaient fait les bureaucraties de l’Est.

Officiellement, la Corée du nord continue à se dire socialiste et opposée au capitalisme et ses essais militaires continuent à sembler menacer le monde.

En fait, la Corée du nord, lors de la période dite de "guerre froide" a été le seul pays où la guerre a vraiment eu lieu et la Chine, de tout le bloc de l’Est, a été la seule à la soutenir à l’époque, l’URSS n’ayant pas levé le petit doigt.

La division de la Corée en deux découle de l’occupation militaire de l’Asie de sud par les USa et d’ l’Asie du nord par l’URSS et ses alliés, cette division avait été voulue par l’impérialisme américain quand la menace prolétarienne pesait sur le monde capitaliste à la fin de la guerre et tout particulièrement en Asie.

Le stalinisme avait été, à l’époque, la principal assurance de l’impérialisme contre la révolution. Les staliniens du nord ont joué parfaitement le rôle qui était attendu d’eux par la classe capitaliste, comme ils l’ont fait dans toute l’Asie et dans le reste du monde.

Cependant, lorsque la politique américaine est passée de l’entente avec l’URSS à la politique des blocs, et d’abord la guerre froide après 1947, la Corée est restée divisée en deux, comme l’Allemagne.

Selon l’article premier de la Constitution, « La République populaire démocratique de Corée est un État socialiste souverain qui représente les intérêts de tout le peuple coréen. ». L’article trois précise que « la République populaire démocratique de Corée prend pour guide de ses activités les idées du Juche, conception du monde axée sur l’homme et idéologie révolutionnaire en faveur de l’émancipation des masses populaires. ». Cette idéologie, instituée par Kim Il-sung qui selon lui s’inscrit dans le prolongement des principes marxistes-léninistes a pour conséquence l’application d’une politique d’indépendance, tant sur le plan politique que économique : les liens de coopération doivent se fonder sur le principe de complémentarité[6].

Le préambule de la Constitution donne au président Kim Il-sung, fondateur du régime en 1948 (lors de la division de la Corée), le titre de « président éternel », mais son fils est de facto le chef de l’exécutif depuis le décès de son père en 1994. Le pouvoir politique est fortement concentré entre les mains de ce dernier, qui cumule les postes de :

* président du Comité de défense nationale, en charge des affaires militaires et donc commandant en chef de l’Armée populaire de Corée
* secrétaire général du Parti du travail de Corée, qui est de loin le principal parti du pays

Le Juchéisme, une idéologie nationaliste réactionnaire
et faussement anti-impérialiste

