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Après la mobilisation aux Antilles

jeudi 2 avril 2009, par Robert Paris

Article de Combat Ouvrier

Oui ! Il y a bien ici un racisme officiel des béké et autres patrons et dirigeants blancs !
Soit ils appliqueront l’accord, soit ils quitteront la Guadeloupe . "Nous sommes très fermes sur cette question là. Nous ne laisserons pas une bande de békés rétablir l’esclavage".
Voilà ce qui est reproché à Elie Domota porte parole du LKP par un concert de voix patronales, juridiques, journalistiques et politiques de droite qui suent le mépris et le colonialisme ! Déclaration à laquelle sont prêts à se rallier des milliers de gens en Guadeloupe !
Combien de fois les patrons n’ont-ils pas fait le chantage aux salariés : si vous n’acceptez pas des sacrifices nous délocaliserons l’entreprise, nous partirons ailleurs" ! Alors, les sorties vertueuses des Parisot, Jego, X. Bertrand et ce Lefebvre de service ne nous impressionnent pas !
Sur l’autre aspect, "bande de Békés ..." ! On les a vus à l’oeuvre récemment à Fort-de-France : une vraie bande en effet à la tête d’une opération de force avec gros engins agricoles qu’ils comptaient faire entrer dans Fort-de-France contre les grévistes ! Ce n’était pas leur première expérience de ce genre, mais cette fois, ils en ont été pour leurs frais, fuyant sous les huées et les injures de la foule qu’ils venaient de provoquer !
Pour notre part nous avons toujours dénoncé le racisme officiel aux Antilles : tous ceux qui commandent, dirigent, décident en dernier ressort et possèdent l’essentiel de l’économie sont des Blancs, Békés ou européens ! Et la majorité noire et indienne est dépossédée pour la majorité d’entre eux ! Alors oui Domota a raison de dire que nous ne laisserons pas une bande de Békés rétablir l’esclavage ! D’autant plus que les patrons békés pratiquent déjà l’esclavage salarié et s’y connaissent ! Il n’est un secret pour personne en Guadeloupe et Martinique que la puissance économique des Békés, leur position dominante sont héritées en droite ligne de l’exploitation des esclaves que pratiquèrent leurs ancêtres planteurs. Et c’est l’un d’eux qui dit lui-même (Huyghes-Despointes) qu’ils ont préservé la pureté de la race et avec un arbre généalogique en main, il nous a démontré à quel point la ligne d’héritage esclavagiste n’a jamais été rompue jusqu’à nos jours ! Alors les magistrats (Blancs aussi pour la plupart ! Quel hasard !) ne parviendront pas mettre la population des Antilles, nous les descendants de ces esclaves, en position d’accusés ! C’est nous les offensés, les humiliés et les spoliés par la domination békée ! N’inversez pas les choses !
M. Prêtre, avec ses airs patelins, et autres magistrats qui veulent refaire l’histoire ne feront reculer personne et au mieux se ridiculiseront ! S’il y a procès Domota, il y aura procès du colonialisme, procès du racisme officiel, procès de la mainmise sur l’essentiel des richesses des Antilles par une petite poignée d’héritiers des esclavagistes, aujourd’hui nommée par tous ici les "Békés" ! Et les Békés ne sont ni victimes, ni discriminés, ils sont la source des problèmes ; c’est là que sont les oppresseurs, monopoleurs et exploiteurs ! Pas les seuls certes, les représentants des grands groupes capitalistes français y sont aussi ! Mais les patrons békés représentent bien une bonne part des exploiteurs et privilégiés des Antilles. Que personne ne nous conteste au moins la liberté de le dire et de le dénoncer !
PARAIT TOUTES LES DEUX SEMAINES - Samedi 14 mars 2009 N° 1003