La Juché (lire djouché) est la philosophie qui a été mise en avant par le régime du nord en 1960, quand celui-ci a eu besoin de se distinguer de ses deux « grands frères » chinois et russe. C’est une idéologie qui affirme la capacité de la Corée à se débrouiller seule. Littéralement djouché veut dire : se suffire à soi-même. Le développement autarcique, c’est en somme le socialisme dans un seul pays... moins le socialisme ! La djouché est exposée dans l’équivalent du petit livre rouge : 50 volumes de justifications théoriques ! A peu près la taille de l’autoglorification de Kim Il Sung, son « chef génial, bien-aimé et soleil de la Corée » qui a d’ailleurs eu pour successeur son propre fils (apparemment, se revendiquer du marxisme n’empêche pas de léguer le pouvoir de père en fils !). Mais la djouché a un autre objectif que la mégalomanie : donner une base apparemment intellectuelle au courant qui se revendique de la réunification en Corée du sud, ce qui permettait de pénétrer au sud malgré la fermeture de la frontière et d’y exercer une pression politique.
Au sud où la question de la réunification a toujours été une question brûlante, les djouchéistes ont été le courant largement dominant dans toutes les luttes étudiantes et ils ont fait en sorte qu’elles se polarisent sur la question de la réunification avec le nord. Ils ont été le courant le plus important parmi les militants ouvriers, dépassant généralement les social-démocrates, les autres nationalistes qui n’étaient pas pro-Corée du nord, les religieux...
En Corée du sud de nombreuses organisations du mouvement social sont animées par des djouchéistes dont les principales après le KCTU sont Kyung Sil Yun (l’organisation civile pour la justice économique), association démocratique contre la dictature et Chamyou Younde, c’est-à-dire l’alliance des ouvriers et de la société civile, bien qu’il n’y ait pas d’ouvriers dans cette organisation qui programme des manifestations sur le thème très vague de la démocratie. Toutes les deux permettent au mouvement nationaliste d’avoir une base militante de masse en dehors de la classe ouvrière. Ces associations ont appuyé à fond Kim Dae Jung. Les djouchéistes ont un poids prépondérant dans bien d’autres milieux comme le milieu étudiant avec la confédération des étudiants coréens. Le principal slogan des djouchéistes est Ja Min Tong (Autonomie, démocratie, réunification) mais avant tout ce qui les distingue est le soutien au régime du nord.
Depuis la partition de la Corée en 1953, après la fin de la guerre entre les USA, la Chine et les deux Corées, les coréens vivent continuellement dans la hantise d’un nouveau conflit. Aucune des deux Corée n’a admis la partition et les populations ne l’acceptent pas non plus. Chacun des deux pays est resté symbolique des deux camps de l’époque : pro-stalinien et pro-impérialisme américain. En effet, la Corée du nord reste dominée par l’une des dernières dictatures du bloc stalinien et la Corée du sud reste dépendante des USA selon le statut de 1953. Cela signifie 40 000 marines en permanence, une base militaire en plein milieu de Séoul et de nombreuses autres sur tout le territoire, financées par la Corée et un statut de dépendance militaire et politique. Les négociations entre les deux Corées, par exemple, ne peuvent se dérouler qu’en présence des USA. Et cette opposition nord-sud est la base y compris de la politique intérieure des deux pays. Au nord, l’armée représente environ un tiers du budget et occupe deux millions de soldats sur une population de 26 millions ! Au sud, c’est aussi un tiers du budget pour le budget de l’armée et au moindre conflit social ou politique, les classes dirigeantes et les USA font planer la menace d’une intervention militaire de la Corée du nord qui profiterait du désordre au sud. De là à accuser de trahison nationale quiconque s’agite ou fait grève, c’est très facile. C’est ce qui a justifié l’intervention militaire américaine lors de la révolte populaire du Kwangju en mai 1980 quand la population s’est révoltée contre le coup d’Etat du général Chun et l’arrestation du leader de la région qui n’était autre que Kim Dae Jung. La menace du nord a été pour les américains un prétexte pour écraser une révolution populaire dans le sang et soutenir la dictature militaire.
Ces dernières années, l’isolement de la Corée du nord s’est accentué du fait du blocus américain et des liens un peu distendus avec la Chine (complètement avec la Russie). Ses relations économiques étant réduites, son développement économique s’est effondré et une grave crise le frappe faisant revenir la famine. La Corée du nord est un pays montagneux et c’est moins d’un quart du territoire qui peut être cultivé, si bien que la question de l’alimentation y a toujours été une question difficile. Pyongyang a longtemps dépendu sur ce plan de l’aide de la Chine, aide qui est devenue moins avantageuse à partir de 1989 pour se tarir en 1995 du fait de difficultés internes de la Chine, au moment même où les inondations entraînaient en Corée du nord une catastrophe alimentaire. Du fait du blocus des informations et de la propagande des deux côtés, personne ne peut dire quelle est la gravité réelle de cette catastrophe subie par 26 millions de nord coréens. Les USA et les Nations Unies prétendent que c’est en grande partie du bluff et affirment que les aides alimentaires des organisations humanitaires sont revendues par le régime à la Chine mais en même temps les organisations caritatives américaines prétendent que la Corée du nord est au bord du gouffre. Les occidentaux refusent de lever le blocus, la Corée du Nord ayant été décrétée « ennemi de l’Amérique » et prévoient des sanctions contre toute entreprise qui ne s’y conformerait pas. Les conditions mises par les USA pour une reprise des relations sont l’ouverture du pays, le renoncement à l’arme nucléaire, le paiement des dettes de 3,2 milliards de dollars et l’évolution du régime. C’est bien les USA qui bloquent et pas la Corée du nord puisqu’à chaque fois que les USA ont levé la sanction, des échanges ont pu se réaliser : par exemple l’exportation de magnésite ou encore la création des communications téléphoniques par AT et T, l’échange de céréales contre des minéraux avec le trust américain Cargill. L’accord conclu en octobre 94 avec General Motors pour un investissement en Corée du Nord a été bloqué par les USA. Les 280 000 tonnes de pétrole qui devaient être livrées par les USA ne l’ont pas été en raison d’un refus du congrès américain. La construction de centrales à eau légère acceptée par les USA en 1994 en échange d’un gel du programme nucléaire nord coréen n’est toujours pas été achevée. La Corée du nord a créé une zone franche pour que les capitalistes étrangers puissent investir, à Raijin-Sonbong, à l’extrémité nord-est du pays. Certains chaebols du sud ont même pu investir au nord comme Daewoo pour une centrale et une usine automobile. Le seul chaebol qui a pu réellement investir à la fois au nord et au sud est un chaebol dont la base est aux USA : c’est la secte Moon !
Cependant les conditions d’investissement au nord ont été considérablement assouplies et de nombreux patrons du sud l’ont fait ou y sont très intéressés. Ainsi Hyundai envisage d’y investir. Le nord comme le sud ont leur stratégie, chacun prétendant que le développement d’investissements croisés, qui va rapprocher les deux pays, va le faire en faveur de son propre régime. C’est la stratégie de la réunification dite pacifique que prône Kim Dae Jung. Il n’empêche que pour la population, il n’y a rien de changé : toujours pas moyen de traverser pour aller voir des membres de sa famille. Pire même, il est interdit de chercher à échanger des courrier avec sa famille de l’autre côté du 38ème parallèle ! Jim Dae Jung a même déclaré que l’ « on ne doit pas confondre économie et politique » pour justifier que pour lui l’essentiel n’est pas que les coréens retrouvent leur famille mais que le nord s’ouvre aux capitaux du sud et ce n’est pas les chaebols qui le contrediront ! C’est d’ailleurs l’un d’entre eux, le patron de Hyundai, qui a servi d’ambassadeur auprès de la Corée du nord pour le président Kim Dae Jung ! L’ouverture du marché reste un espoir de tous les patrons sud coréens en mal d’acheteurs et aussi de main d’oeuvre bon marché. Ces pas en avant dans les bonnes relations n’ont pas empêché les incidents de se multiplier entre la Corée du nord et la Corée du sud. En juin 98, un sous-marin nord coréen a coulé près des côtes sud coréennes. Et fin août, la Corée du nord a lancé un satellite que le Japon a déclaré être un missile, mettant ainsi la région à la limite de la confrontation militaire et les USA déployant immédiatement six bombardiers stratégiques !
Depuis 25 ans, des négociations ont commencé sous l’égide des USA pour signer enfin la paix, mais sans succès. Un dernier épisode de ce feuilleton à rebondissements multiples a encore eu lieu le 27 octobre où le nord s’est dit disposé à négocier ... à condition que les USA retirent leurs troupes de Corée du sud.
Si Kim Dae Jung a semblé attacher de l’importance au rapprochement nord-sud, a même accepté de reconnaître le régime du nord, il a fait bien plus que des pas vers un autre rapprochement : celui avec le Japon, ce qui est très contradictoire. Ainsi le président sud-coréen en visite au Japon a annoncé que les productions artistiques japonaises seront désormais autorisées en Corée et vice versa. Il n’y a pas que les spice girls qui pourront chanter dans les deux langues : Kim Dae Jung a accepté les excuses du Japon pour les souffrances subies par le peuple coréen pendant l’occupation coloniale japonaise, sujet pourtant aussi brulant que la division du pays ! Et bien sûr, tout cela n’a pas que des buts culturels et moraux mais économiques, les deux économies étant de longue date très interpénétrées.