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A la Une
Editorial
Oui ! Il y a bien ici un racisme officiel des béké et autres patrons et dirigeants blancs !
Soit ils appliqueront l’accord, soit ils quitteront la Guadeloupe . "Nous sommes très fermes sur cette question là. Nous ne laisserons pas une bande de békés rétablir l’esclavage".
Voilà ce qui est reproché à Elie Domota porte parole du LKP par un concert de voix patronales, juridiques, journalistiques et politiques de droite qui suent le mépris et le colonialisme ! Déclaration à laquelle sont prêts à se rallier des milliers de gens en Guadeloupe !
Combien de fois les patrons n’ont-ils pas fait le chantage aux salariés : si vous n’acceptez pas des sacrifices nous délocaliserons l’entreprise, nous partirons ailleurs" ! Alors, les sorties vertueuses des Parisot, Jego, X. Bertrand et ce Lefebvre de service ne nous impressionnent pas !
Sur l’autre aspect, "bande de Békés ..." ! On les a vus à l’oeuvre récemment à Fort-de-France : une vraie bande en effet à la tête d’une opération de force avec gros engins agricoles qu’ils comptaient faire entrer dans Fort-de-France contre les grévistes ! Ce n’était pas leur première expérience de ce genre, mais cette fois, ils en ont été pour leurs frais, fuyant sous les huées et les injures de la foule qu’ils venaient de provoquer !
Pour notre part nous avons toujours dénoncé le racisme officiel aux Antilles : tous ceux qui commandent, dirigent, décident en dernier ressort et possèdent l’essentiel de l’économie sont des Blancs, Békés ou européens ! Et la majorité noire et indienne est dépossédée pour la majorité d’entre eux ! Alors oui Domota a raison de dire que nous ne laisserons pas une bande de Békés rétablir l’esclavage ! D’autant plus que les patrons békés pratiquent déjà l’esclavage salarié et s’y connaissent ! Il n’est un secret pour personne en Guadeloupe et Martinique que la puissance économique des Békés, leur position dominante sont héritées en droite ligne de l’exploitation des esclaves que pratiquèrent leurs ancêtres planteurs. Et c’est l’un d’eux qui dit lui-même (Huyghes-Despointes) qu’ils ont préservé la pureté de la race et avec un arbre généalogique en main, il nous a démontré à quel point la ligne d’héritage esclavagiste n’a jamais été rompue jusqu’à nos jours ! Alors les magistrats (Blancs aussi pour la plupart ! Quel hasard !) ne parviendront pas mettre la population des Antilles, nous les descendants de ces esclaves, en position d’accusés ! C’est nous les offensés, les humiliés et les spoliés par la domination békée ! N’inversez pas les choses !
M. Prêtre, avec ses airs patelins, et autres magistrats qui veulent refaire l’histoire ne feront reculer personne et au mieux se ridiculiseront ! S’il y a procès Domota, il y aura procès du colonialisme, procès du racisme officiel, procès de la mainmise sur l’essentiel des richesses des Antilles par une petite poignée d’héritiers des esclavagistes, aujourd’hui nommée par tous ici les "Békés" ! Et les Békés ne sont ni victimes, ni discriminés, ils sont la source des problèmes ; c’est là que sont les oppresseurs, monopoleurs et exploiteurs ! Pas les seuls certes, les représentants des grands groupes capitalistes français y sont aussi ! Mais les patrons békés représentent bien une bonne part des exploiteurs et privilégiés des Antilles. Que personne ne nous conteste au moins la liberté de le dire et de le dénoncer !