Messages

  • Corée du Nord :

    La police anti-émeutes arrose d’eau des manifestants rassemblés devant la porte principale du palais Gyeongbok à l’occasion de la commémoration du premier anniversaire de la catastrophe du ferry Sewol. Des centaines de Coréens du Nord se sont affrontés avec la police qui a tenté de les empêcher de marcher vers la résidence du président, en mémoire aux victimes.

  • La Corée du Sud dit avoir un plan pour tuer Kim Jong-un...

    "Si la Corée du Sud se sent menacée, nous avons l’intention d’utiliser des missiles de précision", a déclaré le ministre sud-coréen de la Défense

  • La Corée du Sud et les Etats-Unis lançaient la semaine dernière leurs manœuvres militaires conjointes annuelles, qui ont pour but d’exercer une pression menaçante sur la Corée du nord. Cette dernière a effectivement répliqué. Trois missiles nord-coréens tombés en mer dans une zone revendiquée par le Japon. Quand le capitalisme mondial décidera que c’est le bon moment, il n’y aura pas besoin d’en faire plus pour déclencher la guerre mondiale...

  • L’administration Trump a encore exacerbé la confrontation extrêmement tendue sur la péninsule coréenne en envoyant des drones d’attaque en Corée du Sud et en envoyant des unités de forces spéciales pour participer à des jeux de guerre massifs déjà en cours. Le renforcement militaire a lieu alors que la Maison Blanche envisage de lancer des frappes contre les sites nucléaires et militaires nord-coréens.

    Les Forces américaines de Corée ont annoncé lundi que la compagnie Gray Eagle de systèmes aériens sans pilote (UAS) sera stationnée définitivement à la base aérienne de Kunsan, au sud de Séoul. « L’UAS ajoute des capacités importantes de renseignement, de surveillance et de reconnaissance aux Forces américaines de Corée et à nos partenaires [sud-coréens] », ont-elles déclaré.

    Alors que l’annonce américaine mettait l’accent sur la reconnaissance, les drones de Gray Eagle peuvent également transporter jusqu’à quatre missiles Hellfire qui ont été utilisés pour exécuter des assassinats et frapper des cibles militaires. Ces drones mortels peuvent rester en vol jusqu’à 24 heures.

    L’armée sud-coréenne n’a aucun doute quant à l’objectif du déploiement. Un officier anonyme a déclaré à l’agence de presse Yonhap : « En cas de guerre sur la péninsule coréenne, l’avion sans pilote pourrait s’infiltrer dans le ciel de la Corée du Nord et faire une frappe de précision contre le commandement de guerre et d’autres installations militaires majeures. »

    L’envoi de drones d’attaque en Corée du Sud coïncide avec l’implication des forces spéciales américaines dans les jeux de guerre annuels « Foal Eagle », y compris la SEAL Team 6, l’équipe d’assassins hyper-entraînée qui a tué Osama ben Laden. L’équipe des SEAL participera aux exercices conjoints en Corée du Sud avec les Rangers de l’armée américaine, la Delta Force et les Bérets verts, toujours selon Yonhap.

    Un officier militaire a déclaré à l’agence de presse que des forces d’opérations spéciales américaines plus nombreuses et diversifiées y participaient, afin de « s’entraîner dans des missions d’infiltration dans le Nord, supprimer le commandement de guerre du Nord et démolir ses installations militaires clés ». Les exercices conjoints de Foal Eagle sont les plus grands jamais connus, impliquant plus de 320 000 troupes soutenues par un groupement d’attaque de porte-avions américain, des avions chasseurs furtifs et des bombardiers stratégiques.

  • L’armée américaine déclare que « le temps est compté » avant la guerre avec la Corée du Nord

    Des déclarations menaçantes au cours des dernières 48 heures par les principaux commandants militaires américains soulignent à quel point le monde est au bord d’une guerre dévastatrice sur la péninsule coréenne qui, pour la première fois depuis 1945, pourrait impliquer l’utilisation d’armes nucléaires.