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Les acquis du mouvement
Martinique
Premières victoires de la mobilisation des masses laborieuses
Au petit matin du mercredi 11 mars, vers 3H30, un accord sur les salaires a été signé entre Collectif du 5 février et le Préfet, les présidents du Conseil général, les parlementaires, les maires, les patrons.
Il prévoit notamment les modalités pratiques d’application de l’accord cadre sur les salaires du privé signé le 3 mars. La revendication du Collectif ayant ramenée à 250€, au lieu de 354€ au départ, il prévoit que chaque salarié, percevant un salaire inférieur ou égal à 1.4 SMIC soit 1840€ net mensuel reçoive à compter de premier mars 2009 un montant de 200 euros net mensuels. Les employeurs y contribuent à hauteur d’un montant compris entre 30 et 100 euros, intégré dans le salaire. Le solde est constitué d’une prime du Conseil Régional de 20 euros, du Conseil Général de 10 euros et de l’Etat de 100 euros (RSTA-revenu de solidarité temporaire d’activité), contributions de l’Etat et des collectivités prévues sur une période de 1 à 3 ans. Cette augmentation touchera autour de 45000 salariés.
L’accord du 11 mars prévoit que le calcul des salaires soit effectué sur la base du total annuel en intégrant donc le 13è mois et les primes. En contre partie de cette exigence des patrons, ces derniers ont dû lâcher un accord d’augmentation minimale de 4.2% sur le salaire brut pour les salaires entre 1.4 x SMIC (1840€) et 1.6x SMIC (2110€) soit environ 8000 salariés au lieu des 2.5% qu’ils proposaient quelques heures plus tôt, et une augmentation de 2% pour les salaires supérieurs à 2110€ soit 1.6xSMIC, au lieu des 1% proposés.
A la suite de l’accord de cette nuit, les grévistes ont décidé "l’assouplissement" des barrages mis en place dans les zones commerciales. Mais au moment où nous écrivons, l’accord général n’étant toujours pas signé, la grève générale continue malgré des tendances certaines à la reprise des activités.
Ce nouvel accord apparaît bien comme une victoire des masses pauvres mobilisées depuis le 5 février face à l’intransigeance et l’arrogance patronale et de l’Etat.
Il est certain que ce qu’ont gagné les travailleurs au cours de cette grève générale et de toute la mobilisation qui l’a accompagnée n’aurait jamais été possible en menant des grèves isolées dispersées, éparpillées. Et même la part patronale est très supérieure à ce que les travailleurs d’une entreprise ou d’un secteur auraient pu obtenir dans une grève isolée. A cela il faut ajouter les 6% comme base obligatoire pour la prochaine NAO des salaires supérieurs à 1,4 SMIC et 3% pour ceux supérieurs à 1,6 SMIC. Autant dire que les habitudes des patrons ont été bousculées et que le rapport des forces a été changé en faveur des travailleurs. Mais la mobilisation a rapporté aussi une série d’autres choses qui ne sont pas négligeables : des baisses de prix de carburant, de transport, de prix de cantine, de ticket de restaurant pour les étudiants, de certains tarifs publics et privés (eau, services bancaires, etc.), gel de l’augmentation des loyers avec restitution du trop perçu pour le début d’année.
Mais la mobilisation des travailleurs qui constituait l’ossature du mouvement a permis aussi à d’autres catégories sociales, tels que les petits producteurs agricoles, les pêcheurs, les transporteurs privés de s’appuyer sur cette mobilisation pour arracher quelques améliorations en leur faveur. Par exemple les prix des intrants, des subventions des collectivités, des engagements des banques à leur faciliter le crédit, etc.
Autre effet de ce grand mouvement social qui a même été souligné par un magistrat, c’est que pendant toute la durée de ce mouvement on a relevé infiniment moins de faits de violences individuelles, de délinquance habituelle, signe que la grève générale a entrainé certains individus égarés ou marginaux au-dessus d’eux-mêmes. C’est vrai qu’un tel mouvement, si puissant, si chaleureux, l’espace de quelques semaines a transformé beaucoup de gens accablés, résigné ou passifs, en être humains conscients et désireux de changer leur sort. Cela aussi c’est le grand effet bénéfique d’un grand mouvement collectif des travailleurs.
Ce mouvement là doit rester comme un acquis collectif, un tremplin sur lequel devront désormais s’appuyer toutes les luttes à venir. Il faudra aussi non seulement conserver et reproduire tous les effets positifs de cette grève mais avoir aussi la capacité de se critiquer soi même, de voir les faiblesses, les erreurs et les insuffisances, afin de la corriger pour les prochaines luttes. Une grève générale de cette ampleur appuyée sur un tel mouvement populaire a mis en évidence beaucoup d’aspects qui devront se développer dans l’avenir ou se corriger pour mieux faire.

CO

Messages

  • J’étais et reste septique sur la question béké : pourquoi des communistes révolutionnaires donnent raison à une politique du LKP mélangeant radicalisme nationaliste et sociale ?
    J’ai quand même entendu beaucoup de déclaration de prolétaires aux antilles qui s’en prenaient au patronat et pas aux békés uniquement.
    Alors que Domota ait des convictions et les défendent, c’est la moindre des choses. Qu’il représente la voix de beaucoup de travailleurs, cela ne fait aucun doute.
    Mais à coté de lui, des Trotskystes devraient tout en étant partie prenante contre l’Etat français, du LKP, avoir une politique clairement ouvrière et internationaliste.

    Les blancs dominent aux Antilles, mais est ce surprenant c’est la même chose sur le continent.
    Le terrain sociale devient mouvant et se creuse pour devenir un fossé Blanc/Noir.
    Alors oui si les patrons n’appliquent pas les accords, virons les, mais de leurs usines et de leur conseil d’administration : gérons la société en tant que travailleurs mais pas en tant que Guadeloupéen.
    Et si le fascisme est la peste blanche aux antilles, il est de quelle couleur au Rwanda ou en Algérie ?
    Ces fascismes ont avant la couleur de peau, des origines économiques et politiques issues de l’Etat en crise de la bourgeoisie : un Etat de classe.
    Je pense pour finir, qu’aux Antilles la situation n’est pas celle des USA et des noirs américains au moment des mouvements noirs radicaux et révolutionnaires. Mais je peux me tromper. Et d’ailleurs le Black Panther Party pronait la destruction de l’Etat Américain, capitaliste. PAs spécialement l’Etat des blancs ou de la classe de dirigeant issue des esclavagistes.
    Extrait d’un discours de Malcom X (qu’on trouve sur le site)

    « Il est impossible à un blanc qui croit au capitalisme de ne pas croire au racisme. Le capitalisme ne saurait aller sans le racisme. Lorsque vous acquérez la certitude, au cours d’une discussion avec un blanc, qu’il n’y a pas de place pour le racisme dans sa philosophie, c’est ordinairement qu’il s’agit d’un socialiste ou d’un homme dont la doctrine politique est le socialisme. (…)
    Nulle religion ne me fera jamais oublier la condition des nôtres dans ce pays. Nulle religion ne me fera jamais oublier que, dans ce pays, on ne cesse de lancer des chiens sur les nôtres. Nulle religion ne me fera oublier les matraques abattues sur nos têtes par les policiers. Nul dieu, nulle religion, rien ne me le fera oublier tant que ce ne sera pas fini, terminé, éliminé. Je tiens à ce que cela soit bien clair.
    Nous travaillerons avec tous les hommes, avec tous les groupes, quelle que soit leur couleur, pourvu qu’ils soient vraiment désireux de prendre les mesures qui s’imposent pour mettre fin aux injustices dont sont affligés les noirs. Peu importe leur couleur, peu importe leur doctrine politique, économique ou sociale ; nous n’y trouverons rien à redire, pourvu qu’ils se donnent pour but la destruction du système de proie qui suce le sang des noirs de ce pays. Mais, s’ils appartiennent, si peu que ce soit, à la dangereuse espèce des amateurs du compromis, nous pensons qu’il faut les combattre. (…) Pour toute défense, les maîtres du pouvoir et du système qui nous exploite se sont contentés de qualifier de racistes et d’extrémistes ceux qui condamnent ce système sans accepter de compromis. S’il existe des blancs qui en aient vraiment et sincèrement assez de voir les noirs d’Amérique vivre dans ces conditions, qu’ils prennent position, mais que leur position soit sans compromis, sans demi-mesures, qu’elle ne soit pas non-violente… »

    • S’il y a cerainement à s’interroger sur Domota, sur le LKp et sur tous les dirigeants syndicalistes, y compris les plus nationalistes, ce n’est s’ils veulent flanquer dehors les békés ! Ou même s’ils ne font que le dire ...

      Ce n’est pas ce que nous devons appeler du racisme.

      le racisme, c’est plutôt de ne pas les flanquer dehors.

      car ces gens-là sont les héritiers des esclavagistes à peine reconvertis !

      Le piège n’est pas là mais il consiste à faire croire que, chez les Noirs, il n’y aurait plus de classes sociales.

      de plus, s’il y a à reprocher à Domota, c’est comme pour les dirigeants syndicaux de la métropole d’être réformistes vis-à-vis du capitalisme, de ne pas vouloir le renverser ou de ne pas représenter cette perspective là.

      Et son nationalisme que nous ne devons pas soutenir consiste notamment à ne pas proposer la même lutte aux autres anciennes colonies.