    Le prétexte de la propagande pour la guerre est l’affirmation de l’impérialisme américain et de ses alliés selon laquelle le régime nord-coréen isolé serait sur le point de développer un missile balistique intercontinental (ICBM) à tête nucléaire capable de détruire les grandes villes du continent américain.

    Le général Mark Milley, le chef d’état-major de l’armée, a déclaré hier à une conférence au National Press Club à Washington : « La guerre dans la péninsule coréenne serait terrible, mais une arme nucléaire qui exploserait à Los Angeles serait terrible. »

    En faisant référence aux préparatifs d’une attaque préventive des États-Unis, Milley a déclaré que « le temps est compté » pour une « solution non militaire » aux exigences des États-Unis que la Corée du Nord mette fin à ses programmes d’armes nucléaires et de missiles. Le gouvernement Trump, a-t-il déclaré, est « arrivé à un tournant où [le] choix devrait être tranché d’une manière ou d’une autre ».

    Le général s’est réjouit du fait que les États-Unis « détruiraient complètement l’armée nord-coréenne ». Il y aurait « un coût élevé en termes de vie humaine, en termes d’infrastructure ».

  • Samedi, sous la forte pression exercée par le gouvernement Trump, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté à l’unanimité une résolution imposant de nouvelles sanctions punitives à la Corée du Nord en réponse, le mois dernier, à deux essais de missiles de longue portée. Les sanctions, qui frapperont durement la Corée du Nord, aggraveront sur la péninsule coréenne le face à face tendu qui risque de dégénérer en guerre.

    Contrairement aux précédentes résolutions de l’ONU qui visaient uniquement les programmes nucléaires et de missiles de Pyongyang, cette dernière résolution vise de façon plus large à paralyser économiquement les entreprises nord-coréennes. Elle met fin à l’exportation nord-coréenne du charbon, du fer, du plomb et de fruits de mer. Selon les estimations, cela réduirait le montant des recettes d’exportation d’environ 1 milliard de dollars, soit un tiers du total.

    La résolution interdit également aux pays étrangers de recruter de nouveaux travailleurs nord-coréens et la création de nouvelles entreprises conjointes avec la Corée du Nord ainsi que de nouveaux investissements dans les partenariats existants. Elle allonge la liste noire de l’ONU en y inscrivant neuf personnes et quatre entités commerciales qui sont soumises à une interdiction de voyage et au gel de leurs avoirs. Cela inclut la Banque du commerce extérieur de la Corée du Nord qui opère comme la principale banque de change du pays.

  • Trump promet « le feu et la fureur », Pyongyang lui répond en menaçant l’île de Guam...

  • Accusé par le régime de Kim Jong-un d’avoir perdu la raison, le président américain a lui défendu sa formule controversée sur « le feu et la colère », estimant qu’elle n’était « peut-être pas assez dure ». « Il est grand temps que quelqu’un parle haut et fort pour les habitants de notre pays et les habitants d’autres pays », a-t-il déclaré depuis son golf de Bedminster, dans le New Jersey, où il passe des vacances. Pyongyang a présenté son projet détaillé pour tirer quatre missiles au-dessus du Japon vers le territoire américain de Guam, avant-poste stratégique des forces américaines dans le Pacifique sur la route de l’Asie. Cela constituera « un avertissement crucial pour les États-Unis », a prévenu la Corée du Nord.

  • Donald Trump prévient : « L’option militaire contre Pyongyang est en place » !!! Docteur Follamour est aux commandes aux USA et en Corée du Nord. Quand est-ce qu’on leur retire à tous le pouvoir ?

  • Des dizaines de milliers de soldats participent depuis ce lundi aux exercices militaires menés conjointement par la Corée du Sud et les États-Unis.

    C’est une nouvelle provocation à la guerre de la part de l’impérialisme !

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