      Sur l’anti-colonialisme, les révolutionnaire sprolétairens sont plus radicaux que les plus nationalistes des dirigeants nationalistes, parce que nous ne voyons ni aux Antilles ni nulle part d’entente entre nous et les grands capitalistes.

      comme l’ont montré toutes les indépendances, les dirigeants indépendantistes sont prêts à tous les compromis avec les iméprialistes.

      Il ne s’agit pas de ramener la lutte sociale qui vient d’avoir lieu aux Antilles en une simple lutte indépendantiste, mais il ne s’agit pas non plus, surtout pour nous qui sommes en métropole, de nier que les Antilles sont des acolonies anciennement esclavagistes et qui n’ont changé que très partiellement....

    • Pas convaincu car je pense justement que le piège de cette lutte est justement de l’amener sur un terrain Blanc/Noir.

      Existe t-il un apartheid ? autre que social ?
      Est ce que si je m’installe aux Antilles avec ma peau bien blanche, je trouve aujourd’hui un bon boulot tout de suite et bien payé ?
      Est ce que je serai payé 20 30 50% plus cher qu’un ouvrier originaire de Guadeloupe ?
      Si c’est OK, alors oui il y a un problème très spécifique, et cela justifie l’article de combat ouvrier.

    • Le piège de cette lutte, c’est d’abord de l’avoir arrêtée. Et elle ne l’a pas été sur la base en question mais sur celle de la limite classique des syndicalistes. D’autre part, aux Antilles actuellement, c’est au contraire l’envie de rester avec la métropole qui a surtout bloqué les luttes, celle des "élites", des notables de gauche et de droite et eux veulent surtout rester avec l’impérialisme français car ils y gagnet bien plus qu’ils n’y perdent.

      le problème d’un racisme pourrait exister mais les békés ce n’est pas les blancs, ce n’est pas une race, ce sont les propriétaires riches du pays et qui sont blancs, ce qui n’est pas pareil. c’est justement ce que souligne ton exemple du blanc qui débarque.

      Les Blancs ne sont pas au pouvoir aux Antilles. les Békés détiennent toutes les richesses. C’est une classe exploiteuse. Et elle est quasi intégralement blanche la classe dirigeante aux Antilles !

      L’illusion consisterait non à virer les Békés mais à croire que cela suffirait.

    • Tu écris : "Les blancs dominent aux Antilles, mais est ce surprenant c’est la même chose sur le continent."

      C’est cela qui est une erreur de type "race" au lieu du type lutte de classe d’analyse.

      "Les blancs" ne dominent pas aux Antilles.

      Les familles d’anciens esclavagistes y dominent.

      ce n’est pas le problème des blancs en général.

      En France non plus.

      Ce n’est pas d’ailleurs la même situation du tout..

      Les békés sont liés à la colonisation.

      les Antilles sont des colonies. le reconnaitre et le combattre ce n’est pas du racisme.

    • lenine le droit a l’aodermination.

      II. La révolution socialiste et la lutte pour la démocratie La révolution socialiste, ce n’est pas un acte unique, une bataille unique sur un seul front, c’est toute une époque de conflits de classes aigus, une longue succession de batailles sur tous les fronts, c’est-à-dire sur toutes les questions d’économie et de politique, batailles qui ne peuvent finir que par l’expropriation de la bourgeoisie. Ce serait une erreur capitale de croire que la lutte pour la démocratie est susceptible de détourner le prolétariat de la révolution socialiste ou d’éclipser celle-ci, de l’estomper, etc. Au contraire, de même qu’il est impossible de concevoir un socialisme victorieux qui ne réaliserait pas la démocratie intégrale, de même le prolétariat ne peut se préparer à la victoire sur la bourgeoisie s’il ne mène pas une lutte générale, systématique et révolutionnaire pour la démocratie.

      Une erreur non moins grave serait de supprimer un des paragraphes du programme démocratique, par exemple celui concernant le droit des nations à disposer d’elles-mêmes, sous prétexte que ce droit serait "irréalisable" ou "illusoire" à l’époque de l’impérialisme. L’affirmation selon laquelle le droit des nations à disposer d’elles-mêmes est irréalisable dans le cadre du capitalisme peut être prise soit dans un sens absolu, économique, soit dans un sens relatif, politique.

    • Oui je comprends ..que je ne connais pas la situation aux Antilles.
      C’est pourtant plus clair quand on dit que les békés ne sont pas des patrons parmi tant d’autres, mais des colons au même titre que ceux d’Israel en Palestine.
      Car pour moi les images à la télé montraient des représentants de l’Etat (conseil général et Patron du Medef local) qui ont été choisis parmi les Antillais.
      Comme quoi il ne faut pas se fier aux apparences trompeuses.
      Evidemment, si les travailleurs veulent la séparation avec l’Etat français, ils doivent avoir le soutien des partis révolutionnaires et au delà les militants en métropole doivent militer dans ce sens.
      Quand on voit les charters de CRS arriver de France, on ne peut qu’appuyer cette séparation et le retrait immédiat de l’appareil de répression et l’expulsion des colons.

    • ok c’est moshé je pense que ceq que tu vient d’écrire en dernier est tres imprtant dans le sens que c’est une situation mondial et nous on doit savoir quoi dire en ce reférent aux encien revolutionnaire de notre ecole.je reprent ton texte...
      pas convaincu car je pense justement que le piège de cette lutte est justement de l’amener sur un terrain Blanc/Noir.

      Existe t-il un apartheid ? oui mille fois oui..1... autre que social ? oui mon cher ami un bk a dit a la tele je suis bk et je defendrai ma race j’usqu’au bout...2.. Est ce que si je m’installe aux Antilles avec ma peau bien blanche,<<> je trouve aujourd’hui un bon boulot tout de suite et bien payé ?ouimille fois en tout cas plus simplement qu’un autre ouvrier noir l’exemple de l’autre jours quand tu cherché une piole pour un copain ne t’a rien apris alors ou comment t’appel ça ?...3.. Est ce que je serai payé 20 30 50% plus cher qu’un ouvrier originaire de Guadeloupe ?..4..oui mon cher amis Si c’est OK, alors oui il y a un problème très spécifique,....5..tout les problemes son spécifique et cela justifie l’article de combat ouvrier. de toute façon c’est tres important que tu met cette discution sur tapi et je pense que c’est tres imprtant de les continuer sur d’autre sujet cher ami.je te propose de lire l’intégralité des écris de lenine sur l’autodetermination des nations a disposé d’eux même.sahe ca meme le combat ouvrier est legerement diférent de lo meme sur les balieus ils ont écrient diférament.

    • Oui tu as raison, mille fois raison. J’ai_bien vu le racisme depuis longtemps ici dans l’hexagone. J’ai vu aussi tout un tas de prolo dans la boite, qui le vivent au jour le jour. J’ai vu en 2006, et à d’autres moments, la lutte réelle des travailleurs quelques soient leurs couleurs, origines, religions, pour les salaires, les conditions de travail, contre les chefs qui se croient tout permis etc..
      LEs femmes dans la boite, sont traitées aussi avec discriminations et d’ailleurs elles ont été en avant dans la grève en 2006. Mais à ce moment là, elles n’ont pas exprimé des exigences spécifiques.
      Par la suite, des femmes ont revendiqué des crèches d’entreprise, des salaires équivalents aux hommes, quand par exemple le patron les ont invité à une réunion spécialement réservées aux femmes pour la journée de lutte des femmes le 8 mars 2007. Toute l’année, elles sont souvent remontées à juste titre contre des chefs ou des collègues machos, et voilà leur lutte est la mienne dans le détail et en général.

      MAintenant lire et relire Lénine sur la question du droit des peuples, est fondamentale, mais pas suffisant pour comprendre la situation aux Antilles au 21émé siècles, et ce que pensent les prolo Antillais et pas seulement les leaders réformistes et communistes.

    • o k max c’est toujours moché bon je pense que t’a été clair sur le fait que lenine est mors il ya milles ans mais en tout ca moi je pense que les réalités sont les meme.cela étant au cour d’un A G t’a lu un petit papier qui date il ya mille ans et pourtant moi j’étai d’accord avec le contenu de ce papier là.ça veut dire qu4on a une boussole et cette boussole ne date pas de quelques jours en plus une grande partie des bleme peut etre liée a ça.oui je pense que c’est tres important d’avoir comme boussole les enciens penseurs de notre école meme si les blemes ne sont jamais identique. MOCHE

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